Faouzia, Femme Flic. Deuxième Partie: La Triste Histoire De Faouzia
Faouzia, femme flic
Deuxième partie : la triste histoire de Faouzia
Faouzia mit beaucoup de temps à me raconter son histoire. Dune part elle semblait gênée de me révéler les détails un peu sordides de sa vie amoureuse et dautre part, je sentais quelle désirait plus que tout se confier à moi et me parler de sa vie. Elle sentait quelle pouvait avoir confiance en moi parce que je nallais pas la juger, ni lui parler de morale. Par ailleurs, elle savait que jétais quelquun de discret et que je nallais pas claironner à tous vents ce quelle allait mapprendre sur elle.
Elle semblait aussi gênée de parler sérieusement alors quelle était toute nue, le corps encore enduit du reste de sperme quelle avait reçu tantôt et qui avait séché sur elle.
- Si tu permets, je vais dabord prendre une douche rapide !
- Bien entendu ! Je viens avec toi ?
- Si tu veux ! Tu pourras ainsi me laver ! Je nai jamais pris de bain avec un homme ! Cest une bonne occasion ! Mais je veux que tu restes sage !
- Pas de problème ! répondis-je hypocritement, sachant que je ne pouvais pas résister à lenvie de la caresser et peut-être même de lui faire lamour dans la baignoire.
Elle me devança dans la salle de bain, en dandinant des fesses, comme pour me narguer. Mais au lieu de faire couler leau dans la baignoire et sy plonger (nous y plonger, comme je lespérais) elle y entra et se servit de la douche. Elle voulait se laver ; sans plus. Jentrai dans la baignoire, lui pris le pommeau de douche des mains et me mis à larroser à partir des cheveux jusquà ses pieds. Elle voulait une douche froide. Nous étions à la fin du mois de mai, et il faisait chaud. Jenvoyai le jet deau éclaté sur sa merveilleuse poitrine, quelle sétait mise à savonner. Elle sy prenait dune manière tellement lascive que mon zob qui sétait jusque là tenu tranquille sétait remis à grossir et à atteindre ses dimensions extrêmes dérection.
- Dis-lui de rester tranquille ! dit-elle. Je refuse de me soumettre à lui ici, dans la baignoire. Embrasse-moi !
La coquine jouait avec mon excitation ! Elle savait combien il métait difficile de résister à lenvie de la tirer là tout de suite. Je lui pris le visage entre mes mains et lui donnai un baiser que je voulais torride, mais quelle ne me rendit pas comme je le désirais. Elle voulait en rester à létape tendresse. Ce fut donc un petit baiser sur les lèvres qui ne dura quune seconde ; un baiser qui signifiait que pour le moment, elle voulait être cajolée, pas baisée ! Je la sentais, sans trop comprendre pourquoi, quelle était émue ; au bord des larmes. Intuitivement, je sentais que je devais faire quelque chose quelle attendait, mais quelle nosait pas me demander.
Sans trop réfléchir je lai serrée dans me bras très fort, mais avec beaucoup de tendresse. Jévitais même de coller mon bas ventre contre le sien, bien que mon sexe fût rempli de désir de se nicher entre ses cuisses. Je lui caressai les cheveux en lui murmurant des mots doux et apaisants, qui sortaient de ma bouche en un flot continu. Je navais pas décidé de me comporter ainsi avec elle. Cétait venu tout seul ; et comme toujours, mon intuition me trompait rarement. Elle se laissait aller contre moi, comme cela à lintérieur de la baignoire, le corps encore plein de savon. Elle posa sa tête au creux de mon épaule et écoutait mon discours sans rien dire. Un moment je sentis un liquide chaud couler sur mon épaule. Je sus ainsi quelle pleurait, mais je ne voulus pas lui monter que je métais rendu compte quelle était entrain de verser des larmes silencieuses.
- Il ne faut pas ten faire. Je ne sais pas ce qui te tracasse, mais je tassure que je nai encore jamais rencontré une femme comme toi. Pas seulement en terme de sexe ! (pour cela aussi tu es exceptionnelle ! Mais ce nest pas la chose la plus importante).
Jétais conscient quil ne sagissait que de mots; au mieux de philosophie de bistrot ; mais jétais certain que Faouzia mécoutait avec intérêt et quelle avalait mes parole. Je sentais que ce que je lui disais - et qui était sincère - agissait en elle comme un baume sur son cur. Elle se serrait encore plus fort contre moi ; comme si elle voulait faire pénétrer son corps à lintérieur du mien. Elle avait besoin de se sentir protégée, même si elle ne se lavouait même pas à elle-même.
