Le Bon Samaritain
Le bon samaritain
Cette année là - cétait il y a dix ans- javais décidé de prendre un mois entier de vacances à Paris. Javais eu des années entières de travail harassant, pratiquement sans discontinuer. Javais senti le besoin de faire un break pour couper avec le stress qui colle au métier dentrepreneur et me ressourcer. Javais gagné assez dargent pour me permettre quelques folies pendant un mois. Et pour moi, rien de mieux que de venir traîner à Paris et retrouver les anciens endroits que javais fréquenté en tant quétudiant. Javais gardé pour le Quartier Latin une tendresse particulière. Javais aimé sa chaleur et son cosmopolitisme. Jy avais passé cinq années heureuses, pleines de rencontres inoubliables, daventures amoureuses plus ou moins durables, de soirées arrosées entre copains et copines, de discussions sans fin sur létat du monde et les solutions dont nous étions sûrs quelles étaient les bonnes.
Et puis Paris est une superbe ville dans laquelle on fait perpétuellement des découvertes (architecturales, culturelles, loisirs, etc.) dans laquelle je me sens réellement bien. En dehors du Quartier Latin, il y a toutes sortes de lieux où je pouvais flâner des heures entières, sans mennuyer une seule seconde. Et puis il y a les bars de Paris. Jai toujours adoré, quand il faisait beau, massoir à une terrasse dun de ces bars nimporte lequel, pourvu quil soit situé sur une rue passante et en sirotant une bière, je regardais passer et vivre les gens.
Quand, il y a maintenant une quinzaine dannées, jétais rentré au pays, javais pris la décision de créer mon entreprise (en bâtiments et travaux publics), sans trop mesurer les obstacles que je devais surmonter et le stress qui était le compagnon quotidien du métier dentrepreneur. Cest un métier qui nécessite une très forte résistance nerveuse et une grand capacité à naviguer entre toutes sortes décueils : bureaucratique, politique et financier ; où les tentatives de corruption sont quotidiennes et les peaux de bananes fort nombreuses.
Mais cette fois-ci, javais pris la décision de marrêter un mois en entier. Javais une formidable assistante, qui en plus davoir été longtemps ma maîtresse attitrée, savait veiller sur mes intérêts pendant mes absences. Je lui confiai donc les clés de lentreprise et partis, la conscience tranquille, renouer avec ma jeunesse et la nostalgie. Au début de la deuxième semaine de vacances, ce devait être un samedi, vers 18 heures, jétais assis à la terrasse dune brasserie, sirotant un demi de bière et feuilletant un journal, quand une jeune femme vint sassoir à ma table, sur la chaise en osier qui me faisait face. Jentendis une voix, légèrement tremblante et mal assurée, dire :
- Tu moffres un crème et un croissant ?
Surpris, je levai les yeux de mon journal pour observer lintruse : dix neuf / vingt ans, une veste en jean ouverte sur un tee-shirt bleu qui laissait deviner une poitrine arrogante mais encore juvénile ; des petits yeux noisettes au regard coquin ; des cheveux blonds, courts raides et soyeux ; une grande bouche, avec des lèvres superbement dessinées sur lesquelles vivait un sourire qui paraissait moqueur ou provoquant. Elle paraissait fatiguée, comme si elle avait voyagé toute la journée et quelle navait pas dormi la nuit précédente. Ses habits étaient froissés et semblaient avoir souffert à cause dune journée sans repos. Je lui ai souri et lui ai demandé ce que signifiait cette intrusion.
- Pourquoi un petit déjeuner ou un goûter, à cette heure-ci ?
Elle répond dune voix forte et un peu provocante (comme pour cacher une très forte gêne).
- Je nai pas mangé de toute la journée, et jai très faim !
- Alors pourquoi pas un sandwich ou quelque chose de plus consistant ? Je vous en commande un ?
Reconnaissante, elle dit oui et avala très vite le croque-monsieur et le demi de bière que le garçon lui avait rapidement apporté, après avoir vérifié que cétait bien moi qui allait régler laddition. Elle paraissait encore avoir faim.
- Un autre sandwich ? proposai-je en faisant attention à ne donner aucune intonation suspecte à ma voix.
Elle acquiesça dun léger mouvement de tête, en évitant de me regarder en face, et avala un deuxième sandwich avec autant dappétit que le premier. Je lavais laissé manger sans rien dire, faisant semblant de continuer la lecture de mon journal. En réalité ma curiosité était à son comble. Pourquoi une jeune fille comme cela (qui semblait normale et qui ne présentait aucun des signes qui font penser à une SDF faisant la manche) se retrouve là devant moi, avec un petit sac à dos comme seul bagage, quémandant sans honte un repas et le mangeant sans aucune gêne. Mais même quand elle avait terminé de manger et que je me fus assuré quelle navait vraiment plus faim, elle ne fit aucun geste pour se lever et partir. Elle resta là assise, pensive, les yeux perdus dans le vague : elle semblait réfléchir à quelque chose dimportant. Elle était comme ces personnes sur le point de prendre une décision importante pour leur vie, mais qui hésite encore à sauter le pas. Je la surveillais du coin de lil, tout en continuant à faire semblant de lire mon journal. Javais lintuition une intuition qui me trompe rarement quelle voulait me demander quelque chose de très important pour elle et quelle hésitait encore, ne sachant pas trop quoi penser de moi. Sans en avoir lair, elle était entrain de me jauger.
Je ne disais toujours rien, préférant la laisser venir. Au bout dun moment, elle se racla la gorge et se lança.
- Tu memmènes chez toi ce soir ?
-
.
Ne mattendant pas à une demande aussi directe, jétais resté estomaqué et figé. Javais été complètement déstabilisé par une telle demande. Au bout de quelques secondes, je repris la maîtrise de la situation et lui dit :
- Il sagit bien de venir passer la nuit chez moi ? Nest-ce pas ?
- Oui !
- Tu ne ressembles en rien à ces filles qui vendent leur corps pour un sandwich ou quoi que ce soit dautre. Tu me parais être une fille de bonne famille, certes très fatiguée et qui a besoin dun bon bain, mais qui ne pratique pas le plus vieux métier du monde. Je suis sûr que jai raison. Jai certainement plus du double de ton âge et jai assez vécu pour reconnaître du premier coup une prostituée. Nest-ce pas ?
- Je nai pas dit que je voulais me vendre à toi ou que jétais une prostituée. Il se trouve que je viens de débarquer à Paris, et que je nai pas où dormir cette nuit. Comme tu me parais quelquun de bien, quelquun qui na pas hésité à me payer des sandwichs et une bière sans même me connaître et sans rien me demander, je me suis dit que tu pourrais peut-être aller plus loin et moffrir le gîte pour cette nuit. Je mimagine que comme nimporte quel homme, tu ne le feras pas pour rien. Je suis assez belle et je pense être un bon coup ! Alors tu memmènes ?
- Tu ne sais même pas qui je suis ! Je pourrais être un de ces satyres qui nattendent que loccasion pour assouvir leurs vices ; ou même un proxénète qui profitera de toi pour te mettre à son service. Tu as pensé à cela ? Aux risques que tu coures ? Et puis, comme tu peux ten rendre compte à mon teint et à mon accent, je suis étranger ; je suis à Paris en vacances ; pour moins dun mois. Je pourrai profiter de toi et filer tout de suite après.
