Mon Maître À Dit (Partie V)

MON MAÎTRE A DIT
(Partie V)

J’ai dormi comme un loir.
A mon réveil, l’appartement est désert. Sylviane est déjà partie à son travail. Sur la table de la cuisine, un petit mot griffonné sur une serviette en papier.
-Fais comme chez toi. Claque la porte en sortant. Bisous. Sylviane-
Je ne commence qu’à neuf heures. Ca me laisse le temps de déjeuner tranquillement et de prendre une douche.
Je passe chez moi pour me changer. Eddy est déjà parti et j’ai du rater Amandine de peu.

La journée est longue et j’appréhende la soirée. Mon mari ne manquera pas de me demander des explications. Quoi lui dire ? Comment lui faire comprendre ? Et pour couronner le tout, j’ai rendez vous avec Sir Jefferson demain, et Eddy va passer son samedi seul, une fois de plus.
« Au revoir docteur ! À lundi ! »
« Bon week-end Cathy et à lundi ! »
Amandine fait ses devoirs dans sa chambre et Eddy est dans la cuisine. Fébrile, je vais voir ma fille en premier.
« Bonjour ma chérie, tu va bien ? »
« Oui, ca va. Tu sens comme ca sent bon ? Papa m’a dit qu’il allait nous faire un bon petit plat. »
« Hum ! Je vais aller espionner pour voir ce que ca peut être. Comment est-il ? De bonne humeur ? »
« Ben ! Comme d’hab., quoi ! »
Je suis très surprise car en général, quand Eddy est fâché, c’est moi qui cuisine. Lui, il fait grève.
Le cœur battant, j’entre dans la cuisine. Il est aux fourneaux et me tourne le dos.
« Bonjour chéri. »
« Ha ! Bonjour mon amour ! Je ne t’avais pas entendu rentrer. Tu vas bien ? »
Il semble souriant et continu à touiller ses gamelles. Rassurée par son accueil, je me glisse dans son dos et entoure sa taille de mes bras.
« T’es pas fâché ? »
« J’ai bien réfléchi et si je veux te récupérer, ce ne sera surement pas en faisant la gueule. Alors… »
« Me récupérer ? Mais tu ne m’as jamais perdu, chéri ! »
« Pourtant, hier ! Cette soirée avec Sylviane et cette histoire de Maître ? »
« Rien à voir ! Sylviane ca n’a été qu’un jeu ! Surprenant, c’est vrais, mais ne me dis pas que ca ne t’a pas plu ! »
« Heu ! Le partage, tu connais ? Ca m’aurais surement amusé si moi aussi j’avais pu jouer avec elle ! Tu vois ce que je veux dire ? Et ce Maître c’est quoi, ca aussi ? »
J’ai très peur que le ton monte, mais il est trop tard pour faire machine arrière.

C’est maintenant que je dois tout essayer d’expliquer.
Une heure plus tard…
« Tu comprend que pour moi, ce que tu me demande est terrible. Tu me demande de te partager, et d’avoir le droit de vivre deux vies. Tu veux que j’accepte l’impensable. Moi, par amour pour toi, j’essayerai, mais à deux conditions. Je veux rencontrer ce Maître et je veux également faire partie de temps à autre, de ta deuxième vie. »
« Je le vois demain. Je lui en parlerai, je te le promets. »
« Demain ? Tu ne perds pas de temps à ce que je vois ! »

Samedi treize heures.
Tandis qu’Eddy c’est jeté dans la vaisselle, je me prépare dans la chambre.
Il y a une tension palpable entre nous, mais Eddy fait son possible pour rester positif.
Je suis vite prête.
J’enfile une robe d’été blanche et une belle paire de Platform blanches également. Un petit sac assorti en bandoulière et je suis parée.
« Tu es ravissante. »
« Merci, chéri. »
« Ou vas-tu maman ? »
« Ta mère vas voir une vieille tante malade, elle ne sait pas quand elle rentrera. »
Il me fait un clin d’œil discret.
