Mon Maître A Dit (Partie Iv)
MON MAÎTRE A DIT
(Partie IV)
Finalement, je ne rentre pas si tard que ca. Jaurais le temps de prendre une douche et daller chercher Amandine avant quEddy ne rentre.
Mais lorsque jarrive, il est dans le salon à regarder la télé.
« Ho ! Ben, tes déjà là ? »
« Oui, jai pu me libérer plus tôt et
Putain ! Mais quest ce que tu fou !? »
Il sest levé et tourné vers moi. Mais tout à coup, il a lair furieux.
« Quest ce qui tarrive ? Pourquoi te fâches-tu ? »
« Tu veux me faire croire que tu a été bosser avec ca !? »
Il a passé son doigt dans lanneau du collier et il tire dessus.
Pauvre de moi. Jétais tellement obsédée par les taches sur ma jupe, que jen ai oublié de le retirer.
Dire nimporte quoi, mais dire quelque chose.
« Ben non ! Bien sur que non ! Je lai mis quand je suis parti. Enfin, Eddy ! Je lai acheté, ce nest pas pour le laisser au fond dun tiroir ! »
« Cathyyyyy ! Cest un collier pour chien ! »
« Pffff ! Mais non ! Sors un peu ! Cest à la mode ca ! »
Rejoindre la salle de bain. Me changer. Il me faut le faire tout de suite avant quil ne découvre les taches.
« Hooo ! Et puis tu mennuie à la fin ! Laisse-moi tranquille, tu veux ! »
Je le laisse planter là et je fonce menfermer dans la salle de bain.
Je me déshabille et balance mes affaires dans la machine à laver, que je mets en route sans attendre. Voilà ! Je me sens déjà mieux.
Une douche plus tard, toutes preuves envolées, je rejoins Eddy, le cur léger et prête à faire la paix.
« Je suis désolée chéri. Tu sais, jai eu beaucoup de travail et
»
« Arrête ca tout de suite, tu veux ! Le docteur vient dappeler. Il voulait savoir sil pouvait compter sur toi demain ! Ou étais tu cet après midi ? Pourquoi tes tu empressée de prendre une douche ? Tu a un amant ? Cest ca ? »
« Nimporte quoi ! Tes parano, mon pauvre ami ! Jai couru les magasins pour te trouver un cadeau, si tu veux savoir ! Et à courir partout, jai beaucoup transpiré ! Voilà ! Ca te va comme explication ? »
« Cathyyy ! Je ne pouvais pas deviner ! Je suis désolé, pardonne moi, jai été stupide.
Mentir ! Voilà une chose que je nai jamais faite de toute ma vie. Pourtant là, jai limpression dêtre une professionnelle.
Je suis remplie de honte face à cet homme que je trompe à tour de bras, et que jaime pourtant passionnément. Mais comment pourrait til comprendre mon nouveau comportement, ma nouvelle vie, mes nouvelles envies.
Je massois sur ses genoux et passe mon bras autour de son cou.
« Nen parlons plus. Je taime Eddy. »
Nous nous embrassons tendrement. Eddy me caresse doucement et je sens le désir monter en moi. Jai envi de lui, là, tout de suite.
Je dois fuir.
Je me relève dun coup.
« Amandine ! Faut que jaille chercher Amandine ! »
« Cathyyy ! Amandine est chez Sylviane ! Il ny a pas le feu, tout de même ! Allez ! Viens là ! »
« Non, non ! Je ne veux pas r de sa gentillesse ! »
« Cathyyy ! »
Mais je suis déjà dehors.
Je suis prise de tremblements et je dois mappuyer contre le mur pour reprendre mes esprits. Toutes ses émotions rapprochées me perturbent. Il va falloir que je me résonne et que jarrête ce petit jeu stupide. Cest trop dur.
Mon cur semballe lorsque soudain mon téléphone sonne.
La voix chevrotante, je dis un « Allo ? » timide.
« Samedi, quatorze heures, devant le zoo ! »
« Ho non, Maître ! Je dois vous dire
Jarrête tout ! »
« Samedi, quatorze heures, devant le zoo ! »
Il a raccroché.
Personne ne peut mobliger à me rendre à ce rendez vous. Il se déplacera pour rien. Apres tout, je men fou.