- Au point où jen suis !
- Raconte !
- Non ! Cela nen vaut pas la peine. Sache seulement que je suis obligée de passer quelques jours à Paris je ne sais pas exactement combien de temps en attendant de recevoir de largent de mon père, pour le rejoindre au Canada.
Elle commençait à avoir des trémolos dans la voix et je sentais quelle nallait pas tarder à pleurer. Je voyais quelle faisait un énorme effort pour ne pas craquer et seffondrer devant moi. Jai toujours été une âme très sensible, incapable de supporter les larmes, surtout quand elles coulent des yeux de jeunes et jolies femmes. Jappelai le garçon pour quil nous serve encore deux demis. Elle eut un petit sourire un peu triste et se mit à siroter le demi de bière, en me regardant avec insistance. Elle attendait ma réponse avec angoisse. Si je disais non - ce qui aurait été très sage de ma part il lui faudra trouver une autre solution pour passer la nuit. Sans argent, il lui était impossible daller à lhôtel. Un abri pour SDF, il nen était pas question ! La seule planche de salut qui soffrait à elle, en ce moment cétait ce quadragénaire que la destinée avait mis sur son chemin et qui semblait généreux et bon.
- OK ! Tu peux venir passer la nuit chez moi. Mais avant cela je veux confirmer que tu nes pas mineure et que tu nes pas fugitive.
- Je tassure que je ne suis pas mineure. Je vais avoir vingt ans dans deux mois. Quant à fugitive, cest vrai que jai quitté la maison dans laquelle je vivais dans une banlieue de Bordeaux, mais cest mon droit.
- Il ny a donc aucun lézard ?
- Non absolument aucun ! Je suis seulement très fatiguée et jai vraiment envie dun bon bain. Offre-moi cela et je ten serais reconnaissante pour la vie. Je suis partie de chez-moi sans rien emporter, pas même des habits de rechange, sinon un jean, et sans vraiment avoir réfléchi aux conséquences. Jai compté sur la chance et je suis maintenant sûre que cette chance cest toi !
Je me levai et tendit la main à la fille pour quelle me suive. Elle a mis sa main dans la mienne et nous sommes partis, à pied, vers le quartier dans lequel je logeais et qui nétait pas très loin. Je me suis rendu compte que je ne lui avais demandé ni son nom ni son prénom et que je ne lui vais pas dit les miens.
- Au fait, dis-je, je mappelle Rafik. Je suis un homme daffaire algérien en vacances pour un mois à Paris. Et toi ?
- Christine ! Jai vingt ans, étudiante en informatique, sur le point de rejoindre mon père au Canada et my installer.
Chemin faisant, je lui fis raconter son histoire. Jétais surtout intéressé par les raisons de sa fugue. Des filles qui ne sentendent pas avec leurs parents, il y en a des tas, dans toutes les sociétés et dans tous les pays. Mais très peu fuguent réellement. Et surtout, quand elles le font, elles préparent soigneusement leur fuite. Christine elle, est partie soudainement, sans rien préparer et surtout sans argent qui lui aurait permis de tenir quelques jours, le temps de voir venir. Les vraies fugueuses ont des amis chez qui elles se rendent ; sorganisent seules ou en groupe ; prennent un certain nombre de précautions. Il y a bien entendu celles qui tombent dans les nombreux pièges posés par des prédateurs, pour les transformer en prostituées. De toute évidence, Christine nappartenait à aucun de ces groupes.
Ma curiosité était à son paroxysme. Pendant que nous marchions vers le quartier dans lequel jhabitais, jessayais de la faire parler et de lui tirer les vers du nez. Je crois que le fait de marcher côte-à-côte, sans avoir à la regarder en face, ou plus exactement sans quelle nait à me garder en face et voir dans mes yeux ce quelle pensait être de la réprobation ou un jugement négatif, lavait rendue plus loquace. Au fur et à mesure quelle parlait et quelle vidait sa conscience de ce quelle prenait pour de la culpabilité, elle me donnait les clés pour comprendre ce qui sétait réellement passé, il y a un peu plus de vingt quatre heures et qui lavait amené à se retrouver ce jour, sans vraiment lavoir voulu, en ma compagnie, en route vers chez moi pour y passer la nuit.
- Jusquà ce matin, je vivais avec ma mère et son concubin dans un pavillon chic de la banlieue de Bordeaux. Ma mère et mon père avaient divorcé, il y a presque dix ans. Jétais encore petite et la séparation de mes parents mavaient fait beaucoup de peine ; mais je my étais faite assez rapidement. Après deux ans, mon père était allé sinstaller au Canada et sy était remarié. Ma mère, elle aussi nétait pas restée longtemps seule. Elle avait pris plusieurs amants, avant de rencontrer Robert, son concubin actuel qui lui était rapidement devenu indispensable. Elle en était tombée follement amoureuse.
- Il devait être beau et viril, mentendis-je lui demander ?
- Oh oui ! Non seulement il était beau et viril, mais il a quinze ans de moins quelle : elle va vers la cinquantaine, alors que lui na que trente-cinq ans ! Je crois que cest à cause de cette différence dâge, quelle sest attachée à lui et quelle en devenue totalement dépendante.
- Explique !
- Maman a trouvé en Robert, tout ce quelle cherchait chez un homme, pour vivre ses fantasmes sexuels ; tout ce que papa navait pas su lui apporter. Depuis quil est entré dans sa vie, et quil est venu vivre chez nous, maman a complètement changé. Elle est devenue heureuse ; et cela se voyait sur son visage qui était devenu plus lumineux ; sur son sourire qui avait remplacé la mine sombre quelle avait depuis son divorce.
- Elle a tout simplement retrouvé lamour !
- Non ! Elle a surtout trouvé lhomme qui physiquement lui donnait pleine satisfaction ! Lhomme qui la faisait grimper aux rideaux ! Celui qui la faisait jouir comme une folle ! Elle a trouvé son maître, dans le sens plein du terme ! Je lai entendue plusieurs fois lui avouer quelle était sa chienne et quelle était heureuse de lêtre !
- Il ny a là rien danormal, dis-je, simplement pour ne pas laisser tomber la conversation et linciter à aller plus loin dans ses confidences.
- Si ! Parce quelle sest laissée enfermée dans une logique telle, quelle a fini par devenir totalement dépendante de lui. Il a arrêté de travailler et vit maintenant totalement à ses dépens. Maman est directrice dune grande agence bancaire dans la banlieue de Bordeaux. Elle gagne bien sa vie et a une bonne position sociale. Le pire cest quelle semble vraiment heureuse que son homme dépende totalement delle pour vivre ; elle pense quainsi, il ne peut pas la quitter. Elle na toujours pas compris quen fait, en se comportant ainsi, cest elle qui est devenue sa prisonnière et quil pouvait faire delle ce quil voulait. Sexuellement, elle dépend totalement de lui. Je les ai entendu des dizaines de fois faire lamour et surtout jentendais maman crier sa joie dêtre lesclave de Robert et dy prendre tant de plaisir. Je lentendais hurler quelle aimait tout ce quil lui faisait faire. Je lentendais crier quelle aimait son immense engin quand il la pénétrait et quil lui faisait mal ; quelle adorait quand il lenculait ; quand il la remplissait de sperme ; quand il lobligeait à boire tout son foutre ; quand il prenait dans toutes les positions et dans tous les endroits.
