La Fessée
Lair ambiant est lourd. Cest à peine si une brise pénètre dans la pièce tamisée. Pourtant, lon sent ce poids, cette puissance troublante
Mais est-ce ma poitrine qui se presse ? Mon cur qui senserre ?
Mes sens en attente
fébriles.
Un bandeau de soie sur les yeux, je me prépare à limprévu. Monsieur ma couché en travers sur ses genoux. Je sens quil trousse ma jupe. Elle est faite de deux parties : une collante et courte enserrant mon fessier et le haut de mes cuisses, lautre un voile fin transparent et long. Elle erre sur mes hanches, découvrant une culotte de mousseline. Par la taille, il la prend en main et la fait remonter. Le morceau de tissu longe et entre dans le sillon fessier. Il se glisse entre les petites lèvres et pénètre mes chairs écrasant au passage mon clitoris. Monsieur accentue la pression, creusant un sillon sombre dans ma chair veloutée. Ce qui moblige par la force du tissu à me cambrer encore plus, à offrir ainsi mes monts jumeaux scindés par cette bande noire qui les écarte légèrement. La chaleur est telle, que je sens une larme de sueur qui glisse. Elle est absorbée par le tissu. Mais aussitôt une autre arrive. Monsieur, dun doigt, écarte la culotte du sillon, ce qui loblige à senfoncer encore plus dans mon sexe. Dun second doigt, il permet à cette larme salée et acide, de se diriger, de flirter sur ma peau.
« Ma belle
cette goutte de sueur brille sur ton étoile si fraîche, quelle belle image ! » dit-il, alors que ses mains empaument mes fesses largement comme pour en sentir toute la fermeté et les écartent.
Ses mains se baladent sur ma chair. Frôlant, effleurant
elles noublient aucune parcelle de peau
des hanches, elles reviennent vers le centre. Des massages en petits ronds qui sélargissent. Ils titillent mon épiderme si fin, si sensible. Que cest agréable, je me laisse aller doucement vers cette euphorie de tranquillité, de calme.
Brusquement
Une claque sèche et sonore rebondit sur la fesse de droite, puis celle de gauche, après tout pas de jalouse.
Il arrache ma culotte souillée par la cyprine. Elle irrite ma peau par une caresse douloureuse. Monsieur me la fourre dans la bouche pour mes cris aigus et nentendre que mes gémissements. Mes cuisses souvrent sous sa puissance. Sa main cherche mon sexe. Ses doigts sy logent avec facilité. Ils jouent, chatouillent mon intimité, énervant les parties les plus sensibles, dans les sursauts de mon corps.
« huum... Ta coquille rose mouille, humm taimes ma tendre salope ! » Ironise-t-il gentiment et certainement avec ce sourire que jaime tant
Je sais quil aime
que le degré dhumidité lui démontre lemprise sur mon être, de mon corps à mon esprit. Quil aime
réchauffer ma peau, mes mouvements des hanches, mes cris, mes gémissements. Toutes les preuves constantes affirmant sa présence de plus en plus importante, voire absolue dans les délices de la soumission.
Monsieur alterne, les claques et les caresses. Du piquant à la douceur
de la dureté au frôlement
il me retourne les sens jusquà que mon esprit ne soit plus quun corps à lagonie et en demande permanente de lui.
Puis
dun seul coup, le calme. Monsieur ne bouge plus. Uniquement enserrée à la taille. Jessaye de me relever doucement, mais je suis bloquée par la force de son bras. Il me plaque la taille sur ses genoux. Je suis haletante, frémissante et craintive à la fois. Mais toujours en attente de lui. Que se passe-t-il ? Quelques éternelles minutes sécoulent. Ma fébrilité provoque des tremblements que je ne peux contrôler. Mon souffle sapaise quand, soudain
au moment où mon corps se relâche, mes muscles sabandonnent
sabat comme une caresse enflammée, une claque qui résonne dans la pièce et qui fait vibrer jusquà mon sexe en fusion.
Par surprise, mon corps sarque violemment. Mes lèvres sétouffent dun cri bruyant qui expulse le tissu de ma bouche
ce que recherchait Monsieur
Mon dos se relève si fort en arrière, que Monsieur me mord le rond de lépaule.
Du pied, Monsieur augmente la puissance du ventilateur qui est à moins dun mètre. Le souffle se dirige sur moi. La brise de cet air frais augmente mes frémissements. Toujours des contrastes qui renforcent lexcitation. Lair sinfiltre entre mes cuisses et glisse sur ma vulve, mon bouton qui happe cette fraîcheur en se contractant.
Mon plaisir dépend entièrement de Monsieur. Troublant parcours où il est le chef dorchestre
de ces délices, laccordeur de mes sens, le pianiste de mon corps, londuliste de mes chairs
et même le harpiste pinçant les cordes de mon esprit.
De baisers sauvages, il menvahit ma bouche
dodeurs sensuelles, il prolifère dans mon nez
de troubles mots, il grave dans mes pavillons
de visons impudiques, il exalte mes yeux
de caresses piquantes, il hante ma chair
dimaginations perverses, il triture mon esprit
de passions, Il sinjecte dans les veines
Monsieur est présent partout. Il est incrusté dans mon âme à jamais.
Il est ma perle, la brillance, la nacre de mon âme dévouée
Merci Monsieur, pour cette douce fessée
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