Operation Trio (Suite De
OPERATION TRIO
(Suite de « LA DETTE »)
Une semaine plus tard.
« Allo ? Michel ? Cest Cathy ! »
« Tient ? Une revenante ! Tas fini de faire la gueule ? »
« Honnêtement ? Je nen sais rien ! Mais peu importe, il faut que je te vois. »
« Pas de problème, je suis libre à midi. Si tu veux
»
« Très bien ! Comme la dernière fois à la brasserie. »
« Oui, mais
»
Jai déjà raccroché.
Jespère que je ne regretterais pas ce rendez vous. Jespère surtout ne pas entamer une nouvelle bêtise. Mais était ce vraiment une bêtise ?
Depuis cette soirée avec les joueurs de poker, il me semble avoir changé. Au moins mentalement.
Je me sens plus belle, plus libre, plus...
Je ne peux plus mempêcher de regarder les hommes dans la rue et de fantasmer sur ceux qui me plaisent, comme une ado.
Mais bien sur, il y a Eddy et cest pour cela que je désire voir Michel. Je naimerais pas tromper mon homme une seconde fois.
Cette fois, je suis la première. Anxieuse, je mâchouille la paille de mon verre de Perrier.
Lorsquil arrive, je le sens conquérant, fier et sur de lui.
Alors, avant même quil ouvre la bouche :
« Je te préviens ! Un mot sur cette soirée et je fou le camp ! »
« Ho ! Cest bon ! Calme-toi ! Tu voulais me voir pourquoi alors ? »
« Tu te rappelles cette discution que tu as eu avec Eddy, concernant le triolisme ? »
« Ho oui, je
»
« Tais toi et ne te réjouis pas trop vite. Je nai nullement envie de recoucher avec toi. Il faut que ce soit clair ! »
« Ok ! Cest bon ! Alors tu me veux quoi ? »
« Je veux tenter lexpérience ! Trouve-moi un homme de confiance. »
« Houlà ! À part moi, je ne vois pas. Cest bon ! Je rigole ! Haha !»
« Pas moi, idiot ! »
Je me lève et sors de la brasserie, furieuse.
Laprès midi est une vrais .
« -Cabinet du docteur Milhaud, jécoute
»
« Cathy ? Cest Michel. Pour une fois, tais toi et écoute moi. Cest ok ! Il sera de confiance et correct. Mais tu ne sauras ni ou, ni quand, ni comment vous le rencontrerez. Ne change rien à ta vie. Laisse faire les choses. Jespère récupérer ta confiance et ton amitié. Salut ! Je tembrasse. »
« Mais, Michel
»
Il a raccroché.
Je suis tentée de le rappeler, mais son discourt est si étrange que je me demande si il na pas bu. Alors, je laisse tomber.
Un mois après.
La vie suit son cours. Jai repris mes esprits et oublié toute cette histoire. Enfin
presque.
Un étrange courrier est arrivé ce matin avec le lot incessant de pubs en tout genre. Il émane dun institut de recherche qui travaille en collaboration avec notre fournisseur délectricité.
« Le centre de recherche des anomalies électrostatiques à besoin de vous. Nous avons établi un panel représentatif, dont vous faites parti.
Vous pouvez, sans le savoir, subir linfluence de ces anomalies (maux de tête, décharges électrostatiques, manque dappétit, etc
)
Nous vous proposons de faire passer un technicien aux fins danalyses de votre domicile.
Il ne vous en coutera rien et il ny a rien à vendre.
Cette visite na que pour but de faire avancer nos recherches. »
Le reste du courrier explique quil faudra répondre à un questionnaire et laisser le technicien analyser chaque pièce de la maison.
Au bas de la page, une date et un horaire de passage.
Le soir venue, je fais part de cette lettre à Eddy.
« Hum ! Ca ma lair sérieux, mais je ne pourrais pas être là. Surtout un matin. »
« Bon ! Ben, je marrangerais avec le docteur Milhaud. Ca ne devrait pas poser de problèmes.
Le lundi suivant, je suis prête à accueillir le technicien à neuf heures sonnantes.
Il arrive avec un quart dheure de retard. Il se présente et sort un étrange appareil de sa mallette.