Cest avec, je crois, lesprit libéré que je sonne chez Sylviane.
Jadore cette fille.
Lesbienne de la première heure, elle ne cesse de me draguer pour me taquiner. Mais je sais que si je lui disais oui, elle en serait ravie. Eddy aussi dailleurs. Cest un de ses plus grands fantasmes. Mais je ne suis pas sur que Sylviane accepterait de le faire devant lui.
Cest une jeune fille de vingt deux ans.
Elle est souvent juste couverte dune petite robe dété. Ca lui va bien.
Ses seins ne connaissent pas le soutien gorge. Il est vrai que bien que sa poitrine soit plus grosse que la mienne, elle est aussi plus ferme et a un maintien incroyable. Jen serrais presque jalouse.
Tout comme moi, elle est une adepte inconditionnelle des talons hauts, et elle chausse en permanence des chaussures à talons aiguille, au grand désespoir de son parquet.
« Bonjour Cathy ! Tu es magnifique aujourdhui ! Plus belle et plus désirable de jour en jour ! »
« Arrête dont, tu veux ? »
« Tu donne dans le sado-maso, maintenant ? À moins que ce ne soit la soumission ? »
« Ca vas pas ! Pourquoi tu dis ca ? »
« Ton tour de cou fait penser à ca. Cest très spéciale, ma chérie, mais jaime beaucoup. »
Je ne métais même pas rendu compte que je le portais toujours. Jai pris ma douche sans le retirer. Je my suis tellement habitué, quil fait presque partie de moi.
« Il te plait ? Je te loffre ? »
« Tu es folle ! Tu veux être punie ? »
« Quest ce que tu racontes ? »
« Laisse tomber ! Regarde ! »
Elle sapproche de son buffet et ouvre un tiroir.
Je crois mourir, lorsque japerçois une chasuble blanche bien pliée et un collier identique au mien.
Elle capte mon désarroi et tente dapaiser ma honte.
« Ce nest rien Cathy ! Ce sera notre secret, ne tinquiète pas. Comment sappelle-t-il ? »
« Hein ? Quoi ? »
« Ton Maître ? Comment sappelle-t-il ? »
« Sir Jefferson. »
Prononcer son nom me fais un effet étrange, envoutant. Je suis parcourue par un grand frisson.
« Haa ! Je le connais bien ! Comment va-t-il ? »
Je décide de couper court.
« Bon ! Je dois y aller ! Tu veux bien appeler Amandine ? »
« Ha ! Ok ! Je vois que tu es dans ta période dincertitude.
Ce soir, sa bise pour me dire au revoir, est plus proche de la commissure de mes lèvres. Plus appuyée aussi.
Le souper se fait dans le silence. Je vois bien quEddy est vexé davoir été de nouveau, évincer.
Lorsque je lui apporte le café, le téléphone retenti et je manque de tout renverser.
Jaurais préféré répondre, mais Eddy a été plus rapide que moi.
« Allo ! Oui ! Oui, bien sur ! Daccord, je lui dis. Bonsoir ! »
Jessais de cacher mon trouble. Qui cela pouvait til bien être ? Jai la réponse rapidement.
« Cétait Sylviane. Elle a retrouvé le film dont elle ta parlé. Elle voudrait que tu viennes le regarder avec elle. »
« Le film ? À oui, le film ! »
« Tu vas y aller ? »
« Je ne sais pas. »
« Tu sais, tu peux. Vu ta frigidité fulgurante et soudaine, tu peux bien devenir cinéphile. »
« Ca, cest dégueulasse ! Ben tu vois, ce soir je voulais te faire plaisir ! Et bien tant pis pour toi ! Tu peux aller dormir, moi, je vais chez Sylviane ! Bonsoir ! »
Je claque la porte.
Elle habite un rez de chaussée. Un ancien petit bistrot, réaménagé en habitation. Rien de particulier sinon deux colonnes de chaque cotés de son salon.
Lorsque je sonne chez elle, jai les larmes aux yeux.
« Déjà ! Ben dis dont, tu nas pas mis longtemps à te décider ! Hé ? Quest ce quil y a ? Tu pleure ? »
Submergée par lémotion, je ressens un grand besoin de tendresse et je me jette au cou de mon amie.
Ce qui devait arriver
arrive.