- Il lui donnait tout simplement tout ce quelle désirait. Ta maman doit être une sacrée bonne femme ! Une femme qui aime le sexe sans tabous. Il ny a rien de plus normal !
- Sauf que lui est un vrai salaud. Il ne se contente pas de profiter de maman, financièrement et sexuellement. Il a aussi flashé sur moi. Cela fait plus dune année que je dois faire preuve de toutes sortes de ruses pour ne pas tomber dans les pièges quil narrête pas de me poser. Il y a environ une année, en me levant la nuit pour aller aux toilettes, je lavais trouvé à moitié nu dans la salle de bain. En me voyant, il eut un rire sarcastique et sortit son engin de son slip pour me le monter. Il bandait comme un âne (il venait pourtant de baiser et de faire jouir très fortement maman. Je lavais entendue le lui affirmer une dizaine de minutes auparavant). Il me demanda ce que je pensais de sa virilité et si je ne voulais pas y goûter. Je ne dis rien et fis demi-tour pour revenir dans ma chambre. Son rire sarcastique mavait poursuivi jusque dans ma chambre. Pendant toute la nuit je navais pas pu mempêcher de penser à cet immense sexe et, pire, je navais pas pu empêcher de mouiller ma culotte.
- Tu navais jamais vu un homme nu auparavant ?
- Si ! Mais pas comme celui-là ! Pas avec un tel engin ! Et surtout pas un homme qui avait une telle envie de moi et qui me poursuivait avec un rire qui signifiait que je pouvais fuir, mais que je ne lui échapperai pas. Dailleurs depuis, il na pas arrêté de me montrer quil me voulait et quun jour ou lautre, je lui appartiendrai, comme maman lui appartenait. Il mavait dit quil savait que je pensais à lui toutes les nuits. Et que toutes les nuits je me caressais en pensant à son magnifique engin et que rêvais de moffrir à lui.
- Et cétait le cas ?
- Oui et non ! Oui parce queffectivement en les entendant chaque nuit faire lamour ensemble, en entendant maman jouir comme une folle et hurler son bonheur, en entendant Robert cracher toutes sortes dinsanités et se comporter en maître absolu de son esclave sexuelle, jétais super excitée et ma culotte se remplissait de mouille. Dun autre côté, jadorais maman et le fait même de mouiller en pensant à son homme me remplissait de culpabilité. Mais en réalité, je rêvais de remplacer maman entre les bras de Robert. Jétais jalouse du plaisir quelle prenait avec lui et jen voulais ma part. Et puis une nuit, très tard, il sétait aventuré dans ma chambre et est venu me réveiller en me présentant son immense sexe devant la bouche en mordonnant de le sucer. Jétais à moitié endormie ; cest peut-être la raison pour laquelle je navais pas résisté et que jai attrapé son sexe pour lembrasser et le mettre dans ma bouche. Il sest alors mis à me baiser par la bouche, en faisant pénétrer son engin sans précaution jusquau fond de ma gorge. Javais la bouche totalement remplie ; je narrivais plus à respirer. Il me tirait par les cheveux et faisait faire à ma tête des allers-retours douloureux sur son manche. Il minsultait, comme il insultait maman quand elle lui faisait une fellation (« suce espèce de grosse pute ! suce ton maître !) Il ne sarrêta que quand il entendit maman lappeler. Elle sétait réveillée et ne le trouvant pas allongé à ses côtés, elle lappelait pour savoir où il était. Il lui répondit quil était aux toilettes et quil arrivait tout de suite. Il mavait promis de revenir le lendemain matin, après le départ de maman pour son travail, « pour moccuper de ton petit cul ! ».
- Il ne sest donc rien passé de grave entre vous cette nuit là.
- Non mais je venais de comprendre que si maman ne sétait pas réveillée, je serais devenue sa maîtresse. Et le pire, cest que je crois que ça maurait plu. Jai donc pris la décision de partir. Le lendemain matin, juste après le départ de maman pour son travail, et sans attendre le réveil de Robert qui avait pris lhabitude de faire la grasse matinée, jai quitté la maison pour prendre le train pour Paris. Et me voici !
- Tu ne voulais pas te retrouver seule avec lui ?
- Non ! Tout le reste de la nuit, je métais posé la question de savoir ce que je voulais vraiment. Au petit matin, jen suis arrivée à la conclusion que je navais pas le droit de faire du mal à maman. Je ne pouvais pas rester sous le même toit que Robert et elle. Si je le faisais, jétais sûr que très rapidement, il se passerait quelque chose entre nous : soit quil me violait (et il est du genre à le faire, sachant quil ne risquait pas que jaille me plaindre à maman !) soit que je me laisse séduire et moffre à lui (ce qui ne me semblait pas non plus impossible). Maintenant que tu sais tout, tu dois me trouver dégueulasse. Une vraie pute !
- Non au contraire ! Je te trouve très méritante : tu ne tes pas laissée aller à tes impulsions : toffrir à lamant de ta mère et créer ainsi une situation invivable pout toi et ta maman. Tu aurais bien sûr pu dénoncer à ta mère le comportement de son concubin et créer ainsi un climat de suspicion dans la maison ; car rien ne dit que ta mère taurait cru toi plutôt que Robert, qui aurait bien entendu tout nié et taccuser de le poursuivre de tes avances. Je trouve que tu as bien agi, sauf que tu nas pas pris toutes les mesures quil fallait pour quitter la maison. Tu aurais dû prendre des vêtements de rechange et de largent pour tenir au moins quelques jours.
- Non, si jétais resté une journée de plus, je crois que lirréparable aurait été fait. Jai simplement averti mon père par téléphone pour lui dire que je venais le rejoindre au Canada et quil me fallait de largent pour le billet davion. Il attend que je lui donne une adresse à laquelle il doit menvoyer le prix du billet davion.
- Et bien cette adresse tu las maintenant. Mais tu dois réellement remercier ta bonne étoile de nêtre pas tombée entre des mains malintentionnées. Nous voici arrivés chez moi. Aller, entre !
Nous entrâmes dans limmeuble, prîmes lascenseur pour la quatrième étage et entrâmes dans le petit trois pièces que joccupais pour les vacances (le reste du temps, cest mon jeune frère qui vit à Paris qui y habite : cela lui permettait déconomiser le montant dun loyer et pour moi davoir quelquun qui soccupe du logement et assure sa sécurité). Christine trouva lappartement à son goût (il est vrai que mon jeune frère, artiste, sétait occupé de la décoration et des meubles) et alla immédiatement saffaler sur limmense sofa du salon. Elle était éreintée.
- Ecoute vas prendre un bain chaud, pendant que je prépare un repas rapide et arrange le lit. Tu y dormiras cette nuit. Moi je prendrai le sofa ; il est très confortable.
- Non cest moi qui dormirai sur le sofa. Je vais prendre un bain. Merci, mille fois pour ce que tu fais pour moi !