« Je vais devoir visiter chaque pièce de votre maison. Ensuite, je vous poserais une petite série de questions. »
Cest un homme de quarante cinq ans environs, plutôt pas mal. Tempes grisonnantes, beau sourire et yeux bleus.
Il est très sympathique et je lui fais faire le tour du propriétaire, pièce par pièce.
De la cuisine au cellier, des toilettes à la salle de bain, il prend des notes au fur et à mesure que laiguille de son engin bouge.
Nous nous rendons dans la chambre de notre fille et enfin pour finir, dans la notre.
Il en fait le tour, passe lappareil près de la fenêtre, autour de la porte. Mais lorsquil sapprête à en sortir, linstrument se met à siffler et un voyant rouge sallume.
Il retourne dans la chambre.
Inquiète, je le suis et marrête près du lit.
« Cest normal que votre engin sexcite ? »
Il me regarde avec un petit sourire narquois. Jai limpression davoir dit une bêtise. Aussi je me sens obligée de me reprendre, mais je menfonce.
« Enfin
je veux dire, que votre engin saffole ! »
Il éclate de rire et je me rends bien compte quil y a de quoi.
« Oups ! Désolée ! Ce nest pas ce que je voulais dire ! »
Il sapproche de moi. Je recule, me cogne au lit et me retrouve assise sur le dessus de lit.
Il avance encore jusqu'à me toucher.
« Vous navez pas à être désolée. Ca sappelle un lapsus révélateur. Vous dites tout haut ce que vous pensez tout bas. Et en plus, cest vrai que mon engin sexcite et saffole. Que pourrait-il faire dautre face à une femme telle que vous ? »
Je me relève et le pousse gentiment pour sortir de la chambre.
« Allons ! Sil vous plait ! Vous vous égarez, là ! »
Mais il tente de me bloquer le passage. Il menlace et essaie de membrasser.
Je le pousse violement pour me dégager de ses bras. Il ninsiste pas.
Nous retournons dans la salle à manger. Jai chaud et je suis toute rouge, telle une pivoine. La colère sans doute.
« Écoutez, madame. Je ne sais pas quoi dire, ma conduite est impardonnable. Je ne sais pas ce quil ma prit. Je vous présente mes excuses. »
« Nen parlons plus. Vous aviez des questions à me poser ? Alors, faite vite et partez ! »
Une demi-heure plus tard, la tension est retombée. Finalement, il se montre très gentil et agréable. Joublie le malentendu et cest tout naturellement que je lui propose un café.
Il reste encore une demi-heure, puis, il prend congé.
Le soir, je ne parle pas de lincident à Eddy. Il a suffisamment de soucis avec son boulot. Je lui explique juste ce que le type a fait comme mesures et les questions quil ma posé.
Les jours passent et joublie cette affaire.
Deux semaines plus tard, en fin daprès midi, le téléphone sonne. Eddy est déjà rentré et cest lui qui décroche.
« Allo ? Oui, bonjour ! Oui, je suis au courant. Ho ! Et bien je pense que mon épouse pourra se libérer. Oui, bien sur, pas de soucis. Au revoir monsieur. »
« Cétait qui ? »
« Le type de lélectrostatique. Il dit que la mesure faite dans notre chambre est très largement au dessus de la moyenne et il veut faire des analyses complémentaires. Il faudra que tu reprennes ton lundi matin, chérie. »
Bien sur, je prends la nouvelle comme un coup de massue, car je ne crois pas du tout à ces soit disante analyses complémentaires. Je pense plutôt quil veut retenter sa chance pour me sauter.
Je nai plus dautres alternatives que de tout dire, sauf si bien sur je veux de nouveau me retrouver seul de nouveau avec cet homme.
Je me surprends à me poser la question.
Je laisse mes pensées divaguées. Je mimagine retournant avec le technicien, dans notre chambre. Là, je me laisserais enlacer et il me coucherait sur le lit.
« Répond quand je te parle ! »
« Hein ? Ho ! Pardon chéri ! Je ne tai pas entendu. »
« Tu pourra te libérer lundi matin ? »
« Ho, oui ! Certainement ! Mais cest pas ca le problème. »
« Ben ? Explique-toi ! »
Je prends mille précautions pour quil ne sénerve pas. Jarrondis les angles, oublie quelques détails.