Je lui tends mes lèvres et nous échangeons un tendre et passionné baiser.
Je suis surprise par la douceur de ses lèvres, la délicatesse avec laquelle elle enroule sa langue autour de la mienne.
Son parfum menivre. Je sens sa poitrine se soulever contre la mienne. Une main sur ma nuque, lautre caresse doucement ma joue.
Mais soudain, elle sarrête.
« Je suis désolée Cathy ! Je nais pas le droit de profiter de ta fragilité. »
« Non, Sylviane. Tu na pas à être désolée. Cest moi qui le voulais. Je viens de me fâcher avec Eddy. Javais besoin de réconfort. »
« Viens par là. Raconte-moi tout. »
Nous nous installons dans le canapé. Sylviane prend mes mains et je commence à parler.
Je commence et ne marrête plus. Je me vide de tous mes maux, de tous mes doutes, mes erreurs, mes folies. Je dis tout.
«
Vu ta frigidité fulgurante et soudaine, tu peux bien devenir cinéphile. Jai claqué la porte et je suis venue ici. Voilà ! Tu sais tout. »
« Je connais cette situation. Je lai vécu avec une de mes ex. Il ne faut pas écouter ta logique mais ton cur. Que te dit-t-il de faire ? »
« De ne pas réfléchir, dans limmédiat. »
Je menfonce dans le canapé et je tourne la tête vers elle. Elle me regarde étonnée.
Je remarque que, tout comme moi dailleurs, elle reste les genoux décollés. Dans la logique, je limagine sans culotte. Ca mexcite malgré moi et je pose une main sur sa cuisse.
« Tu es sur que cest ce que tu veux ? »
« Non, je ne sais pas. »
« Alors, je ne vais pas attendre que tu tenfuis. »
Elle se penche sur moi et membrasse de nouveau, mais avec fougue cette fois ci.
Cest pourtant vrai que je ne sais pas. Jamais lidée de moffrir à une fille na effleuré mon esprit. Un peu perdue, je me laisse aller et ferme les yeux.
Sa main caresse mon ventre et soulève habilement mon tee-shirt pour se faufiler dessous. Je suis prise de frissons lorsque ses doigts se posent sur mes tétons. Elle les titille et les pince, jusquà ce quils soient prêt à exploser.
Je passe ma main derrière sa nuque afin de lempêcher dabandonner son baiser.
Tournée de trois quart, elle fait glisser son genoux sur ma cuisse, jusquà mon bas ventre, alors que sa main, désormais, palpe ma poitrine avec savoir-faire.
Cest Maintenant toute sa jambe repliée qui monte et descend sur les miennes.
Et enfin, dans un dernier effort, la voilà assise face à moi, sur mes cuisses.
Obligée de lâcher notre étreinte, je laisse mes bras tomber sur le canapé. Intimidée, je suis incapable de lui montrer que jai envie delle.
Elle semble avoir bien compris mon trouble et me gratifie dun sourire ravageur.
Lentement, elle défait les boutons de sa robe et la quitte.
Cest une pure merveille. Sa beauté mintimide encore plus.
Elle agrippe le bas de mon tee-shirt et en un rien de temps, il vole loin derrière elle.
Elle se soulève un peu et approche sa poitrine de mon visage.
Jembrasse le téton qui se présente, puis, timidement, je le pince de mes lèvres. Si le contact, nouveau pour moi, me trouble, il nen est pas moins agréable.
Je sens la pointe durcir et je prends confiance en moi. Je saisis sa poitrine à pleine mains et lèche et aspire ses mamelons à tour de rôle. Elle semble y trouver plaisir et pousse de petits gémissements.
« Hoo, ouiii ! Cest bon ! Tu a fais ca toute ta vie, ce nest pas possible ! Tu te débrouilles très bien, Cathyyy ! »
« Tais-toi, sil te plais ! »
« Alors embrasse-moi ! »
Elle repose ses fesses sur mes genoux et prend mon visage à pleine main. Nous nous embrassons de nouveau, avec gourmandise. Nos seins se frôlent et me donnent la chair de poule.
Et soudain, en un éclair, la voilà à genoux entre mes jambes.
« Donne-moi ta chatte, chérie ! »
Il ne lui faut quune petite seconde pour soulever ma jupe, que je porte toujours, et plonger son visage entre mes cuisses.
