Mon Maître À Dit (Partie Iii)
MON MAÎTRE A DIT
(Partie III)
Deux semaines sont passées.
Je suis franchement dégoutée. Je me suis fait avoir par un coureur de jupons. Il ma prêté à tous ses amis et je reste là, comme une conne, sans nouvelles.
Le salaud !
De plus, dans mon couple, cest plus trop la joie.
A plusieurs reprises, jai retrouvé le collier sur mon oreiller. Comme ca, sans raison. Ou plutôt, si
A chaque fois que je ne voulais pas faire lamour, prétextant un mal de tête, de la fatigue.
Ce douterait til de quelque chose ?
Quand je lui en parle, il me répond que cest pour me taquiner et que si je suis fatiguée
« Tu travaille chez un toubib, non ? Fais-toi soigner ! »
Cette phrase, je lai entendu six ou sept fois depuis que mon Maître ma interdit tout rapport sexuel.
Chez moi, cest sur, le doute sest installé.
Mon Maître ? Quel Maître ? Qui peut minterdire de faire lamour à mon mari ?
Un pur inconnu ? Un boiteux avec une canne ? Un bigame qui veut agrandir son cheptel et devenir polygame ? Mais qui est til pour diriger ma vie, disposer de mon corps ? Qui peut minterdire de parler ou mobliger à tout laisser tomber au moindre coup de fil ? Qui ?
Il faudrait que je sois folle !
Folle
amoureuse, peut être ?
Moi ? Mais non ! Mais non, bien sur !
Eddy est parti coucher Amandine, notre fille de neuf ans.
La soirée nest pas des plus joyeuses. Je suis très perturbée et ca se reporte sur mon couple.
Parfois, jai envie de tout avouer. Parfois, jai envie doublier. Mais parfois, jai envie despérer. Espérer un coup de téléphone.
Pauvre de moi.
Et ce soir
Je finis de débarrasser la table quand le téléphone sonne. Eddy étant occupé avec Amandine, je décroche.
« Allo ? »
« Demain, quatorze heures, parc des deux horloges. »
« Allo ? »
Ca a raccroché.
Je reste pétrifiée, le combiné à la main. Mes jambes ne me portent plus, ma tête tourne.
« Ho ! Cathy ! Quest ce qui tarrive ? Assied toi chérie. »
Eddy est arrivé juste à temps ou je crois que je me serrais effondrée sur la moquette.
« Mais quest ce qui tarrive ? Je vois bien que tu nes pas bien depuis un petit moment ? »
« Non, non ! Je vais bien ! Tout va bien. Juste un étourdissement. »
« Ce coup de fil
une mauvaise nouvelle ? »
« Non, du tout ! Un faux numéro et puis la tête ma tourné. De la fatigue sans doute. »
« Ok ! Parles-en au docteur Milhaud. Tu veux bien ? »
Quel docteur pourrait bien me soigner du mal qui me ronge ?
Ce soir là, je me couche de bonne heure, laissant mon mari devant la télé du salon.
Mais je ne trouve pas le sommeil.
Demain, quatorze heures ?
Demain, cest jeudi ! Demain, je travail ! Demain, le docteur compte sur moi !
Et puis il y a Eddy ! À quelle heure rentre-t-il déjà ? Amandine ! Amandine pourra telle être récupérée par Sylviane, notre voisine ?
Mon dieu ! Jai honte ! Je tire des plans sur la comète pour me rendre à ce rendez vous.
LorsquEddy vient se coucher, je ferme les yeux pour lui faire croire que je dors à poing fermé.
Le lendemain, tout est organisé et au point dès onze heures.
Sylviane récupérera Amandine et Eddy est prévenu que je pourrais bien faire des heures supplémentaires. Reste le docteur.
Je ne dis rien jusquà treize heures, puis :
« Je suis désolée docteur, je dois mabsenter cet après midi. »
« Bien ! Je me débrouillerais seul, une fois de plus ! »
Si ca continu, je vais perdre mon boulot.
Je connais bien les environs de ce parc et je sais que jaurais toutes les peines du monde à me garer. Alors je prends la décision de my rendre en métro.
