Faouzia, Femme Flic. Deuxième Partie: La Triste Histoire De Faouzia

Faouzia, femme flic

Deuxième partie : la triste histoire de Faouzia

Faouzia mit beaucoup de temps à me raconter son histoire. D’une part elle semblait gênée de me révéler les détails un peu sordides de sa vie amoureuse et d’autre part, je sentais qu’elle désirait plus que tout se confier à moi et me parler de sa vie. Elle sentait qu’elle pouvait avoir confiance en moi parce que je n’allais pas la juger, ni lui parler de morale. Par ailleurs, elle savait que j’étais quelqu’un de discret et que je n’allais pas claironner à tous vents ce qu’elle allait m’apprendre sur elle.
Elle semblait aussi gênée de parler sérieusement alors qu’elle était toute nue, le corps encore enduit du reste de sperme qu’elle avait reçu tantôt et qui avait séché sur elle.
- Si tu permets, je vais d’abord prendre une douche rapide !
- Bien entendu ! Je viens avec toi ?
- Si tu veux ! Tu pourras ainsi me laver ! Je n’ai jamais pris de bain avec un homme ! C’est une bonne occasion ! Mais je veux que tu restes sage !
- Pas de problème ! répondis-je hypocritement, sachant que je ne pouvais pas résister à l’envie de la caresser et peut-être même de lui faire l’amour dans la baignoire.
Elle me devança dans la salle de bain, en dandinant des fesses, comme pour me narguer. Mais au lieu de faire couler l’eau dans la baignoire et s’y plonger (nous y plonger, comme je l’espérais) elle y entra et se servit de la douche. Elle voulait se laver ; sans plus. J’entrai dans la baignoire, lui pris le pommeau de douche des mains et me mis à l’arroser à partir des cheveux jusqu’à ses pieds. Elle voulait une douche froide. Nous étions à la fin du mois de mai, et il faisait chaud. J’envoyai le jet d’eau éclaté sur sa merveilleuse poitrine, qu’elle s’était mise à savonner. Elle s’y prenait d’une manière tellement lascive que mon zob qui s’était jusque là tenu tranquille s’était remis à grossir et à atteindre ses dimensions extrêmes d’érection.

Elle regardait le monstre se réveiller avec un sourire moqueur.
- Dis-lui de rester tranquille ! dit-elle. Je refuse de me soumettre à lui ici, dans la baignoire. Embrasse-moi !
La coquine jouait avec mon excitation ! Elle savait combien il m’était difficile de résister à l’envie de la tirer là tout de suite. Je lui pris le visage entre mes mains et lui donnai un baiser que je voulais torride, mais qu’elle ne me rendit pas comme je le désirais. Elle voulait en rester à l’étape tendresse. Ce fut donc un petit baiser sur les lèvres qui ne dura qu’une seconde ; un baiser qui signifiait que pour le moment, elle voulait être cajolée, pas baisée ! Je la sentais, sans trop comprendre pourquoi, qu’elle était émue ; au bord des larmes. Intuitivement, je sentais que je devais faire quelque chose qu’elle attendait, mais qu’elle n’osait pas me demander.
Sans trop réfléchir je l’ai serrée dans me bras très fort, mais avec beaucoup de tendresse. J’évitais même de coller mon bas ventre contre le sien, bien que mon sexe fût rempli de désir de se nicher entre ses cuisses. Je lui caressai les cheveux en lui murmurant des mots doux et apaisants, qui sortaient de ma bouche en un flot continu. Je n’avais pas décidé de me comporter ainsi avec elle. C’était venu tout seul ; et comme toujours, mon intuition me trompait rarement. Elle se laissait aller contre moi, comme cela à l’intérieur de la baignoire, le corps encore plein de savon. Elle posa sa tête au creux de mon épaule et écoutait mon discours sans rien dire. Un moment je sentis un liquide chaud couler sur mon épaule. Je sus ainsi qu’elle pleurait, mais je ne voulus pas lui monter que je m’étais rendu compte qu’elle était entrain de verser des larmes silencieuses.
- Il ne faut pas t’en faire. Je ne sais pas ce qui te tracasse, mais je t’assure que je n’ai encore jamais rencontré une femme comme toi. Pas seulement en terme de sexe ! (pour cela aussi tu es exceptionnelle ! Mais ce n’est pas la chose la plus importante).
Vivre comme tu le fais, loin de chez toi et de tes parents ; faire le métier que tu fais, surtout par les temps qui courent, avec la mort qui guette à tous les coins ; n’avoir personne sur qui te reposer ; être tout le temps sur le qui-vive ; je ne connais pas beaucoup de personne, hommes y compris, qui puisse résister longtemps. Et bien toi tu le fais ! Je ne connais pas encore le lourd secret qui semble te ronger de l’intérieur, mais quel qu’il soit, il ne doit pas te faire perdre confiance en toi. Dis-toi bien que tu es forte et que rien ni personne ne pourra t’enlever cette force qui te fera passer victorieusement tous les obstacles de la vie.
