Mon Maître À Dit (Partie I)

MON MAITRE A DIT
(Suite d’ « Opération trio »)
(Partie I)


Je retrouve le numéro de Didier dans le répertoire du téléphone d’Eddy.
C’est la première fois que je fais une telle chose. Me lever à trois heures du matin pour subtiliser et fouiller son portable, n’est pas dans ma nature. Pourtant…
J’ai caché le numéro sous mes jupes dans l’armoire. Je n’en fais rien, mais le fait de l’avoir, en ma possession, m’excite d’une façon étrange.
Plusieurs fois par semaine, je vais vérifier que le bout de papier est toujours à sa place. Comme si Eddy allait fouiller mes affaires ! Je deviens dingo.
Il est parti très tôt ce matin. Je me prépare à me rendre au cabinet médical, mais au moment de partir une force incontrôlable me fait prendre le numéro. Pourquoi ?
Je ne veux pas m’en servir. Il est inconcevable que je téléphone à Didier. Et pourquoi le ferrais-je ?

« Allo ? Didier ? »
« Cathy ? Ho ! Comme ca me fais plaisir de t’entendre ! Je pensais ne plus jamais avoir de nouvelles de vous ! »
« Justement. Ce n’est pas NOUS qui te téléphonons. C’est juste moi. Eddy, ne le sait pas. »
En prononçant cette phrase, je me sens devenir rouge comme un coquelicot.
« Rassure moi…tout vas bien ? »
« Oui ! Juste envie de te parler. Peut être même de te voir. Enfin…si c’est possible ? »
Mais qu’est ce que je suis en train de faire !? Je donne rendez vous à un mec dans le dos de mon mari ? Qu’est ce qui m’arrive ?
« Hou ! C’est si soudain ! Attends voir…vendredi, ca te va, vendredi ? »
Je réponds sans réfléchir.
« Oui, ca me va. »
« Bien ! Alors disons…Quatorze heure à la « Brasserie du Père Julien » ? Tu connais ? »
« Oui, je connais, mais…pourquoi si tard ? Nous ne pourrions pas nous voir dès le matin ? »
Ce n’est pas possible que ce soit moi qui dise cela.

J’ai honte et j’en tremble.
« Heu ! Ho ben si ! bien sur ! Alors disons, dix heures ? »
Je n’ai même pas la force de répondre et je raccroche. Je me sens vraiment très perturbée.
Il ne me reste plus qu’à annoncer au docteur que je prendrais une journée de RTT vendredi.

« Houlàlà ! Je suis crevé ! En plus j’ai encore une journée de merde qui m’attend aujourd’hui. »
Eddy avale son café et enfile son blouson. Je lui remets son col avant de l’embrasser.
« Bah ! Demain c’est samedi ! Tu pourras te reposer. Je m’occuperais de toi. »
« Humm ! Cathy ! Qu’est ce que je serrais sans ma petite femme chérie ? Je t’aime ! À ce soir. »
Je m’adosse à la porte. Moi aussi, je l’aime comme une folle. Mais pourtant, je me prépare à en rencontrer un autre. Et je ne sais toujours pas ce qui me pousse à le faire.

J’arrive la première à la brasserie. Je m’installe à une table tout au fond de la salle, à celle qui est le moins visible, comme si j’avais quelque chose à me reprocher.
Le monde est petit et je pourrais tout aussi bien tomber sur un patient ou un voisin.
Pff ! Excuse bidon ! C’est la peur et la honte qui me font agir ainsi.
Mes pensées sont interrompues par l’arrivée de Didier.
« Bonjour ma belle ! Hum ! Toujours aussi élégante ! »
Je trouve son analyse un peu hypocrite. Je me suis habillée très sobre et de façon banale pour ne pas sembler provoquer.
Un chemisier blanc et une jupe des plus ordinaires sont cachés par un imperméable. C’est un temps de chien et il pleut. Je suis tout de même jambes nues et je porte des chaussures fermées à hauts talons. Rien de très classe.
« Je suis ravi que tu ai repris contact avec moi. Surtout en cachette de ton mari. C’est surement que je t’ai fais bonne impression ? Tu sais, avec moi, tu n’a rien à craindre. Je suis quelqu’un de très discret. »
Discret peut être, prétentieux surement.