- Ne ten fais pas pour cela ! Jai lâme et la vocation du bon samaritain ! Cest un plaisir pour moi de te rendre ce tout petit service. Profites-en pour laver ton linge dans la machine à laver. Je pense que dici demain, il aura le temps de sécher.
Elle senferma dans la salle de bain. Lopération dura une éternité. Au bout dune heure, je commençais à minquiéter et alla frapper à la porte. Elle ne répondit pas. Inquiet, jouvris doucement la porte et trouvai Christine allongée dans la baignoire remplie deau très chaude et mousseuse. Je ne voyais que sa tête. Elle dormait !
Je mapprochai doucement, lui tapota sur lépaule pour la réveiller. Elle ouvrit les yeux et sursauta en me voyant. Je la rassurai :
- Tu as dû tendormir. Tu es très fatiguée. Sors de la baignoire. Jai préparé le lit, tu vas directement dormir. Tant pis pour le dîner !
Je quittai la salle de bain pour la laisser shabiller (je lui avais préparé une sortie de bain propre) et à ma grande surprise, elle me rejoignit dans le salon habillée dun tee-shirt qui mappartenait et que javais enlevé la veille. Il était bien trop grand pour elle ; il lui arrivait juste au dessus des genoux. Mais, mon Dieu, ce quil la rendait belle et désirable ! Mon cur se mit à battre la chamade en la regardant. Elle était toute nue en dessous et ses formes, à la sensualité torride, se dessinaient sous le tissu de coton. Ses seins, de taille moyenne, pointaient vers lavant comme de magnifiques pomelos bien juteux qui attendaient dêtre croqués. Ses hanches étaient aussi larges que ses épaules ; la taille était fine . Son fessier nétait pas proéminent mais il avait des rondeurs à damner un saint. Ses longues jambes au galbe parfait semblaient fermes et douces ; de même que ses genoux bien rond et luisants et ses cuisses qui se dessinaient sous le tissu du tee-shirt.
Je nai pas encore parlé de son visage : un visage de forme presque ovale, avec un front haut, caché par une frange de cheveux blonds, des pommettes saillantes, des joues pleines, un petit nez droit et un montant légèrement avancé et volontaire. La bouche était grande, sensuelle et gourmande (un véritable piège à fantasmes érotiques) et les yeux bleus, ronds, rieurs et provocants. Elle avait un long cou fin, à la peau blanche, douce et brillante qui appelait les caresses et les baisers. La vue de Christine ainsi habillée (ainsi déshabillée, aurai-je dû écrire) avait réveillé mes pensées lubriques. Cétait comme si je recevais une petite décharge électrique, agréable et en même temps douloureuse, parce quelle irradiait vers mon bas ventre et réveillait mon sexe qui était jusque là resté très sage.
- Tu es folle de thabiller ainsi ! Noublie pas que devant toi se tient un homme, avec des désirs dhomme ! Tu es trop belle et sensuelle pour quun homme puisse rester sage devant un tel spectacle ! Sil te plait va mettre une sortie de bain, ou une robe de chambre (tu en trouveras plusieurs dans larmoire de la chambre), si tu ne veux pas que le bon samaritain ne se transforme en diable pervers !
- Tu me trouves belle ?
-
..
- Dis-moi que tu me trouve belle ! Et que tu as envie de moi !
- Je te trouve super belle, sensuelle et désirable ! Si je ne me retenais, je te sauterais dessus immédiatement et me comporterais pire que lami de maman ! Alors vas thabiller et arrête de me provoquer. Aujourdhui, jai décidé de me conduire en gentleman ! Quoique tu fasses pour me provoquer, je ne cèderai pas ! Je ne veux pas avoir limpression de profiter de la situation de faiblesse dans laquelle tu te trouves pour assouvir mes bas instincts. Et des bas instincts en ce moment, je nai que cela. Si tu regardes en direction de mon pantalon, tu tapercevras de leffet de ta tenue sur mes « bas instincts ».
- Je veux dormir dans tes bras ! Même si nous ne faisons rien ! Jai besoin dune présence amicale pour me rassurer et dormir ! Je suis épuisée ! Jai besoin de me reposer ! Viens avec moi dans le lit et prend-moi dans tes bras !
- Tu es folle ! Comment veux-tu que je dorme avec toi dans létat dexcitation dans lequel tu mas mis ? Tu nas vraiment pas peur que je te viole ? Jai lâme dun bon samaritain, mais je nen ai ni la sagesse, ni la volonté. Je ne suis ni le Christ, ni le Bouddha pour pouvoir résister à la tentation.
- Alors fais-moi lamour et dormons ! Tu me plais, tu es bon ! Tu es généreux ! Et je voudrais vraiment moffrir à toi ! Mais pas aujourdhui ! Demain matin, quand je me serai remise de la fatigue de la nuit dernière et de la journée ! Je voudrai en profiter à plein ! Prendre du plaisir ! Jouir comme une folle ! Sil te plait, ne me rejette pas ! Accepte de me prendre dans tes bras pour la nuit !
Comment résister à une telle demande ? Je lui dis que jacceptais, mais que je ne garantissais pas le résultat. Je ne garantissais pas de me conduire en gentleman.
- Je prends le risque !
De ma vie, je nai passé une nuit aussi bizarre ! Christine sengouffra sous la couette, me tendit la main pour que je la rejoigne, se blottit dans mes bras et sombra immédiatement dans le sommeil. Elle avait posé sa tête au creux de mon épaule gauche, sa poitrine contre la mienne et une cuisse insérée entre les miennes, venant caresser mon sexe qui avait atteint des dimensions extrêmes, tant il était excité. Je mefforçais de ne pas bouger, pour ne pas la réveiller et aussi pour ne pas accroître le désir que javais de lui caresser la nuque et de palper son fessier qui était à portée de ma main droite. Dans son sommeil, probablement à cause de rêves quelle faisait, Christine se collait de plus en plus à moi ; elle frottait sa cuisse contre mon sexe, rendant mon émoi plus fort et mon désir de la réveiller et de lui faire lamour, irrésistible. Aujourdhui encore, je ne sais pas comment jai pu résister toute une nuit à une telle . Peut-être que javais vraiment lâme du bon samaritain !
Je mendormis très tard, au moment où les premières lueurs du jour pointaient à travers les persiennes de la porte-fenêtre de la chambre. Christine sétait levée, sans me réveiller, pour aller prendre une douche et préparer un copieux petit-déjeuner. Elle vint me réveiller vers neuf heures, en déposant un immense plateau contenant un copieux petit-déjeuner sur mes cuisses. Elle sassit à mes côtés et commença à grignoter avec un appétit dogresse, les biscottes enduites de beurre et de confiture dabricot. Elle avait gardé le tee-shirt de la veille et, à la lumière du jour, elle était encore plus désirable.
- Mange mon chéri ! Fit-elle avec un sourire moqueur.