Aujourdhui, il fait beau et chaud.
Jai glissé mes pieds dans des chaussures Platform noires avec de petits lacets rouges qui imitent le laçage dun corset.
Je suis restée jambes nues sous une mini jupe plissée noire. Jai passé un chemisier en satin rouge et une petite veste noire également. Seul accessoire, un petit sac, que je porte à lépaule.
Le métro nest pas trop chargé et je massois sur un strapontin. Une des recommandations de mon Maître, me revient à lesprit.
-« Les sous vêtements te sont interdits tout comme le fait de serrer les jambes lorsque tu es assise. »
Facile à dire, pas évident à faire. Pourtant, je veux obéir, mais face à moi, un jeune homme est également assis. En plus, je dois bien lui plaire car il ne me lâche pas du regard.
Il doit avoir à peine dix huit ans, et semble timide et réservé. Je ne dois pas craindre grand-chose de la part de ce gamin.
Je lobserve dans le reflet des vitres et doucement, jéloigne mes genoux, lun de lautre. Pas de trop, juste le nécessaire. Mais cest bien suffisant pour quil puisse entrevoir mon minou rasé.
Sa mâchoire tombe dun coup. Il reste ainsi, bouche ouverte et yeux rivés sur mon entrejambe.
Je dois reconnaitre que ca mamuse beaucoup.
Pauvre garçon. Il va se masturber toute la nuit en pensant à moi.
-« Tu devras te présenter sans sous vêtement et tu devras arborer ton collier. Tu dois rester dans un état dexcitation permanente. Tu te masturberas en conséquence durant la journée, mais sans jouir. Ta jouissance métant réservée. »
Et ca ! Je fais comment ? Le collier, encore
passe ! Mais me masturber ? Gros casse tête.
Le pauvre chérubin ne sen remettrait pas ! Cest sur !
Je prends mon courage à deux mains et sors le collier de mon petit sac. Le gamin me regarde avec des yeux étonnés, tandis que je le passe à mon cou. Pour le cacher, jai également prévu un foulard. Le temps ne sy prête pourtant pas. Mais bon !
Je pourrais ne pas en faire davantage, mais jai peur que mon Maître ne vérifie que je sois bien humide.
Je me lève et me tourne de trois quart vers la porte.
Je glisse une main sous ma jupe et titille mon clito. Je suis assez surprise de me rendre compte que cet exercice mexcite.
Il y a du plaisir dans la peur.
Bien sur, le jeune homme ne peut que me voir. Mais moi qui pensais quil resterait gentiment à sa place
je me suis trompée
Il se lève dun bond et vient près de moi. Sans aucune hésitation, il plonge sa main sous ma jupe et me masturbe délicieusement. Ne pas jouir sera difficile.
Jentends sa respiration et je sens son souffle près de mon oreille. Puis :
« Tu viens chez moi ? Je vais te baiser comme une reine ! »
« Désolée ! Jai dautres projets. Au revoir ! »
Je suis arrivée à ma station et je menfuie dans le dédalle de couloir, prenant bien soin de ne pas être suivie.
Parc des deux horloges.
Il est déjà là. Je laperçois appuyer à la margelle dune fontaine. Je le rejoins, le cur battant comme une ado à son premier rendez-vous.
« Bonjour Maître. »
« Quest ce que cest que ca !? »
Il arrache le foulard de mon cou et le met dans sa poche.
« Tu dois être fière de porter ce collier. Je tinterdis de le cacher ! Cest comprit ? »
« Oui, Maître. Je suis désolée. Je vous demande pardon, Maître. »
« Tu apprends vite. Je sais que tu retiendras la leçon. »
« Je peux vous poser une question, Maître ? »
« Je técoute. »
« Être masturbée par un homme, est ce enfreindre les règles ? »
« Cest un acte sexuel. Je te lai interdit. Explique-toi ! »
« Je me suis caressée dans le métro et un jeune homme ma vu. Il est venu
et a remplacé mes doigts
par les siens. »
« Je te pardonne parce que tu me lavoue et que tu a fais ton possible pour mobéir. Une prochaine fois, sois plus discrète. »
Tout en me parlant, il sort une laisse en métal de sa poche et laccroche à mon collier.
