L'Adoration D'Esther (Esther, Iii)
Le lendemain, alors que jétais de retour chez moi, la scène de la veille ne cessait de me revenir
en tête. Jen gardais un souvenir enivrant : elle avait sût créer une ambiance magique et entretenir
mon désir dune façon que je naurais jamais cru possible. Dun autre côté, maintenant que jétais
de retour chez moi, je me sentais vidé. Plus rien ne mintéressait après ces moments passés avec
Esther.
Je mimmergeais donc une fois de plus dans cette soirée inoubliable
Cest elle qui mavait guidé jusquà chez elle, alors que jétais encore dans un état second. Le
trajet mapparaissait donc flou. Habitait-elle loin ? Avions-nous marché ou pris le bus ? Je ne
saurais le dire
Seuls quelques souvenirs me reviennent en tête : limage dEsther métreignant
tendrement et mon sentiment de plénitude dans ma proximité avec elle.
Mon souvenir de la suite est en revanche bien plus net. A tel point que même si je le voulais, je
serais incapable de loublier.
Je retrouvais à peu près mes esprits quand je rentrais chez elle. La maison semblait en effet vide,
comme elle me lavait dit plus tôt.
Plutôt que de rester à lintérieur, elle memmena sur la terrasse. Les lumières du voisinage et de
la maison éclairaient légèrement le jardin. Nous nous assîmes sur des chaises longues que nous
collâmes lune à lautre pour profiter de la fraîcheur de cette soirée et de la vue dégagée sur le
ciel.
Aucun de nous ne vint dans un premier temps rompre la quiétude de cette soirée et chacun se retira
dans ses pensées. De mon côté, je minterrogeais sur lévolution de mes relations avec Esther, et
sur tout ce que javais accepté de faire pour elle. Même sil métait impossible de regretter ce qui
sétait passé- lexpérience avait été trop plaisante- jétais quand même inquiet de ce qui se
passerait si des gens proches de moi venaient à découvrir la nature de ces moments que je passais
avec Esther.
Je mis ces réflexions de côté quand elle se rapprocha de moi pour membrasser. Nous restâmes dans
cette position un long moment avant de nous séparer.
Me faisant signe de ne pas bouger, Esther se dirigea vers la cuisine à lintérieur de la maison.
Quand elle revint, elle avait une corbeille de fraises dans les mains, quelle posa sur une mini
table devant nous.
« Un petit creux ? » me demanda-t-elle.
« Ah oui, merci ! » répondis-je.
Je tendis ma main vers la corbeille pour me saisir dune fraise. Gentiment, elle arrêta mon geste et
se saisit elle-même dune fraise.
« Assied-toi en face de moi » me dit-elle.
Un instant plus tard, je me trouvais par terre devant Esther, assise sur la chaise longue. Elle me
lança alors un regard espiègle et approcha la fraise de ma bouche et la frotta contre mes lèvres. Je
sentais le parfum de la fraise tandis quelle effectuait ce mouvement. Alors que je commençais à
ouvrir la bouche pour me saisir de la fraise, elle recula légèrement sa main, me faisant comprendre
que je devais être patient.
Lexcitation me gagnait à nouveau tandis quelle prolongeait son mouvement. Encore une fois, elle
était positionné légèrement au dessus de moi dans une position dominante et qui me permettait
dobserver ses courbes avantageuses. Du bout des doigts, elle tenait la fraise quelle mettait
légèrement hors de ma portée, comme un fruit défendu, quelle ne me permettait de goûter que du bout
des lèvres.
Au bout dun petit moment de ce jeu stimulant, elle glissa deux doigts entre mes lèvres. Jouvris
alors la bouche, ayant cette fois-ci reçu lautorisation dEsther. Elle plaça la fraise à quelques
centimètres de ma bouche de sorte que je dus tirer la langue pour atteindre la fraise. Elle samusa
à frôler le fruit contre ma langue sans me permettre de le goûter totalement. De temps en temps,
elle mordonnait de ne pas bouger la tête, plaçait le fruit un peu plus loin de ma bouche et je
devais alors essayer de tirer la langue le plus possible pour atteindre le fruit.
faisait en sorte que ça narrive pas souvent, si bien que ma langue se desséchait souvent avant que
jaie pu atteindre le fruit.
Cette nouvelle invention de sa part me rendait fou. Rien quune fraise, entre ses mains, devenait
lobjet de mon désir. Et je devais me plier au moindre de ses caprices pour espérer lobtenir. Je
fus à nouveau frappé par la façon dont elle arrivait si aisément à transformer tout ce qui
lentourait en objet de mon fantasme. Elle semblait prendre du plaisir à me faire languir de cette
façon, et mon air concentré tandis que jessayais dattr la fraise lamusait : mes efforts ne
changeaient pas grand-chose puisque cétait elle qui tenait le fruit et maîtrisait le jeu.
« Je vais placer la fraise entre tes lèvres maintenant et tu ne devras pas la lécher ni essayer de
la prendre en bouche, cest compris ? »
Jacquiesçai de la tête.
Elle plaça alors la fraise entre mes lèvres. Un nouvel épisode de mental commençait. Cette
fois je devais moi-même me retenir de ne pas prendre la fraise en bouche, ce que, même si ses doigts
tenaient encore légèrement la fraise, jaurais pu faire.
« Regarde-moi bien dans les yeux » ajouta-t-elle. Je relevai donc les yeux et les plongeai dans les
siens. Mon cur se mit à accélérer encore plus dans ma poitrine tandis je les contemplais. Elle
venait de compliquer lexercice. Elle savait parfaitement que jaurais du mal à garder le contrôle
face à ses yeux envoûtants.