Elle semblait heureuse. Comme si rien de désagréable ne sétait passé la veille ; et comme si elle commençait une aventure amoureuse très agréable qui allait durer léternité. Je ne dis rien et me contentai de manger avec appétit. Nous terminâmes le petit déjeuner dans un silence total, si ce nest le bruit que faisaient nos dents sur les biscottes. Elle ne disait rien, mais son lumineux sourire parlait pour elle. Il disait quelle se sentait bien en ma compagnie ; quelle avait trouvé lhomme qui lui fallait ; lhomme qui lui assurerait bonheur et sécurité. Je men voulais de rabaisser son optimisme, mais je me disais quil était de mon devoir (toujours le bon samaritain !) de lui rappeler quelques vérités quelle semblait avoir oubliées.
- Ecoute-moi bien, ma grande ! Je suis un étranger en vacances à Paris. Dans trois semaines, je retourne dans mon pays pour y reprendre ma vie dentrepreneur stressé. Je peux moccuper de toi jusquau moment de mon départ. Après cela, je ne pourrai rien pour toi ; sinon me tenir au courant de ce que tu deviens. Il ne faut donc pas que tu construises un roman dans lequel toi et moi serions unis pour la vie ! Cela nest pas possible ! Non pas que je nen serais pas heureux ! Au contraire ! Je suis sûr que lhomme qui taura pour lui, sera le plus heureux des hommes ! Mais entre nous, rien de durable ne peut arriver. Jai le double de ton âge ! Je suis étranger, dune autre civilisation et dune autre religion (bien que je sois athée !). Je suis un célibataire endurci ! Jai plein de maîtresses !
- Mais qui te dit que je veux devenir ta femme ! Je suis heureuse comme je suis ! Tout ce que tu dis, je le sais et le comprends ! Mais tu ne peux pas mempêcher de vouloir vivre quelques instants de bonheur avec toi ! Tu es un homme exceptionnel et je men voudrais de me séparer de toi, sans avoir vécu de grands moments damour ! Le jour où cela finira, jen pleurerai peut-être, mais rien ne pourra menlever les instants de bonheur que jaurai vécus à tes côtés et dans tes bras.
Cette fille narrêtait pas de métonner. Elle était prête, rien que parce que je lavais accueillie, que je nai pas profité de ses moments de faiblesse pour r delle, que je lui paraissais être un homme généreux et de confiance, à me rendre au centuple le peu que javais fait pour elle.
Elle se leva pour débarrasser le lit du plateau. Elle lemmena, en dandinant du cul, dans la cuisine et revint quelques secondes plus tard se jeter sur moi. Elle membrassa sur tout le visage, du front jusquau menton, en sarrêtant longuement sur ma bouche. Jhésitai un peu à lui rendre ses baisers et puis, petit à petit, jentrai dans le tourbillon des baisers et des caresses, que je lui donnais et quelle me donnait à en perdre haleine. Mon désir pour elle se réveillait au fur et à mesure que nos baisers devenaient plus torrides, plus mouillés et que nos langues se transformaient en duettistes jouant des morceaux de musique de plus en plus aérienne et élevée.
Il arriva un moment, où cédant au torrent de désir qui métreignait, je plongeai ma main sous le tee-shirt pour aller à la rencontre de ses magnifiques seins en forme de pomelos, et aussi fermes et juteux queux. Elle sarrêta de membrasser pour se mettre à lécoute du plaisir que lui procuraient mes caresses sur sa poitrine et sur le bout de ses seins. Elle aimait la manière dont je lui caressais les seins, en insistant sur les tétons, fermes et très sensibles, que je roulais entre trois doigts, tirant de ma belle des petits gémissements de bonheur. Elle avait fermé les yeux et ouvert à demi sa bouche, pour mieux respirer. Elle bougeait doucement ses hanches que javais totalement dénudées en remontant le tee-shirt sur le haut de sa poitrine.
Je regardais avec des yeux exorbités le spectacle de la nudité de ma belle. Ses cuisses, légèrement entrouvertes laissaient voir un pubis rond, bombé et brillant, totalement épilé. Je voyais aussi, bien que pas très nettement encore, les grandes lèvres de couleur sombre, longues et délicatement ourlées. Jenlevai une de mains dun sein et la lançai en exploration vers sa chatte. Je posais mes doigts sur la surface de la chatte et avec des petites pressions de la main, lobligeais à ouvrir plus largement ses cuisses. Jentrepris de caresser les grandes lèvres par petites touches en suivant la fente quelles formaient. Christine souleva ses hanches, comme pour mordonner daccélérer le mouvement de mes doigts. Elle posa sa main sur la mienne et lui fit faire un mouvement daller-retour sur la fente : un peu comme une vierge se masturbe, quand le désir de faire lamour létreint.
Je laissai ma main suivre les ordres de ma belle et, en faisant légèrement pénétrer le bout dun doigt pour aller à la recherche du clitoris, je masturbais consciencieusement les grandes et les petites lèvres et surtout le petit clitoris ferme et doux. Christine poussait des petits ronronnements de chatte heureuse et bougeait ses hanches au rythme de mes doigts sur sa chatte. Elle ne disait rien, mais au sourire béat quelle avait, aux gémissements de plus en plus rapides et de plus en plus rauques quelle poussait et à la bave qui coulait en quantité le long de ses joues, elle montrait quelle prenait du plaisir et quelle allait jouir très fortement.
- Cest bon ! Cest bon ! Continue ! Je sens que je vais jouir ! Je jouiiis !
Et effectivement, en me surprenant tant la jouissance était arrivée très vite, elle eut un orgasme qui lui fit soulever ses hanches très haut, crispa tous les muscles de son corps, figea le sourire quelle avait sur les lèvres pour le transformer en grimace et accentua le flot de salive quelle secrétait. Elle eut un râle de plaisir très long et très sonore et déversa un flot de jus sur ma main et en dehors de sa chatte, puis relâcha tout dun coup tous ses muscles pour saffaler dans le lit. Le rythme de sa respiration redevint petit à petit normal et sur ses lèvres elle avait posé un merveilleux sourire de femme heureuse. Je lembrassai tendrement sur la bouche et lobligeai à ouvrir les yeux. Je voulais les voir briller de bonheur. Et cest effectivement avec des yeux brillants et un regard reconnaissant quelle me dit :
- Je savais quavec toi, jallais vivre des instants merveilleux. Tu mas faite jouir, rien quen me caressant. Je ne croyais pas cela possible. Je pensais que seule la pénétration pouvait apporter la jouissance, pas les caresses superficielles.
- Tu nas encore rien vu ! Je vais encore te faire jouir, sans te pénétrer ! Rien quavec ma bouche et ma langue ! Après cela, je moccuperai de te remplir les trous et donner du bonheur à Popaul ! Cest ainsi que jappelle mon sexe, quand il est en érection !
Sans attendre, je me mis entre les jambes de ma mie, les lui fis relever et plier de manière à ce quelle pose ses cuisses sur son ventre, pour jouir du merveilleux spectacle qui soffrait à mes yeux. La chatte de ma mie était un véritable poème : une couleur légèrement plus sombre que le reste du corps, des grandes lèvres longues, bombées, ourlées, ouvertes sur des petites lèvres cramoisies, palpitantes et luisantes de mouille ; elles souvraient sur une entrée étroite de vagin, sombre et mystérieuse. Il se dégageait de cette superbe chatte un léger parfum enivrant de musc. Un parfum tellement aphrodisiaque que tous mes sens avaient atteint le paroxysme de lexcitation.
