Les Coeurs De Chienne
Serge
« Hé ! Nico ! Attends ! »
Je retiens la porte de lascenseur.
Cest serge, un collègue de boulot, grossier et prétentieux. Je le connais depuis au moins trente ans. Je ne peux pas lencadrer, mais lui est persuadé du contraire. Jy peux rien.
« Putain de merde ! Jai cru que cette saloperie de réunion nallait pas finir ! »
« Fais gaffe à ton langage, Serge. »
« Fais pas chier ! Ho, à propos ! Laetitia, ma demandé de te dire quelle tinvitait à son mariage dans deux semaines. »
« Elle se marie enfin ? Mais, ca lui fait quelle âge ? La dernière fois que je lai vu cétait pour ses dix huit ans. Je men souviens parce que Fleurine nétait pas encore née.»
Je men souviens surtout pour avoir eu à cette époque, une aventure avec elle. Liaison de courte durée, mais suffisante pour lavoir dépucelé et engrossé. Elle ma fait jurer de garder le secret et de disparaitre. Je me rachète comme je peux en lui envoyant de largent aussi souvent que possible. Je ne lai jamais revu, même les deux ou trois fois ou je suis venu manger chez Serge.
« Ben elle a trente cinq ! Y serait peut être temps quelle se fasse remettre un polichinelle dans le tiroir, non ? »
« Déjà trente cinq ans ? Ca ne nous rajeunis pas. Mince, il est loin le temps ou je la faisais sauter sur mes genoux. »
Et ailleurs !
« Tu la dis. Notre résidu de fausse couche va avoir dix sept ans, tu sais. Tu te rends compte ? »
« Ce nest pas parce que tu ne voulais pas de Fleurine que tu dois linsulter ! »
Fleurine est la deuxième fille du couple. Ils lont eu sur le tard et la petite nétait pas du tout désirée.
« Ho ca vas ! Je rigole ! »
« Bon, ben cest daccord. Tu peux dire à Laetitia que viendrais avec plaisir. »
Le mariage de Laetitia
Je dois reconnaitre que sil est con, il nest pas radin. Laetitia a un magnifique mariage.
Il a loué une salle immense et le repas est royal.
La mariée est craquante mais nos retrouvailles ont été
très perturbantes. Jai laissé une jeune fille et je retrouve une femme.
Je trouve son mari Christophe sans charisme et triste à en mourir. Mais bon ! Cest elle qui la choisi, cest quil lui plait.
Jai réussis à avoir trois minutes dintimité avec elle. Juste le temps pour elle de me confier que de se retrouver enceinte en même temps que sa mère, avait été lexpérience la plus étrange de sa vie.
Mais le plus dur pour moi, ce fut lorsque sa petite sur, radieuse, est venue me présenter Floriane, très fière davoir une nièce de son âge. Lorsque mes yeux ont croisé le regard de ma fille, jai cru me sentir mal.
Elle est superbe et ressemble à sa mère.
Jaurais aimé passer du temps avec elle et la découvrir, mais elle a disparue dans la soirée.
Surement mieux à faire que de passer la soirée avec un pur étranger.
Fleurine est un vrai pot de colle et me suit partout, disant à qui veux lentendre que je suis son « tonton Nico ».
La dernière fois que je lai vu, elle devait avoir douze ans. Aujourdhui cest une belle plante rousse et sexy.
Les convives commencent à danser. Le champagne coule à flot, puis vient le temps de la jarretière, de la pièce montée, puis ont danse de nouveau.
Fleurine mentraine pour une série de slows. Tenir cette jeune fille dans mes bras me rappelle bien des souvenirs. Cest ainsi que sa sur Laetitia mavait dragué. La suite, vous la connaissez.
Je la trouve très entreprenante et jen suis gêné. Elle aurait tendance à se frotter un peu trop.
Non pas que cela me déplaise, mais je sais que sa sur me matte du coin de lil. Situation étrange.
Fleurine caresse ma nuque doucement et se cambre un peu.