J’étais conscient qu’il ne s’agissait que de mots; au mieux de philosophie de bistrot ; mais j’étais certain que Faouzia m’écoutait avec intérêt et qu’elle avalait mes parole. Je sentais que ce que je lui disais - et qui était sincère - agissait en elle comme un baume sur son cœur. Elle se serrait encore plus fort contre moi ; comme si elle voulait faire pénétrer son corps à l’intérieur du mien. Elle avait besoin de se sentir protégée, même si elle ne se l’avouait même pas à elle-même.
Nous restâmes un long moment ainsi, nos deux corps enlacés tendrement à l’intérieur de la baignoire. Et puis, reprenant ses esprits et son sourire moqueur, elle s’éloigna légèrement de moi et dit en riant :
- Nous n’allons tout de même pas passer deux heures dans cette baignoire. Rince-moi pour que je sorte d’ici et te laisse te laver.
Je la rinçai rapidement et elle sortit de la baignoire pour se sécher. Elle trouva une sortie de bain accroché au porte manteau derrière la porte de la salle de bain et s’en vêtit, cachant ainsi sa nudité. Elle sortit de la salle de bain pour aller dans la cuisine.
- J’ai faim ! Je vais nous préparer quelque chose à manger. Fais-vite, tu me manques déjà !
Je pris rapidement une douche froide, qui eut pour effet immédiat de ramollir mon sexe, me sécha avec la même serviette qu’avait utilisé Faouzia, allai dans la chambre à coucher mettre un pantalon de pyjama et rejoignis ma belle dans la cuisine.
Même en sortie de bain, elle était superbe ! Elle me tournait le dos, occupée qu’elle était à faire frire deux immenses steaks. Je me plaçai derrière elle et la pris par la taille tout en l’embrassant sur l’arrière du cou. Elle lança sa tête en arrière pour la coller à la mienne et envoya sa croupe vers l’arrière pour rencontrer mon bas ventre. Mon sexe qui s’était endormi quelque temps se remit à gonfler.
- Arrête de m’exciter ! lui dis-je. Sinon je vais te culbuter tout de suite, ici même.
- Attend au moins que les steaks soient prêts ! répondit-elle en riant.
- Non je ne peux pas attendre. Je veux te prendre ! Je veux te faire grimper aux rideaux ! Nous mangerons après !
- Mais je meurs de faim ! répondit-elle moqueuse.
Je savais qu’elle aussi avait envie que je la tire ; que je la fasse jouir une fois encore. Elle avait envie d’être pénétrée; elle ne l’avait pas encore été de toute la soirée. Cela lui manquait. Au diable la bouffe ! J’éteignis le fourneau et retournai Faouzia pour l’embrasser, défaire le ruban de la sortie de bain et la soulever pour la poser sur la table de la cuisine. Je la fis assoir sur le rebord de la table, les pans de la sortie de bains ouverts sur son merveilleux corps nu. Je fis une légère pression sur son épaule pour qu’elle s’allonge sur le dos et mis ma mains entre ses cuisses, sur sa chatte qui brillait déjà de mouille. Elle était aussi excitée que moi ! Je lui caressai un moment les grandes lèvres et fis pénétrer deux doigts à l’intérieur ; uniquement pour m’assurer qu’elle mouillait assez pour que je n’aie pas besoin de la caresser longtemps pour lubrifier le conduit.
J’étais pressé de la pénétrer ; de la posséder ; de lui faire sentir l’intensité du désir qui m’étreignait ; et aussi de lui faire connaître la force de mon engin et sa capacité à la faire jouir et à lui faire atteindre le nirvana des amants. Je le sortis du pantalon du pyjama ; il était énorme. Faouzia le regardait avec des yeux brillant de gourmandise et de désir.
Elle salivait déjà rien qu’à l’idée qu’il allait l’empaler et occuper tout son tunnel.
- Viens ! Baise-moi ! Enfonce-le moi dans le con ! Je l’aime ! Il est grand, il est fort ! Il est mon maître ! Il est le maître de ma chatte ! Nique-moi ! Nique-moi ! Nique-moi !
Je fis lever les jambes de ma belle et les lui fis plier de part et d’autre de sa poitrine. Elle était totalement ouverte et offerte ! Je me mis en position entre ses fesses et plaçai le gland tuméfié entre ses grandes lèvres ; d’une forte poussée de mes hanches, je fis pénétrer tout l’engin au fond du tunnel de ma belle. Elle poussa un petit cri de douleur ; je me rappelai que cela faisait des années qu’elle n’avait plus fait l’amour. Je me forçai à y aller en douceur, au moins pendant les premier temps ; le temps d’habi son vagin à la présence et à la force du membre qui la possédait.