Il a pris ma main et la caresse de son pouce.

Je regrette déjà ma démarche. Bon sang ! Qu’est ce que j’espérais ?
Je viens d’arriver et je cherche déjà une échappatoire à cette folie.
Mon ange gardien a du m’entendre.
« Didier ! Quelle bonne surprise ! »
Un homme se dirige droit vers notre table, les bras tendus.
Il est grand, brun et très bien coiffé. Je lui donnerais la quarantaine bien tassée. Il est habillé tout en noir avec un long manteau super élégant. Il boite un peu et s’aide de temps à autre d’une canne sculptée, à pommeau d’argent.
Il est accompagné d’une jeune fille de vingt ans à peine. De style gothique, elle est très sexy à défaut d’être classe. Cheveux en crinière de lion, maquillée à outrance, blouson de cuir, mini jupe et bas résilles troués, elle déambule avec des godillots à boucles qui doivent peser une tonne.
Elle porte également un collier de cuir, avec un anneau sur le devant.
Didier lâche ma main, surement à regret, et se lève pour saluer son ami.
« Sir ! Quelle bonne surprise ! Comment allez-vous ? »
Sir ? Quel étrange prénom ! Et ce vouvoiement ? Non, ce ne doit pas être un ami, mais une connaissance ou une relation quelconque.
Il s’invite à notre table, laissant la jeune fille debout.
Il prend ma main et y dépose un baiser.
« Et bien, Didier ! Ne vas-tu pas me présenter à cette divine créature ? »
« Ho ! Si, bien sur ! Je vous présente Cathy, une de mes bonnes amies. Cathy, je te présente Sir Jefferson, une vieille et intéressante connaissance. »
« Enchantée, monsieur. Et la demoiselle ? Votre fille, peut être ? »
« Cathy ! Ne parle pas comme ca à… »
« Laisse Didier ! Elle ne peut pas savoir. Ne m’appelez jamais monsieur, mais Sir Jefferson, voulez vous ? La demoiselle, c’est Chastity, ma servante. Ne lui adressez jamais la parole. »
Cet homme me glace le sang et me laisse très mal à l’aise. Pourtant, je dois bien reconnaitre qu’il a un charisme incroyable.
Chastity aussi, me glace.
Je croise son regard et je peux y lire une haine incommensurable qui, à n’en pas douter, m’est destinée. Qu’ai-je fais à cette fille pour qu’elle me déteste déjà autant.
Il est temps pour moi de prendre congé et de laisser tout ce petit monde entre eux. Mais lorsque je me lève, la main de Sir Jefferson se pose sur mon épaule m’obligeant à me rasseoir.
« Doucement Cathy ! Il tombe des cordes ! Ne soyez pas si pressée de nous quitter ! Je dois m’entretenir avec mon ami. Attendez nous là ! »
Il se lève et va au bar accompagné de Didier, me laissant seule avec Chastity.
Pour détendre l’atmosphère, j’essais d’engager la conversation.
« Chastity ! C’est un bien joli prénom. C’est anglais, n’est ce pas ? »
« C’est lui qui m’a baptisé. Mon vrai prénom c’est Louise. »
Soudain, elle s’assoit face à moi et pointe son doigt vers moi.
« Je te préviens toi ! Ne t’approche pas de mon Maître, ou tu le regretteras ! »
« CHASTITY ! LEVE-TOI ! »
Sir Jefferson se dresse derrière elle.
Elle se relève doucement, la mâchoire serrée et le doigt toujours tendu.
« N’oublies pas ce que je viens de te dire ! »
Sir Jefferson l’att par les cheveux et lui tire légèrement la tête en arrière.
« En voilà assez, Chastity ! Hors de ma vue ! Rentre immédiatement ! »
« Mais Sir…Il pleut et c’est elle qui m’a… »
« Tu oses me tenir tête ? Rentre à pied et je te préviens, je vais te faire surveiller ! »
« Mais ! Sir ! J’en ai au moins pour trois heures et je n’ai rien pour me couvrir ! »
« Cesse de répondre ! Plus vite tu seras partie, plus vite tu seras rentrée ! »
Elle s’éloigne en me gratifiant de son majeur pointé vers le ciel, puis elle disparait dans la rue.