« Merci chéri. Je t’aime. »
« Je t’attendrais. File, tu vas être en retard ! »
Je me rends compte à cet instant précis, que j’ai épousé l’homme le plus extraordinaire de toute la galaxie et de ses environs.

Dans le métro qui me conduit de l’autre coté de la ville, je ne passe pas inaperçue. Non seulement à cause de mon collier, mais également à cause de la finesse de ma robe. Elle est d’ordinaire déjà très sexy, laissant deviner les dessous, mais là, sans rien… Je n’avais pas pensé à ca en l’enfilant.
Pour ce qui est de mon collier, je m’y habitue très vite et je trouve même plaisir maintenant, à voir des regards se poser sur moi, ou entendre des commentaires pas toujours gentils. La provocation commence, semble t’il, à m’exciter.
Mon Maître n’est pas là et je fais les cent pas devant le zoo. Je ne serais pas surprise que l’ont viennent me demander mes tarifs.

Enfin, j’aperçois sa voiture. Je grimpe dedans et après un « Bonjour Maître », je me dépêche de faire sauter deux boutons au bas de ma robe et de faire de même pour le haut.
Mes jambes écartées, laissent entrevoir l’intérieur de mes cuisses et la moitié de ma poitrine est visible. Voilà qui devrait faire plaisir à mon Maître, mais…
« La prochaine fois, n’attends pas que je sois là pour le faire ! Ou tu seras punie ! »
J’allais lui dire « Oui, Maître. » mais il me coupe la parole.
« J’ai reçu un appel d’Homia. »
« Je ne connais pas cette personne, Maître ! »
« Tu la connais mieux sous le nom de Sylviane. Elle m’a rapporté votre petite sauterie d’hier soir ! Qu’as-tu à dire à ce sujet ? »
Je n’aurais jamais imaginé que Sylviane raconte notre soirée à Sir Jefferson. Je suis prise au dépourvu et ne sais pas trop quoi dire pour ma défense.
« Rien Maître. J’ai été faible et désobéissante. Je vous demande pardon. »
« Tu sera punie pour ca ! Et ton mari, maintenant qu’il est au courant de ta vie extraconjugale, que pense-t-il de tout ca ? Comment a-t-il réagi à l’idée que tu appartiennes à ton Maître ? »
« Il désire vous rencontrer. Il s’interroge et est très inquiet. Mais je le sens à l’écoute. »
« Très bien ! Je le rencontrerais et j’en ferais un cocu volontaire. Tu aimeras, tu verras. Maintenant, descends ! Je voulais t’exhiber, mais je ne tiens pas à me mouiller.»
Pauvre de moi, il tombe une grosse pluie d’orage.
« Maître il… »
« Considère que c’est ta punition, et estime toi heureuse, je pourrais exiger que tu rentre à pied ! Allez, descend ! Je t’appellerais. »
En me rendant vers le métro, je constate que ma robe n’est plus blanche, mais rose. Mouillée, elle ne me cache plus et elle est devenue quasiment transparente. Elle colle à mon corps laissant apparaitre mes seins, mes cuisses et mes fesses. J’aperçois même un grain de beauté, alors mes tétons…n’en parlons pas.
Par chance, elle sèche rapidement dans le courant d’air des couloirs souterrain, non sans avoir attiré plusieurs regards intéressés
J’attends un métro, lorsque mon portable sonne.

C’est mon Maître.
« Allo, Maître ? »
« J’ai changé d’avis. Rends-toi dans le hall de l’immeuble, près de l’épicerie et attends-moi ! »
Il a raccroché. Heureusement pour moi, j’ai bien retenu le trajet et je m’y rends sans hésitation.
La pluie a cessée et c’est sèche que j’arrive au rendez vous.