« Fleurine ! Arrête ca, sil te plaît. »
« Viens, on vas se promener dans le jardin ! »
« Quel intérêt, il fait nuit noire. »
« Pff ! Ben oui ! Justement ! »
« Tu nes pas sérieuse ? Jai cinquante cinq ans, je pourrais être ton père ! »
« Oui, merci, je sais ! Et après, quest ce que ca fait ? Tu me plais, cest ca qui compte pour moi.
« Tu es encore mineure, cest ca qui compte pour moi ! »
« Rhooo ! Jai la majorité sexuelle, non ? Tes vieux jeu, quand même ! »
« Ninsiste pas, cest non ! »
Elle est vexée et va sasseoir. Je ne la verrais plus de la nuit.
Au petit matin, à lheure ou les invités sen vont, je vais dire au revoir à Laetitia. Discrètement elle me glisse un papier et chuchote à mon oreille.
« Jaimerai te revoir. Prend, cest mon numéro de portable. »
Le pauvre marié na pas encore consumé son mariage que sa femme pense déjà à le tromper.
Fleurine aussi vient me dire au revoir.
« Au revoir tonton pas beau ! Hihihi !»
« Au revoir petite fille pas sage ! Haha ! »
Elle membrasse presque sur la bouche et senfuit en courant.
Un an après.
La semaine est finie et je rejoins ma voiture en compagnie de Serge. Son portable sonne. Il vient de recevoir un sms.
« Ho merde ! »
« Un problème ? »
« Non, tout vas bien. Cest Fleurine. Elle mavait demandé de faire une commission. »
« Elle veut que tu lui achète ses préservatifs pour les vacances ? Hahaha ! »
« Arrête tes conneries ! Jaimerais bien, au moins ca voudrait dire quelle a un mec. Je suis sur quelle a même jamais baisé, cette conne ! »
« Serge ! Cest de ta fille dont tu parle ! Modère un peu tes paroles ! »
« Cest pas grave ! Tu ne vas pas me chier une pendule ! Tient ! Ma voiture est là, salut Nico. À oui, au fait, la commission : Elle veut que tu viennes demain pour ses dix huit ans. Cest son anniversaire. Disons dix neuf heures. »
Il ne me laisse même pas le temps de répondre. Il grimpe dans sa voiture et démarre.
Les questions se bousculent dans ma tête.
Jespère quelle na pas une idée derrière la tête.
Fleurine, sage daprès son père ? Jai du mal à le croire.
Elle doit avoir invité Laetitia. Forcement, cest sa sur !
Et si elle fait venir Floriane ? Aille !
Je vais plus savoir ou me foutre.
Fleurine.
Lanniversaire.
Je sonne à la porte du pavillon avec cinq minutes davance. Mon cur bas la chamade et jespère arriver à cacher mon mal être derrière ce gros bouquet de fleurs.
La porte souvre. Je nose même pas regarder.
« Haaa ! Cest tonton pas beau ! »
Jen étais sur ! Elle ne dit pas ca par hasard. Cest forcement une allusion à lannée dernière.
Nous nous embrassons et je prends bien garde quelle le fasse sur mes joues.
Je pénètre dans la cuisine. Des voix, des éclats de rire me parviennent de la salle à manger.
« Donne ton manteau. Merci pour les fleurs. Vas y rentre. »
Je pousse la porte de la salle. Son père et quatre types sont assis et joues aux cartes. Ca pue la cigarette. Ils doivent être là depuis un moment.
Je dis bonjour et je ne peux mempêcher de lancer un regard interrogateur à Fleurine. Bien quelle soit joliment habillée, plutôt très sexy même, aucune choses ne laissent à penser quil va y avoir un anniversaire. Elle me répond par une petite moue et je vois ses yeux se mouiller.
« Fleur ! Amène des bières ! Nico, prend toi un verre dans la cuisine et regarde, il doit y avoir des chips quelque part ! »
Quel gros con ! Je lui foutrais bien mon poing dans la gueule.
Je rejoins la petite dans la cuisine.