Nous restâmes un long moment ainsi, nos deux corps enlacés tendrement à lintérieur de la baignoire. Et puis, reprenant ses esprits et son sourire moqueur, elle séloigna légèrement de moi et dit en riant :
- Nous nallons tout de même pas passer deux heures dans cette baignoire. Rince-moi pour que je sorte dici et te laisse te laver.
Je la rinçai rapidement et elle sortit de la baignoire pour se sécher. Elle trouva une sortie de bain accroché au porte manteau derrière la porte de la salle de bain et sen vêtit, cachant ainsi sa nudité. Elle sortit de la salle de bain pour aller dans la cuisine.
- Jai faim ! Je vais nous préparer quelque chose à manger. Fais-vite, tu me manques déjà !
Je pris rapidement une douche froide, qui eut pour effet immédiat de ramollir mon sexe, me sécha avec la même serviette quavait utilisé Faouzia, allai dans la chambre à coucher mettre un pantalon de pyjama et rejoignis ma belle dans la cuisine.
- Arrête de mexciter ! lui dis-je. Sinon je vais te culbuter tout de suite, ici même.
- Attend au moins que les steaks soient prêts ! répondit-elle en riant.
- Non je ne peux pas attendre. Je veux te prendre ! Je veux te faire grimper aux rideaux ! Nous mangerons après !
- Mais je meurs de faim ! répondit-elle moqueuse.
Je savais quelle aussi avait envie que je la tire ; que je la fasse jouir une fois encore. Elle avait envie dêtre pénétrée; elle ne lavait pas encore été de toute la soirée. Cela lui manquait. Au diable la bouffe ! Jéteignis le fourneau et retournai Faouzia pour lembrasser, défaire le ruban de la sortie de bain et la soulever pour la poser sur la table de la cuisine. Je la fis assoir sur le rebord de la table, les pans de la sortie de bains ouverts sur son merveilleux corps nu. Je fis une légère pression sur son épaule pour quelle sallonge sur le dos et mis ma mains entre ses cuisses, sur sa chatte qui brillait déjà de mouille. Elle était aussi excitée que moi ! Je lui caressai un moment les grandes lèvres et fis pénétrer deux doigts à lintérieur ; uniquement pour massurer quelle mouillait assez pour que je naie pas besoin de la caresser longtemps pour lubrifier le conduit.
Jétais pressé de la pénétrer ; de la posséder ; de lui faire sentir lintensité du désir qui métreignait ; et aussi de lui faire connaître la force de mon engin et sa capacité à la faire jouir et à lui faire atteindre le nirvana des amants. Je le sortis du pantalon du pyjama ; il était énorme. Faouzia le regardait avec des yeux brillant de gourmandise et de désir.
- Viens ! Baise-moi ! Enfonce-le moi dans le con ! Je laime ! Il est grand, il est fort ! Il est mon maître ! Il est le maître de ma chatte ! Nique-moi ! Nique-moi ! Nique-moi !
Je fis lever les jambes de ma belle et les lui fis plier de part et dautre de sa poitrine. Elle était totalement ouverte et offerte ! Je me mis en position entre ses fesses et plaçai le gland tuméfié entre ses grandes lèvres ; dune forte poussée de mes hanches, je fis pénétrer tout lengin au fond du tunnel de ma belle. Elle poussa un petit cri de douleur ; je me rappelai que cela faisait des années quelle navait plus fait lamour. Je me forçai à y aller en douceur, au moins pendant les premier temps ; le temps dhabi son vagin à la présence et à la force du membre qui la possédait.
Le vagin était bien mouillé et shabitua très vite au manche quil recevait. Il était chaud, visqueux, étroit et super moulant pour mon membre qui était au paradis! Je me mis à la pénétrer en force en faisant faire à mon sexe le long trajet qui allait de lentrée de la chatte jusquau plus profond du vagin. Javais même limpression quil rencontrait un obstacle tout au fond et quil cherchait à le défoncer à chaque pénétration. Je le faisais sortir complètement pour le monter à ma belle qui ne le quittait pas des yeux et le renvoyai en force au fond. Faouzia ne se retenait pas ; elle laissait échapper des cris stridents à chaque pénétration ; en même temps que moi je poussai des han de bûcheron. Elle essayait dattr ma taille pour la tirer vers elle. Elle ny arrivait pas, à cause de la position quelle avait prise sur la table de la cuisine. Mais en la voyant lancer ses bras pour agripper ma taille, je comprenais quelle voulait que jy aille encore plus fort et plus vite.