J’attends depuis une bonne demi-heure et je commence à désespérer, lorsqu’il arrive enfin. Il m’invite à le suivre. Il marche vite et je dois allonger mon pas pour ne pas me faire distancer.
Il s’arrête devant un petit cinéma de quartier et prend deux places. Nous entrons.
Tout c’est passé si vite que je n’ai même pas eu le temps de voir ce qui était programmé.
Mais l’image sur l’écran ne laisse aucun doute sur la nature du film.
Nous restons là un instant, sans aller plus avant dans la salle.
« Retire ta robe ! »
« Maître, non, je… »
« Tu ne désire pas obéir ? Alors retourne à ta petite vie minable ! »
Penaude, je déboutonne lentement ma robe.
Un regard rapide à la salle et je vois une dizaine d’hommes. Ils nous tournent le dos et n’ont pas remarqué notre entrée.
Je donne ma robe à mon Maître et celui-ci accroche ma laisse.
« Mets tes mains dans ton dos et marche devant, lentement. Nous allons faire le tour de la salle. Avance ! »
Je frémie à l’idée d’être ainsi exposée. Je dois être rouge coquelicot, mais dans l’obscurité, personne ne le remarquera.
Je commence mon chemin de croix, lentement, comme désiré par mon Maître.
Je regarde devant moi, n’osant pas tourner mes yeux vers les fauteuils.
Nous arrivons en bas et je tourne à gauche pour passer devant l’écran qui nous surplombe.
Un homme est assit dans la première rangée, bien au centre et je ne peux pas faire autrement que de le voir.
Il me regarde arriver vers lui, les yeux exorbités. Lorsque je passe à sa hauteur, je m’attends à être touchée ou recevoir une tape sur le cul. Mais rien.

Je tourne de nouveau à gauche pour remonter la salle par l’autre allée. Les hommes, pour mieux me voir, ce sont tous installés dans les fauteuils qui la bordent.
Nous atteignons le fond de la salle.
« Maintenant, c’est moi qui te conduit. Laisse-toi tirer en laissant la chaine tendue. »
Il avance en passant la laisse au dessus de son épaule.
Nous redescendons de nouveau l’allée. Il me tire, comme on tire un chien, déformant mon collier
Mais cette fois, les hommes sont bien moins sages, et chacun y vas de sa caresse ou de son claquage de cuissot.
Nous repassons devant l’écran. L’homme du premier rang est toujours là, mais il a dégagé son sexe et se masturbe en me regardant. Lorsque je passe à sa hauteur, il glisse une main furtive entre mes cuisses pour caresser ma chatte.
Grace à cet attouchement, je remarque que je mouille abondement. Ca ne s’invente pas, cette petite ballade m’excite.
Contrairement à ce que je pensais, mon Maître, ne remonte pas, mais ce dirige vers une porte marquée « Toilettes ».
Ca m’effraie un peu.
Nous passons la porte et entrons dans un petit couloir sombre. Une vieille moquette rouge et poussiéreuse habille les murs et deux ampoules de soixante watts tentent d’éclairer le tout.
Une forte odeur se dégage. Acide et poivrée à la fois.
Dire que ca pue serrait mentir. C’est une odeur forte, certes, mais enivrante et troublante à la fois.
Nous débouchons dans les toilettes. C’est une grande pièce ronde.
A droite, quatre portes, à gauche six urinoirs et au centre un lavabo rond avec six robinets.
Mon Maître me détache, me laisse près du lavabo et va s’adosser contre le mur.
Deux hommes sont en train d’uriner. Ils se tournent pour me regarder puis, d’autres qui viennent de la salle débarquent dans les toilettes.
Très vite, tous les spectateurs sont présents.
Je suis pétrifiée par la peur, ne sachant quelle attitude avoir.
Je reste mains dans le dos, les fesses appuyées à la faïence froide.
Le premier qui s’approche est un grand black, sculptural. Il fait une tête et demie de plus que moi.