Je plongeai ma bouche sur sa chatte et avec deux doigts jécartais les grandes lèvres pour avoir accès au reste. Je me mis à téter, lécher et sucer les petites lèvres, lancer ma langue à la recherche du clitoris que je me mis à mordiller doucement. Christine, sétait remise à ronronner et à soulever ses hanches pour offrir à ma bouche plus de prise. Elle prit ma tête entre les mains et pressa très fort comme pour la faire pénétrer totalement dans sa chatte et lempêcher de quitter lendroit. Elle accompagnait ainsi les mouvements de ma bouche sur sa chatte en bougeant ses hanches au même rythme. Javais les oreilles enserrées entre ses cuisses et entendait, très amortis, les gémissements rauques de ma mie. Je faisais entrer ma langue le plus loin possible dans létroit vagin et ramassais au passage tout le jus légèrement salé quelle secrétait en grande quantité. Il me semblait avoir bu avec délectation des litres de ce jus. Et puis, aussi vite que la première fois, la jouissance vint, dévalant comme un torrent en furie.
Je sentis les muscles de ma belle se tendre comme les cordes dun arc, ses hanches monter encore dun cran et bouger plus vite, ses mains presser encore plus fort sur ma tête en la forçant à aller et venir plus rapidement entre ses cuisses, et comme parvenant du fond de ses entrailles, ses gémissements saccélérer et sarrêter subitement. Elle cria quelle jouissait et déchargea dans ma bouche une tonne de jus que jessayais de boire en totalité. Sa jouissance dura plus longtemps que la première fois. Elle resta un long moment les hanches relevées et les muscles figés et ne se relâcha quau bout dune période, qui me parut avoir duré une éternité. Elle saffala dun coup sur le lit, relâchant ma tête et desserrant ses cuisses. Sa respiration était encore saccadée, mais le sourire béat quelle avait sur les lèvres en disait très long sur lénorme plaisir quelle avait pris. Jen étais très heureux pour elle et très fier davoir réussi à la faire jouir autant.
Je vins mallonger près delle et en la prenant dans mes bras, me mis à la couvrir de baisers doux et tendres en lui murmurant des mots damour. Elle se blottit très fort contre moi et écouta mes paroles en souriant de bonheur. Mes mots damour étaient vraiment sincères : à ce moment, jétais vraiment amoureux fou de cette merveilleuse et étrange fille.
- Jai rarement rencontré de filles comme toi ; aussi belle, aussi sensuelle et sans tabous. Totalement offerte ! Je crois vraiment que je suis entrain de tomber amoureux ! Cest la pire des choses qui pouvait marriver !
- Pourquoi ? Tu trouves que je ne suis pas digne de ton amour ? Que je suis une pute, pour mêtre offerte à toi aussi vite et pour ne pas avoir résisté aux assauts de Robert ? Moi aussi je suis sûre de taimer. Seulement moi je ne me pose pas de question pour lavenir ; je profite du bonheur du moment. Comme celui que tu viens de moffrir !
- Non cela na rien à voir ! Je suis seulement plus réaliste que toi. Moi je pense à lavenir. Et cet avenir risque de nous rendre tous les deux très malheureux.
- Arrête tes mauvaises pensées et baise-moi ! Montre-moi ton engin, je suis sûre quil est énorme !
Je venais subitement de me rendre compte que jétais resté avec le pantalon de pyjama et le tee-shirt gris que je portais pour dormir. Contrairement à mes habitudes, je ne métais pas fait caresser, ni sucer le vit avant dentreprendre quoi que ce soit dautre avec ma maîtresse. Je me déshabillai donc en commençant par le haut puis en abaissant le pantalon. Je restai ainsi le cul en lair et surtout, le membre dressé comme un mât de tente et menaçant comme un sabre. Christine le regarda un moment étonnée par sa taille.
- Je croyais que le sexe de Robert était immense, mais le tien lest encore plus ! Tu vas me avec un tel engin !
- Commence par le caresser pour lapprivoiser !
Elle tendit précautionneusement la main, comme si elle avait peur de se faire mal. Elle le toucha, puis retira la main. Je la lui pris et lobligeai à le prendre fermement ; à le tâter et le palper de manière à shabi à son volume et à sa dureté.
- Je narrive pas à le prendre totalement dans ma main ! Il semble fort, mais il est doux ! Et puis, il est très beau ! Il nest pas rempli de veines comme celui de Robert ! Il est plus lisse et a un gland très large qui lui donne un tel air de puissance ! Je ne crois pas quil pourra rentrer dans ma vulve qui est très étroite ! Tu vas certainement me faire très mal !
- Embrasse-le !
Elle se positionna au bas du lit, entre mes jambes ouvertes et repris lengin dans sa main, tout en y approchant sa bouche. Elle commença par de tout petits baiser sur le gland, puis se mit à promener sa langue sur toute la hampe. Cela dura quelques secondes avant de se décider à ouvrir la bouche et à y introduire la pointe du gland, puis tout le gland et de commencer à le téter. Elle ne savait pas encore comment sy prendre. Je laidais à trouver la bonne formule en lui susurrant douvrir plus grand sa bouche, déloigner les dents et dutiliser la langue pour titiller le gland. Elle fit consciencieusement tout ce que je lui demandais. Je commençais à trouver lopération agréable ; elle ne me faisait plus mal avec les dents et la conjugaison de la tétée et du titillement de la langue avait sur moi un effet excitant très agréable. Je pris les choses en mains en la tenant par la nuque et en lui imposant une forte pression de manière à faire pénétrer lengin lentement dans sa bouche et à le pousser jusque dans la gorge.
Je me suis rapidement rendu compte que ma belle navait jamais pratiqué de fellation. Elle ne savait pas comment sy prendre. Javais peur quelle nétouffe ou quelle ne vomisse au moment où mon sexe atteindrait et dépasserait la glotte. Je my suis pris donc avec précaution, approchant lentement le gland de la luette, pour tout de suite revenir à lentrée de la bouche et repartir en sens inverse, toujours précautionneusement. Je fis ainsi plusieurs allers-retours pour habi la bouche et la gorge de ma belle à la présence de Popaul. Au bout de quelques minutes, en effet, Christine semblait plus à laise avec mon sexe dans la bouche et la gorge. Je pouvais passer donc à létape suivante qui celle de lutilisation de la main et de la langue.
Je lui pris la main droite et la lui fis poser sur la hampe, lui faisant faire un mouvement de masturbation qui suivait son va-et-vient dans la bouche. Elle sy fit très rapidement et sa main se mit à me masturber comme une vraie professionnelle. Elle pompait avec ses lèvres et sa bouche et branlait avec sa main. Cétait divin ! Il ne manquait plus que le rôle de la langue sur le gland. Je lui dis dutiliser la langue pour titiller et enrouler le gland au moment où il arrivait à son niveau. Elle finit rapidement par acquérir le tour de main et à me faire une fellation denfer. Jétais au paradis ! Je sentais le plaisir monter en moi et sapprocher le moment où jallais éclater dans la bouche et la gorge de ma belle. Je lui dis que je nallais pas tarder à jouir et à la remplir de sperme. Je me demandais toutefois ce que jallais faire au moment fatidique : tout déverser dans sa bouche en lobligeant à boire, ou tout déverser dehors, sur son visage, sa gorge et ses seins. Je neus pas à me poser la question longtemps. Je navais pas pu retenir une première giclée de sperme qui était arrivée en un puissant jet abondant, épais et brûlant, au fond de sa gorge. Elle avait failli et fit un effort surhumain pour ne pas vomir et pour tout avaler.