« Je suis désolé de ce petit désagrément, Cathy. Je vous demande de bien vouloir l’excuser. Elle est encore jeune et ne maitrise pas encore sa jalousie. »
« Heuu ! Ou est Didier ? »
« Il a du s’absenter ! Une affaire urgente, je crois.
»
« Ha ! Je vois. J’ai été ravi de faire votre connaissance, Sir Jefferson. »
« Cathyyy, Cathyyy ! Ne vous sauvez pas comme ca ! Vous savez, Didier m’a beaucoup parlé de vous. Je vous connais bien, plus que vous le pensez ! »
« Je suis désolée, c’est Didier que j’étais venue voir. »
« ASSIEDS-TOI ! »
Je sursaute surprise par le ton de sa voix et par ce tutoiement soudain. Tétanisée, je me rassois. Du coup, je n’ose plus rien dire. C’est tout juste si je me permets de croiser son regard.
Il s’accoude à la table et continu de parler comme si de rien n’était.
« Didier ne tarit pas d’éloges à ton sujet. Il pense que tu iras loin. Michel le pense aussi du reste. »
« Quoi ? Vous connaissez Michel ? »
« Je te l’ai dis, je sais tout de toi ! »
S’il sait comment j’ai sorti Michel de la panade ou le plan d’enfer de Didier et Eddy, il est évident qu’à ses yeux je ne peux pas passer pour une sainte.
Il me dévisage de son regard glacial, et soudain, il va droit au but.
« Donne-moi ton tour de poitrine ! »
« Pardon ? »
« Je déteste répéter et tu as très bien entendu ! »
Je suis totalement confuse, mais dans le même temps une étrange chaleur s’installe dans mes entrailles.
« Quatre vingt cinq B. »
« Donc, tu ne porte jamais de soutien gorge ! »
« Heu, si parfois. Mais pas aujourd’hui. Mais je… »
Il frappe sa canne sur le sol.
« SILENCE ! Désormais, tu n’en mettras plus jamais ! Compris ? »
Cet ordre émanant d’un pur inconnu me surprend, mais le plus étonnant c’est que j’acquiesce.
« Oui, j’ai compris. »
« OUI QUI ? »
Je suis littéralement liquéfiée.
« Heuu ! Oui…Sir Jefferson ? »
« Voilà qui est mieux. Tache de ne plus oublier ! Tu es libre ! Si tu veux partir, tu peux ! Si tu restes, je te ferais avancer. Mais pour cela, je te demanderais une totale allégeance. Fais ton choix maintenant ! »
Je n’ose pas le regarder dans les yeux. Je détaille ses mains. Elles sont belles, bien soignées, longues et fines. Il porte un rubis monté sur une bague en or. Le pommeau de sa canne représente une tête de femme légèrement penchée en arrière et les yeux bandés. Elle porte un collier comme celui de Chastity. Sur la canne, un fouet croise une cravache gravée dans le bois verni.
Je repense également à cette jeune fille et à sa jalousie. Elle semblait tellement amoureuse de cet homme.
« Bon ! En voilà assez ! Qui ne dit mot, consent ! Tu es culotte ou string ? »
« Quoi ? Je vous demande pardon ?...Heuu ! Sir Jefferson ! »
« Biennn ! Tu vois, ca rentre ! »
Je suis rentrée dans le jeu plus par crainte qu’il ne lève le ton que par désir. Pourtant, un quelque chose m’excite et je me sens humide entre les jambes.
« Mais tu n’a pas répondu à ma question ! »
D’une voix hésitante et chevrotante, j’ose lui dévoiler ce que je porte.
« Heuu ! Je suis string, Sir Jefferson. »
« Bien ! Très bien, même ! Ôte-le ! »
« Quoi ? Ici ? Maintenant ? »
La canne frappe le sol de nouveau.
