Renée, Femme Dominatrice
RENÉE, FEMME DOMINATRICE Par Gérache
Jai connu Renée, il y a quelques années déjà, quant elle était venue en Algérie pour tenter de placer un nouveau système dindustrialisation et de montage rapide de logements. Elle était à la tête dun petit bureau détudes français qui avait mis au point le nouveau procédé et qui avait le monopole du brevet.
Le système intéressait beaucoup ma société de réalisation et de promotion immobilière. Il offrait des perspectives intéressantes autant en termes de coûts de réalisation quen celui, tout aussi stratégique, du raccourcissement de délais de construction. Cétait un bon moyen de construire beaucoup de logements en une période de temps très courte. Il y avait beaucoup dargent à gagner, tout en contribuant très fortement à la réduction de la terrible crise du logement qui frappait le pays, depuis des décennies.
Notre objectif à Renée et à moi, était de créer une société commune qui mettra en uvre le procédé et tentera daccaparer la plus grosse part possible du marché de réalisation de logements. Nos tractations avançaient pas mal. Nous avions eu déjà quatre séances de travail pleines ; il ne nous restait quune seule séance pour conclure par un protocole daccord, étape suprême avant le passage à lacte de la création de la nouvelle société et à son lancement dans un projet de promotion immobilière bon marché.
Nous nous étions donnés une journée de relâche dans nos négociations. Javais invité toute la bande Renée et ses deux collaborateurs ainsi que Soraya, mon assistante, et son mari à un repas dans un restaurant huppé de la banlieue ouest de la capitale, sur la côte, qui préparait des plats de poissons comme nulle part ailleurs. Nous étions arrivés, pratiquement tous ensemble au restaurant et comme de tradition, le repas fut copieux et très long. Nous profitâmes pour faire connaissance, en dehors des réunions de travail officielles où chacun avait un rôle précis à jouer.
La chaleur et lalcool aidant, chacun prit ses aises et les langues commencèrent à se délier. Et cétait à ce moment précis que javais remarqué le comportement totalement soumis des deux collaborateurs de Renée. Même au repos, Renée devait exiger de ses collaborateurs le même comportement quau travail. Il était vrai que jusque là, je navais pas assisté à un seul moment où lun ou lautre des collaborateurs avait émis un avis divergent sur un problème ayant trait au nouveau procédé de réalisation. Cétait tellement normal que je mettais cela sur le compte dune stratégie de vente bien préparée et bien rôdée. Mais même sur de sujets plus généraux, qui nengageaient que les personnes, je ne voyais pas la plus petite divergence dopinion. Cela me semblait un peu bizarre. Alors quentre Soraya, son mari et moi, il pouvait nous arriver de nous disputer sur nimporte quoi, Renée et ses collaborateurs étaient absolument sur la même longueur donde, sur tous les sujets abordés.
Je me promettais de tirer cela au clair, en abordant le sujet très polémique des relations hommes femmes dans nos sociétés respectives. Nous avons échoué très rapidement sur les rapports de domination homme/femme et mâle femelle. Nous étions tombés daccord sur beaucoup de choses : que nos sociétés étaient restées machistes même si les pays du nord avaient évolué plus vite que ceux du sud ; que le pouvoir dans le monde entier était encore entre les mains des hommes. Que les femmes, principalement celles de lhémisphère nord, avaient tendance à reproduire des comportements dhommes ; quelles se masculinisaient de plus en plus. Que même dans les relations intimes, les femmes nacceptaient plus la soumission à lhomme.
Nous avons rapidement dérivé sur la relation existant entre lérotisme, la jouissance et la soumission ou la domination. Javais insidieusement lancé lavis que le degré de jouissance dune femme, au cours dune relation sexuelle avec un homme était très fortement proportionnel, à son degré de soumission.
- Une femme soumise, affirmai-je avec aplomb, jouit plus et mieux quune femme dominatrice.
Je demandais son avis à Soraya, qui baissa les yeux pour ne pas avoir à répondre, sachant que je venais volontairement de mengager dans une de ces discussions byzantines que jadorais et qui souvent mettaient en lumière mes opinions très fortement marginales. Cest à, ce moment là que Renée, un peu éméchée par les quelques verres de bon vin quelle avait ingurgités, se mit à donner son opinion sur le degré de jouissance des femmes dominatrices.
- Moi par exemple, asséna-t-elle devant ses collaborateurs médusés, je nai que des rapports de domination avec les hommes : autant au travail où je suis incapable de dépendre dun homme que dans la relation amoureuse, où lhomme doit dépendre de mon bon plaisir !
Nous en étions arrivés, absolument là où je voulais. Je savais que maintenant je pouvais la faire parler librement et franchement de ce que je voulais savoir ; comment elle fait lamour ! Soraya qui me connaissait parfaitement, savait que rapidement la discussion allait dériver sur le cul ; elle dit à son mari quil était tard et quil était donc temps de rentrer et sexcusa de nous quitter. Elle proposa même aux collaborateurs de Renée de les accompagner à lhôtel (sacrée Soraya, elle me surprendra toujours par son instinct de fine mouche !); ils acceptèrent, presque heureux dabandonner leur patronne entre les pattes du loup (ils avaient compris quelle était tombée dans le piège que je lui avais tendu et quils navaient rien à voir avec la suite de la discussion).
Nous restâmes donc seuls, Renée et moi, qui avions entamé une joute verbale et dont chacun de nous voulait sortir vainqueur. Je ne vous ai pas encore parlé de laspect physique de Renée. Elle avait un corps dathlète, tout en muscles longs. Elle était grande et mince; des épaules larges ; la taille très fine ; des hanches étroites ; un fessier petit et rond, bien mis en valeur par le pantalon de costume quelle portait et dont elle avait tombé la veste pour être plus à laise.
- A moins davoir des pratiques sado/maso qui effectivement peuvent permettre à une femme dominatrice davoir une jouissance dun autre genre, je vois mal comment dans une relation sexuelle « normale » une femme dominatrice peut atteindre le septième ciel comme une femme soumise! affirmai-je avec force.
