Moi, La Voisine Et Ma Chef (Partie 1)

Je m’appelle Laurence et je vis seule dans un petit studio à Paris. Ma vie tourne entre mon travail et ma petite vie de provinciale perdue dans une grande ville. Je mesure 1m62 pour 56kg ce qui me rend assez jolie d’après des critères tant masculins que féminins. Je trouve ma poitrine belle avec un galbe bien rond et une profondeur « D » qui me donne avec le 95 de tour de poitrine de très beaux atouts. Je vis seule et je suis seule dans la vie. Je n’ai que 24 ans et j’ai du mal à me si auprès des filles et des garçons qui m’entourent. J’ai eu quelques expériences avec des garçons mais je n’ai jamais été pleinement heureuse dans ce genre de relation. Quand aux autres filles qui m’entourent, je ne suis pas pour ainsi dire attirée. J’ai une vie rangée seule mais je fais des sorties avec mes amis et jusqu’à quelques mois, cela ce passait bien.
Ma vie sexuelle, puisqu’il est question de cela, est solitaire et je me laisse aller assez souvent à une masturbation, souvent avant de m’endormir car cela me donne une satisfaction et me retire tout le stress de ma journée. Ensuite, je dors comme un bébé avec des restes de frissons et de chaleurs qui me parcourent le corps.
Un soir de décembre, j’étais assise dans le noir de mon appartement en écoutant de la musique en sourdine et en entendant tous les bruits de mon appartement. J’entendais les voisins qui s’engueulaient encore, le bébé du quatrième qui faisait ses vocalises et de temps en temps, l’ascenseur qui se mettait en marche. Par la fenêtre, je voyais quelques fenêtres allumées car mon appartement donne sur une petite cour intérieure et je vois chez au moins cinq voisins. Une petite lumière s’allume et je reconnais l’appartement de ma voisine de palier. Je la vois jeter son manteau sur une chaise et tirer les rideaux. Dans ma chance, ce soir là, le rideau qui donnait vers ma fenêtre se ferma mal et l’angle de nos fenêtres me donnait libre accès chez elle.
Je fixais l’ouverture du rideau et je la voyais passer de temps en temps devant l’ouverture.

Elle retira le manteau de la chaise et après une assez longue absence de mouvement, elle repassa avec sur elle une chemise de nuit qui brillait légèrement dans la lumière de l’éclairage de son appartement. Je changeais mon CD pour entamer du Cold Play quand je vis une autre fille passer devant la fenêtre.
J’ai eu du mal à croire ce que je voyais car la fille que je venais de voir passer ressemblait à ma chef de service et elle était nue. Je m’approchais de la fenêtre et me tordis le cou pour essayer de voir ce qui se passait chez la voisine. Je ne voyais rien du tout et cela me frustrais affreusement.
Après un long moment, je vis la voisine, toujours avec son déshabillé prendre sa chaise et s’asseoir dessus juste face à la fenêtre. Elle écarta le tissus de son déshabillé et écarta ses jambes. Elle tourna la tête vers l’endroit où devait se trouver l’autre fille et parla. Je regardais la voisine nue avec ses petits seins et sa touffe offerte. L’autre fille arriva et lui parla. Elle se déplaça doucement et je pus regarder avec plus d’attention. C’était fou comme elle ressemblait à ma responsable, la même coupe de cheveux, la même taille et… je regardais comment elle était foutue et elle était superbe. De profil, elle n’avait pas de ventre et ses seins étaient magnifiques. Elle fit un tour complet comme si elle montrait son corps lors d’un essayage. Je regardais cette fille et j’étais de plus en plus persuadée que c’était ma chef.
Ces deux filles m’excitaient et quand la grande brune (celle qui ressemblait à ma chef) s’agenouilla devant ma voisine pour enfouir sa tête entre ses cuisses, j’eu une énorme envie d’être à la place de ma voisine. Je glissais ma main dans mon pyjama et commençais à me titiller le clito qui était déjà chaud et humide. Tout en regardant ma voisine se convulser aux caresses bucales de sa copine, j’obtenais un magnifique orgasme en gardant intérieur autant que possible mes cris et mes gémissements.
La brune se releva et les deux filles s’embrassèrent.