Le vagin était bien mouillé et s’habitua très vite au manche qu’il recevait. Il était chaud, visqueux, étroit et super moulant pour mon membre qui était au paradis! Je me mis à la pénétrer en force en faisant faire à mon sexe le long trajet qui allait de l’entrée de la chatte jusqu’au plus profond du vagin. J’avais même l’impression qu’il rencontrait un obstacle tout au fond et qu’il cherchait à le défoncer à chaque pénétration. Je le faisais sortir complètement pour le monter à ma belle qui ne le quittait pas des yeux et le renvoyai en force au fond. Faouzia ne se retenait pas ; elle laissait échapper des cris stridents à chaque pénétration ; en même temps que moi je poussai des han de bûcheron. Elle essayait d’attr ma taille pour la tirer vers elle. Elle n’y arrivait pas, à cause de la position qu’elle avait prise sur la table de la cuisine. Mais en la voyant lancer ses bras pour agripper ma taille, je comprenais qu’elle voulait que j’y aille encore plus fort et plus vite.
J’accélérai le rythme de mes coups de boutoir et regardait ma belle entrer en elle-même, tout en continuant de pousser ses petits cris stridents. Elle était complètement dans son plaisir. Elle était à l’écoute de sa jouissance, qu’elle sentait arriver avec la force d’un torrent en furie. Je regardai sa tête qui se balançait comme si elle ne pouvait pas la retenir ; je voyais ses yeux se voiler et ses narines palpiter ; je voyais sa bouche qui dégoulinait de salive ; et je voyais ses bras se tendre pour essayer de me saisir au moment où je la pénétrai encore une fois. Elle n’arrivait à m’agripper qu’au moment où j’arrivais au fond de son vagin et que j’allais repartir vers la sortie, prendre un élan et réinvestir le tunnel avec encore plus de force. Elle était obligée de lâcher prise parce qu’elle n’avait pas les bras assez longs pour suivre le trajet de mes hanches.
Je la sentais au bord de l’apoplexie. Je savais qu’elle n’allait pas tarder à exploser. Je voulais, moi aussi, exploser en même temps qu’elle. Et de fait nous eûmes tous les deux, en même temps, un orgasme vraiment exceptionnel qui nous sembla durer une éternité. Il lui fit pousser un puissant râle de jouissance qui semblait venir du plus profond de ses entrailles et décharger une quantité énorme de cyprine que les furieux va-et-vient de mon sexe expulsèrent vers l’extérieur. Il en était de même pour moi, qui en même temps que j’éjaculais un flot continu de sperme chaud et encore épais malgré l’éjaculation précédente, je poussais un véritable râle de mourant, preuve s’il en était de l’intensité de ma jouissance.
Je m’arrêtai, fourbu par l’intense effort, et sortis d’entre les cuisses de ma mie, le sexe encore tout gaillard. Faouzia était encore en elle-même entrain de savourer le moment de bonheur qu’elle venait de passer. Quand elle ouvrit les yeux, elle était encore dans la position impudique de femme offerte à la concupiscence de son amant. Elle me lança un sourire émerveillé et lumineux ; en regardant du côté de mon sexe encore debout, elle me dit, moqueuse :
- Il veut me ? Il n’est pas encore rassasié ?
- Il ne sera jamais rassasié de toi ! répondis-je. Il voudra toujours occuper son nid. D’ailleurs, il a décidé d’en faire sa maison pour la vie !
- Arrête de dire des bêtises et aide-moi à me lever ! J’ai faim !
Elle descendit de la table et alla se débarbouiller dans la salle de bain, pendant que je rallumai le feu de la cuisinière et remis la poêle contenant les steaks à demi cuits. Quand elle revint dans la cuisine, les steaks étaient prêts. Elle s’occupa de couper la salade et de préparer la table, pendant que moi aussi, j’allais me laver.
Nous mangeâmes avec un appétit d’ogres. Elle débarrassa la table, pendant que je nous préparais un thé à la menthe et au citron que nous décidâmes de boire dans la chambre, pendant que nous discuterions (je n’avais pas oublié qu’elle devait me raconter son histoire). J’étais dans un état de béatitude totale. Mon corps et mon âme étaient rassasiés et heureux. Ce que je voulais, c’était de m’allonger sur le lit avec ma belle entre mes bras. Je la voulais à côté de moi pour rêvasser et savourer les instants précieux que nous vivons en ce moment. J’avais le mauvais pressentiment que notre bonheur ne pouvait pas durer. Je voyais, à la mine de Faouzia, que des sombres pensées traversaient sa tête et qu’elles la rendaient triste.