« Tu as vu ce qui est arrivé à Chastity pour sa désobéissance !? J’exige une subordination sans faille ! »
Un grand frisson parcourt ma moelle épinière. Je me glisse sur la banquette entre notre table et celle d’à coté. Je fais face à la salle, ce qui me permet de choisir le moment idéal.
Je soulève ma fesse droite et glisse une main sous ma jupe pour tirer sur la ficelle qui maintient le string à ma taille. Je renouvelle l’opération de l’autre coté.
Il est maintenant sur mes genoux.
« J’attends ! Dépêche-toi un peu ! »
Je le descends sur mes mollets et lève un pied pour le libérer. Je me penche pour le retirer entièrement. Mon regard passe sous la table. Le sexe de Sir Jefferson se dresse fièrement.
J’ignore à quel moment il a ouvert sa braguette, mais la bête est libre et en forme.
Je fais celle qui n’a rien vu et je me redresse mon string à la main.
« Donne ! »
Je lui tends le bout de tissus qu’il porte aussitôt à ses narines.
Je m’apprête à me glisser de nouveau à ma place.
« Non ! Reste là, entre les deux tables ! Penche-toi et branle-moi ! »
Il sait que j’ai vu. Inutile de faire l’étonnée. Je me penche, tend mon bras et empoigne le membre viril. Il est dur et palpite dans ma main. Il doit se caresser depuis déjà un bon moment, car je le sens proche de la délivrance.
La suite me prouve que mon analyse est exacte.
Il prend ma main et la place sous son gland. La seconde qui suit, sa semence brulante s’écoule dans ma paume en jets puissants.
Je me sens idiote avec ma main pleine de foutre et ne sais plus trop quoi faire.
« Soulève ta jupe et applique mon cadeau sur ton sexe ! »
Je rougie comme une pivoine.
J’observe le ballet incessant des clients et des serveurs. Je m’assois sur le bord de la banquette et soulève ma jupe jusqu’à la taille, sous les yeux de Sir Jefferson.
Je retourne rapidement ma main contre ma vulve rasée de près et j’étale tant bien que mal la liqueur gluante.
Submergée par la quantité, j’en applique également à l’intérieur de mes cuisses et sur mon ventre.
« C’est très bien ! Tu peux cesser ! »
Je repositionne ma jupe, mais reste la main ouverte. De longs filets de foutre s’étirent entre mes doigts poisseux.
« Nettoie ta main pendant que je téléphone ! »
« Je n’ai pas de mouchoir Sir Jefferson ! »
« Lèche là ! Pauvre idiote ! Il va falloir t’y habi. Tu en boiras très souvent ! »
Il sort son portable et compose un numéro.
Je regarde ailleurs et tire la langue. Je lape le sirop froid sur de petites surfaces. Mais je n’ai pas d’autres choix que de sucer mes doigts, un par un.
Sir Jefferson, lui, n’en perd pas une miette.
« Allo ! René ? Oui, ca va merci. Dis-moi, tu peux surveiller le passage de Chastity ? Elle ne devrait pas tarder ! Ben oui, sous la flotte, elle a besoin d’être recadrée. Ok ! Merci ! Tiens-moi au courant ! Bye ! »
Bien que nettoyée, ma main reste quelque peu poisseuse. Je tenterais bien de me rendre aux toilettes, mais je n’ose pas.
« Fais-moi voir ta carte d’identité ! »
Je n’ai pas de sac. Je fouille mes poches et je la lui tends me demandant ce qu’il pourrait bien en faire.
Il la détaille, la lit et me la redonne.
« Voilà ! J’ai l’information qui me manquait. Ton lieu de résidence. »
Idiote que je suis.
« Suis-moi ! »
« Ou allons nous ? »
Au regard qu’il me lance, je comprends que ce n’est pas la peine de chercher à le savoir.
Il appelle un taxi et nous montons dans le véhicule. Il donne une carte de visite au chauffeur et la voiture s’éloigne de la brasserie.
Il se penche, approche sa bouche de mon oreille.
« Relève ta jupe et masturbe toi ! »
Je suis en diagonale par rapport au chauffeur. Si celui-ci venait à se retourner, il me verrait.
La trouille au ventre, je remonte lentement ma jupe. Puis, je glisse discrètement ma main entre mes cuisses gluantes.