Il pose directement une main sur mon sexe et y fait pénétrer son majeur. Son doigt est si long, que je pourrais le confondre avec une queue. Il s’enfonce profond, appliquant une pression incroyable, si forte que j’ai l’impression qu’il va me soulever. Je m’agrippe au lavabo pour ne pas perdre l’équilibre.
Sir Jefferson intervient. J’en suis surprise. Ce n’est pas son genre.
Il pose le pommeau de sa canne sur le torse de l’homme et le tapote un peu.
« Comme tu y va, jeune homme. Tu pourrais demander la permission ! Rassure toi, vous allez tous la baiser, mais avant, je voudrais qu’elle se présente. »
Il s’approche de moi.
« Tu sais de quoi je parle ? »
« Heuu ! Non, Maître, je ne vois pas. »
« Menteuse ! Tu seras punie, pour cet affront ! Homia t’a appris à te présenter ! C’est vrais ou pas ? »
Il hurle dans mes oreilles et sa voix grave résonne dans les toilettes.
Effectivement, Sylviane m’a vaguement parlé d’un rituel de présentation et m’en a montré la base rapidement, estimant que chacune devait le faire comme elle le ressent.
Pour la première fois, mon Maître me fait peur. Tétanisée, je lui réponds craintivement.
« Oui, Maître, c’est vrais, mais… »
« Tu va te présenter, mais nous attendons un invité. Il ne devrait pas tarder ! »
Un silence pesant s’installe dans la pièce, juste troublé par une chasse d’eau qui fuit.
Les hommes ne disent mot. Ils se contentent de me regarder. Certain se masturbent doucement, prenant bien garde de ne pas jouir. Ils ne peuvent oublier que Sir Jefferson leurs a promis qu’ils me baiseraient.
Invité surprise ? Qui cela peut il bien être ?
Surement une de ses connaissances. Un autre Maître, peut être ?
L’attente me parait une éternité.
Puis, j’entends la porte s’ouvrir…des pas dans le couloir…et Je crois défaillir, lorsqu’Eddy entre dans les toilettes. Mais je pense que lui aussi doit sentir ses jambes devenir molles.
D’instinct, je place un bras sur mes seins et une main sur mon sexe.
« Eddy ? Qu’est ce que…Qu’est ce que tu fais là ? »
« Et toi, salope ? Qu’est ce que tu fou à poil au milieu de ces mecs ? Espèce de petite dépravée ! Sale pute !»
Il fonce vers moi. J’ai peur qu’il ne me frappe, mais mon Maître l’arrête.
« Elle fait ce que je lui dis, Eddy ! Tu voulais me rencontrer, voilà, je suis là ! »
Mon homme, à les yeux qui lancent des éclairs à Sir Jefferson.
« Haa ! Cool ! On se tutoie alors ? C’est donc toi le pseudo « maitre » de merde, qui débauche ma femme ? Tu va lui foutre la paix et plus vite que ca ! »
Sir Jefferson, reste d’un calme étonnant. C’est dans un moment comme celui-ci que son charisme prend toute sa dimension.
Eddy en est troublé, je le vois. Il devient moins furieux, bredouille, bafouille et baisse parfois les yeux.
Je crois qu’il se rend compte que face à cette force de la nature, il n’est pas très crédible.
Le pommeau de la canne se pose sur son épaule droite et le pousse doucement contre le mur.
« Non Eddy ! On ne se tutoie pas ! Je TE tutoie ! Tu crois avoir des droits sur cette femme, Eddy ? »
« Ben, plutôt, oui ! C’est la mienne, pas la votre, merde ! »
Malgré ma gêne et mon désarroi, je m’amuse de voir mon mari baisser ainsi sa garde. Il vouvoie mon maître, sans même s’en apercevoir.