Une décharge électrique fulgurante traverse mon corps, mobligeant à me cambrer et à jeter ma tête en arrière.
Jamais les cunnilingus dEddy ne mont procuré autant de plaisir.
Je crois bien que je crie.
Sa langue fouille tous les recoins de mon sexe dégoulinant. Parfois, elle se retire et descend jusquà ma pastille brune quelle titille rapidement, puis retourne à ses premières amours.
Mes doigts glissent dans sa chevelure. Jappuie sur son crane pour quelle me fouille, plus loin, plus fort. Aveu de mon extase.
Soudain la sonnette retentie. Cest comme un poids lourd qui rentre dans un mur. Tout sarrête, brusquement, violement.
« Merde ! On nest jamais tranquille ! Cache-toi là ! Je reviens ! »
Elle me pousse dans une espèce de grand réduit. Je laisse la porte légèrement entrouverte pour voir ce quil se passe.
Je la vois ouvrir sa porte et se pencher, pour cacher sa nudité au visiteur.
« Ha ! Cest toi ! Entre ! »
Lhomme qui rentre nest autre quEddy. Il savance dans la pièce et se retourne. Il découvre le corps nu de Sylviane. Il détourne son regard aussitôt.
« Oups ! Je suis désolé ! Je ten prie, couvre toi ! »
« Jai bien trop chaud ! Tu veux boire un truc ? »
A quoi joue telle. Je vois mon homme mal à laise comme jamais.
« Heuu ! Oui ! Un whisky ! Un double même ! Je cherche Cathy. Ou est-elle ? »
« Tu devrais lui foutre la paix. »
« Je nai pas de conseils à recevoir dune
»
« Dune quoi, Eddy ? Dune gouine ? Cest ca ? »
« Tu dis nimporte quoi ! Bon, Cathy nest pas là, je men vais ! »
« Si vite, pourquoi ? Tu nas même pas fini ton verre ! Si je nétais pas homo, tu partirais aussi vite ? »
« À quoi tu joue Sylviane, là ? »
« À rien, je tassure, mais jaimerais comprendre pourquoi tu ne maime pas. »
« Tu te fais des idées, je nai rien contre toi, mais tu te présente nue à moi, et en plus tu es lesbienne. Tu sais je suis comme tout les hommes. Vous êtes un fantasme pour nous. »
« Les fantasmes sont fait pour être réalisés, mais pourtant celui-ci reste inaccessible. Je comprends. Ca doit être dur. »
Je la regarde jouer au chat et à la souris, sans comprendre vraiment ou elle veut en venir.
« Devine ce que je faisais quand tu es arrivé ! »
« Jen sais rien moi ! Tu te préparais à prendre une douche ? »
« Non, Eddy ! Jétais allongée sur mon canapé et je me masturbais. »
Elle va trop loin. Jai envie de sortir de ma cachette, mais je suis seins nus et ca ne ferrait quaggraver les choses.
« Mais, tu es chez toi ! Tu peux y faire ce que tu veux ! Ca ne me regarde pas. »
« Oui, bien sur, mais quelle chance inespérée pour lhomme que tu es, si jacceptais de le faire devant toi ! »
« Arrête Sylviane ! Ce nest pas drôle du tout ! Tu te rends même pas compte de ce que tu dis ! Un truc comme ca, et je deviens fou en deux minutes. Je te sauterais dessus ! Allez, je men vais ! »
Je suis très fier de mon Eddy. Il na pas succombé à ce diable féminin. Mais elle na pas dit son dernier mot.
« Et avec ca, Eddy ? »
Elle ouvre un tiroir.
« Quoi ? Des menottes ? Tes complètement folle, ma pauvre fille ! »
Il est tellement troublé et perdu, quil se laisse menotter dans le dos, autour dun des poteaux.
« Mais quest ce que
Détache moi tout de suite, Sylviane ! »
« Deux minutes, deux petites minutes. »
Elle sagenouille devant lui et défait sa ceinture et sa braguette. Sous les protestations dEddy, après lui avoir descendu pantalon et caleçon aux pieds, elle entreprend de déboutonner entièrement sa chemise.