Jaccélérai le rythme de mes coups de boutoir et regardait ma belle entrer en elle-même, tout en continuant de pousser ses petits cris stridents. Elle était complètement dans son plaisir. Elle était à lécoute de sa jouissance, quelle sentait arriver avec la force dun torrent en furie. Je regardai sa tête qui se balançait comme si elle ne pouvait pas la retenir ; je voyais ses yeux se voiler et ses narines palpiter ; je voyais sa bouche qui dégoulinait de salive ; et je voyais ses bras se tendre pour essayer de me saisir au moment où je la pénétrai encore une fois. Elle narrivait à magripper quau moment où jarrivais au fond de son vagin et que jallais repartir vers la sortie, prendre un élan et réinvestir le tunnel avec encore plus de force. Elle était obligée de lâcher prise parce quelle navait pas les bras assez longs pour suivre le trajet de mes hanches.
Je la sentais au bord de lapoplexie. Je savais quelle nallait pas tarder à exploser. Je voulais, moi aussi, exploser en même temps quelle. Et de fait nous eûmes tous les deux, en même temps, un orgasme vraiment exceptionnel qui nous sembla durer une éternité. Il lui fit pousser un puissant râle de jouissance qui semblait venir du plus profond de ses entrailles et décharger une quantité énorme de cyprine que les furieux va-et-vient de mon sexe expulsèrent vers lextérieur. Il en était de même pour moi, qui en même temps que jéjaculais un flot continu de sperme chaud et encore épais malgré léjaculation précédente, je poussais un véritable râle de mourant, preuve sil en était de lintensité de ma jouissance.
Je marrêtai, fourbu par lintense effort, et sortis dentre les cuisses de ma mie, le sexe encore tout gaillard. Faouzia était encore en elle-même entrain de savourer le moment de bonheur quelle venait de passer. Quand elle ouvrit les yeux, elle était encore dans la position impudique de femme offerte à la concupiscence de son amant. Elle me lança un sourire émerveillé et lumineux ; en regardant du côté de mon sexe encore debout, elle me dit, moqueuse :
- Il veut me ? Il nest pas encore rassasié ?
- Il ne sera jamais rassasié de toi ! répondis-je. Il voudra toujours occuper son nid. Dailleurs, il a décidé den faire sa maison pour la vie !
- Arrête de dire des bêtises et aide-moi à me lever ! Jai faim !
Elle descendit de la table et alla se débarbouiller dans la salle de bain, pendant que je rallumai le feu de la cuisinière et remis la poêle contenant les steaks à demi cuits. Quand elle revint dans la cuisine, les steaks étaient prêts. Elle soccupa de couper la salade et de préparer la table, pendant que moi aussi, jallais me laver.
Nous mangeâmes avec un appétit dogres. Elle débarrassa la table, pendant que je nous préparais un thé à la menthe et au citron que nous décidâmes de boire dans la chambre, pendant que nous discuterions (je navais pas oublié quelle devait me raconter son histoire). Jétais dans un état de béatitude totale. Mon corps et mon âme étaient rassasiés et heureux. Ce que je voulais, cétait de mallonger sur le lit avec ma belle entre mes bras. Je la voulais à côté de moi pour rêvasser et savourer les instants précieux que nous vivons en ce moment. Javais le mauvais pressentiment que notre bonheur ne pouvait pas durer. Je voyais, à la mine de Faouzia, que des sombres pensées traversaient sa tête et quelles la rendaient triste.
- Pourquoi subitement cette mine triste ? Tu nes pas bien avec moi ?
- Au contraire, je viens de connaître les plus belles heures de ma vie ! Tu es un homme bien et jaurai tant voulu tavoir connu, il y a une dizaine dannées, avant de mengager dans ce foutu métier. Je taurais aimé immédiatement et jaurais tout fait pour vivre à tes côtés. Je suis belle, séduisante et super bandante ! Tu ne maurais pas résisté longtemps ! Mais aujourdhui ce nest plus possible. Une policière na pas le droit moral de gâcher la vie dun civil, en vivant avec lui. Notre corporation est celle qui est le plus ciblée par le terrorisme. Nous sommes obligés de vivre entre nous, dans des endroits protégés ; de ne sortir quen groupe, et très fortement armés ; de ne faire confiance à personne, si ce nest à un autre policier ; nous sommes en permanence en danger de mort. Cest vrai que ces dernier temps, cela va mieux et que des zones entières du pays sont pacifiées. Mais pour nous, le terrorisme résiduel est toujours menaçant.