« Haha ! Ben dis dont ! Je ne savais pas que ma femme faisait craquer les hommes comme ca ! »
« Tu trouve ca drôle ? »
« Bien sur que non ! Allons chérie, relativise. Il na pas abusé de toi non plus. Il a juste tenté sa chance. Il est peut être en mal daffections, va savoir ? Allez ! Rassure-toi. Lundi je serrais là aussi. Ca te va ? »
Rigolera-t-il encore lundi ? Je prends peur, car connaissant Eddy, il pourrait bien lui coller son poing au milieu de la figure. Non pas quil soit bagarreur, mais amoureux et légèrement jaloux.
Le lendemain, je cherche la lettre partout pour trouver le numéro de téléphone et pouvoir annuler le rendez vous. Elle nest nulle part.
Je nai plus quà espérer que tout ce passe bien.
Lundi matin.
Jai mal dormi. Je ne déjeune pas, je nai pas dappétit. Eddy, lui, dévore.
Il voit que je ne suis pas bien. Il me connait par cur.
« Allons, chérie ! Ne tinquiète pas, je suis là. Il ne tennuiera pas. »
« Oui, mais quand même. »
Lorsquil arrive, Eddy est au téléphone. Cest moi qui vais ouvrir.
« Bonjour madame ! Je suis désolé de vous déranger de nouveau, mais quelque chose me chiffonne dans votre chambre. Si vous voulez bien my accompagner
»
« Si ca ne vous fait rien, cest moi qui vais vous y conduire ! »
Eddy vient de surgir dans lentrée.
Mon sang se glace et mon cur bat la chamade.
« Ha ! Heuu ! Non ! bien sur ! Je vous suis ! »
Lhomme rougit et nest pas très à laise.
Eddy minterpelle.
« Chérie ! Prépare du café, sil te plaît ! »
Je le prépare, tremblante. Pas de cris, pas de bruits de bagarre.
Ouf ! Tout va bien.
Ils réapparaissent quelques minutes plus tard, en discutant de ce problème délectrostatique. Ils sont souriant et très à laise.
« Chérie ? Tu nous sers un petit café ? Vous boirez bien une tasse ? »
« Oui, avec plaisir. »
Je vais à la cuisine et prépare tasses et sucres sur un plateau.
Lorsque je reviens, ils sont installés. Eddy est dans son fauteuil et le technicien sur le canapé.
Je sers le café et minstalle à mon tour sur le canapé.
Nous parlons de tout et de rien. Eddy engage la conversation sur le fait que daller chez des clients, devait permettre de rencontrer des gens intéressants.
« Ho ! Oui ! On voit de tout. Mais dans lensemble les gens sont très sympas. »
« Et des nanas ? Vous devez en rencontrer qui vous plaisent ! Non ? »
Je suis sidérée. Je ne mattendais pas du tout à ca.
« Eddyyyy ! »
« Heuu ! »
Le pauvre homme connait un grand moment de solitude. Il rougit et se cache derrière sa tasse de café.
« Par exemple
ma femme
vous la trouvez comment ? Elle vous plait ? Non ? »
« Edyy ! Arrête ca ! »
« Mais non Cathy. Tinquiète pas, je veux juste savoir sil te trouve jolie ! Ce nest pas un crime ! »
« Benn ! Oui ! Elle est très jolie. »
« Vous aimeriez la caresser ! Non ? »
« Eddyy ! »
« Quoi ? Cest dans la nature de lhomme ca ! On ny peut rien ! Alors ! Vous aimeriez ? »
« Je crois que je vais y aller ! Jai encore pas mal de clients à voir. »
« Non, non ! Vous ne partez pas ! Vous étiez moins pressé la dernière fois, à ce quon ma dit ! Alors répondez ! Vous aimeriez ou pas ? »
Devant la réaction inattendue dEddy, lhomme ne sachant plus quoi faire avoue, tremblant.
« Benn ! Oui ! Surement ! Je ne sais pas ! »
Je ne sais pas ou veut en venir Eddy, mais laveu de ce pauvre homme mémoustille étrangement.
« Et bien caressez la ! Elle a de petits seins adorables. »
« Eddy ! Tu es devenu fou, ou quoi ? »
« Ce nest rien Cathy ! Et en plus je suis sur que tu adorerais ! Je vous en prie, dites moi sils sont à votre gout ! Allez ! »
Le technicien me regarde hésitant.