- Pourquoi subitement cette mine triste ? Tu n’es pas bien avec moi ?
- Au contraire, je viens de connaître les plus belles heures de ma vie ! Tu es un homme bien et j’aurai tant voulu t’avoir connu, il y a une dizaine d’années, avant de m’engager dans ce foutu métier. Je t’aurais aimé immédiatement et j’aurais tout fait pour vivre à tes côtés. Je suis belle, séduisante et super bandante ! Tu ne m’aurais pas résisté longtemps ! Mais aujourd’hui ce n’est plus possible. Une policière n’a pas le droit moral de gâcher la vie d’un civil, en vivant avec lui. Notre corporation est celle qui est le plus ciblée par le terrorisme. Nous sommes obligés de vivre entre nous, dans des endroits protégés ; de ne sortir qu’en groupe, et très fortement armés ; de ne faire confiance à personne, si ce n’est à un autre policier ; nous sommes en permanence en danger de mort. C’est vrai que ces dernier temps, cela va mieux et que des zones entières du pays sont pacifiées. Mais pour nous, le terrorisme résiduel est toujours menaçant.
- Pourquoi tu ne démissionnerais pas et retournerais vivre dans ta région de naissance ?
- Complètement impossible ! Je suis connue ! Je n’y survivrais pas une semaine. Cela fait plus de dix ans que je n’ai pas remis les pieds au pays. E t quand je me morfonds de ma famille, c’est elle qui vient me rendre visite ici, à Oran.
- Mais ce n’est pas une vie ! Il y a certainement une solution pour que tu puisses vivre normalement ! Avec moi !
- Oui il y a une solution, mais pas avec toi. Avec un autre policier, dans notre monde à nous. D’ailleurs je suis presque fiancée avec un collègue qui suit actuellement une formation de commissaire à Alger. Il attend avec impatience que je lui dise oui, pour fixer la date du mariage.
- Ce n’est pas possible ! Tu ne vas pas me faire cela après ce qui vient de se passer entre nous ! Tu ne ressens donc rien pour moi ?
- Si ! Je ressens de l’amour pour toi ! que dis-je ? De la passion ! Mais je suis réaliste.
- Arrête ! Je ne veux rien entendre de plus ! Tu resteras avec moi ! C’est moi qui décide ! Ton avenir n’existe qu’avec moi ! Ne crois surtout pas que je vais abandonner facilement comme cela. Raconte-moi plutôt ce qui a fait que tu te retrouves en service à l’aéroport d’Oran - Es Sennia. Ce n’est pas, je pense, une affectation pour un membre des brigades anti-terroriste.
- En fait cela fait trois ans que j’ai quitté la brigade anti-terroriste. J’y ai passé quatre années éprouvantes et riches. Eprouvantes, parce qu’on était constamment en opérations, toujours dangereuses et très souvent mortelles. Nous avons perdu près d’une dizaine de camarades, rien que dans notre brigade de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Moi-même je n’ai échappé à la mort que par miracle : un terroriste que je croyais mort, mais qui n’était que blessé, m’avait mise en joue pour m’abattre, alors que je lui tournais le dos. Heureusement pour moi que Salah, mon chef, avait suivi la scène et avait abattu le terroriste de tout un chargeur de kalachnikov.
- Parle-moi de lui ; de Salah.
- C’est - c’était parce qu’il a été abattu dans une embuscade, il y a quatre ans maintenant - le commissaire qui commandait la brigade anti-terroriste de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Un policier hors normes, mais un homme étrange. Quand il nous accueillit dans sa brigade - moi et deux autres policières - il avait le visage fermé de quelqu’un qui refusait d’avoir des éléments féminins dans son unité. Il pensait - et ne se gênait pas pour nous le dire - que des femmes ne pouvaient que foutre la zizanie parmi ses hommes, tous des baroudeurs confirmés, qui ne voyaient leurs épouses - pour ceux qui étaient mariés – qu’une ou deux fois dans l’année; et encore dans des conditions telles qu’aucune intimité ne leur était permise. Et de fait au départ, nous étions confrontées aux regards concupiscents de nos collègues ; à leurs remarques salaces. Ce n’est que quand nous avons fait nos preuves sur le terrain, en montrant le même courage qu’eux et en ne paniquant pas sous le feu ennemi, que les choses se sont arrangées. Nous étions devenues pour eux des camarades, au même titre que les garçons. »
«Salah était un chef attentif, très dur pour lui-même et pour ses hommes (et maintenant ses femmes). Il était marié et sa famille vivait à Alger, loin de lui. Depuis que j’avais rejoint la brigade, il n’avait rendu visite à sa famille que trois fois en quatre ans. Il nous surveillait de très près, nous, les trois femmes de l’unité. Il ne tolérait aucun dérapage. Et de fait sur les trois, j’étais la seule à avoir dérapée. Et avec lui !