Il sent mon malaise, car je regarde tout autour de moi.
« Cest une grande journée pour toi. Ta première ballade en laisse. »
« Ca me fais un peu peur, Maître. »
« Tu na rien à craindre. Ouvre ta veste et déboutonne un peu ton chemisier. Tu a de beaux seins, il faut les montrer. Ensuite, tu mettras tes mains dans ton dos. Cest la position pour une promenade en laisse.»
Il y a un monde fou. Je dois être rouge corail. Certains passent sans rien voir, mais la plupart regardent et pire
ils commentent.
« Non, mais ! Ta vu ca ? »
« Si cest pas malheureux ! »
« Nimporte quoi ! Fou la à poil, pendant que tu y es ! »
« Salope ! Suceuse de bites ! »
Mon Maître semble indifférent à tout ca. Je dirais même quil semble apprécier les commentaires et en retire une certaine fierté.
Apres mavoir exposé à tout ces gens et à leurs injures, il mentraine dans une allée nettement plus calme.
Nous marchons depuis un petit moment, quand
« Regarde là-bas ! Tu vois cet homme sur le banc ? »
« Oui, Maître. »
Il détache ma laisse et déboutonne entièrement mon chemisier, me mettant les seins à lair.
« Vas tasseoir sur le banc, en face de lui. Tu pose tes fesses sur le bord, les mains de chaque coté et tu te tiens bien droite. Noublie pas les règles ! »
Jai au moins cent mètres à parcourir jusquau banc. Il ny a personne. Une chance car je ne pense pas que ca aurait été un handicap pour mon Maître.
Lhomme ma vu. Jai la trouille mais je me refuse à abandonner.
Jarrive au banc et massieds sur le bord, bras de chaque coté et je respect la règle. Jouvre doucement les cuisses.
Lhomme, surprit, regarde partout. Mon Maître cest fait discret. Même moi, je ne le vois plus.
Puis, il me fixe et me détaille. Moi, figée, je lui souris timidement.
Il regarde encore, à droite, à gauche, derrière et ne voyant personne, il se lève et vient sasseoir près de moi.
« Tes folle, ou quoi ? Quest ce que tu fou ? Tu veux quoi ? »
Je ne suis pas sur davoir le droit de parler. Alors je fixe devant moi et je me tais.
Cest un homme dune soixantaine dannées. Encore pas mal pour son âge. Mais surement pas habitué à se retrouver avec une jeune femme, quasiment nue, dans un parc.
« Cest quoi ? Un jeu ? Un défit ? Je peux toucher ? »
Il hésite et se décide enfin à palper mes seins.
« Tes bien foutue, tu sais ? Hummm ! Tu a de très beaux seins ! »
Puis ses mains descendent sur mon ventre et vont ensuite à la rencontre de mon intimité brulante de plaisir.
« Tu as une belle petite chatte, tu sais ? Hummm ! Tu mouille comme une salope. »
Je le sens stressé. Il tremble comme une feuille.
« Putain ! Si je pouvais encore bander, je taurais mis une sacrée troussée ! »
Jignore si je peux, mais je tends mon bras vers sa braguette.
« Hum ! Jai peur que tu perdes ton temps chérie ! Il y a longtemps quelle na pas fonctionnée ! »
Nempêche quil maide à extirper son engin dun slip kangourou, sans âge.
Elle est chaude, molle, grosse et plissée. Pourtant, elle mouille. Jétale la liqueur sur le gland avec mon pouce. Ca semble lui plaire.
« Et ben ! Si on mavait dit ! Cest bien agréable tout ca. Tu ne me sucerais pas, des fois ? »
Ses désirs sont des ordres. Je maccroupie face à lui et porte lescargot à ma bouche.
Il râle et grogne comme un animal et à ma grande surprise, le bout de mou prend du volume et deviendrait presque dur.
Je le suce pendant un temps qui me semble une éternité, et soudain !
« Hooo ! Je vais faire pipi, je vais faire pipi ! »
Trop tard ! Je nai pas le temps de me pousser et je prends tout en pleine face et sur mes seins.