Je savais que je tirais le diable par la queue et que je pouvais la faire sortir de ses gonds ; je pris tout de même le risque de la rupture pour la pousser hors des sentiers battus.
- Comment ça ? Une femme soumise jouit mieux quune femme dominatrice ! Celle là cest la meilleure que jai entendue depuis des années ! Tu crois vraiment quun homme qui me prend à la levrette ou dans nimporte quelle autre position de chienne est capable de me faire grimper aux rideaux ? Cest une utopie dhomme ! Rien dautre ! Moi, il faut que je sois sur lhomme pour jouir ! Cest moi qui le baise, pas lui ! Lhomme doit être à mes genoux pour reconnaître sa soumission à mes désirs, pas linverse !
- Explique-moi lintensité de la jouissance que tu peux avoir en grimpant sur ton amant.
- Jai mon corps quil peut regarder à loisir pendant que je le baise ! Mes seins quil peut caresser ! Le doigt quil peut me mettre dans le cul ! Les ordres que je lui donne pour me soulever le bassin pour mieux retomber sur lui !
- Cest bien maigre, ma chère ! Et encore trois ou quatre des choses que tu annonces comme étant de tes prérogatives de femme dominatrice, dépendent en réalité du bon vouloir de ta victime : le doigt dans le cul pour te donner la sensation dune double pénétration, les caresses des seins, le soulevé de bassin dépendent totalement du bon vouloir du mâle qui tempale. La seule chose qui te reste cest ton propre soulevé de hanche et le rythme que tu imposes. Avoue que ce nest pas grand-chose ! A ton crédit tout de même la sensation dêtre maîtresse à bord parce que tu te trouves au dessus du mâle qui tempale.
- Cest sous moi que je veux que lhomme soit ; pas sur moi ! Je veux quil soit à mes genoux pour entreprendre ma chatte avec sa langue ou sa bouche ! Je veux que lhomme me suce, de la même manière quune femme soumise fait une fellation à lhomme qui va la baiser, c'est-à-dire à genoux ! Moi, je me fais sucer par un homme à mes pieds que je monte ensuite pour le baiser ! Cest comme cela que je prends mon plaisir ; en dominatrice ! Si jaccepte que lhomme me domine, dans nimporte quelle des positions du Kama-Sutra, autre que celle où je suis sur lui, jaurais limpression de nêtre quun objet sexuel, situation infamante qui a trop duré et qui doit prendre fin pour nous les femmes.
- Connais-tu beaucoup de femmes qui pensent comme toi ? Je ne crois pas. Il me semble quil ny a rien de très rationnel dans ta position. Tu aurais été une adepte de lamour sado-maso, avec un fouet, des menottes et que sais-je encore, il aurait été normal que tu y prennes du plaisir ; encore quil sagit pour moi dun plaisir purement intellectuel. En dominant, frappant et avilissant lhomme qui se prête à ce jeu, tu prends une sorte de revanche sur lhistoire qui a mis la femme sous la coupe de lhomme. Mais tu dis que ce type de perversion ne tintéresse pas. Par ailleurs tu aurais pu être une homosexuelle intégrale qui rejette lhomme et qui prend sa place dans les bras dune femme, cela aurait été plus logique. Toi tu te contentes de chevaucher ton homme et de le mettre à genoux à tes pieds, ce nest vraiment pas suffisant pour prendre ton pied. Dis-moi sincèrement quand pour la dernière fois, tu es montée au ciel uniquement en chevauchant ton amant et en lui interdisant de taimer à la manière dun véritable homme. Je vois dici les pauvres orgasmes que vous avez pu avoir. Tu aurais demandé à Soraya, avant quelle ne nous quitte, de te raconter ses ébats avec son mari, qui nest pourtant pas une bête au lit, et lintensité des orgasmes quelle a quand elle soffre totalement à lui, tu serais bien étonnée de lentendre te décrire létat dans lequel elle est pendant et après lacte (les actes en réalité, parce quils ne peuvent pas se contenter dune seule fois, tant la jouissance est forte et demande à être renouvelée, jusquà épuisement total des deux protagonistes). Le véritable bonheur est là ! Dans laccomplissement parfait de lacte damour qui mène à la perte de conscience des réalités terre à terre. Pour ceux qui font réellement lamour, rien nest aussi important que la jouissance physique et cérébrale de deux êtres qui nen font plus quun seul. Un retour à létat initial de landrogyne. Peut importe qui domine lautre, à ce moment là. Lhomme même sil est physiquement sur la femme, même sil la tire comme une bête, même sil la veut soumise et prête à tout accepter, même sil la prend dans toutes les position que tu peux juger infamante, nest rien sans cette femme soumise qui lui donne du plaisir. A moins quil ne soit un pervers total, une brute immonde, un égoïste forcené, il sait que le fait de jouir et de prendre du plaisir seul ne mène à rien ; surtout pas à une relation durable et harmonieuse. LHomme (avec un grand H) ne prend du plaisir quen en donnant.
- Tu es entrain de menlever toutes mes certitudes ! rétorqua-t-elle, presque en criant. Tu ne vas tout de même pas me contredire si je te dis que les Hommes avec un grand H, ne sont pas légion dans ce monde. LHomme est par nature égoïste. Il naime que lui et il ne cherche que son propre plaisir. Au fond de lui, la femme ne doit être rien dautre quun objet de plaisir ; comme dans les anciens temps de nos civilisations, la tienne comme la mienne. Lhomme ne jouit réellement que si la femme quil empale est soumise et quelle lui montre sa soumission de la manière la plus évidente : en acceptant toutes les positions et tous les actes qui la rabaissent à létat dobjet ; ou de bête. Nest-ce pas que le terme le plus utilisé pour décrire ces femmes soumises, et heureuses de lêtre, est « chienne ». Moi je refuse dêtre et de me comporter comme ces femmes là. Lhomme ne mest en rien supérieur pour me traiter ainsi !