Je décidais donc déjaculer le reste à lextérieur. Je sortis Popaul de la bouche et le pris dans une main pour le masturber et faire sortir le reste du foutre qui alla sécraser dabord sur son visage, puis sur ses seins et son cou. Ma belle était magnifique, ainsi remplie de foutre blanc, visqueux et épais. Elle me regardait avec des yeux brillant de fierté, comme si elle venait de passer et de remporter haut la main une épreuve importante. Je lui pris la main et lobligeai à aller ramasser avec ses doigts un peu du sperme quelle avait sur le visage et à le porter à sa langue. Elle comprit rapidement ce que je voulais quelle fasse et le fit consciencieusement. Elle ramassa ainsi tout le foutre quelle avait sur la face et le lécha avec avidité. Je lui repris la main pour lamener sur sa poitrine et étaler le sperme qui sy trouvait sur ses seins. Elle le fit en me regardant droit dans les yeux, un sourire provocant sur les lèvres en disant :
- Jadore ton sperme ! On dirait du miel ! La prochaine fois tu déverse la totalité dans ma bouche et dans ma gorge ! Je te promets de tout avaler !
- Ne me dis pas que cest la première fois que tu fais une fellation à un homme ! Jai vu que tu ne savais pas comment ty prendre !
- Quest-ce qui a bien pu te faire croire que je suis une experte en amour. Tu sais tu es mon premier mec. Jai bien eu quelques flirts, mais jamais rien de sérieux.
- Ne me dis pas que tu es vierge !
- Et bien si ! Je suis vierge ! Vierge de partout ! Du sexe, du cul et de la bouche !
Cétait comme si je venais de recevoir une gifle ! Je métais laissé prendre à son comportement de la veille : sa manière de maborder, de sinviter chez moi et surtout à la manière dont nous avions passé la nuit ensemble, il ne métait pas venu à lidée que Christine pouvait encore être vierge. Cest vrai quelle était encore très jeune - à peine vingt ans mais à cet âge là, beaucoup de filles avaient déjà fait lamour. Pour moi Christine devait faire partie de cette catégorie de filles « précoces ». Et bien non ! Elle faisait partie de lautre catégorie : celle qui tenait à leur virginité. Un torrent de scrupules sétait soudain emparé de moi. Je ne pouvais pas profiter ainsi dune jeune fille vierge, qui plus est, était dans un état de faiblesse psychologique. Il nétait pas question pour un homme comme moi -un bon samaritain, comme je me qualifiais de mabaisser à profiter de la situation.
- Merde, tu aurais pu me dire que tu étais vierge, avant dentamer quoi que ce soit ! Je ne taurais pas touché, si tu me lavais dit !
- Justement, cest bien pour cela que je nai rien dit ! Tu es tellement con, que tu ne maurais même pas embrassée ! Tu ne te rends donc pas compte à quel point, javais besoin de faire lamour avec un homme bien. Si je ne lavais pas fait avec toi, que jai eu limmense chance et bonheur de rencontrer dans un moment de détresse, je ne laurais jamais fait avec personne dautre. Ou alors je laurais fait, contrainte et e, et je naurais alors eu aucun plaisir. Que du dégoût ! Tu mas réconcilié avec les hommes et la sexualité. Tous les hommes ne sont pas comme Robert : des malades sexuels.
- Franchement jai énormément de scrupules à continuer. Je me sens coupable ; comme si javais profité de ta détresse pour tamener dans mon lit et jouir de ton splendide corps.
- Arrête tes conneries et fais de moi une femme ! Dépucelle-moi ! Continue à me donner du bonheur ! Je te jure que je naurais jamais de regrets de ce qui sest passé et de ce qui se passera toutes ces journées et ces nuits que je passerai avec toi. Au contraire, je ne me souviendrai que des instants de bonheur. Tu mas fait oublier lexistence de Robert ! Ou plus exactement tu mas fait apprécier le comportement de Robert qui ma poussée à menfuir et à te rencontrer. Ma destinée était celle-là : faire ta connaissance et devenir une vraie femme grâce à toi ! Aller, viens dans mes bras et dis-moi que tu maimes ; comme tu me lavais avoué tout à lheure !
- Je taime ! Mais franchement jai des scrupules à aller plus loin !
- Viens dans mes bras ! Tu verras je saurais chasser tes scrupules ! Je vais te transformer en taureau ne pensant quà fourrer Popaul dans mon trou ! Et même dans mes trous ! Car je veux aussi goûter à la sodomisation ! Je veux que tu mencules ! Je veux que tu me défonce lanus ! Je sais que les hommes adorent cela ! Javais entendu plusieurs fois Robert le dire à maman, pendant quil la sodomisait ! Je suis sûr que toi aussi tu aimes ! Nest-ce pas ?
- Oui, jaime ! Cela fait partie de mes préférences sexuelles ! Jaime autant les chattes de femmes que leurs anus ! Mais
- Pas de mais ! Viens !
Mes scrupules avaient fondu comme neige au soleil. Il faut dire quau fond de moi, je voulais vraiment faire lamour à cette belle plante. Lui faire lamour, sans retenue et sans tabous. Et le fait quelle soit encore vierge était pour mon ego une véritable bénédiction. La seule chose que je ne voulais pas, cétait dêtre considéré par elle, comme un homme sans scrupules, profitant dune situation de détresse pour la posséder. Jétais heureux que Christine insistât tant. Cela me déculpabilisait. Sûr quil y avait en moi beaucoup de mauvaise foi ! Mais quel bonheur dêtre désiré par une aussi merveilleuse fille ! Et quel bonheur den faire une femme !
Christine était toujours allongée sur le dos ; elle avait gardé toutes ses parties intimes totalement dénudées, le tee-shirt quelle navait toujours pas enlevé était remonté au dessus de ses seins. Elle avait les jambes écartées de manière impudique, laissant voir le triangle de son entrecuisse dans toute sa splendeur. Sa chatte palpitante soffrait à mes yeux exorbités. Jen bavais de désir. Ny tenant plus, je vins me positionner entre ses jambes, les lui fis relever et plier de manière à poser ses pieds à plat sous ses fesses. Elle était totalement offerte à ma concupiscence. Elle avait gardé son sourire lumineux, mais je voyais à son regard interrogateur et légèrement voilé, quune crainte sinsinuait insidieusement en elle, à lapproche du moment fatidique.