En se levant, la voisine tira mieux le rideau et me cacha toute la vue. Je ne pouvais qu’imaginer ce qui allait suivre. J’étais complètement frustrée. J’avais envie d’aller taper chez la voisine et lui demander d’ouvrir le rideau. Encore mieux, je demanderais d’entrer et de rester pour les voir. Quand à faire, je pourrais aussi demander à ce qu’elles me broutent le minou. Je n’osais rien faire bien sûr mais j’eu du mal à aller me coucher. Vers 23h30, des bruits sur le palier me fit bondir et j’allais sur la pointe des pieds vers la porte d’entrer pour regarder par le judas. Je voyais la visiteuse de dos parler à voix basse à ma voisine. Quand elle se retourna, je vis ma chef de service dans le même manteau qu’elle avait dans la journée venir devant ma porte et passer devant pour prendre l’escalier. Je n’en revenais pas que cette fille pouvait être une lesbienne. J’avais déjà fait une soirée avec elle et d’autres collègues et jamais elle n’avait laissé voir ses tendances. Je passais une très mauvaise nuit et le lendemain, le réveil et le trajet vers le boulot fut dur.
En arrivant au travail, je regardais ma chef de service avec un autre regard. Je ne pouvais pas m’empêcher de la revoir nue en train de bouffer la chatte de ma voisine. Elle devait sentir mon regard lourd sur elle car elle me demanda si j’allais bien. Je lui répondis que j’avais eu une nuit un peu dure. Elle me répondit avec son plus beau sourire qu’il fallait dormir. Elle ne manquait pas d’air ! Si seulement je pouvais lui dire ce qui m’avait empêché de dormir, elle serait très surprise !
Pendant deux semaines, je passais des nuits agitées à me masturber en pensant à la voisine et surtout à ma chef. A chaque bruit sur le palier, je regardais si je revoyais ma chef mais ce n’était jamais elle. La voisine avait sa petite vie solitaire comme moi et son rideau restait bien fermé. Deux semaines de avec le ventre noué et brûlant de désirs sexuels. Mes nuits étaient hantées par ma voisine nue, par ma chef nue et par toutes les caresses que j’imaginais.
Chaque film, chaque publicité ou chaque magazine avec des filles un peu déshabillées ou complètement nues m’excitaient car je voyais ma chef ou ma voisine à leurs place. Après une réunion de service, je dus aller aux toilettes pour me masturber tellement j’avais une pression entre mes jambes après avoir vu ma chef dans un petit tailleur avec son cache-cœur pendant 2 heures. Je n’en pouvais plus et un soir, je décidais d’aller voir ma voisine pour faire connaissance.
C’était le 5 janvier. Ce soir là, j’avais pris un cachet pour me calmer et je m’étais faite belle comme pour mon premier bal. Vers 19h30, j’entendis ma voisine rentrer chez elle et je regardais en douce par la fenêtre voir si elle était seule. J’attendais une heure propice pour aller la voir. J’étais impatiente et peureuse. Je me faisais des films effrayants et d’autres beaucoup plus glamours. Vers 20h30, n’y tenant plus, j’enfile ma robe de chambre qui me descend jusqu’aux chevilles et je me faufile sur le palier. J’avais prévu de lui demander deux œufs pour pouvoir faire un gâteau. C’était une question anodine et toute simple qui devait me donner le moyen de faire connaissance. Je ne connaissais ma voisine que par un ou deux croisements dans le couloir depuis mon emménagement et ce que j’en voyais de ma fenêtre.
J’allais peut-être trouver une furie et me faire jeter comme une malpropre. Je sortais doucement sur le palier et respirais un bon coup pour me donner du courage. J’appuyais sur la sonnette et fus très surprise par le bruit tonitruant que cela produisit. J’étais sûr que tout l’immeuble allait sortir voir ce qui ce passait.
Non ! A part moi, personne ne bougea. J’entendais les pas de ma voisine avancer vers la porte et je vis un mouvement dans le judas. Je fis un petit sourire qui dû être la plus mauvaise grimace e de ma vie. J’entendis les verrous et la porte s’ouvrit donnant de la lumière sur le palier.
La voisine passa son buste par la porte et demanda : « Oui…c’est pour quoi ? ».