- Tu devrais donc totalement refuser le contact avec les hommes ! Je ne sais pas si tu as connu beaucoup dhommes dans ta vie, si tu as eu beaucoup damants, si à ce moment tu as quelquun, mais il me semble quà aucun moment tu nas été vraiment heureuse, ni que tu as rendu un homme heureux, ne serait-ce que le temps dun ébat amoureux. Ta logique voudrait que tu refuses davoir des relations avec des hommes, de tourner homo ou de te faire nonne ! Cest bien sûr une plaisanterie (de mauvais goût, je le reconnais) mais elle est significative de ton comportement. Vouloir dominer, cest bien, mais rendre cette domination heureuse et la limiter aux seules relations sexuelles, cest mieux. Toi tu sembles tout confondre : une position féministe extrémiste, la volonté de se réapproprier un espace de Pouvoir usurpé par les hommes et lacte damour auquel tu veux imposer tes positions idéologiques. Ce nest pas de cette manière que tu feras évoluer la situation de la femme.
- Ce nest pas très gentil ce que tu fais là ; tu profites que je sois un peu saoule pour avoir le dessus sur moi. Si tu continues comme cela, tu vas me rendre neurasthénique. Arrêtons là la discussion et allons prendre lair sur le port.
Je signai la note du restaurant et nous sortîmes faire un petit tour sur la jetée du port, respirer un grand bol dair frais et nous changer les idées. Je dois dire que pendant toute la discussion, qui se voulait sérieuse et philosophique, je ne cessais de regarder ma compagne et de la jauger. Je me posais un tas de question sur ses capacités amoureuses ; sur sa manière de faire lamour ; sur sa manière de jouir. Je me demandais si elle criait de plaisir ; si même elle prenait du plaisir en faisant lamour.
Nous marchions en silence, bras dessus bras dessous, comme un couple constitué depuis longtemps. Elle saccrochait à moi, de peur de trébucher, avec les hauts talons quelle portait, sur les grosses pierres de la jetée. Il faisait une petite brise fraîche, très agréable qui eut le don de nous requinquer. Nous nous arrêtâmes au bout de la jetée pour humer lair et regarder quelques pêcheurs à la ligne qui taquinaient le poisson (et taquinaient en même temps, chacun une bouteille de vin, quils cachaient dans un sachet en plastique !). Au bout dun moment nous retournâmes à la voiture, toujours silencieux. Ce nest quinstallé au volant de la voiture que jeus le courage de lui proposer de lemmener chez moi, prendre un dernier verre. Je mattendais à un refus poli de sa part ; mais elle sempressa dacquiescer, comme si elle nattendait que cela. Je crois quelle aussi sétait mise à me jauger et à se poser plein de questions sur moi.
Il nous fallu plus dune demi heure pour faire le chemin du retour. Nous ne parlions presque pas, si ce nest quelques mots pour lui montrer certains endroits pittoresques que nous traversions et lui raconter quelques anecdotes historiques plus ou moins intéressantes. Au bout dun moment, je tendis la main droite pour lui caresser la joue; une envie soudaine de la toucher. Elle neut pas le mouvement de recul auquel je mattendais. Au contraire elle prit ma main et la garda quelque temps sur sa joue avant de la porter à sa bouche pour lembraser longuement. Jen étais vraiment étonné. Est-ce là le comportement dune femme dominatrice ? Ce serait plutôt celui dune midinette sentimentale. Bien sûr je me gardai de lui en faire la remarque et me mit à lui caresser la nuque. Je conduisais dune seule main ; heureusement que la route était libre et que je navais pas à changer souvent de vitesses. Aucun de nous deux navait envie de parler. Jétais sûr quelle se sentait bien ainsi, avec ma main qui lui caressait la nuque, doucement, presque avec tendresse.
Arrivés à la maison, je la fis entrer, lui fit visiter les lieux, quelle semblait trouver à son goût. Elle savait que jétais célibataire et que je vivais seul.
- Je crois que je vais passer la nuit ici, si tu ny vois pas dinconvénients, dit-elle dune petite voix presque timide.
Comme si elle avait peur que je lui réponde non !
- Evidemment que tu passes la nuit ici ! Lui dis-je en forçant la voix pour lui donner un air naturel. Lidéal serait même que tu la passes entre mes bras ! Sinon, il ne manque pas de pièces dans cette maison ! Que préfères-tu ?
- Tes bras !
Je lai enlacée sans rien dire, et je lai serrée très fort un moment. Puis jai pris son visage entre mes mains et plongeai mes yeux dans les siens pour essayer de deviner ce quelle pensait. Je me demandais si ce nétait pas lalcool quelle avait bu tantôt qui la rendait si disponible et surtout si différente de la personne quelle prétendait être quelques heures plutôt. Ses yeux ne disaient rien de spécial, si ce nest quils voulaient que je lembrasse. Là encore, rien de la femme dominatrice qui, elle, aurait entrepris de membrasser sans attendre que ça soit moi qui le fasse. Elle faisait tout le contraire de ce quelle disait faire auparavant.
Jattirai sa tête contre la mienne de façon à ce que nos bouches se collent lune à lautre. Ce nétait plus la femme froide qui me parlait tout à lheure au restaurant de la manière dont elle cherchait à dominer le mâle quelle avait dans son lit; cétait une autre femme que le désir taquinait et qui narrivait pas à sen dépêtrer ; une femme qui voulait prendre du plaisir et, peut-être même, en donner. Je farfouillai dans sa bouche humide avec ma langue, à la recherche de sa langue. Elle ne se fit pas prier pour répondre aux avances de ma langue et nous échangeâmes un long baiser torride et dégoulinant de salive. Nos langues se lancèrent dans un long duel, se pourchassant lune lautre dans sa bouche, puis dans la mienne; prenant au passage toute la salive quelles y trouvaient pour la boire avec délectation. Je ne sus pas qui avait gagné le duel. A bout de souffle nous nous arrêtâmes pour respirer. Puis nous recommençâmes à nous bécoter, jusquà ce que nos corps ny puissent plus, trop excités pour en rester là.