- Pourquoi tu ne démissionnerais pas et retournerais vivre dans ta région de naissance ?
- Complètement impossible ! Je suis connue ! Je ny survivrais pas une semaine. Cela fait plus de dix ans que je nai pas remis les pieds au pays. E t quand je me morfonds de ma famille, cest elle qui vient me rendre visite ici, à Oran.
- Mais ce nest pas une vie ! Il y a certainement une solution pour que tu puisses vivre normalement ! Avec moi !
- Oui il y a une solution, mais pas avec toi. Avec un autre policier, dans notre monde à nous. Dailleurs je suis presque fiancée avec un collègue qui suit actuellement une formation de commissaire à Alger. Il attend avec impatience que je lui dise oui, pour fixer la date du mariage.
- Ce nest pas possible ! Tu ne vas pas me faire cela après ce qui vient de se passer entre nous ! Tu ne ressens donc rien pour moi ?
- Si ! Je ressens de lamour pour toi ! que dis-je ? De la passion ! Mais je suis réaliste.
- Arrête ! Je ne veux rien entendre de plus ! Tu resteras avec moi ! Cest moi qui décide ! Ton avenir nexiste quavec moi ! Ne crois surtout pas que je vais abandonner facilement comme cela. Raconte-moi plutôt ce qui a fait que tu te retrouves en service à laéroport dOran - Es Sennia. Ce nest pas, je pense, une affectation pour un membre des brigades anti-terroriste.
- En fait cela fait trois ans que jai quitté la brigade anti-terroriste. Jy ai passé quatre années éprouvantes et riches. Eprouvantes, parce quon était constamment en opérations, toujours dangereuses et très souvent mortelles. Nous avons perdu près dune dizaine de camarades, rien que dans notre brigade de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Moi-même je nai échappé à la mort que par miracle : un terroriste que je croyais mort, mais qui nétait que blessé, mavait mise en joue pour mabattre, alors que je lui tournais le dos. Heureusement pour moi que Salah, mon chef, avait suivi la scène et avait abattu le terroriste de tout un chargeur de kalachnikov.
- Parle-moi de lui ; de Salah.
- Cest - cétait parce quil a été abattu dans une embuscade, il y a quatre ans maintenant - le commissaire qui commandait la brigade anti-terroriste de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Un policier hors normes, mais un homme étrange. Quand il nous accueillit dans sa brigade - moi et deux autres policières - il avait le visage fermé de quelquun qui refusait davoir des éléments féminins dans son unité. Il pensait - et ne se gênait pas pour nous le dire - que des femmes ne pouvaient que foutre la zizanie parmi ses hommes, tous des baroudeurs confirmés, qui ne voyaient leurs épouses - pour ceux qui étaient mariés quune ou deux fois dans lannée; et encore dans des conditions telles quaucune intimité ne leur était permise. Et de fait au départ, nous étions confrontées aux regards concupiscents de nos collègues ; à leurs remarques salaces. Ce nest que quand nous avons fait nos preuves sur le terrain, en montrant le même courage queux et en ne paniquant pas sous le feu ennemi, que les choses se sont arrangées. Nous étions devenues pour eux des camarades, au même titre que les garçons. »
«Salah était un chef attentif, très dur pour lui-même et pour ses hommes (et maintenant ses femmes). Il était marié et sa famille vivait à Alger, loin de lui. Depuis que javais rejoint la brigade, il navait rendu visite à sa famille que trois fois en quatre ans. Il nous surveillait de très près, nous, les trois femmes de lunité. Il ne tolérait aucun dérapage. Et de fait sur les trois, jétais la seule à avoir dérapée. Et avec lui !
« Les premiers trois mois au sein de la brigade avaient été éprouvants. Nous étions tout le temps sur la brèche. Les terroristes étaient encore très nombreux et maîtres dune grande partie du terrain. Ils avaient même le soutien peut-être dune bonne partie de la population. Pendant cette période, nous avions accroché des groupes terroristes plus dune dizaine de fois. Nous avions eus plusieurs morts et blessés ; mais nous étions arrivés à les chasser de la région et à reprendre une bonne partie du terrain perdu.