Je napprécie pas le petit jeu de mentale quil inflige à ce pauvre homme, aussi je décide de mettre fin à son calvaire et je bombe la poitrine en sa direction.
Intimidé mais encouragé par me réaction, il tend sa main et la pose sur un de mes seins. Je ne porte pas de soutien gorge et il doit sentir mon téton se dresser sous sa paume.
Il reste ainsi quelques secondes, sans bouger, sans palper, puis retire sa main.
Je sens que je mouille. Je naurais jamais pensé être excitée dans de telles conditions.
« Alors ? Ils sont comment ? »
« Ils sont très agréables. »
Eddy se lève.
« Ben voilà ! Ce nétait pas grand-chose ! Il faut juste demander, plutôt que de vouloir se servir ! »
« Croyez bien, monsieur, que je regrette vraiment mon attitude. Jai été stupide. »
« Nen parlons plus. Je vous raccompagne à la porte. »
Je nai pas eu la force de me lever. Mes jambes tremblent tellement.
« Pourquoi a tu fais ca, Eddy ? »
« Bof ! Envie de mamuser avec lui. Lui donner une leçon ! Ce nest pas bien grave ! »
« Ha bon ? De me toucher les seins, ce nest pas bien grave ? »
Bien sur, une petite dispute sen suit. Mais je me garderais bien de lui dire que ca ma excité comme une puce. Il sen apercevra le soir, quand je moccuperais de lui.
La vie a reprit son cours. Les vacances approchent enfin et le ciel bleu nous rend un peu plus joyeux.
« Chérie ! Jai invité un ami vendredi. Jespère que ca ne te dérange pas ? »
« Non, pas du tout ! Qui est ce ? »
« Tu ne connais pas. »
Cest déjà arrivé deux, trois fois quEddy invite un ami. Je préfère ca à des soirées au bistro.
Et cest ainsi que je me retrouve dans ma chambre à me demander comment mhabiller pour cet invité surprise.
Je me fais belle et très classe, avec un joli tailleur, veste et pantalon beiges. Je choisis de jolis escarpins assortis et me voilà prête.
« Ha nonnn ! Tu fais trop stricte comme ca ! Je te lai déjà dis ! Fais-moi plaisir et habille-toi sexy. Tu veux bien ? »
« Mais ? Il y a ton ami ! Nous ne sommes pas seuls, tout de même ! »
« Ca métonnerais quil soit contre ! Haha ! Tel que je le connais, il va te reluquer toute la soirée ! Haha ! Allez ! Ca vas être cool ! »
Je naime pas quand Eddy est comme ca. Il mérite une leçon.
Je retourne dans la chambre et me déshabille complètement. Je fouille tiroirs et armoire et je pense avoir trouvé ce quil faut.
Jenfile un porte jarretelle et des bas résilles, un tee-shirt noir, col en V, très moulant à la taille, mais très large en haut, une mini jupe en vinyle rouge, fendue de chaque cotés et bien sur une superbe paire descarpins rouge, talons aiguilles. Pas de sous vêtement mais un petit foulard noir, noué à mon cou, nud sur le coté pour compléter ma tenue.
Bien sur, je refais un petit passage dans la salle de bain, pour noircir mes yeux un peu plus et rendre mon maquillage plus provocateur. Le résultat est parfait.
« Cathyyyyy ! Tu es folle ou quoi ? Maintenant on dirait une pute ! Dépêche-toi daller te changer ! »
Mais on sonne à la porte.
« Mince ! Il est en avance ! Je vais ouvrir pendant que tu passe autre chose ! »
Mais je nen fais rien et vais dans la salle à manger pour parfaire la disposition de la table.
Jentends la voix dEddy dans lentrée.
« Salut Didier ! Tu vas bien ? Ho, du vin ? Il ne fallait pas ! Heu, les fleurs tu vas les donner à Cathy, elle est partie se changer. Tu sais ce que cest. Les femmes, jamais contente de leurs tenues. Haha ! »
Mais quelle nest pas sa surprise lorsquils pénètrent dans la salle à manger, et quil me trouve dans la même tenue. Quelle nest pas ma surprise également de me retrouver face à face avec le technicien de lélectrostatique.