Je la soulevai légèrement du sol tout en continuant à lembrasser et lamenait sur le grand divan du salon. Je la fis asseoir et me mis à genoux devant elle pour laider à enlever sa veste et son chemisier. Elle resta un moment en soutien gorge.
- Enlève le ! lui dis-je doucement, alors que ma nature me poussait à le lui ordonner.
En en tour de mains, elle le dégrafa, le retira et lenvoya à lautre bout du salon. Elle avait de petits seins, pointus et durs, aussi bronzé que tout le reste de son corps. Toujours à genoux devant elle, je tendis les mains pour les caresser. Elle eut un petit gémissement de plaisir et se laissa faire. Je me mis à lui palper les seins sans trop appuyer pour ne pas lui faire mal. Je voyais à ses yeux qui perdaient de leur dureté naturelle, quelle appréciait. Ses lèvres fines esquissèrent un sourire de contentement quand je me mis à tripoter ses tétons avec mes doigts. Les deux à la fois. Sa bouche souvrit pour laisser passer un petit gémissement de plaisir. Elle commençait à avoir le souffle court. Je montai sur le canapé pour métendre à côté delle et me mettre à lembrasser ; sur les épaules, le cou, les bras, les seins.
Je la léchai avec délectation ; partout ; sur les seins, les tétons, le ventre, le nombril. Elle gémissait de plus en plus fort et commençait à se trémousser et à bouger ses hanches, manière de mappeler à moccuper delles. Jessayai maladroitement de lui défaire le pantalon. Je my pris tellement mal quelle menleva la main et soccupa elle-même de retirer son pantalon. Elle resta en string. Je me reculai légèrement pour admirer le spectacle de ses magnifiques genoux ronds, ses belles cuisses musclées et bronzées, ses entrecuisses ouvertes et accueillantes. Un tout petit bout de tissu me cachait lentrée de son jardin déden.
- Enlève-le ! lui ordonnai-je, presque inconsciemment.
Elle obéit sans rechigner. Sa chatte légèrement poilue (une vraie blonde ! me dis-je presque étonné) était longue et bombée. Ses grandes lèvres bien dessinées et dodues (inconsciemment je les comparais avec les lèvres de sa bouche, qui étaient beaucoup plus fines) souvraient en leur milieu sur un ensemble de couleur rouge vif pour les petites lèvres et le clito et plus sombre pour le vagin.
Je tendis ma main pour lui caresser la chatte et tester son excitation. Au contact de ma main, elle eut un mouvement de détente presque involontaire qui montrait le fort degré de tension dans lequel elle était. Sa chatte dégoulinait. Jintroduisis deux doigts entre les grandes lèvres et me mit à caresser superficiellement la chatte. Elle ne disait toujours rien, mais tendait de plus en plus ses hanches en avant pour me prier de faire pénétrer mes doigts plus en dedans. Ce que je fis. Jintroduisis mes doigts dans son vagin en caressant au passage son clito et en leur imprimant un léger mouvement de va-et-vient qui lui tirait des gémissements. Nous ne disions toujours rien. Moi je bandais comme un âne et javais envie de lenfiler sans autre forme de procès. Je me retenais tout de même pour ne pas donner de moi limage dune simple brute. Au contraire, je voulais absolument la faire jouir, comme jamais, elle navait joui jusque là.
- Tu vois lui dis-je, je suis à tes genoux et toi tu es assise et offerte. Tu vas voir je vais te faire jouir avec ma bouche et te faire atteindre le paradis.
Je lui fis ouvrir très grand ses cuisses, lui fit lever les genoux jusquà sa poitrine et profitant de lespace libre, je plongeai ma tête sur sa chatte. Ma bouche la prise toute entière ; avec la langue, jécartai les grandes lèvres et pris possession de ses petites lèvres, de son clito et de son vagin. Je suçais, je lapais, je buvais labondant liquide qui coulait. Ma langue pénétrait dans le tunnel et essayait daller le plus loin possible. Elle gémissait, gigotait et poussait ses hanches en avant pour faire entrer ma langue encore plus loin. Elle me serrait la tête très fortement entre ses mains, mempêchant même de respirer normalement. Elle poussait des petits soupirs de plaisir, mais ne disait toujours rien. Jeus une inspiration soudaine en incluant son anus dans le champ de bataille.
Ma langue quitta un moment son vagin et alla lui lécher lanus de manière à le lubrifier un peu. Peine perdue, il létait déjà depuis longtemps avec le jus qui dégoulinait de sa chatte et de ma bouche. Je replongeais ma bouche et ma langue dans sa chatte et me remis à la travailler. En même temps, je lui enfonçais un doigt lentement dans lanus. Elle eut une crispation qui dura une fraction de seconde et continua de gémir, de gigoter et de pousser son basin en avant. Mon doigt était maintenant entré totalement dans son cul ; je me mis à le faire tourner doucement à lintérieur de manière à lubrifier le boyau et rapidement jentrepris un mouvement de vas et viens synchronisé avec les mouvements de ma langue et de sa croupe. Je lentendis murmurer quelque chose dindistinct. Je compris que cétait gagné ; quelle allait jouir réellement sans retenue. Effectivement elle commençait à ne plus se retenir et à crier des mots incompréhensibles parmi lesquels revenaient :
- Cest bon !... Bon !... Encore !...
Jaccélérai le mouvement de ma bouche et de mon doigt et je sentis son corps tout entier se tendre, son bassin pousser encore plus en avant et ses cris se transformer en râle.
- Je vais jouir ! hurla-t-elle en même temps quelle eut une violente décharge qui menvoya dans la bouche une trombe de liquide acidulé et salé.
Je continuai encore un moment les mouvements synchronisés de ma langue et de mon doigt, parce que je pressentais quelle allait encore avoir une ou même plusieurs décharges. Son corps était encore tendu comme un arc. Effectivement elle recommença à décharger dans un râle de fin du monde en criant très fort quelle adorait ma manière de la faire jouir.
