Le Roman De Sandrine

RESUME :
Paul et Sandrine, un jeune couple de Reims, sont venus passer une semaine à Paris. Ils croisent la route de Blaise, un portraitiste de la Butte Montmartre. Celui-ci n’est pas insensible au charme provincial de la jeune femme. Il réussit, avec la bienveillance du jeune époux à séduire la jeune femme et au cours d’une joute sexuelle mémorable dans leur chambre d’hôtel, il cueille la virginité anale de la jeune femme. Il obtient d’eux qu’ils reviennent le voir le lendemain…Les jeunes gens ont accepté et finissent leurs préparatifs , avant de le rejoindre à Montmartre.

Ils quittent l’hôtel vers onze heures et la circulation encore fluide leur permet de parvenir sans trop de difficultés à Pigalle, puis de gagner Montmartre où ils trouvent un stationnement au même endroit que la veille. Ils flânent dans le quartier aux vieilles rues, profitant de l’ensoleillement de midi, s’attardent un moment pour écouter un quatuor de musique classique donnant l ‘aubade sur l’esplanade du Sacré-Chœur. Mais ils sont comme pressés de rejoindre le lieu de leur rendez-vous, d’arriver sur cette Place du Tertre où tout a basculé pour eux hier…
Blaise, vêtue d’une chemise en jean délavé et d’un pantalon de velours, achève le portrait d’un touriste nippon , entouré des comparses du petit homme jaune, qui piaillent et s’esclaffent au fur et à mesure que les traits de leur camarade se matérialisent sur le papier Canson. Il a traité l’homme façon caricature et le résultat est en effet plutôt cocasse. Alors qu’il dégage la feuille du chevalet, son regard se pose sur le jeune couple. Son sourire carnassier s’illumine et il s’exclame en regardant Sandrine :
Ah, voici mon modèle préféré !

Il se lève pour les embrasser, Paul sur les joues, Sandrine d’un baiser rapide mais concret sur les lèvres en s’excusant :

Attendez un instant les tourtereaux ; il faut que j’encaisse le prix de mon chef d’œuvre !

Il discute un moment en anglais avec les asiatiques qui semblent vouloir marchander et le ton monte un moment ; finalement il réussit à leur extorquer un billet de deux cents francs.



Il faut que je me refasse !

dit il en revenant vers eux,ajoutant :

Je ne peux pas faire gratuit tous les jours !

Il cligne de l’œil vers Sandrine.

En ce qui me concerne, il y a eu paiement en nature, je crois…

Répond-elle à son allusion.

Oui et j’espère bien avoir le solde tout à l’heure !

Dit il du tac au tac et sa main gauche ouvre la veste en fourrure. Il sourit en constatant qu’elle ne porte rien sous le corsage en nylon beige…

Hummm, c’est très bien, je vois qu’on est obéissante…

Il range prestement son matériel qu’il confie comme hier à son proche voisin et les entraîne vers le même bistro.

On casse une croûte, c’est moi qui régale !

Ils s’attablent et déjeunent d’un jambon braisé arrosé d’un pichet de beaujolais. La chaleur du lieu par rapport au froid de l’extérieur donne des couleurs à la jeune femme.

Ôte ta veste !

Lui dit Paul qui, joignant le geste à la parole, défait la fourrure qui glisse sur le dossier du siège.
Blaise siffle au spectacle du chemisier crème renflé par deux seins lourds dont les aréoles fardées transparaissent distinctement sous l’étoffe.
Elle tremble, confuse à l’idée qu’on puisse la remarquer ; Blaise le devine et la rassure :

Tu sais, les gens d’ici, c’est pas la première fois qu’ils reluquent une belle fille .

Assis en face d’elle, il tend le bras au-dessus de la table et palpe le sein gauche :

- Hummm, on dirait de la brioche chaude, j’ai hâte d’en manger !

Elle grimace un peu sous la caresse appuyée ; il jette un coup d’œil circulaire et assuré que personne ne les regarde, il lui dit :

Allez, déboutonne, montre-les moi !

Stupéfaite, elle murmure :

Ici ?

C’est Paul qui répond à la place de Blaise :

Oui, maintenant, ici !

Les doigts tremblants, elle défait un puis deux puis trois boutons, livrant au regarde Blaise une vue presque parfaite sur le sillon ombré qui sépare les deux outres blanches.


Continue, encore un bouton !

Elle déboutonne et la main de l’artiste écarte les pans du chemisier, découvrant deux fruits lourds aux bouts rendus turgescents par l’excitation. Il jubile et referme le fragile vêtement sur le buste couvert de chair de poule.

Ils me paraissent encore plus gros qu’hier !

dit-il à Paul alors qu’elle remet fébrilement deux boutons.
Le mari réplique en ricanant :

C’est le traitement d’hier soir ; ça les a dopés !