« Bonjour Cathy. Tenez ! Je vous ai apporté des fleurs. Cest très gentil de mavoir invité. »
Jai un grand moment de flottement. Je ne sais plus très bien ce quil marrive. Je suis perdue, hésitante.
Dois-je lui faire la bise ? Lui serrer la main ? Je contourne la question en prenant les fleurs.
« Merci beaucoup. Je vais les mettre dans un vase. »
Je sens son regard sur moi, jusquà la porte de la cuisine.
Pourquoi Eddy a-t-il invité ce type ? Finalement, jaurais effectivement du me changer. Trop tard maintenant, je vais devoir assumer.
Je retourne dans la salle.
Les hommes sont au salon. Eddy montre sa chaine Hifi à Didier.
Je prépare lapéritif sur la table basse. Afin de ne pas me faire avoir une seconde fois, je minstalle dans le fauteuil. Les hommes nont pas dautre alternative que de se poser sur le canapé.
Mais, très vite, je me demande si jai bien fais. Le fauteuil est profond et ma petite jupe remonte très haut. Légèrement au dessus de la couture de mes bas.
Mince ! Cest pourtant vrai que je fais pute !
Eddy sert une deuxième tournée dapéro. Il ny a plus rien à grignoter. Je vais à la cuisine, prends deux trois choses que je mets dans des bols et des coupelles et je retourne au salon.
Je me penche au dessus de la table basse pour poser mon chargement, faire un peu de place et nettoyer sommairement.
Mon tee-shirt baille et laisse voir mes seins.
Je pourrais appuyer dessus dune main, mais je laisse faire. Je me sens excitée de voir les deux mecs, me reluquer discrètement et très maladroitement.
Il ne se passera rien dautre de très marquant pendant lapéritif et le repas. Sinon, peut être ce moment où Eddy passe sa main sous ma jupe pour caresser mon cul, alors que je lui sers de la salade. Didier la vu et jai eu très peur quil fasse de même à son tour.
Nous discutons de choses et dautres, Didier nous explique un peu mieux son travail et les recherches qui y sont liées.
Il savère être un hôte tout à fait charmant, agréable et drôle.
Mais jai toujours un manque, une énigme qui nest pas résolue. Je décide de mettre les pieds dans le plat.
« Mais, dis moi, Eddy ! Outre le fait que je suis très heureuse de recevoir Didier, que je trouve charmant du reste
»
« Merci Cathy ! Vous me flattez ! »
«
jaimerai bien savoir ce qui fait que tu lai invité ce soir. Notre dernière rencontre a pourtant été assez
houleuse, non ? »
« Haha ! Oui, cest vrai. Tu sais chérie, en fait cest très simple. Le lendemain, jai rappelé Didier pour lui expliquer ma conduite et ce qui mavait poussé à faire et lui faire faire ce que tu sais. Nous nous sommes expliqués au téléphone et de fils en aiguilles nous avons parlé dautres choses et nous avons fini par sympathiser. Nous sommes restés au moins deux heures au téléphone. Jai trouvé cool denterrer la hache de guerre en linvitant. Voilà ! Tu sais tout ! »
Lexplication me satisfait et je passe à autre chose.
« Je vous propose de passer au salon pour le café ! »
Eddy ce lève dun bond.
« Bonne idée ! Je vais aller le faire ! Laisse Cathy, je vais finir de débarrasser. Tu as largement fait ta part ! »
Je trouve cette attention tout à fait louable.
« Attendez ! Je vais vous mettre de la musique en attendant. »
Il place dans le lecteur, un cd de chansons italiennes que japprécie tout particulièrement. Cest près dune vingtaine de slows, tous plus beaux les uns que les autres.
« Tient ! Didier, fais donc danser Cathy en attendant ! »
Ce nest pas que lidée menchante, mais lorsque Didier me tend la main, il mest difficile de refuser, ne serrait ce que par politesse. Et puis, après tout, ce nest pas la fin du monde que de danser un slow.
Je pose mes mains sur ses épaules et lui, me prend la taille.
Il savère être un tres bon danseur, facile à suivre et cest avec beaucoup de plaisir que jenchaine sur la deuxième chanson, sans men apercevoir.
Eddy apporte le café et nous nous installons dans le salon.