Je caresse mon clito qui sous la pression de mon doigt gonfle un peu de contentement.
Je m’étonne de trouver du plaisir à cette situation, et je sens très vite de la cyprine s’échapper de mon antre.
Je me caresse de plus en plus fort, mélangeant foutres froids et liqueurs intimes. Je ne fais pas attention aux petits bruits suspects que font mes doigts entre mes grandes lèvres, mais, malgré le bruit du moteur, ces clapotis n’échappent pas au chauffeur.
Il dérègle son rétroviseur intérieur et profite discrètement de la scène.
Soudain !
« Chauffeur ! Arrêtez-vous à hauteur de la jeune fille, là-bas ! »
« Bien, monsieur. »
Le chauffeur allume ses feux de détresse et stoppe au niveau de Chastity détrempée. Elle dégouline de partout. Sa chevelure est collée à son visage et elle semble frigorifiée.
Sir Jefferson ouvre mon carreau.
« Alors Chastity ! Tu prends le temps de réfléchir pendant ta promenade ? »
« Oui, Sir. Je comprends que je le mérite. »
Elle fait vraiment pitié et je décide de plaider en sa faveur.
« Sir Jefferson, peut être pourriez vous… »
« Continue de te branler et t’occupe pas de moi ! Salope ! »
La violence de ses paroles heurte ma sensibilité et des larmes me montent instantanément aux yeux.
« C’est très bien Chastity ! Je vois que tu assumes les conséquences de ton comportement. Pour ta gouverne, tu te trouves à mi chemin. »
Il referme la vitre sur la pauvre fille.
« Roulez chauffeur ! Nous avons suffisamment perdu de temps comme ca ! »
Sur les ordres de Sir Jefferson, je continue à me masturber sous le regard excité du chauffeur, mais après cet intermède, le plaisir à disparu.
Nous pénétrons dans le jardin immense d’une grande propriété. Nous longeons une allée d’arbres centenaires et débouchons sur le parvis d’une demeure somptueuse.
Sir Jefferson règle la course et s’adressant au chauffeur :
« Pour le pourboire, faite le tour et voyez ca avec la jeune femme. »
« Avec plaisir ! »
L’homme sort de la voiture, en fait le tour et ouvre ma portière. Il ouvre également son pantalon et me présente sa queue dressée. Je pourrais refuser, m’offusquer, mais c’est sans doute ce qu’attend mon hôte. Pas question de lui donner le plaisir de ma colère.
Je sors mes jambes et les écarte en grand. Puis, je déboutonne mon chemisier et dégage mes seins.
Je m’applique ensuite à offrir un pourboire au chauffeur, dont il se souviendra longtemps. Il me palpe les seins en poussant de longs gémissements de plaisir, tandis que ma bouche sert de fourreau à son épée de chair.
Je pense avoir gagné une bataille sur Sir Jefferson, mais c’est sans compter sur sa malice.
« Allez-y, chauffeur ! Madame est généreuse ! Servez vous sans retenue ! »
Inutile de lui dire deux fois. Il me pousse, me couche sur la banquette et me saute littéralement dessus.
Il place sa queue à l’aide de sa main et me pénètre sans ménagement.
« Putain ! Salope ! Tu as déjà servie aujourd’hui ? Tu sens le foutre ! Trainée ! »
Ces insultes ont un effet aphrodisiaque que j’ignorais jusqu’à maintenant. Je perds la tête.
« Ho oui ! J’aime ca ! Défonce-moi bien ! Ho ouiii ! »
« Viens là que je t’encule, morue ! »
Il se relève, me sort de la voiture et me retourne. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il rempli mon fondement de sa bite.
Je pousse un cri de jouissance et demande encore à être défoncée.
Deux minutes plus tard, des jets bouillonnants éclaboussent mes intestins.
Epuisée, je tombe assise dans les gravillons mouillés. L’homme essuie son membre sur mon visage, remonte dans son auto et disparait au bout de l’allée.
Débraillée, souillée, je gis au milieu de la cour sous le regard amusé de Sir Jefferson.