Et …Le reste, ça va ?

demande Blaise en souriant à Sandrine
Confuse, elle répond :

J’ai eu un peu mal au ventre ce matin et… derrière aussi.

- C’est normal, nous avons été très amoureux de toi !

La main du peintre caresse celle de la jeune femme, appréciant le bombé des ongles qu’elle a vernis de rouge.

Tu as verni les orteils aussi ?

Elle hoche affirmativement la tête.

Parfait, j’ai hâte de voir tout cela en détail … Attends, Paul, avant de partir, je voudrais bien un petit acompte, viens, on échange nos places !

Paul se lève et Blaise vient s’asseoir sur la banquette, à côté de Sandrine. Aussitôt sa main gauche plonge sous la nappe, les doigts arrivent au contact du genou, remontent en retroussant le kilt, parviennent à la lisière des bas, jouent un instant avec une jarretelle.

Décidément, tu as très envie de me séduire !

Les doigts effleurent la chair nue et la font frissonner , puis, malgré ses dénégations, ils grimpent au-dessus des cuisses, entrent en contact avec le tulle de la petite culotte, tâtant le renflement du pubis . Alors qu’il appuie sur le mont de Vénus, elle le tutoie dans un murmure :

Nnon… Je t’en prie, pas ici… Attends un peu…

Ses yeux bleus, pailletés d’or sont pathétiques. Il sent une brusque bouffée de désir lui embrasser les reins ; il la veut, il veut cette bouche pulpeuse, il veut ces seins lourds, ce ventre rond, ce cul de poulinière, il la veut de toutes les façons possibles, avec ou sans le consentement du mari et faisant fi des éventuels observateurs, il se penche sur elle et cueille un baiser sur la bouche humide.

C’est elle qui le repousse, d’un mouvement empreint de sensualité :

Chez toi… Je veux bien, mais pas ici…

La main de Blaise quitte à regret le renflement du bas-ventre. Il questionne :

C’est une culotte rose, je suppose…

Stupéfaite elle écarquille les yeux.

Co…Comment savez –vous? Le vouvoiement a repris.

Je sais tout sur toi, petite…Je suis devin !

Après avoir bu le café à la hâte, ils se lèvent, fébriles ; Blaise demande la note en passant au comptoir et la règle sans attendre la monnaie.
Sa main conquérante se pose sur les reins de Sandrine :

Allez les s, on a à faire !

Ils font un crochet jusqu’à la voiture afin de récupérer la trousse de toilette de Sandrine.

J’habite à deux pas
dit-il en les guidant dans un étroit passage comme seule le vieux Paris en recèle. Ils débouchent dans une petite rue et après cinquante mètre, il compose le numéro d’accès sur le digicode d’un vieil immeuble fraîchement réhabilité.

C’est au quatrième .`
et la main ferme se pose à nouveau sur les reins de Sandrine, sous la veste en fourrure. Ils prennent place dans l’étroite cabine de l’ascenseur .

Il s’arrête au troisième, car, avant, le dernier étage était réservé aux chambres de bonnes qui n’avaient droit qu’à l’escalier .

Ils quittent la cabine antédiluvienne, probablement classé monument historique.

Petite pause avant l’ascension finale !
annonce-t-il , en attirant Sandrine contre lui.

Rassure toi, poulette, à cette heure-ci il n’y a personne dans l’immeuble !

Sa bouche s’empare de celle de la jeune femme qui noue instantanément ses bras sur les épaules de Blaise.
Paul, de son côté, ne reste pas inactif et se colle contre le dos de sa femme, logeant sa virilité tendue contre le fessier cambré.
Il retrousse le kilt et caresse les globes charnus alors que Blaise déboutonne entièrement le chemisier, dénudant les seins sous la veste ouverte.

Sandrine gémit sous leurs caresses, incapable de maîtriser davantage son excitation.
Elle ne réagit pas lorsque Paul, retroussant complètement le kilt au-dessus de ses reins, passe le bas de la jupe dans la ceinture, laissant ainsi le postérieur à découvert.
Ils la font pivoter entre eux ; elle quitte la bouche de Blaise pour offrir ses lèvres à son mari .
Dégoulinante de salive, odorante, elle laisse avec délectation la langue de Paul violer la sienne, fouille son palais, ses dents, tout comme Blaise vient de le faire.
Celui-ci s’est agenouillé derrière elle et mord à belles dents la pulpe des fesses . L’effet de transparence du tulle rose rend encore plus suggestive la vision du profond sillon que s’il était à nu.
Le portraitiste a toutes les peines du monde à ne pas la prendre là, contre la rampe d’escalier. D’une voix rauque, il demande au couple de monter le dernier étage. Sandrine passe devant eux, livrant à leur regard le spectacle affolant de son derrière déhanché, dont les deux sphères grassouillettes remuent à chaque marche qu’elle gravit.

A suivre

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