Popaul, qui avait ramolli au moment où javais appris que ma belle était encore vierge et que javais commencé à culpabiliser, avait repris la forme olympique ! Il était droit comme un mât et tremblait de désir déclater lhymen de ma belle. Christine surveillait lengin et se crispa un peu quand elle le vit sapprocher de ses grandes lèvres. Je déposai le bout du gland entre les lèvres et poussai un peu pour le faire pénétrer dans la fente, à lentrée du vagin. Jarrêtai là le mouvement entrant et me mis à lui caresser la chatte avec le gland en suivant la fente. Je le faisais entrer légèrement à lintérieur des petites lèvres et à lintérieur du vagin dont je testais en même temps létroitesse, lhumidité, la chaleur et la douceur. Un vrai régal pour mes sens !
En même temps que je la caressai avec mon sexe et que je titillai son clitoris, je lui murmurai que je laimais et que jallais la faire grimper aux rideaux. Je lui murmurai de ne pas avoir peur ; que je ne lui ferai pas trop mal ; que le plaisir allait rapidement prendre le dessus sur la douleur ; que jallais la faire jouir avant de la déchirer, rien quen la caressant avec mon sexe. Je lui demandai de le prendre dans sa main et de le faire aller et venir à la surface de sa chatte et à lintérieur de la fente de ses grandes lèvres, de le faire pénétrer pour aller à la recherche de son clitoris.
- Masturbe-toi avec comme si cétait tes doigts. Trouve le rythme quil faut et fais-toi jouir. Je veux que tu jouisses ainsi avec Popaul. Tu sens comme il palpite dans ta main ? Continue comme cela !
- Cest merveilleux ! Cest beaucoup mieux quavec mes doigts ! Je sens le plaisir monter en moi ! Je vais jouir ! Plus vite ! Plus vite !
Elle eut une première jouissance ; courte mais intense. Elle navait pas lâché mon sexe quelle continuait à promener à lintérieur de sa fente, à lentrée de son vagin. Je me dis quil était maintenant temps pour moi de passer aux choses sérieuses et de moccuper de la membrane de ma mie. Je profitai de létat de béatitude et de relâchement créé par la jouissance, pour faire pénétrer mon membre jusquà ce quil cogne sur la fine membrane de lhymen. Elle se crispa immédiatement et se remit à me regarder avec un peu de peur dans les yeux. Je lui fis un sourire rassurant, en me retirant légèrement avant de retourner cogner légèrement sur lobstacle. Je refis lopération plusieurs fois, jusquà ce que je la sente plus en confiance et plus relâchée. Cest le moment que je choisis pour donner une plus grande pression à mes hanches et déchirer la membrane dun coup brusque.
- Aiiiiiie ! Tu mas fait très mal !
Je laissai lengin immobile un moment au fond du vagin. Jattendis quelques secondes, le temps que la douleur sapaise un peu et me mis à faire des petits va-et-vient au fond du vagin. Je faisais vraiment attention à ne pas venir au niveau de la blessure. Je fis ainsi une vingtaine de va-et-vient au cours desquels je sentais lexcitation revenir chez ma partenaire. Elle saccrochait à ma taille et tirait sur se bras, comme pour mobliger à rester au fond delle. Je continuai ainsi jusquà ce que lexcitation de ma belle ait atteint un tel niveau, que plus rien ne comptait pour elle que le plaisir quelle ressentait et quelle sentait grandir au fur et mesure que jallais et venais en elle, avec des mouvements de plus en plus longs et de plus en plus rapides. Elle maccompagnait maintenant avec un mouvement identique de ses hanches et poussait des gémissements de plus en plus sonores et de plus en plus rapides. Je voyais aux grimaces involontaires quelle faisait, chaque fois que le gland de Popaul atteignait et dépassait lendroit de la blessure, quelle avait mal, mais que le plaisir quelle prenait était largement supérieur.
Elle me tenait toujours par la taille ; mais maintenant elle accompagnait le mouvement de mon basin dans toute son amplitude ; elle ne cherchait plus à le maintenir au fond. Elle voulait sentir mon manche tout le long de son vagin, étroit, visqueux, doux et chaud. Elle cherchait même à le voir sortir complètement de son trou et repartir gaillardement à lintérieur. Elle semblait fascinée par le sang dont il était enduit.
Elle gémissait, bavait et dodelinait de la tête comme une poupée désarticulée. Elle criait que cest bon et quelle aimait se faire éclater la vulve par Popaul !
- Popaul cest mon maître ! Jaime Popaul ! Je suis à lui ! Il est à moi ! Plus vite ! Je vais décharger ! Je décharge !
Sa respiration saccéléra pour atteindre un rythme infernal, proche de l. Elle releva encore plus haut son bassin, tendit tous ses muscles, partit soudain dans un énorme râle de jouissance, déchargea une tonne de cyprine qui se mélangea au sang de la déchirure de lhymen et que Popaul, dans ses allers-retours rageurs, rejetait à lextérieur. Elle relâcha tous ses muscles et saffala sur le lit en tentant de reprendre sa respiration. Je continuai à accélérer le mouvement de va-et-vient dans son vagin et sentant le moment de la jouissance arriver en vagues énormes, je sortis de la chatte de ma belle pour ne pas éjaculer en elle. Je métais rappelé juste à temps, que Christine ne prenait pas de pilules contraceptives et que moi je navais pas mis de préservatif. Jenvoyai plusieurs giclées de sperme sur le ventre de ma partenaire, en frottant mon pénis sur lui. Ce nétait pas comme si javais joui en elle, mais cétait presque aussi bon ; surtout quand elle menvoya son merveilleux sourire et quelle mattira vers elle pour me serrer dans ses bras.
- Cétait merveilleux ! Je taime tant ! Grâce à toi je suis devenue une femme ! Une vraie femme !
Nous vécûmes ainsi trois semaines de lune de miel. Elle était réellement devenue ma femme. Nous fîmes lamour, sans retenue et sans tabous, tous les jours et toutes les nuits. Nous nous sommes promenés dans Paris comme des amoureux. Nous avons visité les musées et les monuments la main dans la main. Nous avons été voir plusieurs spectacles. Et plus le moment fatidique de la séparation approchait (son papa lui avait envoyé largent pour le billet davion) plus je devenais triste. Elle vit le changement sinstaller en moi. Je voulais la garder avec moi. Je voulais lépouser. Javais oublié tous ce que je lui avais dit auparavant concernant notre différence dâge, notre différence de culture et de mode de vie, limpossibilité de former un couple qui tienne face au temps et à ladversité. Tout ce que voulais, cétait garder ma Christine auprès de moi. Cétait elle qui avait été la plus réaliste des deux. Cétait elle qui me parlait et me consolait, comme elle aurait consolé un .
Le jour où elle prit lavion pour Montréal est certainement le jour le plus triste de ma vie. Dans ma culture dorigine, les hommes ne pleurent pas ; surtout pas pour une femme. Et bien moi, jai passé plusieurs jours à pleurer comme un . Jai pleuré longtemps la perte dun immense amour. Un amour improbable, mais bien réel. Aujourdhui encore, presque dix années après, je regrette toujours le départ de Christine. Je ne lavais jamais plus revue. Nous avons correspondu longtemps, nous promettons de nous revoir, à Paris, à Alger ou même à Montréal. Mais la vie navait jamais pu nous réunir à nouveau. Je suis resté célibataire. Et aux dernières nouvelles, elle aussi. Peut-être quun jour...
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