« Les premiers trois mois au sein de la brigade avaient été éprouvants. Nous étions tout le temps sur la brèche. Les terroristes étaient encore très nombreux et maîtres d’une grande partie du terrain. Ils avaient même le soutien – peut-être – d’une bonne partie de la population. Pendant cette période, nous avions accroché des groupes terroristes plus d’une dizaine de fois. Nous avions eus plusieurs morts et blessés ; mais nous étions arrivés à les chasser de la région et à reprendre une bonne partie du terrain perdu.
« C’était à cette période que j’avais failli être abattue, si ce n’était l’intervention rageuse de Salah, qui vida tout son chargeur sur l’homme qui me tenait en joue. Ce fut cette nuit là que je devins sa maîtresse. Je ne comprends toujours pas pourquoi les choses s’étaient passées comme cela. Peut-être l’émotion d’avoir survécu ; peut-être la reconnaissance envers celui qui m’avait sauvé la vie ; peut-être de l’admiration pour un chef véritablement exceptionnel ; peut-être un amour caché envers lui. En rentrant le soir à la brigade, Salah m’ordonna de ne pas descendre du véhicule qui nous transportait et d’attendre son retour; j’étais encore toute engourdie après les évènements de la journée.
« Il revint dix minutes plus tard ; pris le volant et démarra en trombe pour une destination que lui seul semblait connaître. Je ne disais rien ; je ne me posais même pas de questions ; il ordonnait, j’obéissais. C’était comme cela que les choses devaient se passer, devais-je penser ; si j’étais encore capable de penser ! Le véhicule pénétra dans une cité/résidence de la police nationale, qui se trouvait à environ deux kilomètres de la brigade. Il gara la voiture dans le parking d’un bâtiment, descendit et m’ordonna, d’un geste impératif, de le suivre. Nous pénétrâmes dans le bâtiment, montâmes une série de volées d’escaliers et nous nous arrêtâmes devant un appartement du deuxième étage. Il ouvrit la porte, me fit entrer la première, me suivit et referma la porte. Je ne disais toujours rien.
« Je devinais ce qui allait se passer, mais rien en moi ne se révoltait. J’étais forte et capable de me défendre contre n’importe qui ; mais là je n’avais absolument aucune envie de résister ou de me révolter contre quoi que ce soit. Il me prit par la main et m’entraîna vers une chambre où trônait un grand lit. Il ne disait rien ; il tendit la main pour ouvrir le zip de ma salopette et, d’un geste rageur, il l’ouvrit totalement. Il fit descendre l’uniforme, dénudant en même temps mes épaules, mes bras, mes hanches et mes cuisses. Sans la présence des rangers, il me l’aurait enlevé en entier.
« Il ne chercha pas à aller plus loin. Il me retourna pour que lui expose mon dos ; il arracha ma culotte et me força à m’allonger sur le ventre à travers le lit. Je ne le regardais même pas ; j’attendais la suite, presque avec impatience ; j’étais totalement tendue vers ce qui allait se passer et, qu’au fond de moi, je souhaitais ardemment. Je le sentis qui abaissait sa salopette pour sortir son membre. Je ne voyais rien ; je le sentais qui essayait d’écarter mes fesses, de soulever mes hanches, et de me mettre en position. Il me pénétra avec brutalité, sans même chercher à mouiller son sexe. Je poussais un très fort cri de douleur - j’étais vierge - mais ne protestais pas et le laisser continuer son œuvre de destruction de mon hymen.
« Cela dura une éternité au cours de laquelle, il me défonça, comme cela brutalement, sans dire un mot, seulement en poussant des gémissements rauques, que je pensais être de plaisir. Quand il éjacula - à l’extérieur, probablement pour que ne tombe pas enceinte - il s’écroula sur mon dos, resta un long moment silencieux, puis fit une chose étonnante, au vu de ce qui venait de se passer : il m’embrassa sur la joue ; un baiser léger et tendre. Il s’allongea à mes côtés - moi toujours sur le ventre, le cul en l’air, la chatte ensanglantée et le dos plein de sperme - me retourna et me prit dans ses bras pour m’enlacer. Il ne dit rien pour justifier son comportement ; il se contenta de me sourire subrepticement ; un sourire que je voyais pour la première fois, tant il présentait en permanence un visage austère.