Mais ce nest pas de lurine. Cest bel et bien du foutre. Certes, très clair et très liquide, mais du foutre tout de même.
« Tu ma fais jouir ? Hein ? Cest ca ? Jai joui ? »
Il est attendrissant. Il a presque les larmes aux yeux. Je lui fais mon plus beau sourire. Je me relève, dépose un baiser sur son front et je repars là ou mon Maître mattend.
Je pourrais mattendre à des félicitations ou des encouragements, mais rien. Il me tend juste un mouchoir, cest tout.
« Nettoies tout ca et rajuste toi. Nous allons ailleurs. »
Jessuie mon visage et mes seins, puis, je referme mon corsage et ma veste.
Il ne ma pas attendu et je dois le rejoindre en trottinant.
« Que dirais tu de faire un tour sur les grands boulevards ? Tu a un portable ? Donne-moi ton numéro. »
Nous arrivons sur une grande avenue, très fréquentée. Peut être un peu trop à mon gout. Car même si je ne déambule plus en laisse, jai toujours mon collier et ca attire bien des regards.
Maître vérifie ma tenue, ouvre ma veste et défait deux boutons de mon chemisier.
« Voilà ! Promène toi, fais du lèche vitrine, détends toi. Mais surtout, réponds au téléphone. »
Me voilà partie dans la foule des promeneurs, mon petit sac en bandoulière.
Beaucoup de couples, de jeunes filles en bande et finalement assez peu dhommes seuls.
Bien sur, ceux que je croise, me déshabillent du regard. Ca mamuse beaucoup. Certains, font de petit bruit avec leurs bouches, comme ils feraient pour appeler un chien, un chat ou un moineau.
Ils sont un peu ridicules.
Mon téléphone sonne.
« Assois-toi sur un banc ! Noublie pas les règles ! »
Il y en a un tout près, coincé entre un arbre et un marchand de journaux. Il est relativement discret et légèrement en retrait par rapport au kiosque. Voilà qui me va très bien.
Je minstalle et tout comme dans me métro, je respect la règle, mais sans exagération.
Je me croyais à labri, mais il nen est rien.
Si les couples passent sans me prêter attention, il nen est pas de même pour les hommes seuls.
Ils sarrêtent, tournent et virent comme des oiseaux de proie.
Il y en a un qui cest appuyé contre le mur en face de moi et il plonge son regard sous ma jupe depuis plusieurs minutes.
Jeans, blouson, la trentaine, pas très beau et mal rasé. Jaimerai beaucoup quil sen aille. Surtout quil nest pas très discret et attire le regard des gens.
Une nouvelle fois, mon portable sonne.
« Tu a un admirateur. Donne-lui ce quil veut. Ouvre plus. Reste au téléphone ! »
« Oui, Maître. »
Jécarte un peu plus mes cuisses et le résultat ne se fait pas attendre.
Le type saccroupi pour être à la bonne hauteur. Il me fait une espèce de mimique des plus vulgaires, avec sa langue, et porte une main sur son entrejambe pour me montrer le renflement de son pantalon.
Je cesse de le regarder et lis les gros titres des journaux exposés près de moi.
« Lève une jambe pour te gratter la cheville. Laisse bien ton dos collé au dossier du banc. »
Voilà qui ce complique. Jimagine aisément ce qui va se produire. Pourtant, je sais que je vais le faire.
Encore et toujours cette étrange peur qui mexcite incroyablement.
Je reste bien assise et monte mon genou droit. Pour atteindre ma cheville, je dois le monter très haut. Jambes écartées, ma jupe souvre en grand, dévoilant mes cuisses, mon sexe et mon cul aux passants.
Trois grattouilles à ma cheville et je repose ma jambe. Je me sens humiliée, outragée, honteuse comme jamais je ne lai été.
« Léna ? Comment te sens-tu ? »
« Les mots me manquent, Maître ! »
« Sois fière de ton abnégation. Rien dautre ne compte. Lève toi et redescend lavenue, doucement. Montre-toi, fais du lèche-vitrine. »
A la grande déception de mon voyeur, je me lève et méloigne doucement. Mais celui-ci, ne lâche pas laffaire et me rejoint.