« Hahaha ! Tu as le choix entre attendre Chastity ici ou entrer boire un café, au chaud ! Haha ! »
Le choix est simple. Je suis frigorifiée. Je monte les quelques marches du perron et passe une lourde porte en fers forgés.
Un immense et luxueux vestibule met en valeur un grand escalier de pierre. Le sol est en marbre rose et de chaque cotés s’élèvent des colonnes en pierre blanche. Un gigantesque lustre de cristal se balance légèrement projetant des éclats de lumières sur les murs et les tentures.
Sir Jefferson ôte son manteau et le pose sur la rambarde de l’escalier.
Intimidée, je reste près de la porte.
« Entre Cathy, entre ! N’est pas peur. Viola vas s’occuper de toi le temps que le café se fasse. VIOLA ! Ou est-elle encore ! »
« Je suis là, Maître ! »
C’est une jeune fille blonde de vingt ans environ. Elle est nue, juste couverte d’une chasuble blanche très transparente, qui ne cache rien de ses courbes. Je remarque son collier. Le même qui orne le cou de Chastity. Elle est superbe.
« Conduit Cathy à la salle de bain. Elle a besoin d’une douche. Redescend de suite préparer du café. »
« Oui Maître. »
« Ha ! Cathy ! Inutile de chercher à discuter avec Viola. Elle ne te répondra pas. »
La jeune fille me prend par la main et me fait monter le grand escalier. J’ai l’impression d’être dans un film.
Nous longeons un corridor orné de vieux tableaux d’un coté et de grandes fenêtres de l’autre, qui donne sur le parc.
« C’est magnifique ! Tu travail ici ? Tu es une servante de Sir Jefferson ? Comme Chastity ? Dis voir, Viola, c’est ton vrai prénom ? »
La jeune fille me sourit. Elle a les yeux d’un bleu azur, légèrement en amande. On dirait un ange.
Nous nous arrêtons devant une porte. Elle l’ouvre et je pénètre dans une salle de bain superbe.
« C’est somptueux ! Tu as de la chance de travailler dans un tel décor ! »
Je me tourne vers elle.
« Allons ! Nous sommes seules, tu peux bien me parler, non ? »
Elle fait un pas vers moi et prend mon visage dans ses mains. Elle approche son visage du mien, doucement. D’instinct, je me recule, mais elle revient à la charge et dépose un baiser sur mes lèvres.
Est-ce ses yeux, la chaleur de ses mains sur mes joues ou son parfum qui me font tourner la tête ?
Je n’en sais rien, mais c’est moi maintenant, qui lui offre ma bouche.
C’est le baiser le plus fougueux et le plus tendre de toute ma vie.
Puis, sans rien dire, elle s’éclipse.
Je trouve tout ce qu’il faut pour prendre une douche réparatrice. Je me recoiffe et inspecte ma tenue avant de redescendre, mon imper sur le bras.
Sir Jefferson m’attend au bas de l’escalier.
« Donne ton manteau à Viola et viens par ici. »
La jeune fille prend mon imperméable tout en plongeant son regard dans le mien. Elle a un air polisson. Tête légèrement baissée, elle se mord la lèvre inferieur comme une petite fille intimidée.
Je pénètre dans une pièce qui doit être la salle à manger. Je n’en ai jamais vu de si grande.
Mon hôte me fait m’assoir sur une chaise en bout de table. Je vous laisse imaginer la table et ses deux chandeliers d’argent.
Viola m’apporte thé, café, petits gâteaux et fruits de toutes sortes, tandis que Sir Jefferson se sert un verre de vin qui décante dans une carafe de cristal.
« Je suis tres en colère Cathy ! »
« Après moi, Sir ? Qu’ai-je fais ? »
« Tu as tenté de faire parler Viola, alors que je te l’avais formellement interdit ! »
La traitresse est auprès de son Maître, tête baissée et mains dans le dos.
« Comprends-tu maintenant ce qu’est une allégeance totale ? C’est obéir, même en mon absence. Le collier qu’elle porte se mérite ! Il se gagne ! C’est gage de ma confiance aveugle.»