« Cétait à cette période que javais failli être abattue, si ce nétait lintervention rageuse de Salah, qui vida tout son chargeur sur lhomme qui me tenait en joue. Ce fut cette nuit là que je devins sa maîtresse. Je ne comprends toujours pas pourquoi les choses sétaient passées comme cela. Peut-être lémotion davoir survécu ; peut-être la reconnaissance envers celui qui mavait sauvé la vie ; peut-être de ladmiration pour un chef véritablement exceptionnel ; peut-être un amour caché envers lui. En rentrant le soir à la brigade, Salah mordonna de ne pas descendre du véhicule qui nous transportait et dattendre son retour; jétais encore toute engourdie après les évènements de la journée.
« Il revint dix minutes plus tard ; pris le volant et démarra en trombe pour une destination que lui seul semblait connaître. Je ne disais rien ; je ne me posais même pas de questions ; il ordonnait, jobéissais. Cétait comme cela que les choses devaient se passer, devais-je penser ; si jétais encore capable de penser ! Le véhicule pénétra dans une cité/résidence de la police nationale, qui se trouvait à environ deux kilomètres de la brigade. Il gara la voiture dans le parking dun bâtiment, descendit et mordonna, dun geste impératif, de le suivre. Nous pénétrâmes dans le bâtiment, montâmes une série de volées descaliers et nous nous arrêtâmes devant un appartement du deuxième étage. Il ouvrit la porte, me fit entrer la première, me suivit et referma la porte. Je ne disais toujours rien.
« Je devinais ce qui allait se passer, mais rien en moi ne se révoltait. Jétais forte et capable de me défendre contre nimporte qui ; mais là je navais absolument aucune envie de résister ou de me révolter contre quoi que ce soit. Il me prit par la main et mentraîna vers une chambre où trônait un grand lit. Il ne disait rien ; il tendit la main pour ouvrir le zip de ma salopette et, dun geste rageur, il louvrit totalement. Il fit descendre luniforme, dénudant en même temps mes épaules, mes bras, mes hanches et mes cuisses. Sans la présence des rangers, il me laurait enlevé en entier.
« Il ne chercha pas à aller plus loin. Il me retourna pour que lui expose mon dos ; il arracha ma culotte et me força à mallonger sur le ventre à travers le lit. Je ne le regardais même pas ; jattendais la suite, presque avec impatience ; jétais totalement tendue vers ce qui allait se passer et, quau fond de moi, je souhaitais ardemment. Je le sentis qui abaissait sa salopette pour sortir son membre. Je ne voyais rien ; je le sentais qui essayait décarter mes fesses, de soulever mes hanches, et de me mettre en position. Il me pénétra avec brutalité, sans même chercher à mouiller son sexe. Je poussais un très fort cri de douleur - jétais vierge - mais ne protestais pas et le laisser continuer son uvre de destruction de mon hymen.
« Cela dura une éternité au cours de laquelle, il me défonça, comme cela brutalement, sans dire un mot, seulement en poussant des gémissements rauques, que je pensais être de plaisir. Quand il éjacula - à lextérieur, probablement pour que ne tombe pas enceinte - il sécroula sur mon dos, resta un long moment silencieux, puis fit une chose étonnante, au vu de ce qui venait de se passer : il membrassa sur la joue ; un baiser léger et tendre. Il sallongea à mes côtés - moi toujours sur le ventre, le cul en lair, la chatte ensanglantée et le dos plein de sperme - me retourna et me prit dans ses bras pour menlacer. Il ne dit rien pour justifier son comportement ; il se contenta de me sourire subrepticement ; un sourire que je voyais pour la première fois, tant il présentait en permanence un visage austère.
« Et quand il parla, cétait pour me dire que je lui appartenais et que je devais faire absolument tout ce quil voulait, sans que jamais je ne me pose de questions. Et sans même réfléchir, je mentendis lui répondre : « oui ! ». Comme si javais accepté le rôle desclave quil me destinait. Et en fait jétais devenue son esclave ; je pense même lavoir toujours été, au moins inconsciemment. Cétait comme si cet état était naturel pour moi, qui auparavant, pensais être une femme forte, maîtresse de ma destinée.