« Attend ! Ne ten vas pas comme ca ! Tu ma lair dêtre une sacrée salope, toi ! Tu dois aimer la bite, hein ? Jen ai une grosse pour toi ! »
Je suis toujours au téléphone et mon Maître entend la conversation.
« Ne répond pas, Léna ! Fais comme si il nexistait pas ! Il va lâcher laffaire. »
Et en effet, ne me voyant pas réagir, il laisse tomber sans oublié de minjurier bien fort.
« Connasse ! Sale petite pute ! »
Tous les regards se tournent vers moi.
Je nen peux plus et je disparais dans une galerie marchande.
« Maître ! Cest dur ! »
« Je trouve que tu te débrouille très bien. Ressort de là ! Dépêche-toi ! »
Je fais demi-tour et reprends ma ballade sur lavenue. Cinq, dix minutes passent, sans commentaires de mon Maître, puis :
« Léna ! Retourne-toi doucement et regarde. »
Je me tourne. A dix mètres de moi, le type de tout à lheure est là. Mon sang se glace. Je reprends ma marche.
« Il me suit ? »
« Bien sur quil te suit ! Avant le prochain carrefour, je veux que tu te retourne et que tu lui souries. Un vrai et beau sourire. Ensuite tu tourneras dans la rue à gauche ! »
« Lui sourire ? Vous êtes sur, Maître ? »
« Depuis quand, doute tu de moi ? Fais ce que je te dis ou il va ten cuire ! »
Sourire à un homme qui vient de vous insulter. Pas facile ! Mais si Maître le veut.
Le carrefour approche. Je respire un grand coup et prends mon courage à deux mains. Je me retourne, je le fixe et lui décoche un sourire qui rendrait jalouse la Joconde.
Il semble surprit.
Je ne lui laisse pas le temps de réagir plus et je tourne vite au coin de la rue.
Ma respiration est difficile et mes jambes tremblent un peu.
« Maître ? Je fais quoi ? »
« Regarde devant toi. Il te suit toujours. »
Ca, ce nest pas fait pour me rassurer.
« Bon, maintenant écoute moi bien et suis mes instructions à la lettre. A cent mètres de toi, il y a une épicerie. Tout de suite après, ce trouve une entrée dimmeuble. Le code ne fonctionne pas. Pousse la porte et entre. Monte entre le premier et le deuxième étage. Là, tu tappuies au mur, tu dégrafe ton chemisier et tu attends. Quoi quil arrive, je tinterdis de tenfuir ! Tu peux raccrocher. »
« Mais Maître ? »
Il ny a plus personne au bout du fil.
Plus je me rapproche de lépicerie, plus jai peur et plus je tremble. Si josais, je me retournerai pour voir sil suit toujours. Mais maintenant que je lui ai donné ce sourire, cest sur, il ne va plus me lâcher. Cest sans doute ce que voulait mon Maître.
Je trouverais dommage dabandonner maintenant, après tout le parcourt que jai fait, depuis que je lai rencontré.
Lépicerie nest plus quà une dizaine de mètres. Je ralentie mon pas. Je passe devant létale de fruits et de légumes. Le portail est là, devant moi.
Je le pousse. Il souvre.
Cest un immeuble ancien et bourgeois. Moquette au sol, plantes grasses et de grands miroirs habillent le hall dentrée.
Je mapproche de lescalier, lui aussi garni dun tapis central et je monte. Il fait un U et entre les deux étages, il est coupé par un espace sans marche, un palier sans porte.
Je my arrête et madosse au mur. Alors que jentends le portail souvrir à nouveau, je déboutonne mon chemisier, le cur battant.
Des pas se font entendre sur la moquette du hall. Puis ils montent les premières marches. Une ombre se dessine sur le mur.
Je voudrais être ailleurs.
« Haa ! Te voilà, coquine ! Je savais que tu serrais là ! Mais dis donc, tu es déjà prête ? Tes une chaudasse toi ! Jen étais sur ! »
Je ne suis pas étonnée de voir linconnu de la rue. Il sapproche et se colle à moi. Il passe une main dans mon dos tandis quil me broie un sein de lautre.