« Quest ce qui se passe ? Cest qui ces types ? Ou est ta mère ? »
« Elle est partie chez ma sur. Il sest engueulé avec elle. Je crois même quil la frappé. Il a annulé ma fête et a invité ses potes de bistrot. »
« Je suis désolé. Ce ne doit pas être facile de vivre avec lui. Je devrais peut être men aller aussi. »
« Ho non ! Reste, sil te plait. Je ne suis pas partie parce quensuite ca aurait été pire. Mais reste, jai besoin dun allier. Dis-toi que tu es mon cadeau danniversaire ! »
Elle porte un petit caraco de soie bleu ciel à très fine bretelles et une jupe de mousseline rose.
Elle est adorable. Ses tétons pointent au bout de ses petits seins, que jimagine libres.
Sa petite frimousse rouquine, parsemée de taches de rousseur, lui donne un air de petite fille.
Elle moffre son plus beau sourire.
Je la prends dans mes bras et la serre contre moi.
« Bon ! Cest daccord fillette, je reste. »
Son « Merci » est plein de reconnaissance et de tendresse. Elle plonge ses yeux dans les miens. Son cur tambourine contre ma poitrine. Nos bouches se rapprochent doucement. Je sens sa respiration sur mes lèvres.
« Putain ! Ces bières, ca vient, merde ! »
Nous sursautons et bien quil ne nous voit pas, nous avons limpression dêtre pris en faute et nous nous détachons.
Elle att un pack de bière et file dans la salle. Jouvre un ou deux placards, trouve les chips et retourne les balancer sur la table.
« Vas-y Nico ! Prend une chaise ! Fait une partie avec nous. »
Ca
il nen est pas question.
« Heuu ! Moi, les cartes
jai jamais su jouer, alors
»
Ils éclatent tous de rire.
« Hahaha ! Le con ! Ben vas faire du tricot avec la petite ! Hahaha ! »
Je suis fou de rage et près à lui voler dans les plumes. Il est visiblement éméché, mais ca nexcuse en rien son attitude.
Fleurine matt par le bras et mentraine vers le canapé.
« Laisse tomber. On le paierait pendant des semaines après. »
Tandis que les types picolent, rotent et tapent les cartes sur la table, Fleurine tente de me calmer en me montrant des photos delle, . Mais !
« Donne à boire aux hommes ! »
« Il ny en a plus, papa ! »
« Merde, faut que je descende à la cave ! Débarrasse les bouteilles vides pendant ce temps là ! »
« Ok! Regarde bien Nico, mais surtout ne bouge pas, ninterviens pas ! Promis ? »
Quest ce quelle a en tête ?
Son père descend à la cave et un type se place à lentrée comme pour faire le guet. Elle sapproche de la table et se penche un peu pour ramasser des bouteilles.
Un des types qui lentoure, sans hésiter, passe sa main sous le caraco et malaxe les petits seins à pleine main. Lautre, de lautre coté, soulève la jupe et plonge sa main dans la petite culotte de coton de fleurine, pour lui caresser les fesses.
« Ho putain ! Quest ce que je laime ton petit cul, salope ! »
« Quand est ce que tu nous donne ta chatte, putain ! »
« Ho oui ! On aimerait bien te la bouffer ! »
« GAFFE ! Il remonte ! »
Tout le monde reprend sa place et elle disparait dans la cuisine avec des bouteilles vident.
Je suis sidéré par ce que je viens de voir.
Elle fait trois voyages et revient près de moi, un sourire triomphant aux lèvres.
« Ta vus ca ? Cest terrible, hein ? »
« Non ! Ce nest pas terrible ! Tes folle ou quoi ! Pourquoi fais tu ca ? »
« Ça a commencé il y a six mois. Ils avaient bu et mon vieux était parti se coucher. »
« Il ta laissé seule avec eux ? »
« Ben oui ! Quand maman sen vas, il leurs faut quelquun pour servir les bières. Enfin bref ! Ils ont commencé à me peloter et jai rien dis. »
« Pourquoi ? Tu pouvais bien te rebeller ! »
« Je voulais faire chier mon père. Jespérais quil se réveille et quil descende. Mais il ne sest pas réveillé. Mais finalement, jy ai trouvé mon plaisir. »
« Quoi ? Tu es en train de me dire que ca ta plu ? »
« Ben quoi, quelques caresses et beaucoup de plaisir, tout le monde y a trouvé son compte ! Ce nest pas bien grave et ici, la tendresse ca manque un peu ! Ta pas remarqué ? »
« Désolé, mais jai du mal à adhérer. »
« Pourquoi ? Je ne suis pas belle ? Je ne te plais pas à toi ? Ou ils ne sont pas assez bien pour moi ? Tu veux peut être me dire avec qui je dois baiser ? Tu veux choisir mes amants ? Cest ca ?»