« Chaque fois que nous nétions pas en opération, nous nous retrouvions dans lappartement de la cité « Police » et il me prenait comme cela, toujours brutalement. Javais même fini par aimer cette brutalité et cette manière de me faire lamour : toujours en levrette. Jattendais impatiemment les moments dintimité où il allait me baiser (cétait bien le mot, car il ne me faisait jamais lamour, il me baisait !). Javais même fini par jouir très fortement. Cétait surtout dans les moments où il avait fumé plus que dhabitude, pour fuir le stress quotidien: deux ou trois joints dans la journée. A ces moments, les séances duraient plus longtemps et se répétaient : il me faisait jouir plusieurs fois comme une folle et jouissait en moi, en éjaculant des tonnes de sperme.
« Durant toute la période, il navait jamais prononcé une phrase ou même une parole damour. Jétais sa chose et cela lui suffisait et
me suffisait. Une nuit, il mavait même obligé à faire une chose que je croyais impossible : pour moi dabord, parce que jen avais été lobjet ; pour lui ensuite, parce que je ne le croyais pas partageur. Il avait ramené avec lui un homme, quil me présenta comme étant le wali (préfet) de Sidi-Bel-Abbès. Ils me trouvèrent en petite tenue, entrain de préparer le dîner du soir. Jétais gênée et je voulus passer une tenue plus décente. Il refusa et je dînai avec eux en nuisette et petite culotte.
« Nous prîmes le thé dans le salon. Salah me demanda alors de lui faire une pipe devant son invité. Jhésitais à faire une telle chose, mais au regard furieux quil me lança, je compris quil était très sérieux et que javais intérêt à obéir. Je me mis donc à genoux devant lui qui était assis sur le sofa ; jouvris le zip de son uniforme et mis à nu son sexe de taille moyenne et me mis consciencieusement à lui faire une pipe. Javais le cul en lair, seulement protégé par une petite culotte. Je sentis deux mains marracher la culotte et dénuder mes fesses. Je voulais protester, mais les mains de Salah appuyèrent sur ma nuque, pour que je ne bouge pas.
« Je sentis un doigt sinsérer entre mes fesses et chercher lanneau de mon anus. Jessayai de serrer les fesses pour empêcher les doigts daller plus loin. Ils insistèrent ; je sentis une bouche qui cherchait mon anus et qui cracha dessus. Quelques secondes plus tard, un sexe vint prendre la place du doigt et se placer sur lanneau. Je savais que jallais être enculée comme cela, sans que je laie voulu. Il me pénétra en force, défonçant brutalement mon anus, me faisant atrocement mal. Je crois même que la douleur mavait fait mordre le sexe de Salah, qui était toujours dans ma bouche. Lhomme fit ainsi, brutalement, plusieurs allers-retours dans mon boyau, avant de pousser un râle de jouissance et déverser tout le sperme quil avait emmagasiné.
« Quand il se retira, Salah releva ma tête et sortit son sexe de ma bouche. Il navait pas joui, mais semblait quand même heureux. Heureux de mavoir offerte à un autre homme ! Le wali mencula encore une fois avant de sendormir. Il semblait naimer que cela : la sodomie. Nous dormîmes à trois dans le lit. Au petit matin, je sentis encore lhomme qui cherchait mon cul pour y prendre encore une fois son plaisir. Je le laissais faire, sachant que Salah maurait ordonné de me laisser faire. Le wali partit très tôt le matin, avant que Salah et moi, nous nous levâmes. A ma grande surprise, je trouvai sur la table de nuit, une liasse de billet de mille dinars. Je demandais à Salah de mexpliquer la présence de largent.
- Ne me dis pas que tu nas pas compris quil ta prise pour une pute que jentretiens et que je fais travailler pour mon compte !
-
.
« Jétais furieuse et lui sautais dessus pour le frapper. Pour la première (et dernière fois) je lentendis rire à gorge déployée, pendant que je le rouais de coups. Il était comme un gosse, heureux de sa blague. Il mattrapa, me fit rouler sur le lit, et pour la première (et dernière) fois, me fit lamour normalement et tendrement. Nous avions joui très fort tous les deux. Ce fut la dernière fois que je le vis. Le matin même, pendant que jétais de repos pour encore une journée, il partit en opération avec sept collègues. Ils tombèrent dans une embuscade. La voiture quil conduisait sauta sur une bombe actionnée à distance. Lui et ses trois collègues moururent sur le coup. Tandis que la deuxième voiture essuya un feu nourri de fusils mitrailleurs. Il ny eut aucun survivant. Quand jappris la nouvelle, je tombais en syncope et plongeais dans une forte dépression nerveuse.