« Héé ! Mon gaillard ! Mais tu bande déjà ! »
Cest pourtant vrai. De ma cachette, je vois très bien le sexe dEddy, droit comme la justice. Moi qui dois le caresser de longues minutes pour arriver à ce résultat ! Jen suis toute vexée.
Elle ne le touche pas.
Fière delle, elle tourne autour, puis sinstalle dans le canapé, jambes bien écartées et entreprend de se masturber doucement.
« Salope ! Tu vas voir ton cul, quand tu vas me détacher ! »
« Et Cathy ? »
« Cathy ! Cathy ! Quoi Cathy ? Je suis un être humain, avec des pulsions humaines, et les miennes me disent de te baiser comme une chienne ! »
« Ca
Cest pas gagné ! Nest ce pas Cathy ! »
Le rideau tombe. Je sors de ma cachette, sous les yeux hagards de mon mari.
« Vous mavez piégé ? Vous êtes deux belles salopes ! »
Il a lair très en colère et je naime pas beaucoup ses injures. Cest donc tout naturellement que je me refugie dans les bras de Sylviane. Je me blottie contre elle comme une petite fille apeurée.
« Eddy ! Calme-toi ! Ta femme à quelque chose à te dire. Écoute-la. »
Mais aucun mot ne sort de ma bouche.
« Très bien ! Je vais le faire moi-même. »
Je nai pas le temps dintervenir.
« Cathy a un Maître. »
« Quoi, un Maître ? Cest quoi ca ? Quest ce que cest que ces conneries ! »
« Comment te dire
Cest le résultat de pulsions humaines, qui aboutissent à lenvie dobéir à une personne extérieure à son couple et en qui ont a une confiance totale. Je sais, cest dur à expliquer. Aussi dur que dexpliquer une érection non désirée, devant une lesbienne, par exemple. »
« Tu membrouille le cerveau là ! Je ne comprends rien ! »
Je me lève et retire ma jupe avant de mapprocher dEddy. Je me colle à lui, mes seins contre son torse, son sexe toujours dressé, entre mes cuisses.
« Je taime, Eddy. Personne nest à labri de ce qui marrive. Je veux le vivre, avec ou sans toi, mais je préférerais avec toi. Je texpliquerai et tu comprendras. Tu verras. Je veux juste mouvrir à la vie et tout comme toi, ne plus résister à mes pulsions. »
Je lembrasse dans le cou tout en palpant ses testicules, puis je lui susurre à loreille que je laime.
Il sest calmé et semble perdu. Il ne dit plus rien. Peut être se résigne til ? Peut être reconsidère til son futur, sans moi ? Jespère que non, car jaime vraiment cet homme de tout mon cur et de toute mon âme. Mais jamais plus, je ne pourrais vivre sans mon Maître. Aujourdhui, jen suis sur.
Je le laisse à ses pensées et je magenouille face à Sylviane. Mes mains sur ses cuisses, je lève les yeux vers elle.
« Sois indulgente. »
« Tu sais, moi aussi, jai commencé un jour. Nai pas peur, tout ira bien. Jen suis certaine. Fais-moi jouir, ma chérie. »
Jécarte doucement ses grandes lèvres pour découvrir son clito. Il pointe et réagit au passage de mon pouce.
Les effluves que dégage cette grande rousse, sont poivrées et enivrantes.
Comme tout le monde, jai entendu des tas de choses sur les rousses, et je suis heureuse de constater quil nen est rien, ou du moins, pas grand-chose.
Un baiser timide, une pointe de langue, puis une autre plus frivole, plus présente.
Je fais glisser le bouton rose entre mes lèvres pour le pincer légèrement et laspirer par de petites succions.
Comme je suis heureuse dentendre mon amie gémir grâce à moi.
Confortée par le fait que je peux donner du plaisir, je maventure plus avant et plonge mon visage dans les chairs détrempées de cyprine.
Je comprends très vite le pouvoir de ma bouche, associé à lattouchement de mes doigts ou de mes pouces.
« Haaa ! Je viens ! Regarde Eddy, comme ta femme me fait jouir ! Haaa ! Hoooo ! »
Elle explose et se jette à terre, mentrainant sous elle. Nous sommes comme deux serpents. Nous enroulons nos jambes, frottons nos ventres et mélangeons notre salive dans de grossiers et bestiaux baisers.