Je me présentais en bafouillant un peu : « Bonsoir, je suis votre voisine et je vous prie de m’excuser pour le dérangement. Euhh… je faisais un gâteau et il me manque deux œufs…est-ce que vous pourriez m’en passer s’il vous plait… je vous les rendrai bien sûr… ».
La voisine me regarda droit dans les yeux et je me sentis rougir comme une belle tomate. Son regard reflétait une espèce de curiosité, puis doucement il s’illumina d’un doux sourire. Elle regarda derrière moi et indiqua ma porte : « Vous êtes ma voisine d’ici ? ». Je me retournais pour regarder ma porte close et lui fit signe oui avec la tête. Elle ouvrit grand sa porte et me dit « Entrez, je vais voir ce que j’ai dans ma réserve… ». J’entrais en me glissant entre son mur de couloir et elle. Ma robe de chambre glissa doucement et elle pu remarquer mon caracco et mon boxer satin en dessous. Nos corps se touchèrent presque au vu de l’étroitesse du couloir. Elle portait un pyjacourt avec un gros chaton sur le devant qui semblait faire un câlin sur sa poitrine.
J’entrais dans son studio quand j’entendis la porte se refermer derrière moi. Ma voisine me dit : « Si je trouve des œufs, vous les garderez, ce ne sera pas la peine de me les rendre…en plus, ils seront sûrement cassés ». Je me retournais sans comprendre sa remarque et je la voyais rayonnante. Je lui demandais : « Pardon ? ». Elle répondit aussitôt : « Rien…rien…c’est un jeu de mot très bête…Vous n’avez pas peur de sortir habillée comme ça dans cette immeuble à cette heure ? ». Je lui dit que je savais chez qui j’allais. Elle me répondit qu’elle ne savait même pas qui habitait à côté d’elle mais qu’elle était agréablement surprise. Elle me demanda : « Et ce gâteau…il est pour qui ? » tout en ouvrant son frigo pour ouvrir une boite d’œufs. J’avais tellement les pensées chamboulées que je répondis « Pour ma chef ! ». Elle continua à prendre les œufs sans s’arrêter à ma réponse. Je la voyais bouger et je trouvais qu’elle avait une certaine grâce. Elle se redressa pour poser les œufs sur la table. Elle me dit : « Pour votre chef, c’est son anniversaire ? ». Mince, je devais trouver une réponse sans me confondre dans les explications. Je sentais le rouge me revenir aux joues et ma réponse fut comme un aveu de mon trouble : « Non, c’est juste parce que je l’aime bien ». La seule réponse de ma voisine fut un « OK, cool ». Elle me tendit les œufs.
En tendant les bras pour les prendre, mon peignoir s’ouvrit et je vis ma voisine me scruter. Elle s’avança et attrapa les ficelles du peignoir. J’avais les œufs à la main et je la laissais faire. Elle me dit tout en mettant mon peignoir en place et en le fixant : « Il ne faudrait pas qu’un sale gars vous vois comme ça sinon c’est le viol assuré ». Je la remerciais toujours avec le feu aux joues. Elle me raccompagna à la porte et me regarda allez jusqu’à ma porte. En entrant chez moi, je me retournais et la vis toujours à me regarder. Je lui dis « merci » et elle me répondit « J’aime bien les gâteaux aussi…on pourrait faire connaissance un de ces quatre… ». Je lui dis « avec plaisir, ce serait cool ».
Ne pouvant plus tenir, je me retournais et entrais chez moi en entendant vaguement ma voisine dire à son tour « cool ». Nos portes se fermèrent et je pus respirer à grand souffle. J’allais déposer les œufs sur la table de la cuisine et ne pu m’empêcher de regarder par la fenêtre. Mon cœur fit un bond quand je vis ma voisine regarder aussi vers moi. Je lui fit un petit coucou qu’elle me rendit. J’allais vite me réfugier dans ma petite cuisine plus pour me cacher que pour autre chose. Après avoir bu un grand verre d’eau, je décidais de faire un gâteau pour me passer les émotions. Ce soir là, le gâteau rempli la pièce d’une bonne odeur et je me masturbais avec ferveur en inondant mon boxer et mes draps de ma mouille.