« Et quand il parla, c’était pour me dire que je lui appartenais et que je devais faire absolument tout ce qu’il voulait, sans que jamais je ne me pose de questions. Et sans même réfléchir, je m’entendis lui répondre : « oui ! ». Comme si j’avais accepté le rôle d’esclave qu’il me destinait. Et en fait j’étais devenue son esclave ; je pense même l’avoir toujours été, au moins inconsciemment. C’était comme si cet état était naturel pour moi, qui auparavant, pensais être une femme forte, maîtresse de ma destinée.
« Chaque fois que nous n’étions pas en opération, nous nous retrouvions dans l’appartement de la cité « Police » et il me prenait comme cela, toujours brutalement. J’avais même fini par aimer cette brutalité et cette manière de me faire l’amour : toujours en levrette. J’attendais impatiemment les moments d’intimité où il allait me baiser (c’était bien le mot, car il ne me faisait jamais l’amour, il me baisait !). J’avais même fini par jouir très fortement. C’était surtout dans les moments où il avait fumé plus que d’habitude, pour fuir le stress quotidien: deux ou trois joints dans la journée. A ces moments, les séances duraient plus longtemps et se répétaient : il me faisait jouir plusieurs fois comme une folle et jouissait en moi, en éjaculant des tonnes de sperme.
« Durant toute la période, il n’avait jamais prononcé une phrase ou même une parole d’amour. J’étais sa chose et cela lui suffisait et…me suffisait. Une nuit, il m’avait même obligé à faire une chose que je croyais impossible : pour moi d’abord, parce que j’en avais été l’objet ; pour lui ensuite, parce que je ne le croyais pas partageur. Il avait ramené avec lui un homme, qu’il me présenta comme étant le wali (préfet) de Sidi-Bel-Abbès. Ils me trouvèrent en petite tenue, entrain de préparer le dîner du soir. J’étais gênée et je voulus passer une tenue plus décente. Il refusa et je dînai avec eux en nuisette et petite culotte.
« Nous prîmes le thé dans le salon. Salah me demanda alors de lui faire une pipe devant son invité. J’hésitais à faire une telle chose, mais au regard furieux qu’il me lança, je compris qu’il était très sérieux et que j’avais intérêt à obéir. Je me mis donc à genoux devant lui qui était assis sur le sofa ; j’ouvris le zip de son uniforme et mis à nu son sexe – de taille moyenne – et me mis consciencieusement à lui faire une pipe. J’avais le cul en l’air, seulement protégé par une petite culotte. Je sentis deux mains m’arracher la culotte et dénuder mes fesses. Je voulais protester, mais les mains de Salah appuyèrent sur ma nuque, pour que je ne bouge pas.
« Je sentis un doigt s’insérer entre mes fesses et chercher l’anneau de mon anus. J’essayai de serrer les fesses pour empêcher les doigts d’aller plus loin. Ils insistèrent ; je sentis une bouche qui cherchait mon anus et qui cracha dessus. Quelques secondes plus tard, un sexe vint prendre la place du doigt et se placer sur l’anneau. Je savais que j’allais être enculée comme cela, sans que je l’aie voulu. Il me pénétra en force, défonçant brutalement mon anus, me faisant atrocement mal. Je crois même que la douleur m’avait fait mordre le sexe de Salah, qui était toujours dans ma bouche. L’homme fit ainsi, brutalement, plusieurs allers-retours dans mon boyau, avant de pousser un râle de jouissance et déverser tout le sperme qu’il avait emmagasiné.
« Quand il se retira, Salah releva ma tête et sortit son sexe de ma bouche. Il n’avait pas joui, mais semblait quand même heureux. Heureux de m’avoir offerte à un autre homme ! Le wali m’encula encore une fois avant de s’endormir. Il semblait n’aimer que cela : la sodomie. Nous dormîmes à trois dans le lit. Au petit matin, je sentis encore l’homme qui cherchait mon cul pour y prendre encore une fois son plaisir. Je le laissais faire, sachant que Salah m’aurait ordonné de me laisser faire. Le wali partit très tôt le matin, avant que Salah et moi, nous nous levâmes. A ma grande surprise, je trouvai sur la table de nuit, une liasse de billet de mille dinars. Je demandais à Salah de m’expliquer la présence de l’argent.
- Ne me dis pas que tu n’as pas compris qu’il t’a prise pour une pute que j’entretiens et que je fais travailler pour mon compte !
- ….
« J’étais furieuse et lui sautais dessus pour le frapper. Pour la première (et dernière fois) je l’entendis rire à gorge déployée, pendant que je le rouais de coups. Il était comme un gosse, heureux de sa blague. Il m’attrapa, me fit rouler sur le lit, et pour la première (et dernière) fois, me fit l’amour normalement et tendrement. Nous avions joui très fort tous les deux. Ce fut la dernière fois que je le vis. Le matin même, pendant que j’étais de repos pour encore une journée, il partit en opération avec sept collègues. Ils tombèrent dans une embuscade. La voiture qu’il conduisait sauta sur une bombe actionnée à distance. Lui et ses trois collègues moururent sur le coup. Tandis que la deuxième voiture essuya un feu nourri de fusils mitrailleurs. Il n’y eut aucun survivant. Quand j’appris la nouvelle, je tombais en syncope et plongeais dans une forte dépression nerveuse.