« Te fâche pas, jai juste du mal à comprendre. Cest tout. »
« Pffff ! Tes con ! »
Elle se lève et monte à létage en me plantant là.
Je ne peux pas laisser faire ca et je décide dattendre que les types partent pour cracher mon venin à Serge.
Je nai pas à patienter longtemps. A court de munitions, la soirée sachève et ils sen vont.
« Houlàlà ! Quelle soirée ! Jen tiens une bonne ! Haha ! »
« Serge, jai deux mots à te dire ! »
« Demain Nico, demain ! Il est tard, ta qua dormir là, tu sais ou est la chambre dami ! Salut ! »
Il monte en titubant.
Cest vrai, quil est trop bourré pour comprendre quoi que ce soit. Je verrais ca demain matin.
Je fini ma bière en ruminant tout ca et je me décide à monter.
Jentends déjà Serge ronfler à en réveiller les voisins. Je ferme la porte de sa chambre.
Un peu plus loin, de la lumière filtre sous la porte de la chambre de Fleurine. Jécoute. Rien, pas un bruit. Elle a du sendormir avec la lumière. Je gratte à la porte et chuchote.
« Fleurine, tu dors ? Ho, Fleurine ? »
En absence de réponse, je décide douvrir, juste pour éteindre.
Elle ne dort pas. Elle est assise devant son ordinateur, un casque vissé sur la tête. Je mapproche. Elle ne me voit pas. Je lui tapote sur lépaule. Elle sursaute.
« Hein ! Quest ce que
! Héé ! Quest ce que tu fais là ? »
« Je voulais éteindre la lumière, jai cru que tu tétais endormie avec. Excuse-moi. Mais quest ce que
»
Mon attention est attirée par son écran dordi. Cest une vidéo. On peut y voir de très jeunes femmes faire lamour avec des hommes plus que murs.
Gênée, elle veut fermer la page, mais je len empêche.
« Houp là, petite fille ! Pas si vite ! Cest quoi ca ? Dis-moi, les vieux cest une véritable obsession pour toi ! Comment ca se fait ca ? »
Elle hausse les épaules.
« Quest ce que jen sais moi ! Demande au docteur Freud ! Peut être que je recherche un père, un vrai ? Peut être que je me sens protégée en leurs présences ? »
Je la sens qui sagace.
« Ou peut être que je suis juste une petite salope et que de voir bander ses pépères pour moi, ca me plais ? Pourquoi faut-il toujours tout justifier ? Ca pourrait tellement être simple ! Il faut toujours quil y ait quelquun qui empêche de tourner en rond ! »
Elle semble malheureuse, si désemparée et des larmes lui montent aux yeux.
Décontenancé et à court dargument, je la laisse et sors de sa chambre.
Je descends à la cuisine boire un grand verre deau pour me rafraichir les idées.
Puis je remonte. Serge ronfle toujours et il y a toujours de la lumière qui filtre sous la porte de Fleurine.
Je rentre dans sa chambre sans vraiment savoir pourquoi ou ce que je vais y faire.
Elle est debout, les bras ballant près de son lit.
Elle est couverte dun long tee-shirt noir qui dessine ses courbes et ses seins.
La tête légèrement baissée, elle me regarde par en dessous, sans, semble til, être surprise de mon intrusion.
Je referme la porte et lentement, je mapproche delle. Nous ne sommes plus quà quelques centimètres lun de lautre. Ma main glisse dans ses longs cheveux bouclés pour atteindre sa joue puis son menton. Je lui pince gentiment et relève sa tête.
« Aime-moi. »
Elle me le dit comme une supplique, comme si ca vie en dépendait.
Je me suis raisonné déjà beaucoup trop longtemps. Je cède.
Je lenlace et lembrasse avec tendresse.
Sa bouche est fine et sucré, sa langue joue avec la mienne avec douceur.