- Cest le paradis ! Cest délicieux ! Je nai encore jamais joui comme cela !
Son corps saffaissa dun seul coup et alla senfoncer dans le canapé. Je vins mallonger près delle en la prenant dans mes bras.
- Ce nest quun commencement ! lui dis-je. Je te promets que cette nuit je te ferai connaître le septième ciel. Tu jouiras comme jamais tu nas joui de ta vie. Je ne te demande quune chose, laisses-toi aller, ne te retiens pas ! Oublie ta guerre avec les hommes et ne penses quà prendre ton pied !
- Oui ! » Répondit-elle dans un souffle.
- Allons dans la chambre, lui dis-je. Nous y serons plus à laise et les préservatifs y sont.
Nous allâmes vers la chambre, elle devant moi, toute nue et splendide, dandinant du cul pour me provoquer. Elle admira le grand lit.
- Il a dû beaucoup servir ! » dit-elle en riant, et elle se jeta dessus pour en tester le confort. Déshabilles-toi ! ordonna-t-elle. Je veux voir ton membre ! A travers le pantalon, il semble monstrueux ! Oh merde, cest un marteau pilon ! Je nen ai vu daussi énormes que dans les films pornographiques ! Viens, approches-toi du lit pour que je le tâte et le suce !
- Non lui, tu me suceras après. Pour le moment cest à toi de jouir et de jouir encore. Je tai promis une nuit exceptionnelle et je te la donnerai.
Je mallongeai près delle en lattirant tout contre moi. Mon sexe était collé à son ventre. Il était très dur et très tendu. Elle se frottait contre lui avec ravissement
- Tu sais que tu vas méclater le vagin avec un tel instrument !
- Tends la main vers le petit meuble à côté, lui dis-je ; dans le tiroir tu y trouveras une boite de préservatifs.
Elle se tourna vers le meuble, me laissant admirer ses fesses rondes et dures que je me promettais dexplorer incessamment. Elle en retira la boite de préservatifs et me la donna. Jen retirai un et lui demanda de me lenfiler. Elle le prit et sapprocha de mon engin quelle prit dans une main et quelle embrassa dabord avant de lui enfiler la capuche. Je lattrapai par la taille et la souleva et la fit asseoir sur mes genoux.
- Tu le vois, lui dis-je, jusque là jai pu le contrôler et le faire patienter ! Maintenant il nen peut plus ! Il lui faut un vagin ou un cul à pénétrer ! Pour le moment cest ton con quil choisit pour prendre son pied. Je vais te laisser me baiser, comme tu aimes ! Te laisser le chevaucher avec douceur, fureur ou brutalité ! Absolument comme tu voudras ! Tu verras, même dans cette position, je te ferai jouir comme jamais tu nas joui auparavant ! Viens !
Elle ne se fit pas prier. Elle se mit à califourchon sur mes cuisses et présenta sa chatte ouverte au gourdin dressé à la verticale, comme un étendard. Elle guida le gland tuméfié entre ses grandes lèvres et, précautionneusement, elle fit entrer lengin jusquau fond de sa grotte. Elle sassit totalement avec un gémissement de contentement. Il ne lui faisait pas aussi mal quelle le craignait. Son vagin était étroit, mais très largement lubrifié par ses sécrétions. Il enroulait mon membre et épousait sa forme. On aurait dit que son vagin a servi de moule pour fabrique mon zob ! Elle commença à relever son bassin en saidant de ses bras appuyés contre mon abdomen Elle montait le plus haut quelle pouvait et redescendait doucement. Elle craignait toujours la douleur quun mouvement brusque pouvait lui engendrer. En mon for intérieur, je me dis que ce nest certainement pas comme cela quelle nous fera atteindre le nirvana. Je la pris par la taille pour faire monter son bassin beaucoup plus haut et le faire redescendre rapidement ; je lui fis refaire le mouvement plusieurs fois et elle y prit goût.
Elle gémissait et me bavait dessus. De temps en temps je relevais la tête et allait chercher une partie de cette salive sur ses lèvres qui dégoulinaient. Maintenant cétait moi qui faisait leffort de va-et-vient. Je la tenais toujours par la taille, la soulevais très haut, et la laissais ainsi suspendue offrant à mon bassin la possibilité de monter et de descendre au rythme que je voulais. Parfois jaccélérais pour la faire crier de plaisir, parfois je ralentissais quand je sentais quelle allait jouir. En effet je ne voulais pas quelle jouît tout de suite. Je voulais faire monter la pression jusquà son paroxysme. Je voulais que sa jouissance soit totale, irrépressible et violente. Je continuais ainsi à la piner parfois lentement, parfois plus rapidement, mais toujours très fort pour lui faire sentir la force de mon membre en elle. Elle criait doucement en dodelinant de la tête et en continuant à baver sur moi.
Je retirai une main de sa taille et alla chercher ses fesses que je palpai très fort. Je cherchais le trou du cul pour lui enfoncer un doigt. La manuvre réussit très bien. Au moment même où mon doigt pénétrait dans son cul, elle poussa un cri de lionne affamée et me demanda de lenfoncer au plus profond. Elle se mit à parler. A dire quelle sentait mon zob dans son vagin et mon doigt dans le cul ; quils se croisaient en se frottant lun à lautre; que cétait délicieux ; quelle allait chavirer ; quelle ne connaissait pas cette sensation de plaisir extrême de se faire limer en même temps ses deux trous. Quelle sentait la jouissance arriver très forte. Quelle voulait quon lentende crier de plaisir. Que je suis le seul homme au monde capable de lui donner de telles sensations. Quelle était sûre quelle allait tomber amoureuse de moi. Quelle était prête à tout abandonner pour connaître le bonheur avec moi. Toutes ces choses que le plaisir érotique fait dire aux femmes et aux hommes qui le vivent.