Japerçois furtivement Eddy. Il a les yeux exorbités et sa queue raide, sursaute toute seule, comme secouée par une main invisible. Il semble souffrir.
Mais mon plaisir est plus important.
Nous nous asseyons lune en face de lautre et approchons nos fentes juteuses jusquau contact.
Penchées en arrières, en appuit sur nos bras, nous nous frottons comme des démentes, mélangeant nos liqueurs dans de longs gémissements.
Des bruits de succions accompagnent nos plaintes, et nous invitent à nous donner encore, et encore.
Nous jouissons ensemble ou presque et nous nous écroulons au sol, comme deux loques.
Au dessus de nous, le membre baveux de mon mari, sagite toujours de haut en bas
de bas en haut, comme une marionnette à fil.
Il me regarde, suppliant.
« Suce-moi Cathy ! Je ten supplie, suce moi ! Ne me laisse pas comme ca ! Tu feras ce que tu veux, mais suce moi ! »
« Pas question, Cathy ! »
Sylviane cest relevée et elle séquipe dune ceinture gode, sortie de je ne sais ou.
« Je nen ai pas fini avec toi. Place-toi à quatre pattes face à ton mari. »
Je minstalle, le pantin de mon homme à cinquante centimètres à peine de mon visage.
Etrange sensation que les mains de Sylviane sur mes hanches. Etrange également, le contact du gland de latex contre mon vagin.
Mais sentir mon con se remplir, me transporte une fois de plus dans le monde magique du plaisir.
Sylviane me baise, fort, profond, sans ménagement. Je ne peux mempêcher de lui crier :
« Ouiii ! Plus fort ! Encore ! Ouiii ! »
Je relève la tête et vois lorgane dEddy, aller et venir sous mes yeux. Mon visage ne sarrête quà quelques millimètres.
« Harggg ! Suce moiii ! Suce-moi, salooope ! »
Je prends une claque sur les fesses.
« Je te linterdit ou je le répéterais à Sir Jefferson ! »
Pourquoi a-t-elle prononcé ce nom. Le simple fait de lentendre me donne un orgasme incontrôlable.
« Ho, ouiiii ! Dis luiii ! Quil me punisse ! Je suis sa chose, son jouet ! Je suis sa trainée ! Il doit me châtier ! Ouiiiii ! »
« Cest moi qui vais te punir, ma belle ! Tiens, prends ca ! »
Sans préambule, elle quitte mon vagin et pénètre mon cul dun coup.
« Ho, ouiii ! Encule-moi ! Encule-moi fort ! Ouiii ! »
Elle pilonne mon anus avec une force terrible. Le gland en arrivant en fin de course, propage une onde de choc incroyable dans mes intestins, mon ventre tout entier.
Je ne crie plus, je hurle mon plaisir comme une hystérique.
Mes yeux se voilent, inondés de bonheur. Pourtant, dans un ultime sursaut de lucidité, jentrevois le sexe dEddy, sarrêter de gigoter. Il semble vibrer, palpiter, battre comme un cur.
Et cest lexplosion.
Des jets plus puissants, les uns que les autres, atteignent mon visage, éclaboussent mes joues, souillent ma bouche, mon menton. Dautres finissent leurs courses dans mes cheveux et même dans mon dos.
Tout ceci semble plonger Sylviane dans une sorte deuphorie. Elle rit et pleure tout à la fois, injuriant et encourageant mon mari.
« Ouiii ! Vas-y, connard ! Salit la, souille la ! Mais regarde, cocu ! Cest moi qui la baise ! Hahaha ! Vide-toi bien, mais cest moi qui remplis son cul ! »
Soudain, il y a un grand éclair et cest le noir. Je viens de mévanouir.
Lorsque je reviens à moi, Sylviane et Eddy sont penchés sur moi.
« Ca vas aller, chérie. Tu as perdu connaissance. Je vais taider. Nous rentrons à la maison. »
« Non Eddy ! Ce soir, je reste ici. »
Il soupire et résigné, il se lève puis sort de lappartement.
Il y aura du travail, des discutions, des concessions à faire, mais cest décidé, je commence ma nouvelle vie de soumise.
Dans les bras de sylvaine, je mendors pour une douce et longue nuit, peuplée de rêves érotique.
A SUIVRE
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