Sa bouche avale mes lèvres. Il les aspire et les lèche. Le pire, cest que ca mexcite.
Je lui offre ma langue pour quil la suce. Son blouson griffe mon ventre. Je sens sa queue gonfler dans son jeans. Il est comme un fou et se frotte à moi comme un dément.
« Je vais te défoncer, salope ! Ten a envie, hein ? Tu la veux ma bite, hein, putain ? »
Si je pouvais lui répondre, je lui crierais de se taire et de me baiser. Mais tenue par mes engagements, je ne dis rien et plonge une main vers sa braguette.
« Hennn ! Jen peux plus de toi ! Suce-moi ! Suce-moi bien à fond ! »
Il me tire par les cheveux pour me mettre à genoux.
« Dépêche-toi ! Branleuse ! »
Cest ce que je fais, je me dépêche. Je parviens enfin à extraire le membre gonflé et il me lenfonce dans la gorge.
Plusieurs fois, je manque de vomir sous la violence de ses introductions es dans ma trachée.
Je métouffe et tousse ma salive. Mes yeux pleurent tout ce quils peuvent.
Cest un soulagement de lentendre dire :
« Viens là, que je te baise ! Je vais te défoncer la chatte ! »
Je me relève et il me plaque contre le mur. Apres mavoir levé une jambe, il me pénètre dun coup jusquà la garde.
Il reprend ma bouche et moffre des baisers baveux. Ce nest pas que jadore, mais là, dans cette circonstance, jai envie dêtre souillée, presque maltraitée. Envie de nêtre plus rien, juste un jouet entre les mains de cet homme. Envie quil fasse de moi ce quil voudra, même les choses les plus inavouables.
Cest vrai, tout ceci ne me ressemble pas. Peut être que je me lâche enfin. Peut être que cest le fait dêtre dans cet escalier ou je risque de me faire surprendre. Peut être est ce tout simplement que je suis une salope perverse qui se découvre.
En attendant, je suis pendue à son cou et accompagne ses coups de reins en avançant mon bassin à chaque coup de buttoir.
Jaimerais lui dire « Plus fort ! Plus loin ! » Mais je nen fais rien.
Et je fais bien, car japerçois une ombre dans lescalier derrière mon partenaire du moment. Et très vite, mon Maître apparait en haut des marches. Il est beau, élégant avec sa canne à la main. Jai envi de lui.
Me voyant regarder ailleurs, lhomme tourne la tête. Il prend peur et veut se retirer. Je len empêche en jetant mes jambes autour de sa taille. Voyant que lautre ne bouge pas, il reprend ses mouvements en moi. Il les reprend encore plus fort, excité dêtre regardé.
« Regarde ca, mon pote ! Des salopes comme ca, cest rare ! Cest elle qui ma entrainé ici ! Je ne la connais pas ! Si, si je te jure ! Elle veut de la bite cette salope ! Tiens, chérie, en voilà ! Tu la sens, hein ? Tu la sens bien ma queue ? Elle te fait du bien, chienne ? »
Ce con, à parler et à minsulter comme ca, mexcite de plus en plus.
Soulagée par la présence de mon Maître, et fière davoir été aux bout des ses désirs, en respectant les règles, je me libère enfin et je craque.
Un éclair traverse mon ventre. Le tonnerre craque dans ma tête. Je bloque ma respiration et je mords mes lèvres pour ne pas crier et encore moins parler.
Je sens mon vagin se vider sur les couilles de lhomme. Je crois que cest une de mes plus belles et plus fortes jouissances.
Me voyant venir, au comble du plaisir, lhomme se libère aussi. Il pousse fort en moi et jouit de longues secondes au fond de mon ventre.
Mes jambes retombent et lhomme me lâche. Je glisse doucement contre le mur et me retrouve assise sur mon cul, jambes pliées, écartées. Essoufflée, la tête baissée, je caresse mes seins dune main et étale les jus mélangés que me rend ma chatte.