« Je mis un temps fou à sortir de ma dépression. Je passais trois mois à l’hôpital militaire d’Oran – section psychiatrique – et ne repris le service, à la police des frontières de l’aéroport, qu’au bout d’une année.
- Voila toute mon histoire. Elle n’est pas belle. Le pire c’est que je ne regrette rien de mon comportement d’esclave de Salah. Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter une seule seconde ! Je ne suis pas normale, n’est-ce pas ?
- Non tu étais simplement amoureuse d’un homme hors normes. Il t’avait subjuguée ! Et tu avais besoin de la protection d’un homme fort ; comme tu en as encore besoin aujourd’hui !
- Tu ne m’en veux pas ? Tu me trouves normale ?
- Bien sûr que tu es normale ! Ne te mets surtout pas la pression et ne fais aucun complexe de culpabilité. Dis-toi une seule chose : tu as été heureuse avec lui. C’est absolument tout ce qui compte !
- Tu m’épouserais vraiment, si j’étais libre de me marier ave toi ? Tu ne me rappelleras jamais mon passé et ne me traiteras pas comme une pute ?
- Arrête tes conneries ! Dis chiche ! et dès demain, je me rends en Kabylie chez tes parents, pour demander ta main !
Elle me fit un superbe sourire de bonheur. Ce que je venais de lui dire - et qui était vraiment sincère - lui avait rendu sa confiance en elle. Elle savait maintenant qu’on pouvait l’aimer telle qu’elle était, avec ses bons et mauvais côtés. Elle se blottit encore plus étroitement dans mes bras et m’embrassa sur tout le visage en commençant par la tête (comme cela se fait encore dans certains coins du pays, en signe de respect !) puis sur le front, les yeux, les joues, le nez, le menton, le cou. Je voulus prendre sa bouche pour lui appliquer un baiser mouillé. Elle éloigna sa tête et me fit à l’oreille, tout doucement, comme si elle avait honte de ce qu’elle me proposait :
- Encule-moi !
- Tu veux vraiment ? Tu aimes la sodomisation ? Tu l’as souvent pratiquée avec Salah ?
- Non pas avec lui ! Il n’a jamais voulu. C’est encore un des traits bizarre de sa personnalité : il m’a dit un jour qu’il n’aimait que les culs des jeunes garçons. Je n’avais pas cherché à comprendre, craignant de me trouver en face de choses inavouables. La seule fois que j’ai été enculée, c’était cette fameuse nuit.
J’embrassais ma mie sur les joues, tout en l’allongeant sur le dos. Je lui fis lever les jambes très haut de manière à avoir ses deux orifices sous les yeux. Je voyais sa merveilleuse chatte ouverte et offerte et, en dessous, l’anneau sombre de son cul qui palpitait. Je plongeai la tête entre ses cuisses pour embrasser son anus, le lécher et le remplir de salive. Quand je jugeai que l’entrée était assez mouillée, je positionnai le gland de mon sexe sur l’anneau. Je la regardai dans les yeux pour voir sa réaction à ma pénétration en force. Je donnai un fort coup de reins et fis entrer l’engin, à moitié, dans son tunnel. Elle poussa un petit cri de douleur, tout en regardant l’opération avec des yeux brillant de luxure.
Elle souriait en relevant la tête, pour ne rien perdre du spectacle du sexe qui la pénétrait ainsi en force. Mon membre avait trouvé en le rectum de ma belle, un autre merveilleux nid. Il était heureux dans ce boyau moulant et chaud qui s’humidifiait au fur et à mesure de ses allers-retours. J’étais aux anges et poussais des petits cris de plaisir à chacune de mes pénétrations. Je regardais avec intérêt comment Faouzia ressentait ce gros zob qui la possédait en force. Le sourire qu’elle avait ne la quitta pas un seul instant. Un sourire qui pouvait signifier qu’elle avait mal, mais qu’elle supportait la douleur pour me donner du plaisir ; ou alors un vrai sourire, signifiant qu’elle prenait autant de plaisir que moi. Je décidais de tenter autre chose en lui prenant sa main droite pour la poser sur sa chatte en lui ordonnant doucement :
- Caresse-toi ! Fais entrer tes doigts dans le vagin ! Masturbe-toi pendant que je t’encule.