Je caresse ce petit corps que je minterdisais. Il est chaud, souple. Ses courbes sont émouvantes et graciles.
Ses fesses, ses seins sont fermes mais tendres à la fois.
Elle lève ses bras lentement, comme une ballerine, pour me laisser enlever son tee-shirt.
Sa beauté mexplose au visage. Je nai jamais rien vu de si beau et lorsque ses petits doigts commencent à déboutonner ma chemise, mon corps commence à trembler.
Cest sans doute idiot, mais jai presque peur de la toucher.
Tout en lembrassant, je caresse ses cheveux, sa nuque ou ses joues, tandis quelle sagace sur ma ceinture.
Nous sommes nus et nous écrasons nos corps lun contre lautre, comme si nous voulions les faire fusionner. Ses seins sont comprimés contre mon torse et malgré tout je sens pointer ses tétons contre moi et mon sexe dressé a glissé entre ses cuisses, le long de sa douce toison orangée.
Sa langue glisse maintenant dans mon cou et descend vers mon thorax. Elle sattarde sur mes tétons et elle continue sa progression avant de tomber à genoux.
Elle agrippe mes fesses et frotte son visage à mon sexe. Elle sort légèrement sa langue et la fait frémir sur mes testicules et ma hampe. Puis elle aspire mon gland turgescent et enveloppe ma queue de sa bouche humide et chaude.
Je suis surpris de la qualité de sa fellation. En matière de sexe, le savoir faire serrait til inné ?
Japplique la cadence idéale à sa tête en appuyant légèrement sur son crane, tandis que la coquine explore mon anus dun doigt fin et agile.
Mais je dois arrêter là si je ne veux pas conclure maintenant. Cest avec regret que je la soulève et ayant passé mes mains sous ses aisselles, je la jette sur le lit.
Elle atterrit bras en croix et reste ainsi, attendant que je la couvre.
Je minstalle à genoux de chaque coté de son torse afin de pouvoir faire coulisser mon membre entre ses petits seins. Coulisser est un bien grand mot, glisser suffirait tant sa poitrine est menue. Mais la vision de la force contre la fragilité mexcite au plus haut point.
Ses doigts senfoncent sans ménagement sous la toison de mon torse.
Elle ferme les yeux et mord sa lèvre inférieure en gémissant.
Cest à mon tour de glisser ma langue sur toutes ses parties sensibles. Je commence par le front, le nez, sa bouche ou je croise sa langue frétillante puis son menton, son cou, ses seins et leurs tétons durcis par le plaisir.
Je descends dans la vallée de son ventre, mégare sur son nombril, passe le mont de venus ou un léger duvet fait son apparition.
Puis, les premiers poils, les premières effluves, les premières moiteurs.
Le bouton gonflé, gardien de lantre, se dresse provoquant. Je le satisfais et laspire entre mes lèvres, laissant la pointe de ma langue faire ce quelle a à faire.
De courts gémissements, de plus en plus rapprochés, parviennent à mes oreilles. Douce musique que celle du plaisir.
Mais soudain, sans raison apparente, elle retire mon visage en me tirant par les cheveux.
Japerçois son doux visage tout la haut. Elle semble troublée, ennuyée.
Sans doute refrène-t-elle un gros orgasme ?
Amusé je replonge mon visage dans la crinière fauve.
« Non, arrête ! Sil te plait arrête ! »
Interloqué, je me relève et me couche près delle. Je glisse un bras sous sa tête et je masse son ventre doucement, avec beaucoup de tendresse.
« Que se passe-t-il ? Tu bloques ? Il faut te détendre. »
« Non, cest pas ca. Jen ai vraiment très envie, tu sais ? Mais
»
« Mais quoi ? Je tai déçue ? Je ne suis pas assez doué ? Trop vieux ? Plus à ton gout ? »
« Hihi ! Idiot ! Mais non, ce nest pas ca ! »
« Tu mexpliques ? »
« Vierge ! Je suis vierge ! Voilà !»
Je nen crois pas mes oreilles. Cette révélation me semble tellement absurde que je le deviens moi-même.