« Peut être pourrions nous lui demander ? N’est ce pas Léna ? »
« Pff ! Léna ? Vous prétendez la connaitre, vouloir la changer et vous ne savez même pas son prénom ? C’est Cathy, pauvre idiot ! »
« Pour le commun des mortels, surement ! Pour moi c’est Léna …et Léna va reprendre une position digne de moi, AVANT D’ETRE PUNIE ! »
Je sursaute et me redresse d’un coup. Je remets mes mains dans le dos et écarte mes jambes.
Eddy me regarde faire, ahuri par mon comportement.
« Ben vas-y-toi ! En plus tu lui obéis, au doigt et à l’œil ? »
« Oui Eddy ! Elle m’obéit ! À ce propos, elle était sur le point de se présenter à ces messieurs. »
« Se présenter ? Mais vous êtes tous fou ! Forcer une femme à… »
« Léna ! Est tu e de quoi que se soit ? Répond ! »
« Non Maître, je suis ici de mon plein gré, sans contrainte d’aucune sorte, et je peux partir quand je veux. »
Le pauvre Eddy s’arrache les cheveux.
« C’est pas possible ! Je rêve ! Je vais me réveiller ! »
« Oui, Eddy ! Tu vas te réveiller et découvrir ce qu’est vraiment celle que tu appelle Cathy. C’est la raison pour laquelle je t’ai fais venir. Maintenant, Léna, présente toi à nous ! »
J’ai très envie de protester. Se présenter devant des inconnus était déjà une chose très difficile, mais en plus devant Eddy, ca devient tout simplement humiliant et rabaissant.
Me revient une phrase qu’Eddy a prononcée.
« Je veux rencontrer ce Maître et je veux également faire partie de temps à autre, de ta deuxième vie. »
Et bien, soit ! Même si c’est avilissant pour moi, il est temps de montrer qui je suis vraiment à mon mari.
Je prends une grande respiration, et tremblante, je commence ma présentation.
« Je suis Léna, et je suis à vous. Voici ma bouche et ma langue, pour vous déguster et boire votre foutre ! »
J’ouvre grand la bouche et tire sur les commissures avec mes index. Je tourne la tête pour que chacun aperçoivent bien l’intérieur de ma bouche et ma langue.
Mon regard croise celui d’Eddy. Il semble calme, résigné même. Il est appuyé contre le mur, mains dans le dos, à deux pas de mon Maître.
Mais j’ai très peur que la suite lui plaise moins.
Je cambre mes reins et fléchis mes jambes pour pousser mon vagin vers l’avant. Je l’ouvre de mes doigts en tirant sur mes grandes lèvres, à m’en faire mal.
« Voici ma chatte, pour que vous me baisiez ! »
Une fois de plus, je tourne lentement de droite à gauche.
J’aperçois mon mari épier les réactions des hommes.
Puis, je me tourne, me penche en avant et écarte mes fesses.
« Voici mon cul, pour que vous m’enculiez ! »
Lorsque je reprends ma position initiale, je suis rouge comme une pivoine.
« Mes orifices vous appartiennent, mon corps vous appartient. Je suis votre jouet, l’instrument de votre jouissance. »
Jamais je n’ai eu honte de la sorte. J’en ai les larmes aux yeux.
Puis, Sir Jefferson s’adresse au grand black…
« Voilà ! Maintenant elle est à toi et aux autres ! »
Ce n’est pas du tout du gout d’Eddy.
« Pas question ! Rhabille-toi ! On s’en va ! »
J’hurle.
« EDDY ! CESSE TOUT DE SUITE OU VAS-T’EN ! »
Et comme pour appuyer encore ma phrase, je saute au cou du black et l’embrasse de façon indécente et provocatrice.
Tandis que l’africain me serre contre lui et que d’autres commencent à me caresser, Sir Jefferson écarte Eddy pour lui parler.
Je me laisse tomber à genoux pour me délecter du black, et j’att deux sexes au hasard, que je masturbe doucement.
La verge qui a pris possession de ma bouche, est immense et dure comme de la corne. Les « on dit » sur le sexe des noirs se confirment, ici.