Son sourire s’élargit et devint soudain plus lumineux. Elle posa trois doigts entre ses grandes lèvres et les fit pénétrer doucement, jusqu’à ce qu’ils rencontrent, à travers les parois du vagin et du rectum, mon sexe qui revenait du fond du cul. Au moment de la rencontre, elle poussa un grand cri de surprise et de plaisir. Elle trouvait la chose tellement plaisante, qu’elle se mit à crier de plus en plus fort à chaque rencontre entre ses doigts et mon zob. Elle ne se retenait plus :
- C’est magnifique ! Je suis pénétrée par mes deux trous ! Je voudrais que ma bouche aussi soit pleine ! Mets tes doigts dedans, je vais les sucer !
Je lui mis deux doigts dans sa bouche ; elle se mit à les sucer, en même temps qu’elle accélérait le mouvement des sa main dans son vagin et que moi, j’intensifiais mes coup de boutoir dans son cul. C’était le paradis ! J’aurais aimé rester comme cela toute l’éternité, à pilonner le cul de ma belle et tirer d’elle des cris de plaisir de plus en plus intenses. Et puis le moment vint où plus rien n’existait pour elle que le plaisir qu’elle prenait. Je la vis entrer petit à petit en elle ; ses yeux se voilèrent ; sa bouche s’ouvrit pour faciliter sa respiration et laisser passer les flots de salive qui s’y échappaient ; ses muscles se tendirent comme les cordes d’un arc ; ses doigts accélérèrent le rythme des allers-retours dans son vagin ; ils tentaient d’attr mon sexe qui allait et venait dans son cul.
Et puis elle arrêta de crier, ouvrit les yeux pour me regarder avec des yeux émerveillés, poussa un long râle et déchargea longuement, avant de relâcher tous ses muscles. Je continuai le pilonnage du cul de ma belle jusqu’au moment ou je sentis arriver l’orgasme qui me fit éjaculer, en une longue bordée, tout ce qui me restait de sperme et que les furieux va-et-vient de mon sexe expulsèrent à l’extérieur. Fourbu, j’arrêtai le pilonnage et retirai le gourdin, maintenant totalement ramolli, et vint m’allonger à côté de Faouzia que je pris dans mes bras pour l’embrasser tendrement et lui dire encore une fois que je l’aimais et que je voulais vivre avec elle.
- Je t’aime moi aussi, mais il ne faut pas tout gâcher en parlant mariage et vie commune ; ni l’un, ni l’autre ne sont possibles. Profitons des moments que la vie veut bien nous offrir et aimons-nous. Quand il faudra nous séparer, on aura au moins connu de merveilleux moments qui resteront à jamais gravés dans nos cœurs.
- Tu parles trop facilement de séparation. Moi je ne te laisserais jamais partir. Je n’accepterais pas que tu me quittes, surtout pour épouser quelqu’un d’autre.
Nous vécûmes ainsi pendant environ une année et demie - tout le temps que je passais à Oran pour suivre la réalisation du projet que ma société réalisait – et puis vint le moment où je devais rejoindre le siège de l’entreprise. Je demandais à Faouzia de me suivre, de démissionner et de m’épouser. Elle refusa, reprenant les mêmes arguments qu’elle ressassait depuis le début : qu’elle était obligée de vivre en milieu protégé ; qu’elle constituait un danger pour ma vie ; qu’en démissionnant, elle perdrait la protection que constituait son appartenance au corps de la police nationale ; que tant que l’état d’urgence continuait et que la paix totale n’était pas revenue, il n’était pas question pour elle de changer de mode de vie ; qu’elle m’aimait trop pour risquer que je sois assassiné en tant que compagnon d’une policière qui, plus est, avait été membre des brigades anti-terroristes.
Il n’y avait rien à faire pour la convaincre de venir avec moi. Je quittais donc Oran - et elle, par la même occasion - un sale matin d’hiver et ne revit plus Faouzia. Elle m’appelait de temps en temps pour prendre de mes nouvelles et m’annoncer sa décision d’épouser son commissaire, qui attendait toujours qu’elle lui dise oui ! J’ai hurlé ma colère au téléphone. Je crois même que j’en ai pleuré, de rage et de désespoir ! Cela ne l’empêcha pas de se marier et, aux dernières nouvelles, elle et son mari avaient été mutés à Tamanrasset, à l’extrême sud du pays, où ils vivent une vie de couple à peu près normal. Le dernier coup de téléphone que je reçus d’elle était pour m’annoncer qu’elle allait bientôt devenir maman.
- Adieu mon amour ! me dit-elle en pleurant. Prends bien soin de toi !
Et depuis je n’eus plus aucune nouvelle d’elle. J’avais perdu le grand amour de ma vie. Il ne reste, pour me consoler, que les merveilleux souvenirs des moments passés ensemble, que je n’arrête pas de ressasser, jusqu’à en faire un obsession.

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