Les jours qui suivirent ne furent pas mieux pour ma santé mentale car je fantasmais sur ma chef et sur ma voisine. Je m’efforçais à faire des activités annexes pour m’occuper la tête mais chaque jour, au travail, quand je voyais ma chef de service passer et bouger avec son allure sérieuse, je ne pouvais m’empêcher de la revoir nue entre les cuisses de ma voisine. Quand à ma charmante voisine, je n’ai pas eu l’occasion de la croiser dans l’immeuble. Cela dura durant 2 semaines. Pendant ces deux semaines, j’avais envie de revenir chez ma voisine mais après le coup des œufs, je me voyais mal revenir pour de la farine, du pain ou tout autre excuse bidon.
Un soir, je fus surprise d’entendre la sonnette de ma porte vers 21h00. J’étais habillée en cool avec un caleçon et une chemise car dans l’appartement, on avais plus chaud l’hiver que l’été, le grand paradoxe des vieux appartements Parisiens. En regardant dans le judas, je vis ma voisine sur le palier. Mon cœur s’arrêta un cours instant avant de partir à tout allure. J’ouvrais sans hésiter la porte et ne pus retenir un grand sourire bêta tellement j’étais heureuse de la revoir. Mon corps entier voulait montrer le plaisir de la revoir et je sentis mes seins se gonfler et mes pointes se contracter. Ma voisine me fit un grand sourire en me disant doucement : « Bonsoir, je n’te dérange pas ? ». Je ne fis pas attention au fait qu’elle me tutoyait et je répondis naturellement « non, que se passe t-il ? ». Elle paru gênée et me demanda si elle pouvait entrer.
Je lui fis la place et elle entra dans mon petit studio. Je fermais la porte et me retournais vers ma visiteuse. Ma voisine se retourna et me dit « Je m’appelle Sybille… je n’y connais rien en cuisine… euhhh… j’ai sentis la dernière fois ton gâteau et il sentait très bon… ». Je ne voyais pas où elle voulait en venir mais j’étais contente qu’elle soit là. En plus, c’était grâce à un gâteau et non par un artifice quelconque. Je la remerciais de ses félicitations et lui dit que je m’appelais Laurence. Elle continuait à sourire gentiment et je vis son regard me scruter des pieds à la tête. Je la trouvais sans gêne de me mater comme ça mais la scène était agréable à vivre. Elle reprit « C’est ça le ‘L’ sur la boite aux lettres… je reçois une copine samedi prochain et je me disais que l’on pourrais faire connaissance si tu es libre… et si tu peux apporter un gâteau… ce serait cool ». Je la regardais avec plus d’attention et elle m’attendrissait avec sa manière sûr d’elle mais si penaude dans sa démarche. Elle était habillée simplement avec une jupe longue saharienne fendue jusqu’aux genoux et un top froissé couleur crème. Samedi, j’avais prévu de faire du shopping et une toile pour un film chinois en VO. Je lui répondis sans hésiter : « Oui, bien sûr, cela me ferait très plaisir de faire une soirée avec de nouvelles têtes ». A ces mots, Sybille paru vraiment soulagée et son plaisir visible me procura une douce chaleur qui commençait à remonter de mon ventre vers mon visage. Elle me dit « Super… à 19h00 si tu peux… OK ? » et elle avança vers moi pour ressortir. J’étais devenu encore une fois une vraie pivoine avec le feu aux joues. Je sentais tout mon corps en émoi et son approche me faisait fondre. Je restais immobile et elle s’arrêta à quelques centimètres. Je sentais son odeur parfumée et je voyais son visage ovale avec ses cheveux blonds l’entourer. Mes seins étaient toujours pointés vers elle et ma respiration était courte.