Lambiance est bonne et nous rions des bêtises que nous pouvons sortir.
Parfois, je surprends Didier qui matte mes cuisses. Les fentes de ma jupe la font bailler et jai abandonné lidée de cacher le haut de mes bas. Il sen remettra.
Eddy se lève et minvite à danser.
« Allez ! Viens chérie ! Je vais vous montrer comment on danse un slow ! »
Il me plaque à lui et menlace fortement. Tendrement je passe mes bras autour de son cou. Certes, cest comme ca avec son chéri, mais avec une autre personne je considère que lon doit garder un minimum de distance.
« Tu vois, Didier ? Cest comme ca ! On ne se tient pas à bout de bras ! Haha ! »
Il tourne et ondule lentement. Je sens son sexe gonfler et frotter contre mon bas ventre.
Jai peur que Didier sen aperçoive et jai honte. Mais il sécarte rapidement.
« Allez Didier ! A toi ! Fais voir si tu as compris la leçon ! »
Je me fâche un peu.
« Eddy, enfin ! Tu vas mettre Didier mal à laise à la fin ! Ca ne ce fait pas, ca ! »
« Arrête dont Cathy ! Ce nest que de la danse ! Cest juste un peu sensuel, cest tout ! »
Didier se lève et me prend par la main.
« Il na pas tout à fait tord. Venez
et dansons ! »
Il menlace à son tour et mon corps frôle le sien. Il ne me sert pas autant que mon mari, mais suffisamment pour sentir mes petits seins sécraser contre sa poitrine.
Je ne veux pas le montrer, mais je suis troublée.
Je pose une main sur son épaule et je passe un avant bras derrière sa nuque.
« Haa ! Ben voilà ! Vous êtes nettement plus crédibles ! Haha ! »
Eddy sécroule dans son fauteuil et sirote un digestif en nous regardant.
Mais alors que je lui tourne le dos, je laperçois dans le reflet de lécran de télévision. Il fait des signes à Didier. Il me semble quil lui indique de me serrer plus fort et de me caresser le cul. Je nen reviens pas.
Effectivement, Didier me serre un peu plus. Pas de mains aux fesses. Ou jai mal vu ou jai mal interprété les signes.
Me voilà à mon tour face à lui.
Il a le regard luisant. Je lui connais ses yeux là. Il ne fait aucun doute, il est très excité.
Il me fait signe et me demande dembrasser mon cavalier.
Dun froncement de sourcils, je lui fais comprendre quil nen est pas questions.
Mais si moi je refuse de répondre à ses signaux, il ne semble plus quil en soit de même pour Didier.
Une de ses mains vient de glisser dans mon dos et remonte jusquà ma nuque quil entreprend de masser doucement.
Cette caresse quelque peu audacieuse, pratiquée devant mon mari, me procure un grand frisson et je métonne de me sentir soudain mouiller.
Les chansons senchainent sans que je ne cherche à me dégager vraiment. Il suffit dune légère pression dans mon dos pour me faire continuer de danser. Je suis dans un autre espace temps.
Lorsque lautre main descend jusquà mes reins, je perds pieds.
Je pose ma joue contre la sienne et presque imperceptiblement, je lui chuchote à loreille.
« Embrasse-moi ! »
Tandis que sa main glisse dun coup sur mes fesses, sa bouche sempresse de dévorer la mienne avec fougue et désir.
Mes sens qui soudain ne se posent plus de questions, mincitent à pousser mon bassin en avant contre un pantalon trop étroit pour loiseau qui sy cache.
Derrière moi, dans le fauteuil, jentends Eddy murmurer un « Enfin ! » triomphateur.
Je ny prête pas plus attention que ca et profite du moment.
Ma jupe relevée, Didier trouve mes fesses nues et les malaxes avec force.
Son autre main a quittée ma nuque et glisse sous mon tee-shirt à la rencontre de ma poitrine durcie par lexcitation.
Je reste pendue à son cou et à ses lèvres, sans penser à le toucher davantage. Je moffre et cette sensation occupe tout mon esprit.
Nous ne dansons plus. Nos corps ondulent, nos reins sont cambrés. Nous nous frottons outrageusement, lun à lautre.
Jupe et tee-shirt relevés, ma peau est caressée par ses mains extrêmement et étonnamment douces.