Seule lidée que je pourrais la décevoir en prenant la fraise me fit tenir.
Pourtant, je n'en menais pas large quand elle passa sa langue sur ses lèvres de manières extrêmement
érotiques, comme si elle minvitait à faire la même chose. Quel spectacle sensuel que le mouvement
délicat et lent de sa langue contre ses lèvres !
Au bout de quelques minutes de ce petit jeu, elle reprit la parole.
« Cest bien » me dit-elle alors. « Tu mérites une récompense ». Mon coeur s'emballa.
Elle frotta la fraise contre son pied où du jus se déversa. Puis elle me regarda, un sourire
malicieux sur le visage et porta son pied près de mon visage. Je le contemplais quelques instants,
toujours ébahi devant la grâce qu'il dégageait.
"Lèche mon pied" m'ordonna t-elle alors.
Je saisis délicatement son pied avec une main et me penchai en avant pour faire ce qu'elle me
demandait. Je passais ma langue sur la surface où elle avait déversé le jus jusqu'à ce qu'il
disparaisse. Puis je passais délicatement mes lèvres sur le pied qu'elle me tendait, avant d'y
déposer un baiser.
Satisfaite, elle caressa délicatement mes lèvres avec ses pieds pendant que je restais tétanisé par
l'excitation. Je suivis du regard son pied qui se mouvait doucement près de moi.
Elle retira ensuite ses jambes pour attr quelques fraises avec un pied, qu'elle compressa avec
ses orteils au dessus de mon visage. Esther utilisa alors ses orteils pour que j'ouvre la bouche, et
y glissa le bout de son pied.
"Maintenant, je veux que tu suces mon pied pour le nettoyer".
Je ne la fis pas attendre et prit le bout de son pied en bouche pour en aspirer le jus. J'effectuai
des va et vient de son pied dans ma bouche pour le nettoyer au mieux. J'utilisai également ma langue
pour nettoyer les orteils. Mon excitation était à son comble, et Esther s'assurait de la maintenir
comme tel, en posant de temps en temps ses pieds sur mon visage pour m'exciter.
« Lèche-moi lautre pied maintenant ». Elle me mit lautre pied sur la bouche et je mempressai de
ladorer à son tour. De temps en temps, elle me demandait d'arrêter le mouvement de ma langue et
elle effectuait elle-même le mouvement.
« Je voudrais essayer autre chose maintenant » dit-elle soudain.
poussa légèrement avec son pied pour me mettre allongé sur le dos.
« Cest quelque chose que jai toujours eu envie de faire » ajouta t-elle avec un sourire malicieux.
« Allonge-toi sur le dos ». J'obéis aussitôt à sa requête. Esther se tenait débout au dessus de moi,
et je vis son pied droit sapprocher lentement. Elle posa son pied contre ma bouche et introduisit
son pied entre mes lèvres pour m'inciter à ouvrir la bouche. Puis lentement elle commença à enfoncer
son pied dans ma bouche.
Centimètre par centimètre, en prenant un plaisir certain à me dominer de la sorte. J'étais tout
aussi excité à la vue d'Esther me dominant, et à la sensation de son pied dans ma bouche.
Quand elle sentit que ça bloquait elle sarrêta et me dit : "C'est tout ? Tu ne peux pas aller plus
loin ?...".
Ne supportant pas l'idée que je pouvais décevoir celle que je considérais maintenant comme ma
maîtresse, je lui fis signe de continuer à appuyer.
Elle accentua alors la pression qu'elle exerçait. Je n'étais pas loin de m' mais l'extase
était vraiment trop forte pour que je songe à lui demander d'arrêter. Elle s'en rendit compte quand
même et arrêta son mouvement, en maintenant quand même son pied bien enfoncé dans ma bouche.
"C'est mieux. Mais tu manques d'entraînement."
"Bon, il commence à faire frais, rentrons". Elle retira son pied de ma bouche aussi lentement que
lorsqu'elle l'avait introduit, et je serrais légèrement les lèvres pour profiter de ces derniers
instants à sucer son pied.
Alors que je m'apprêtais à déposer un baiser sur son pied comme pour lui dire au revoir, elle me dit
: "Non, ce n'est pas encore fini."
Quelques minutes plus tard, nous étions dans sa chambre, légèrement éclairée par la lueur de la lune
et des étoiles. Elle pointa son doigt par terre, en face de son lit. Je m'agenouillai aussitôt, prêt
à obéir aux ordres de ma maîtresse. Elle se saisit de tissus et attacha chacun de mes bras à un bord
de son lit, de sorte qu'ils soient quasiment tendus et que ma tête repose au milieu du lit.
Elle s'installa alors sur son lit, les jambes tendues si bien que ses pieds touchaient presque mon
visage. Esther reprit la parole :
"Voilà ce qui va se passer. Mes pieds vont reposer contre ton visage pendant toute la durée de la
nuit, et tu n'auras le droit ni de les embrasser ni de les lécher. Tu ne pourras que les admirer et
les sentir, les vénérer mentalement. Tu dois comprendre que mes pieds te sont supérieurs, et que tu
dois les respecter. De temps en temps, pour vérifier ta dévotion, je remuerai délicatement mes pieds
contre ton visage, et tu auras le droit d'y déposer un unique baiser. Ne t'endors pas."
J'acquiesçai et elle remua une fois ses pieds. J'embrassai la plante de ses pieds et me réfrénai
d'aller plus loin.
Ses pieds devant moi me narguaient, et c'était la seule chose que je pouvais et voulais voir. Leur
beauté et leur douceur que je devinais me rendaient fiévreux.
Le plaisir de ce spectacle se mêlait à la de ne pouvoir aller plus loin. C'était une nuit
qui promettait d'être longue...
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