Son regard se pencha vers ma poitrine et elle me dit « Tu va attr un rhume habillée comme ça ! » La douceur de sa voix retentissait comme une musique et doucement je regardais en bas mon décolleté. Tellement sur mon nuage, j’avais oublié de remettre mes boutons de chemise et seulement les deux boutons du bas étaient accrochés. La chemise s’ouvrait généreusement sur mon entre-sein avec mes deux mamelles gonflées qui montraient leurs rondeurs. Mes mamelons étaient cachés juste par la boutonnière. Bien que mon impudeur me surprenait, j’étais contente qu’elle ait pu voir mes seins. En plus ils étaient plus beaux que ceux de ma chef et si elle aimait les jolies poitrines, elle n’avait qu’à se servir. Toujours aussi rouge, je haussais les épaules en continuant de regarder mon décolleté provocant en disant : « Oh, je suis seule et je ne vois pas qui cela pourrait déranger ! ». Sybille avança sa main vers moi et attrapa le bord de la boutonnière d’un pan de chemise sous le sein. Sans toucher ma peau, elle tira le tissu et alla rejoindre l’autre pan de chemise pour fermer le décolleté. Mes seins bougèrent doucement et le tissu glissa sur mes pointes. Elle me répondit « Voilà, c’est mieux comme ça ». Je regardais sa main à quelques centimètre de ma poitrine et j’avais un fol espoir qu’elle glisse et att ma poitrine gonflée. A travers le tissu, je voyais mes tétons faire un beau relief. Sybille me dit doucement : « Allez, à Samedi, je dois me coucher tôt… je commence de bonne heure demain… ». Je mis ma main sur l’emplacement de la sienne qu’elle retira juste avant que nos mains se touchent. Dans un semi-coma, je la vis quitter mon appartement et entrer chez elle avec juste un petit « au revoir » et un geste de la main.
Le claquement de sa porte me fit mal et je me réfugiais dans mon tout petit studio qui semblait être sec et noir. Ce soir là, j’étais complètement déstabilisée entre des attirances que je ne croyaient pas possible pour moi, des rêves et des fantasmes avec cette fille et une certaine impatience des évènements futurs.
Comment était-ce possible ? Je suis tombé amoureuse d’une autre femme… Ce n’était pas possible… J’avais eu des garçon dans ma vie, j’avais fait l’amour avec des garçons qui m’avaient donné du plaisir et je pensais que j’allais trouver le bon garçon un jour ou l’autre. Je m’étonnais de moi. Comment avais-je osé montrer mes seins si ouvertement à cette fille ? Comment avais-je osé lui faire la cour ? Durant un court instant, j’avais espéré, hurlé dans mon for intérieur qu’elle fasse un geste vers moi, qu’elle me caresse, qu’elle m’embrasse, qu’elle me touche aux endroits intimes.
La nuit fût pour le moins agitée et le lendemain, j’avais les yeux rougis par le manque de sommeil et un gros chagrin qui m’avait pris en pleine nuit. Ma chef le vit de suite et me convoqua dans son bureau.
Elle était belle avec ses cheveux en chignon et un tailleur de qualité. Elle me demanda si j’allais bien depuis quelques temps. Elle avait remarqué que je n’avais pas la grande forme. Je lui dis que ça allait passer mais que cela ne venait pas du travail. Elle sourit et se radoucit en me disant qu’elle m’appréciait et que cela lui aurait fait de la peine si je quittais la boite. Ces paroles me firent plaisir mais ne retiraient rien à ma fatigue. Je voyais ma chef réfléchir pour m’annoncer une grande nouvelle.
Elle finit par démarrer une phrase : « Pouvez-vous être discrète ?…Je veux dire que je vous vois travailler et … humm ! Bon… voilà… Je viens d’avoir 29 ans et ce week-end, j’ai une copine qui m’invite pour mon anniversaire. Je vois que vous avez des problèmes et j’avais envie de vous inviter à cette petite soirée. Quand pensez-vous ? ».