Puis, je sens Eddy qui vient se plaquer dans mon dos. Son sexe bandé est sorti et glisse sur la raie de mes fesses.
Didier, libère à son tour un sexe gonflé de plaisir qui simmisce entre mes cuisses en frottant ma vulve trempée de cyprine.
Sans que je comprenne comment, je me retrouve nue. Envolée ma jupe, disparu mon maillot. Mon corps sert de terrain à un jeu à quatre mains.
Je tombe à genoux.
Lodeur des males en rut affole mes sens. Ma tête tourne. Je voudrais déjà être inondée de foutre brulant.
Je suce, jaspire, je gobe et tète à tout vas. Tantôt lun, tantôt lautre. Parfois les deux glands forcent ma bouche. Je ne sais plus qui est qui et ca na pas dimportance.
Lun deux se place derrière moi et cest tout naturellement que joffre mes orifices tout en continuant une fellation endiablée à lautre.
Le dard qui me pénètre dun coup, me fait pousser un cri de jouissance. Le premier. Il y en aura bien dautres. Lorsque par exemple je serrais pilonnée devant et derrière en alternance.
Lorsque couchée sur la table on mangera mon abricot et ma pastille brune.
Quand lun et lautre viendrons me rendre hommage, tout simplement, dans le canapé, en missionnaire, mais prendrons bien soin de venir jouir et se vider sur mon visage.
Cinq heures du matin.
Epuisée, je mendors dans le canapé.
Les hommes continuent à discuter.
Au matin, croissants chauds et chocolat me tirent de mes rêves pornographiques.
Une douche à trois qui me fera jouir une fois de plus, debout, appuyée au carrelage.
Puis linstant de lau revoir.
Mais au moment de membrasser une dernière fois, Didier désire me parler.
« Tu ne regrette rien ? »
« Non, cétait inattendu, mais tellement agréable. Je suis heureuse de ce quil vient de nous arriver. Finalement cest bien davoir eu des problèmes délectrostatique, non ? Ca a au moins le mérite de nous avoir fait nous rencontrer. »
« Cathy. Nous avons quelque chose à te dire. Un aveu à te faire. Nest ce pas Eddy ? »
« Heu ! Oui, un aveu, cest bien ca. Et bien voilà ! Tout était bidon depuis le début. Tout, absolument tout, était prévu. »
« Je comprend pas ! Quest ce qui était prévu ? Quest ce qui était bidon ? »
« Tout Cathy ! La lettre, le rendez vous, son appareil, son questionnaire
bidon ! Sa tentative dagression, sa deuxième visite, sa main sur tes seins
prévu ! Le repas dhier et cette nuit
organisés. »
« Je le crois pas ! Cest fou ca ! Cest génial, mais cest complètement dingue ! »
« Heureux de voir que ca ne te fâche pas. Tu pourras dire merci à Michel. Cest lui linstigateur de tout ca. »
« Michel ? »
« Oui, il ma téléphoné il y a plusieurs semaines. Nous avions déjà eu une discutions sur le triolisme. A lépoque il voulait savoir si jétais intéressé. Je lui avais répondu que ca méritait réflexion mais que si je le faisais un jour ce ne serrait pas avec une connaissance. Puis il ma appelé me disant quil connaissait quelquun qui pourrait nous aider à réaliser ce fantasme et quil faisait ca pour racheter mon amitié. Cest comme ca que je suis entré en contact avec Didier. Voilà ! La suite tu la connais. »
« Vous êtes des fous, mais jai adoré. Des plans comme ca, mon chéri, jen veux bien dautre. Et toi, Didier, bravo ! Tu es un très bon comédien ! Reviens quand tu veux. »
« Je ny manquerais pas, si Eddy est là, bien sur ! Haha ! »
Le soir venu, Eddy me raconta tout, dans les détails. Je voulais tout savoir sur cette extraordinaire aventure qui cétait construite à mon insu.
Lexpérience a été délicieuse et jespère que mon fou de mari ne verra pas dinconvénient à ce que nous en vivions encore beaucoup dautres.
Le plus étonnant dans tout ca, cest le plaisir extrême que jai eu à me retrouver seul avec mon mari. Nous avons fait lamour et son sexe ne ma jamais autant procuré de plaisir.