« Regarde ca ! Elle est crevée la môme ! Putain ! Elle a tout donné cette salope ! Baise là, tu vas te régaler mon pote ! »
« Elle na plus besoin de toi ! Tu peux partir ! »
Surprise par son ton, je relève la tête. Linconnu aussi est très surprit.
« Quoi ? Quest ce que tu dis ? »
« Tu a très bien entendu. Tu peux partir. Ma soumise et moi-même, navons plus besoin de tes services ! »
MA soumise. Il a dit MA soumise. Mon cur ce remplit de bonheur.
« Haaa ! Cest caaa ! »
Lhomme redescend doucement en marche arrière. Il est moqueur et semble til furieux. Il nous montre du doigt.
« Vous êtes deux détraqués ! Tes impuissant et tu la fais baiser par dautre. Cest ca, hein ? Et ta folle du cul se fait troncher à tous les coins de rue ! Grosse pute ! »
Nous lentendons arriver dans le hall.
Il cri une dernière fois sa rage davoir été ainsi évincé.
« Enculés ! Salope ! Pédé ! »
Puis le lourd portail claque.
Le silence, enfin.
Mon Maître sapproche de moi et me tend la main. Mon cur tape dans ma poitrine.
Je me relève et il me prend dans ses bras pour me donner un baiser plein de tendresse, puis il me regarde en me caressant les cheveux.
« Que dirais tu de devenir ma favorite ? »
« Chastity le prendrait très mal, Maître ! Et ca mengage à quoi ? »
« Tu lui demandera toi-même. En attendant, déshabille-toi, entièrement. »
Jétais sur le point de lui dire : « Ici ? Dans les escaliers ? » Mais après sa proposition de faire de moi sa favorite, cest peut être déplacé. Jignore si ce nest pas un test dobéissance.
Alors, je fais tomber veste, chemisier et jupe au sol.
Entièrement nue, dans cet environnement, je me sens très vulnérable. Mais, dans le même temps, je suis étrangement troublée et émoustillée.
« Penche toi et appuie toi à la quatrième marches ! »
Je mincline en avant, devinant très bien ce qui mattend. Avant même quil ne me le dise, jécarte les jambes et cambre mes reins au maximum afin doffrir une vue imprenable sur mes deux orifices.
Son gland, dur comme du béton, vient heurter ma pastille brune.
La poussée augmente. Je respire et me détends autant que je peux.
Mes chairs acceptent le corps étranger et elle se laisse pénétrer doucement.
Il se penche sur moi et pèse de tout son poids.
Sa queue entière est en moi et je sens ses couilles frotter ma vulve détrempée.
Il se dandine ainsi, enfoncé en moi, se frottant de droite à gauche durant un instant.
Puis, lentement, son pilon se met en action, montant et descendant de plus en plus vite.
Ses testicules frappent mon vagin et mon clito avec force.
Je ne peux contenir de longs soupirs de satisfactions, qui très vite se transforment en cris de jouissances, qui résonnent dans lescalier.
Mes jambes ne me tiennent plus et je tombe à genoux. Il sagrippe à mes cheveux et reste malgré tout en moi, continuant à remplir mon petit orifice dilaté.
Soudain, il empoigne mes épaules et les tire en arrière. Un dernier râle, un dernier assaut et il se libère de son miel en longues giclées dans mes intestins.
Puis il se retire lentement, me laissant pantelante, la tête dans les bras, effondrée sur les marches.
Il me faut plusieurs minutes pour reprendre le contrôle de ma respiration.
Jai chaud et je transpire à grosse gouttes.
Je suis ravie et fière de moi davoir encaissée cette sodomie sans broncher. Je me retourne et massoies sur les marches, un grand sourire aux lèvres.
Mais je suis seule.
« Maître ? Vous êtes là, Maître ? »
Pantelante et dégoulinante, je me rhabille et regagne la station de métro la plus proche.
Cest la sortie des bureaux et les rames sont bondées. Pour une fois, je ne men plains pas. Ainsi écrasée, personne ne peut remarquer les auréoles sur ma jupe.
Je me sens sale, malodorante, mais comblée.
A SUIVRE
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