Moi aussi je sentais la jouissance arriver en force. Mon sexe était gonflé à lextrême. Je réussissais plus ou moins facilement à retenir léjaculation en modifiant le rythme des va-et-vient dans son tunnel. Mais la rencontre avec le doigt qui allait au même rythme dans son cul, ne me permis pas de tenir plus longtemps. Jaccélérais donc le mouvement de mon zob dans son vagin et de mon doigt dans son cul et, au bout de quelques secondes, je lentendis pousser un long râle de jouissance et décharger longuement, avant de saffaler sur moi, épuisée. Moi-même je déchargeais une longue rasade de foutre qui resta dans le préservatif. (Il faut dire que je naime pas cette sensation de sperme enfermé dans le caoutchouc. Jai toujours adoré le foutre qui sétale dans le vagin, ou dans le cul ou dans la bouche et même sur tout le corps de mes amantes.)
Nous sommes restés ainsi quelque temps, elle totalement affalée sur moi et moi supportant tout son poids, mon sexe toujours fiché en elle et en lui caressant la nuque. Au bout dun moment elle se leva, fit sortir mon zob, sassura quil était repu et enleva le préservatif quelle se mit a contempler dubitative
- Tu as autant de sperme me dit-elle ?
- Ça ce nest rien ! lui répondis-je, il men reste encore beaucoup ; je ten ferai boire un peu après !
- Pourquoi après ? Jen veux tout de suite !
Joignant le geste à la parole, elle porta le caoutchouc à sa bouche et se mit à le téter de manière à avaler une partie du foutre quil contenait.
- Cest bon ! Ça a une odeur danis et un léger goût salé agréable ! Je taime, tu sais ! Tu mas faite jouir deux fois comme un dieu ! Je nai encore jamais connu cela ! Tu avais raison tantôt quand tu maccusais de navoir eu que de toutes petites jouissances ! Je me rends compte maintenant du bonheur que donne lérotisme bien partagé. Tu veux me garder encore quelques temps avec toi ?
- Tu veux dire, que tu es prête à rester quelques temps avec moi ? Que tu abandonnes tes affaires et ton travail un moment, rien que pour vivre quelque chose de torride avec moi ? Oui ? Et bien, cest avec un immense plaisir que jaccepte ! On sera très heureux, tu verras ! Nous allons prendre quelques jours de vacances au sud ; tu verras ce sera merveilleux. Mais ne crois surtout pas que jen ai fini avec toi cette nuit ! Deux petits orgasmes eu une heure, cest insuffisant pour dire « jai été heureuse ! » Il en faut beaucoup plus pour connaître le bonheur érotique ! Ton petit cul mattire comme un aimant ; il faut que je lentreprenne là tout de suite ; sinon je ne pourrais pas dormir.
- Tu veux dire que tu veux menculer ? Tu ne trouves pas que cest beaucoup trop de choses à la fois, pour une femme novice comme moi ?
- Non, il faut tout faire en même temps ! Et puis, il est temps pour toi de ressentir ce que ressentent celles que tu appelais des chiennes ! Ce soir, et demain et toujours, je ferais de toi ma chienne ! Tu verras tout le plaisir que tu y prendras !
- Tu me fais un peu peur ; je ne veux pas passer dun extrême à lautre ! Je ne veux plus être une femme dominatrice comme avant, mais je ne veux pas être chienne non plus ! Du moins pas tout de suite ! Laisse-moi un peu respirer !
- Non, il faut battre le fer tant quil est chaud ! Je te promets encore plus de plaisir que tu nen as pris jusquici ! Je vais tenculer, non pas à quatre pattes, position qui risque de te déplaire psychologiquement pour le moment, mais couchée sur le dos les jambes levées très haut et les genoux posés de part et dautre de ta poitrine. Comme cela tu verras la manuvre et tu pourras te caresser en même temps que je te pine. Tu veux bien ?
- Comme cela mes jambes et mes genoux ? fit-elle en arborant dinstinct la position que je lui avais indiquée.
Jenfilais une capote, me mis à genoux devant elle et rapprochai mon gland de lentrée de lanus. Je remarquai quil était encore mouillé des sécrétions de sa chatte qui avait coulées abondamment. Ce nétait donc pas la peine de le lubrifier plus. Quand mon gland fut dans la bonne position, je donnais un coup de hanche brutal qui eut pour effet de lintroduire à lintérieur de son cul. Elle poussa un bref cri de douleur qui me fit arrêter le mouvement. Elle était vraiment vierge de lanus ! Cela métonnait autant que cela me réjouissait. Jadore étrenner les trous des femmes, quels quils soient : cons, culs ou bouches. Et ce cul là était chaud, plein et accueillant. En me voyant marrêter, elle ne put sempêcher de tendre les bras et de me tenir les hanches pour les tirer vers elle ; elle voulait que je continue à lenculer. Je donnai une seconde poussée qui emmena mon zob au fond de son cul et mes couilles sarrêter sur la rondelle de lanus que je venais de déflorer.
Je revins doucement au niveau de lentrée et repris le chemin inverse plus franchement cette fois ; elle poussa encore une fois un petit cri de douleur et me fit un petit sourire timide, pour que je continue. Au bout de trois allers-retours comme cela, la paroi du boyau fut assez lubrifiée pour que mes gestes se fassent plus facilement. Je marrêtai un moment lui pris la main et la porta à sa chatte.
- Masturbes-toi ! lui dis-je.
Elle me regarda étonnée mais obéit sans rien dire. Elle entreprit de se masturber, timidement dabord, puis lexcitation et le plaisir aidant, elle y alla plus franchement. Je repris mon mouvement de pilonnage de son cul tandis que, ayant compris la manuvre, elle synchronisa ses caresses avec le rythme de mes allers-retours dans son cul. Elle commençait à trouver tout cela excitant et jouissif. Ses doigts fourrageaient à lintérieur de son vagin et rencontraient mon engin qui allait et venait dans son cul. Cela la titillait tellement quelle essayait dattr mon zob à travers les parois. Elle gémissait et criait que cétait bon ; quelle navait plus mal du tout.
- Caresse-toi les seins avec ton autre main ! lui ordonnai-je.