« Je mis un temps fou à sortir de ma dépression. Je passais trois mois à lhôpital militaire dOran section psychiatrique et ne repris le service, à la police des frontières de laéroport, quau bout dune année.
- Voila toute mon histoire. Elle nest pas belle. Le pire cest que je ne regrette rien de mon comportement desclave de Salah. Si cétait à refaire, je le referais sans hésiter une seule seconde ! Je ne suis pas normale, nest-ce pas ?
- Non tu étais simplement amoureuse dun homme hors normes. Il tavait subjuguée ! Et tu avais besoin de la protection dun homme fort ; comme tu en as encore besoin aujourdhui !
- Tu ne men veux pas ? Tu me trouves normale ?
- Bien sûr que tu es normale ! Ne te mets surtout pas la pression et ne fais aucun complexe de culpabilité. Dis-toi une seule chose : tu as été heureuse avec lui. Cest absolument tout ce qui compte !
- Tu mépouserais vraiment, si jétais libre de me marier ave toi ? Tu ne me rappelleras jamais mon passé et ne me traiteras pas comme une pute ?
- Arrête tes conneries ! Dis chiche ! et dès demain, je me rends en Kabylie chez tes parents, pour demander ta main !
Elle me fit un superbe sourire de bonheur. Ce que je venais de lui dire - et qui était vraiment sincère - lui avait rendu sa confiance en elle. Elle savait maintenant quon pouvait laimer telle quelle était, avec ses bons et mauvais côtés. Elle se blottit encore plus étroitement dans mes bras et membrassa sur tout le visage en commençant par la tête (comme cela se fait encore dans certains coins du pays, en signe de respect !) puis sur le front, les yeux, les joues, le nez, le menton, le cou. Je voulus prendre sa bouche pour lui appliquer un baiser mouillé. Elle éloigna sa tête et me fit à loreille, tout doucement, comme si elle avait honte de ce quelle me proposait :
- Encule-moi !
- Tu veux vraiment ? Tu aimes la sodomisation ? Tu las souvent pratiquée avec Salah ?
- Non pas avec lui ! Il na jamais voulu. Cest encore un des traits bizarre de sa personnalité : il ma dit un jour quil naimait que les culs des jeunes garçons. Je navais pas cherché à comprendre, craignant de me trouver en face de choses inavouables. La seule fois que jai été enculée, cétait cette fameuse nuit.
Jembrassais ma mie sur les joues, tout en lallongeant sur le dos. Je lui fis lever les jambes très haut de manière à avoir ses deux orifices sous les yeux. Je voyais sa merveilleuse chatte ouverte et offerte et, en dessous, lanneau sombre de son cul qui palpitait. Je plongeai la tête entre ses cuisses pour embrasser son anus, le lécher et le remplir de salive. Quand je jugeai que lentrée était assez mouillée, je positionnai le gland de mon sexe sur lanneau. Je la regardai dans les yeux pour voir sa réaction à ma pénétration en force. Je donnai un fort coup de reins et fis entrer lengin, à moitié, dans son tunnel. Elle poussa un petit cri de douleur, tout en regardant lopération avec des yeux brillant de luxure.
Elle souriait en relevant la tête, pour ne rien perdre du spectacle du sexe qui la pénétrait ainsi en force. Mon membre avait trouvé en le rectum de ma belle, un autre merveilleux nid. Il était heureux dans ce boyau moulant et chaud qui shumidifiait au fur et à mesure de ses allers-retours. Jétais aux anges et poussais des petits cris de plaisir à chacune de mes pénétrations. Je regardais avec intérêt comment Faouzia ressentait ce gros zob qui la possédait en force. Le sourire quelle avait ne la quitta pas un seul instant. Un sourire qui pouvait signifier quelle avait mal, mais quelle supportait la douleur pour me donner du plaisir ; ou alors un vrai sourire, signifiant quelle prenait autant de plaisir que moi. Je décidais de tenter autre chose en lui prenant sa main droite pour la poser sur sa chatte en lui ordonnant doucement :
- Caresse-toi ! Fais entrer tes doigts dans le vagin ! Masturbe-toi pendant que je tencule.
