Comment Je Suis Devenue Une Moins Que Rien - Chapitre 2
Le lendemain, samedi, je navais pas cours. Javais dormi sur le canapé, épuisée par les larmes. Sonya était rentrée chez elle pour la nuit, et lorsquEmeric sest levé et ma trouvée nue, encore souillée de mouille et de larmes, il sest énervé :
- Va donc prendre une douche tu as lair dune clocharde ! Ensuite tu rangeras un peu cet appartement, cest une vraie porcherie. Je veux que tout soit présentable pour larrivée de Sonya à 14h !
Je jetais un coup dil autour de moi : effectivement, lappartement navait pas été rangé depuis un moment et cela prendrait un certain temps pour tout mettre en ordre. Je regardai lheure et me rendit compte quil était déjà 11h ! Jallais devoir me dépêcher !
Je profitais à fond de cette douche relaxante qui me fit beaucoup de bien. Je réfléchissais. Javais pour habitude dobéir à Emeric parce que je laimais et voulais que ça soit réciproque, mais désormais, je navais plus de raison de le faire : il couchait avec une autre, mhumiliait sans remords
Mes efforts nétaient plus utiles ! Et jallais le lui faire savoir.
Je me séchais et mhabillais avant de le rejoindre dans la cuisine où il buvait un café :
- Je ne rangerais pas lappartement !
- Et on peut savoir pourquoi ?
- Jen ai assez que tu mexploites ! Tu ne maimes plus ! Je ne sais même pas si tu mas déjà aimé !
- Hé bien, jai limpression que cette histoire avec Sonya ta marquée ! Elle ne ta pas plu ?
- Je nen ai rien à foutre de ta salope !
Il se leva soudain et me gifla violemment !
- Tu ne linsulteras plus jamais ! Sonya vaut mille fois mieux que toi qui nes quune pauvre traînée opportuniste ! Je te rappelle que je te loge et que je te nourris ! Et si tu ne veux pas te retrouver à la rue, tu auras intérêt à mobéir au doigt et à lil, et sans rechigner ! Et maintenant va faire ton travail de boniche ! Mais avant tu vas enfiler une tenue plus convenable à ton rang.
Je me rendis donc dans le salon, les yeux baissés, en me disant quil mavait bien remise à ma place : en effet, je dépendais de lui, et il valait donc mieux ne pas trop faire de vagues
Sur la table du salon, je vis le paquet qui métait destiné. Je louvris et découvris un costume de bonne sexy complet, rabaissant à souhait. Je lenfilai : le jupon marrivait au raz des fesses, ce qui faisait que je ne pouvais pas me pencher sans tout montrer ; le haut était sans manches mais malgré tout très décolleté, du coup il ne tenait pas très bien et je devais sans cesse le remonter pour ne pas me retrouver seins nus. Il ny avait pas de sous-vêtements et jen séduisis que je ne devais pas en porter
Il avait tout prévu pour que je sois offerte au maximum.
Je me mis donc à tout ranger, épousseter, nettoyer
Alors que jétais penchée en avant en passant laspirateur, Emeric arrive par derrière. Jespérais que la tenue lexciterait et quil me ferait un compliment mais il se contenta de me dire :
- Même comme ça tes pas bandante !
Je me sentis rougir de colère. A ce moment là, la sonnette retenti.
- Bon va ranger cet aspirateur, je vais accueillir Sonya.
Tandis que je rentrai le matériel de ménage dans le placard, Jentendis Emeric :
- Ah, voilà la femme que jaime !
Et, tout tendrement :
- Bonjour ma chérie
Lorsque jarrivai dans le salon, il était en train de lembrasser, la tenant amoureusement collée contre lui, il lui caressait ses fesses bien rebondies à travers sa petite robe rouge moulante.
Elle me vit arriver et samusa :
- Elle est mignonne comme ça la petite putain !
Ne toccupe pas delle ! Jai trop envie de toi ! Tu sais toutes ces années ce nest pas cette petite conne qui maurait satisfait
Je compte bien me rattr.
Il se jeta à nouveau sur elle, qui ne tarda pas à se retrouver nue. Encore une fois, je ne pus que constater à quel point elle métait supérieure.
Il la plaqua contre le mur et la pénétra avec un soupir de plaisir. Elle aussi, soupirait, elle semblait prendre un plaisir fou, que jaurais bien pris à sa place, car il y avait longtemps que je navais eu aucune relation sexuelle. Elle était bien cambrée et Emeric la prenait avec tendresse et à la fois fortement avec une excitation que je navais jamais vue sur son visage.
Et moi je les regardais, témoin de cet adultère. Et eux, effectivement, ne me prêtaient aucune attention. Je nexistais pas.
Sonya gémissait de plus en plus fort, Emeric attrapa ses seins et les palpa, lui pinçant les tétons
lui aussi râlait de plaisir. Soudain, Sonya poussa un hurlement : elle venait de jouir, et de toute évidence, cela avait beaucoup excité Emeric car il sortit sa queue pour éjaculer sur son anus et son vagin.
Il caressa les cheveux de Sonya en lui murmurant :
- Ne bouge pas mon cur, la bonne va te nettoyer.