« Je suis désolée, Sir Jefferson. »
« Oui, tu peux. Mais tu serras puni comme il se doit et je laisserai Chastity s’en charger ! »
« Sir Jefferson, j’ai une requête. »
« Je t’écoute. »
« Comme vous le savez, je suis mariée. Il me faut rentrer. »
« Je te l’ai dis, tu es libre. Tu n’es pas prisonnière et la porte est ouverte. Toutefois, j’exige ta présence demain, à partir de vingt heures. »
« Mais ? Sir, c’est samedi ! »
« Haha ! Elle ne viendra pas ! Elle n’a pas les couilles ! »
Chastity vient de faire son entrée dans la salle. Avec les cheveux collés et son maquillage qui a coulé, elle ressemble à une clocharde.
Je ne relève pas ce qu’elle vient de dire et je vais dans le vestibule récupérer mon imper.
« Viola, appelle un taxi pour Cathy et règle le ! »

Je suis rentrée bien avant Eddy. Je me suis allongée, épuisée et je me suis endormie.
« Cathy ? Tu es déjà rentrée ? »
La plupart du temps, c’est lui qui rentre en premier. Le cabinet médical ferme relativement tard.
Ca explique son étonnement.
« Oui, je t’expliquerai. »
« M’expliquer quoi ? Tu es virée ? »
« Mais non ! Ne sois pas idiot ! »
En fait, je n’ai rien à lui expliquer. Je suis en conflit intérieur et je le vis très mal.
Une partie de moi refoule totalement ce que j’ai vécu aujourd’hui, mais une force inconnue incite l’autre moitié à vouloir retourner chez Sir Jefferson, demain.
La soirée est morose. Une fois couchée, je cherche un peu de réconfort dans les bras de mon homme. Je le sens réactif à mon approche.
Je me tourne vers lui et calle ma jambe entre ses cuisses. Il est en érection. Mes seins sont écrasés contre son corps et son parfum me tourne la tête. Je le veux !
Je me couche sur lui, glisse mes mains dans ses cheveux et je l’embrasse avec passion.
Les images de Viola me tendant ses lèvres me reviennent à l’esprit et ca m’excite.
C’est tout naturellement que j’essais de reproduire son baiser fougueux.
« Humm ! Tu semble allez mieux dis donc ! Je te sens toute chose ! »
« Tais toi et donne moi ta queue, que je la dévore ! »
Tout en l’embrassant, je descends doucement sur son thorax, son ventre et mes lèvres rencontrent les premiers poils pubiens.
Ma bouche attaque la base de son pénis et remonte lentement vers le gland. Deux ou trois coups de langue plus tard, je le laisse glisser entre mes lèvres.
« Hoo ! Cathy ! Comme c’est bon ! Tu suce bien, mon amour ! Bouffe-moi les couilles, je t’en supplie ! »
C’est avec plaisir que je m’exécute. Tout en gobant ses testicules, je branle doucement sa queue.
Je me surprends à penser à celle de Sir Jefferson. Elle était plus grosse et plus ferme que celle d’Eddy.
Je deviens folle ! C’est mon mari tout de même ! Oui, bien sur, mais les nervures de Sir…
Mes constatations sont interrompues par une douche de sperme sur mon visage. J’aspire rapidement les dernières petites giclées que je déguste avec une gourmandise non dissimulée.
« Humm ! J’aime ton jus ! Tu aurais pu me donner tout ! »
J’en ai plein les mains et comme ce matin à la brasserie, je lèche et suce mes doigts pour les nettoyer.
« Hummm ! c’est aussi bon que…. ! »
« Que quoi ? »
Heureusement, je suis encore sous les draps et il ne me voit pas rougir et me mordre les lèvres. Imbécile que je suis.
« Heuu ! Que du miel, chéri ! Que du miel ! »
« Hummm ! Du miel pour ma petite abeille ! »
Apres un passage rapide par la salle de bain, je me blottis de nouveau aux creux de son épaule.
« Chéri ? J’ai quelque chose à te dire. »
« Hum ! Je t’écoute, trésor. »
« J’ai fais une connerie. Une énorme bêtise. »
« Oui, je sais ! Tu m’a fais cocu ! »

…A SUIVRE

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