Ce quelle fit immédiatement. Cela accrut encore plus son excitation. Ses gémissements se firent plus sonores et plus rapides. Elle avait fermé les yeux et était entrée totalement dans sa jouissance. Elle balançait sa tête au rythme de ses gémissements. La salive coulait de sa bouche et allait sétaler sur le lit après avoir transité par sa joue. Mon zob quant à lui était à la fête, il était heureux dêtre dans ce tunnel étroit quil agrandissait au fur et à mesure de ses allées et venues. Ses rencontres avec les doigts de la belle ajoutaient à son excitation et son plaisir : il lui semblait quon le masturbait en même temps quil empalait ce superbe cul.
Rapidement je sentis venir nos jouissances. Sa tête qui dodelinait de plus en plus vite, ses cris devenus stridents, son souffle qui sétait accéléré, étaient le signe dune forte décharge qui nallait plus tarder à survenir. Mon zob lui était sur le point déclater tant il était heureux. Nous déchargeâmes donc au même moment, dans un double râle que les voisins de tout le bâtiment avaient dû entendre. Elle garda longtemps la position pourtant harassante, la main sur son sexe, les yeux fermés et le souffle court. Elle était comme sortie de son corps et planait au dessus de nous. Elle ouvrit enfin les yeux, un sourire de béatitude sur les lèvres et les yeux brillants de bonheur. Elle me regarda, me sourit et se rendit compte quelle avait gardé la position du coït, rougit légèrement et sempressa de ramener ses jambes dans une position moins obscène et moins impudique.
- Tu te rends compte de ce que tu me fais faire ! » fit-elle pour dire quelque chose.
- Cela ta plus nest-ce pas ! Tu as joui très fort ! Plus que les autres fois ! Tu vois que tu thabitues à un plaisir chaque fois plus grand ! Je pense quil est temps de nous reposer ! Nous reprendrons nos ébats demain matin ! Nous nirons au travail que laprès-midi pour signer le protocole.
Elle ne tarda pas à sendormir, comme cela toute nue dans mes bras. Harassé, je mis quelque temps à mendormir en pensant aux évènements de la journée. Cette femme, froide et calculatrice, détestant la suprématie des hommes, et luttant contre elle, était devenue rapidement mon amante et demain, elle sera ma chienne !
Le matin, nous fûmes réveillés par Soraya, qui comme à son habitude avait apporté les croissants chauds et nous avait préparé un copieux petit déjeuner. Elle fit la bise à Renée, mal à laise davoir été surprise au lit avec moi, en tenue dEve, bien que cachée sous le drap. Je dis à mon assistante que nous la rejoindrons au bureau en début daprès-midi et quelle devait soccuper des collaborateurs de Renée jusquà notre arrivée. Je lui expliquais, en arabe, que nous allions prendre quelques jours, Renée et moi, pour visiter le Sahara et quelle devait prendre contact avec mon ami Ali qui avait une propriété en plein dans une oasis, pour nous recevoir. Soraya (ma fée protectrice !) partie, nous avalâmes le petit déjeuner et nous traînâmes au lit un long moment. Ni elle, ni moi avions envie de nous lever. Nous étions bien dans les bras lun de lautre, sans rien faire dautre que rêvasser.
- Il faut que jaille à lhôtel pour me changer pour la réunion de laprès-midi», finit elle par annoncer.
- Tu as le temps ! Lui répondis-je. Il te faut apprendre à prendre ton temps. Tu narrêtes pas de courir après le temps. Tu ne prends pas celui de vivre. Essaye rien quune fois de faire vraiment ce qui te plait. Tu verras tu gagneras en sérénité et tu ne donneras plus de limportance quà ce qui en a réellement : profiter de la vie. Largent, la situation professionnelle, la position sociale, tout cela nest important que parce quils peuvent te permettre de profiter de la vie. Il ne faut surtout pas être leur esclave.
Elle mécoutait silencieuse avec un sourire énigmatique qui ne montrait rien de limpact de mes mots sur elle. Puis elle approcha sa bouche de la mienne en me disant :
- Tais-toi ! Embrasse-moi plutôt ! »
Ce que je fis bien volontiers. La nuit et le petit déjeuner de Soraya nous avaient totalement revigoré. Son corps, toujours nu, collé contre le mien commençait à réveiller mes sens assommés par la nuit torride que nous avions passée. Mon sexe se remit à avoir des exigences ; il voulait investir un nid dans lequel il se trouvera bien. Renée sentit lengin se réveiller et souleva le drap pour le contempler.
- Tu ne vas pas quand même pas me baiser ce matin ! Si nous faisons lamour maintenant, je serais out toute la journée ! Je serais incapable de faire quoi que ce soit !
- Ne ten fait pas pour cela. Nous avons tout le temps de baiser comme des bêtes et de nous reposer avant que tu ailles te changer à ton hôtel. Dailleurs je vais te prendre à la levrette ; tu ne feras pas beaucoup defforts. Mets-toi vite en position pour que je tenfile comme une chienne ! Je vais te prouver que même dans cette position de femme soumise et offerte tu prendras un plaisir fou. Je te ferai jouir encore plus fort quhier !
Elle se mit très vite dans la position que je lui demandai de prendre et offrit à ma vue et à mon membre sa croupe relevée. Je me mis à genoux derrière elle et, après avoir mis un préservatif, lenfilai en force, sans même chercher à la faire mouiller pour faciliter la pénétration. Je savais quelle ne tarderait pas à trouver la chose plaisante et que lexcitation se fera de plus en plus forte, au fur et à mesure que je la tirerai de cette manière. Je me mis à lui dire les mots quinconsciemment, elle attendait.
- Maintenant tu es une chienne ! Rien dautre quune chienne qui attend son maître pour lui fourrer la chatte ! Une chienne qui aime se faire tirer comme cela dans une position danimal, totalement soumis à la volonté de son maître ! Une chienne qui en veut plus, mais qui a encore peur de lavouer ! Allez ! Avoue que tu aimes et que tu prends un plaisir fou à être sous moi et à recevoir mon gros engin dans ta chatte ! Avoue que toute ta vie tu attendais cet instant où tu te mettrais à quatre pattes devant un homme, ton maître !