Je la regardais avec des yeux ronds comme des galettes et j’étais en train de faire le tri dans la phrase que je venais d’entendre. Après un long moment de silence, je demandais « Moi ! mais…pourquoi ? ». Je vis de suite que ma question mettait dans l’embarras ma chef de service et elle dit « Oh ! excusez-moi… c’est une invitation qui n’entre pas dans le cadre du boulot… c’est pour cela que je vous demandais si vous pouviez être discrète car je ne veux pas que cela s’ébruite pour venir faire des jalousie dans le service… Allez, oublions cela…c’était une idée bête… ». Je la coupais en lui disant « Non, non, c’est gentil… mais je suis surprise parce que nous ne nous connaissons pas plus que dans le travail et vous devez avoir plein d’amis alors je me demandais pourquoi moi… Mais… Je serais heureuse sinon… Et puis… Mon boulot me plaît et je n’ai aucune raison de faire des histoires pour évoluer dans ma carrière. »
Ma chef sourit et avais l’air soulagée. « Bon…si vous êtes d’accord, ce serait samedi soir… et c’est vraiment une petite soirée cool entre nanas et ensuite, si on veut, on peut finir en boite ». Je fis oui de la tête mais je repensais à ma soirée avec Sybille. Je me pinçais les lèvres en disant « Mince, Samedi soir, je suis déjà invitée…flute, je suis vraiment désolé…mais si vous voulez, on peut trouver une autre date… Cela me ferait vraiment plaisir ». Ma chef paru vraiment désolée et son visage perdit un peu de la joie de vivre qu’elle montrait quotidiennement. Elle réfléchit rapidement et me dit « Tant pis, mais si une autre occasion se présente, je n’hésiterais pas…Vous vivez seule je crois ? ». Je fis oui de la tête et j’ajoutais « Libre dans tous les sens ». Sur ces mots, je me demandais pourquoi j’avais sortie cette phrase mais ma chef ne paru pas se formaliser. Elle se leva et me dit doucement : « Allez Laurence, prenez le temps de dormir et soyez en forme pour ce week-end. Ne vous inquiétez pas, nous trouverons une autre occasion pour faire connaissance. Vous êtes très gentille et je vous apprécie beaucoup ».
La journée traina doucement mais je voyais ma chef me lancer des petits regards réguliers du fond de son bureau.
Jeudi arriva et Vendredi me paru interminable. Samedi passa tranquillement entre le ménage, la confection de deux beaux et odorants gâteaux et un shopping fringues pour me faire belle à la soirée. J’étais sur un petit nuage durant toute la journée et mon appréhension de la soirée allait en augmentant.
A 17h00, j’arrivais chez moi pour me préparer et me faire belle. J’avais acheté des dessous chez Darjeling et un ensemble tout mignon chez Cache-cache. Une bonne douche, une épilation et un maillot, le tout suivi d’un maquillage léger avec un brushing. Quand j’eus terminé de me préparer, il était déjà 18h20. J’étais impatiente d’aller chez Sybille mais je ne voulais pas arriver trop tôt. J’allais passer une soirée avec deux filles qui, je l’espérais, allaient devenir de nouvelles copines pour des sorties.
Quand à Sybille, je m’efforçais de me calmer sur elle et de retrouver un style de penser plus classique. Il en était de même pour ma chef de service avec qui je ne voulais pas aller trop loin. Il devenait urgent que je me trouve un gentil garçon pour qu’il prenne soin de moi et avec qui je pourrai avoir des s et une vie rangée et « normale ».
18h45…impossible… Le temps avait décidé de ralentir. Je rangeais mes affaires en me regardant à chaque fois devant le miroir pour vérifier que ma tenue était bien. J’avais réussi mon maquillage et mon nouvel ensemble m’allait parfaitement. Une jupe portefeuille à mi-mollet avec un superbe chemisier à frange avec des bras amples. Une lavalière fermait le décolleté pour que Sybille ne dise pas que mes seins étaient trop voyant. Pour mes dessous, j’avais acheté une culotte brésilienne avec une large échancrure et un soutien-gorge à balconnet avec un mélange de tulle et de dentelles sur des motifs fleuris.
18h55. Je décidais d’y aller. Je pris ma boite avec les deux gâteaux et mis mon manteau pour le cas où on sortirait dans la soirée.
19h01, je sonnais chez Sybille qui cria « J’arrive » avant de courir vers la porte et l’ouvrir en grand. Elle était superbe et j’en restais sans voix. Elle sourit de me voir bloquée sur le pas de la porte et finis par me dire « Bonjour, j’avais commandé une voisine et on me livre une statue… Y-a-t-il une erreur de livraison ? ». Je souriais en secouant la tête pour faire mine de me réveiller et je lui dis « Salut, vous êtes superbe…euh… Tu es superbe ». Elle me fit entrer en me disant : « Pas de chichi, ce soir, c’est le ‘tu’ d’office, on ne va pas commencer par des politesses sinon la soirée va être chiante. ». Elle me prit les gâteaux des mains et alla dans sa petite cuisine les poser.

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