Son sourire sélargit et devint soudain plus lumineux. Elle posa trois doigts entre ses grandes lèvres et les fit pénétrer doucement, jusquà ce quils rencontrent, à travers les parois du vagin et du rectum, mon sexe qui revenait du fond du cul. Au moment de la rencontre, elle poussa un grand cri de surprise et de plaisir. Elle trouvait la chose tellement plaisante, quelle se mit à crier de plus en plus fort à chaque rencontre entre ses doigts et mon zob. Elle ne se retenait plus :
- Cest magnifique ! Je suis pénétrée par mes deux trous ! Je voudrais que ma bouche aussi soit pleine ! Mets tes doigts dedans, je vais les sucer !
Je lui mis deux doigts dans sa bouche ; elle se mit à les sucer, en même temps quelle accélérait le mouvement des sa main dans son vagin et que moi, jintensifiais mes coup de boutoir dans son cul. Cétait le paradis ! Jaurais aimé rester comme cela toute léternité, à pilonner le cul de ma belle et tirer delle des cris de plaisir de plus en plus intenses. Et puis le moment vint où plus rien nexistait pour elle que le plaisir quelle prenait. Je la vis entrer petit à petit en elle ; ses yeux se voilèrent ; sa bouche souvrit pour faciliter sa respiration et laisser passer les flots de salive qui sy échappaient ; ses muscles se tendirent comme les cordes dun arc ; ses doigts accélérèrent le rythme des allers-retours dans son vagin ; ils tentaient dattr mon sexe qui allait et venait dans son cul.
Et puis elle arrêta de crier, ouvrit les yeux pour me regarder avec des yeux émerveillés, poussa un long râle et déchargea longuement, avant de relâcher tous ses muscles. Je continuai le pilonnage du cul de ma belle jusquau moment ou je sentis arriver lorgasme qui me fit éjaculer, en une longue bordée, tout ce qui me restait de sperme et que les furieux va-et-vient de mon sexe expulsèrent à lextérieur. Fourbu, jarrêtai le pilonnage et retirai le gourdin, maintenant totalement ramolli, et vint mallonger à côté de Faouzia que je pris dans mes bras pour lembrasser tendrement et lui dire encore une fois que je laimais et que je voulais vivre avec elle.
- Je taime moi aussi, mais il ne faut pas tout gâcher en parlant mariage et vie commune ; ni lun, ni lautre ne sont possibles. Profitons des moments que la vie veut bien nous offrir et aimons-nous. Quand il faudra nous séparer, on aura au moins connu de merveilleux moments qui resteront à jamais gravés dans nos curs.
- Tu parles trop facilement de séparation. Moi je ne te laisserais jamais partir. Je naccepterais pas que tu me quittes, surtout pour épouser quelquun dautre.
Nous vécûmes ainsi pendant environ une année et demie - tout le temps que je passais à Oran pour suivre la réalisation du projet que ma société réalisait et puis vint le moment où je devais rejoindre le siège de lentreprise. Je demandais à Faouzia de me suivre, de démissionner et de mépouser. Elle refusa, reprenant les mêmes arguments quelle ressassait depuis le début : quelle était obligée de vivre en milieu protégé ; quelle constituait un danger pour ma vie ; quen démissionnant, elle perdrait la protection que constituait son appartenance au corps de la police nationale ; que tant que létat durgence continuait et que la paix totale nétait pas revenue, il nétait pas question pour elle de changer de mode de vie ; quelle maimait trop pour risquer que je sois assassiné en tant que compagnon dune policière qui, plus est, avait été membre des brigades anti-terroristes.
Il ny avait rien à faire pour la convaincre de venir avec moi. Je quittais donc Oran - et elle, par la même occasion - un sale matin dhiver et ne revit plus Faouzia. Elle mappelait de temps en temps pour prendre de mes nouvelles et mannoncer sa décision dépouser son commissaire, qui attendait toujours quelle lui dise oui ! Jai hurlé ma colère au téléphone. Je crois même que jen ai pleuré, de rage et de désespoir ! Cela ne lempêcha pas de se marier et, aux dernières nouvelles, elle et son mari avaient été mutés à Tamanrasset, à lextrême sud du pays, où ils vivent une vie de couple à peu près normal. Le dernier coup de téléphone que je reçus delle était pour mannoncer quelle allait bientôt devenir maman.
- Adieu mon amour ! me dit-elle en pleurant. Prends bien soin de toi !
Et depuis je neus plus aucune nouvelle delle. Javais perdu le grand amour de ma vie. Il ne reste, pour me consoler, que les merveilleux souvenirs des moments passés ensemble, que je narrête pas de ressasser, jusquà en faire un obsession.
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