Il me siffla, et jaccourrai. Javais compris ce quil voulait et je repoussai mon dégoût pour mettre ma langue sur les parties intimes couvertes de sperme de Sonya. Lécher son anus me répugnait, et pourtant je mappliquais : je navais pas le choix.
Une fois que jeus finit, elle me tapota la tête en guise de félicitation, comme on flatte un chien.
- Cest bien, bonne fille.
Cétait la première fois quon me faisait un compliment, et bien quil soit très humiliant, je me surpris à men satisfaire. Pourtant, Sonya eu lair contrariée :
- Mais ce nest pas vrai ! Cette cochonne a complètement dégueulassé le sol !
Effectivement, alors que je métais accroupie pour la lécher, ma mouille avait dégouliné par terre et formait maintenant une petite flaque.
- Tu vas tempresser de réparer ça petite souillon !
Mordonna Emeric.
Et encore une fois, je me mépris en voulant aller chercher une serpillière :
- Quest-ce que tu peux être mal élevée ! Fais-nous ça avec ta bouche !
Je ne mattendais vraiment pas à ça ! Lécher le sol, cétait vraiment
sale
et humiliant ! Je tentais de protester mais il me coupa :
- Tu nas surement pas envie de coucher sous les ponts ?!
Il navait pas besoin den dire plus.
Ils allèrent tous deux se doucher. Je dus attendre devant la salle de bain quils aient fini, car Emeric me lavait demandé, même si je nen voyais pas vraiment lintérêt
mais quand jentendis de nouveaux gémissements à travers la porte, je compris quils navaient pas fini de se donner du plaisir et entendaient bien que jen profite
auditivement, seulement.
Ils sortirent, dans les bras lun de lautre, et mannoncèrent quils allaient dîner au restaurant. Sonya sétait rhabillée et remaquillée, elle était rayonnante. Emeric me prévins quil y avait quelque chose pour moi dans le frigo et que je devrai dormir dans la chambre damis, après quoi ils quittèrent lappartement, non sans avoir fermé la porte à clef. Etait-ce pour que je ne puisse pas men aller ou bien
parce que jétais considérée comme un meuble ? Je penchais pour la seconde solution.
Jétais affamée, je navais rien mangé de toute la journée, et je ne tardai donc pas à me rendre au frigo pour voir ce qui my attendait
Mais lorsque jen ouvris la porte, il était vide. A lexception dune boite de conserve. Une boite de pattée pour chien ! Cétait tout ce que javais pour repas. Mais javais trop faim, et je dus me réduire à cette solution. Après tout, ce nest que de la viande, ça ne peut pas être mauvais. Jeus quand même du mal à avaler, même si le goût nétait pas désagréable. Jai dailleurs fini la boite.
Après ce « repas », je suis allée prendre une douche et me coucher.
Alors que jessayais de mendormir, repenser aux évènements de ces derniers jours, curieusement, provoquaient chez moi une curieuse sensation, de douleur et dexcitation mêlés
Mais la honte dêtre excitée par de telles choses me forcèrent à ne plus y penser.
Je finis donc pas mendormir.
Je fus réveillée quelques heures plus tard par le bruit de la clé dans la porte. Emeric et Sonya étaient rentrés, et je pouvais les entendre rire et se dire des mots doux. Jentendis Emeric plaquer Sonya contre la porte de la chambre, qui jouxtait la chambre damis. Il devait être en train de lembrasser, jentendais les bruits de bouches mouillés et les « hmmm » qui les accompagnaient.
Ils entrèrent dans la chambre et je devinais les bruissements des vêtements quils retiraient, puis le grincement du lit, toujours leurs rires et leurs gémissements, jusquà ce quil la pénètre et quils se mettent à soupirer et gémir de concert. Je sentis une larme couler. Mais pas seulement
En bas, quelque chose coulait également. La honte me repris à nouveau, et bien que je sois seule je me mis à rougir.
A côté, les soupirs se faisaient plus insistants et se transformaient en petits cris : « Oh ! » « Aaah ! » « Encooore tu me fais du bien » « Oh ma chérie cque tu es bonne ! aah! »
Je nen pouvais plus, tout mon bas-ventre était en feu, je devais me retenir de ne pas descendre ma main vers mon sexe ; je ne métais jamais masturbée et ny tenais pas. Un gémissement méchappa, et jeus peur quil fut entendu, mais heureusement, à côté ils étaient toujours très occupés.
Sonya criait, maintenant : « Oh oui ! Plus vite, plus fort ! ». Moi, je navais plus résisté et mempoignait les seins avec force, cambrée, luttant pour ne pas me caresser
« Je viens ! Je viens ! Oui ! OUI ! OUIIIII » « Aaarrrrhhh !!!! »
Je soupirais de plaisir
Et de soulagement ! Javais tenu le coup, mais ça tenait à peu de choses
Javais rarement été aussi excitée ! Ma petite culotte était complètement trempée, et je dus attendre de longues minutes avant dêtre enfin calmée.
Jeus du mal à me rendormir, cette nuit-là
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