Au début je sentais que les mots que je prononçais la choquaient fortement. Mais elle nosa pas protester. Puis au fur et à mesure que je la tirais, que son vagin se lubrifiait et déversait des torrents de liquide, que lexcitation montait en elle et la submergeait, elle se mit à parler elle aussi. Dabord tout doucement, presque timidement en prenant conscience que la femme dominatrice quelle voulait être auparavant était entrain de mourir, vaincue par le désir dêtre heureuse. Et puis elle oublia tous ses préjugés (et toute sa bonne éducation !) pour se mettre au diapason avec moi et se mit à crier que cest si bon dêtre une chienne et de plaire à son maître.
- Oui je suis ta chienne ! Baise-moi comme une chienne ! Cest bon, cest magnifique ! Je sens que je suis entrain de monter au ciel ! Vas-y encore plus fort ! Défonces-moi la vulve ! Fais-moi mal ! Montre-moi ta force ! Fais jouir ta chienne ! Donne du bonheur à ta chienne ! Jai envie daboyer de plaisir ! Ne tarrêtes pas, je sens que je vais exploser ! Je vais exploser ! Jai envie de hurler! Jai envie que tout le monde mentende !
Tout en hurlant de plaisir, elle poussait sa croupe contre mon bas ventre pour accen mes coups de boutoir. Elle balançait sa tête violemment de droite à gauche et de gauche à droite en criant quelle allait mourir de plaisir et quelle était heureuse de mourir sous mes coups de bite. Et puis, elle se tut et, soudainement, lança un très long râle de bête mourante et explosa. Elle déchargea plusieurs fois avec violence en même temps que moi je continuais à la piner. Elle relâcha enfin tous ses muscles pendant que moi je lâchais mon foutre dans le préservatif. Elle saffala à plat ventre sur le lit et resta ainsi un moment pour reprendre sa respiration. Je la regardai qui peinait pour retrouver son rythme respiratoire normal ; elle était exténuée.
- Tu mas anéantie ! finit-elle par dire dans un souffle. Tu mas mentie en me disant que cette position nétait pas fatigante pour la femme ! Je nai jamais produit autant defforts violents en baisant ! Mais cétait vraiment fort ! Jen redemande ! Je nai jamais joui aussi fort ! Avec toi, je découvre chaque fois une jouissance plus forte que la précédente ! Tu sais jai un peu honte de mêtre laissée aller comme cela ; davoir prononcé ces phrases. La seule excuse pour moi, cest lintensité de la jouissance que ces phrases accompagnaient ou précédaient. Tu mas ouverte à un monde qui métait parfaitement inconnu et dont je ne soupçonnais même pas lexistence. Cest tellement bon de jouir comme cela !
Elle se blottit dans mes bras et sendormit tout doucement. Son sommeil dura environ une heure. Elle se réveilla ensuite toute requinquée (elle crut navoir fermé les yeux que quelques secondes et était toute étonnée dapprendre quelle a dormi aussi longtemps), se leva pour prendre sa douche et me dit quil était temps daller se changer. Je pris moi-même une douche rapide, mhabillais et me tenais prêt à laccompagner. Je lui dis que nous déjeunerons à lhôtel avant de rejoindre le bureau. Cest ce que nous fîmes. Laprès-midi, nous signâmes le protocole daccord au nom de nos deux sociétés. Elle informa ses collaborateurs quelle allait rester quelques jours supplémentaires pour visiter le Sahara et quelle rentrerait en France dans une semaine. Quelle comptait sur eux pour la bonne marche de la boite.
Le soir même nous prîmes lavion pour Timimoun. Mon ami Ali nous attendait en 4 X 4 pour nous amener chez lui dans une oasis à quelques cent kilomètres de la ville rouge. Cet endroit est une véritable merveille, tant pour la beauté des paysages alentour (tout en sable et pierres rouges) que pour la verdure des palmiers et des autres plantes cultivées sous eux ; et aussi et surtout pour lapparence de paix et de sérénité que lendroit dégageait. Renée était émerveillée par tout ce quelle voyait et ressentait : la gentillesse, la simplicité et lhospitalité naturelle des gens qui nous accueillaient ; lintensité de la lumière du soleil qui se reflétait sur les dunes alentours et qui obligeait ceux qui ne portaient pas lunettes de protection à plisser les yeux pour quils ne soient pas brûlés. Mon ami Ali, après avoir accompli ses devoirs dhôte, nous installa dans une maisonnette isolée, nous affecta un véhicule et nous laissa seuls.
Nous passâmes une semaine de rêve dans cet endroit paradisiaque ; presque seuls (sauf pour certaines soirées quAli organisait pour Renée afin de lui faire connaître les coutumes, les chants et les danses du coin) à faire lamour, nous promener, manger, refaire lamour,
jusquà la fin du séjour. Je crois que Renée avait passé là les meilleures vacances de sa vie. Mais tout a une fin. Il nous fallait rentrer. Chacun de nous reprit sa vie normale ; elle à Paris ; moi à Alger. Nous nous revîmes plusieurs fois pour le travail, à Alger et à Paris. A chaque fois nous reprenions nos relations amoureuses à lendroit où nous les avions laissées. Et puis, chacun de nous étant engagé sur des chemins de vie différents, nous nous voyions de moins en moins et nos relations se distendirent. Nous avons gardé le contact par nos sociétés. Chaque fois que jallais à Paris, je bénéficiais dun pied à terre que sa société mettait à ma disposition. La dernière fois que je lai rencontrée, elle mavait présenté son nouvel ami : un superbe étalon dune trentaine dannées, très brun. Je me dis en moi-même quelle avait fini par trouver sa voie et quelle a définitivement choisi le chemin de lamour torride, plutôt que celui de la domination qui ne mène nulle part.
FIN
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