« Tes sur ? »
« Hihihi ! Ben oui, quand même ! Hihi ! »
« Orff ! Excuse-moi, mais je suis tellement surpris. Tu te laisses caresser par les amis de ton père et pourtant tu es
mais tu nas jamais eu de liaisons sérieuses ? Tu nas jamais ressentie le besoin de
»
« Stop, Nico ! Calme-toi ! Il ny a rien de grave, tu sais. Les amis de mon paternel ne font que me caresser. Ça calme passagèrement mes envies. Des liaisons ? Avec la vie que me fait vivre mon père, pas facile. Les mecs laissent très vite tomber. Mais il y a autre chose. »
« Quoi ? »
« Cest-à-dire que cest assez délicat et en fait
jai très peur que ca ne te plaise pas du tout. »
« Tu en as trop dit ou pas assez, mais je ten conjure, crache le morceau. »
« Bon ! Et bien je suis au courant ! »
« Au courant de quoi ? »
« Ma sur ! »
Mon cur sarrête de battre ! Je vais sans doute mourir ! Mais en attendant je me sens glacé jusquaux os. Merde ! Que sait-elle au juste ? Jessais de cacher ma gène.
« Ta sur ? Quoi ta sur ? Quest ce quelle a ? »
« Arrête de faire celui qui nest pas au courant. Aurais-tu oublié que tu las sauté ? Hihihi ! »
« Pffff ! Comment tu sais ca, toi ? »
« Je lui ai juste demandé qui était le père de ma nièce, cest tout ! »
Je suis en colère. Je me lève et cherche mon caleçon.
« Tu navais pas à être au courant de ca. »
Je ne le trouve pas. Dépité, je massois au bord du lit.
Fleurine se met à genoux derrière moi et menlace. Elle me mordille loreille.
« Nico ! Je veux le même traitement que Laetitia. Je veux devenir femme avec toi. Ne dis pas non, sil te plaît ! Ne dis pas non ! »
Sa voix est si douce quelle rendrait le pire des pitbulls à létat de chienchien à sa mémère.
Le baiser quelle me donne dans le cou est un véritable aphrodisiaque et le suçon qui suit me fait perdre la tête définitivement.
En deux secondes, elle est sur le dos et je la couvre de mon corps. Je place ses mains de chaque coté de son visage et je les maintiens en lui serrant les poignets.
« Tu as une contraception ? »
Elle acquiesce dun signe de tête.
Elle est rouge et respire fort. Elle fait des yeux tout ronds et sa bouche fait un petit rictus. Je la sens en stress.
« Tu veux toujours ? »
« Ho oui ! Je suis prête ! »
Je prends ses lèvres à pleine bouche et pousse mon membre dans le fourreau vierge de tout passage de corps étranger.
Elle ferme les yeux.
Je sens la fine membrane. Elle craque et perce.
Fleurine fait entendre une longue et douce plainte feutrée.
Je plonge, menfonce. Ses chairs sont serrées et compriment légèrement mon sexe.
Je mapplique en deux ou trois mouvements, lents, doux et je marrête.
Je la regarde. Elle pleure. Est-ce la douleur, lenfance qui sen va, la découverte de ce nouveau plaisir ?
« Fleur ? Ça va ? »
Pour toute réponse, elle pose ses mains sur mes fesses en appuyant dessus.
Je plonge mon visage dans son cou, peut être pour cacher ma forfaiture et replonge en elle.
Je partage avec elle la découverte de ses nouvelles sensations, ses nouveaux plaisirs. Elle ne tarde pas à jouir et je ne suis pas long à la rejoindre.
Lorsquelle sent le bouillon brulant se répandre dans son ventre, elle ouvre les yeux et pousse un « Hoooo ! » de surprise. Elle garde un moment sa bouche en rond, les yeux roulant dans le vague, analysant chaque sensation ou plaisirs que lui procure le venin qui se répand en elle.
Nous restons ainsi, collés, un long moment pour prolonger létreinte de nos deux corps.
Puis je mallonge près delle pour la laisser reprendre ses esprits.
A ma grande surprise, elle sendort en moins de cinq minutes.
Je remonte la couverture sur elle, dépose un baiser sur son front et vais prendre une douche avant de rejoindre ma chambre.
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