Cest le seul. Cest lunique. Cest le mien.
GENESE DE LHISTOIRE
Avec ma femme, à une époque, nous étions "libertins". Pas échangiste, mais trioliste.
Nous aimions faire venir des hommes à la maison et après un bon repas, je les faisais danser avec mon épouse.
Ce temps est révolu, puisque aujourd'hui, celle ci ne veut plus de tout ca.
C'est son choix et je le respecte, même si je le regrette, je ne vais pas mentir.
Nous avons eu beaucoup de partenaires inconnus, trouvés sur le net, mais également des collègues de travail, des amis et même mon voisin.
Contrairement à ce que vous pourriez penser, nous navons jamais été ennuyés.
Mais revenons à notre histoire.
Un jour, et en complicité avec mon voisin, j'ai envoyé ma femme chez lui sous un prétexte bidon.
Je précise que nous avions déjà fait l'amour tous ensemble et qu'il était aussi "pervers" que moi.
Tout était prévu.
Il serait dans sa cave et il devrait "sauter" mon épouse sur le congélateur.
J'avais élaboré ce plan pour deux raisons.
La première : Je voulais savoir si ma femme se laisserait "baiser" alors que je ne suis pas là.
La réponse est OUI, mais au dire de mon voisin, ce ne fut pas facile et il lui a fallut insister beaucoup.
La seconde : Je voulais me rendre compte de l'effet que ca aurait sur moi.
Et bien, ca m'a plu. Pas une ombre de jalousie.
Mais de savoir qu'elle était peut être assise sur un congèle, les jambes écartées, mon voisin la besognant en lui malaxant les seins, m'a mis dans un état d'excitation hors du commun.
Mon voisin m'a tout raconté et mon épouse n'a jamais su que j'étais au courant de cette aventure extraconjugale.
L'idée de faire baiser ma femme, chez moi, par un inconnu et en mon absence, a germé petit à petit.
C'est en cherchant un partenaire sur le net, pour notre couple, que j'ai fais la connaissance de Didier.
Il était sympa, correct, et avait de l'expérience dans le triolisme.
J'en ai parlé à mon voisin et nous avons décidé que l'inconnu, ce serrait LUI.
Nous lui avons donné rendez vous dans un centre commercial et nous lui avons exposé mon désire de faire prendre mon épouse par un inconnu en mon absence.
Il a trouvé ca délirant, mais génial. Il nous restait à élaborer un plan de rencontre.
Il travaillait à EDF. Il fallait donc un rendez vous. Oui, mais pourquoi ?
Un relevé de compteur ? Pas crédible et trop rapide.
Il fallait un moyen de le faire pénétrer chez moi et pour un bon moment.
Bref ! De fil en aiguille, notre petit groupe de détraqués sexuel, à mis en place un plan démoniaque.
Quelques jours plus tard, nous recevions un courrier à entête (Que ferait-on sans ordi ?) d'une société qui bien sur n'existait pas.
Un rendez vous était fixé pour le lundi suivant et notre présence était impérative.
« MINCE ! Javais prévus d'aider mon voisin à faire des travaux d'éclairage dans son jardin.
Pas grave, mon épouse serra là.
C'est ainsi que le lundi suivant, je me suis retrouvé allongé avec mon voisin dans son jardin, à épier l'arrivée de notre complice chez moi.
Sa mission était simple : Tenter de culbuter mon épouse sur notre lit.
Quand il fut parti, après avoir bu un verre dans mon jardin en compagnie de ma femme, celle ci est venue nous rejoindre.
"Vous vous rendez compte, il a voulu me sauter ! Jai dut me fâcher pour qu'il cesse !»
"De quoi ! Le salaud !" Oui, dans le rôle des hypocrites nous avons fait fort mon voisin et moi.
Voilà, la suite, vous la connaissez. J'ai à peine romancé.
Quand j'ai avoué à mon épouse, en présence de Didier d'ailleurs, que tout était prévu, elle a criée : "C'ETAIT GENIAL !»
Suite à ca, je l'ai souvent faite baiser par des inconnus, sans moi. Je restais caché dans la chambre de notre fils.
Excités par ca, quand ils partaient, nous faisions l'amour comme des déments.
Voilà la genèse d'"OPERATION TRIO"
Claudelamour
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