Par moment, entre deux jambes, j’entrevois Eddy. Il écoute mon Maître sans rien dire en m’observant faire. Parfois je le vois même acquiescer de la tête.
Rassurée par son calme revenu, je me donne entièrement à mes hommes du moment.
Le grand black libère ma bouche.
« Je me réserve pour ton cul, tout à l’heure ! »
L’idée de me faire défoncer par ce pieu m’effraie un peu, mais m’excite tout à la fois.
« Allez ! Venez là, que je vous boive ! Donnez-moi vos queues ! Humm ! Je suis votre salope ! »
Des phrases comme celle-ci, je n’aurais plus l’occasion d’en redire durant les trois quart d’heure qui suivent.
Ma bouche est continuellement encombrée de queues qui se vident aussi rapidement qu’elles la pénètrent. Les éjaculations se succèdent à une cadence presque infernale. Parfois, je n’ai même pas le temps de finir d’avaler qu’une autre bite se présente déjà.
Je me délecte de ces nectars chauds.
Je ne suis plus moi-même, je suis passée de l’autre coté, du coté de ma vrais nature.
Un homme me relève.
« On veux ta chatte maintenant, on veux te baiser, putain ! »
« Ho, ouiii ! Baisez-moi fort ! Remplissez-moi ! Je suis votre chienne !»
Je pose mes fesses sur le bord du lavabo et écarte mes cuisses en grand. J’ouvre ma chatte de mes doigts et provoque le membre dressé devant moi.
« Viens, salaud ! Viens me remplir ! Viens me faire jouir ! Regarde comme je mouille ! »
Le choc est violent. L’homme m’a pénétré d’un coup en prenant son élan. Il me baise avec frénésie et dévore ma langue en même temps. Il semble être dans une sorte de transe.
Le flot de miel brulant qu’il me déverse au fond du ventre attise mon plaisir, mon envie.
« Ouiii ! C’est bon de vous sentir ! Encore ! Encore ! vite ! Laissez-moi devenir votre putain !»
Combien se videront ainsi dans ma chatte, rougie par le frottement des poils pubien ?
Une dizaine je pense.
Mais pas le temps de calculer.
Me voici debout, penchée en avant, mains au mur et la tête au dessus d’un urinoir.
Des mains palpent mes seins, d’autre mon vagin, alors qu’un gland pousse sur ma pastille brune.
Mes chairs en demande, s’écartent et acceptent le membre vigoureux.
« Ouiii ! Encule-moi fort ! Défonce mon cul ! Défonce-moi ! Haaa ! J’aime me faire enculer ! »
Le type ne se fait pas prier et me pilonne l’anus sans retenue.
Les liqueurs bouillantes, très vite, se mélangent dans mes intestins.
Le grand black, me défonce le dernier.
Défoncer est bien le mot, et j’avoue que si je n’avais pas été lubrifiée par les nombreuses semences, j’aurais surement hurlé de douleur.
Son gland atteint mon colon et repousse dans mon intestin les foutres gluants.
Lorsqu’il éjacule enfin, il me semble que tout remonte jusqu’à mon estomac. C’est comme ci je subissais un lavement au sperme.
Epuisée, en sueur, je tombe à genoux. C’est ainsi que je retourne au centre de la pièce, mes genoux glissant sur le carrelage, taché de ci de là par des gouttes suspects, grasses.
J’aperçois mon Maître et mon mari.
Le premier semble satisfait de sa poubelle humaine et le second, à n’en pas douter, s’interroge encore sur ce qu’il vient de vivre.
Revenue au centre de mes hommes, je tends les mains.
« J’en veux encore ! Salissez-moi ! Souillez-moi ! Je veux être couverte de votre foutre ! Votre chienne veut être sale et odorante ! »
Je n’ai pas fini ma phrase qu’un jet puissant vient éclabousser mon bras.
D’autres suivent. Les hommes se branlent et jouissent sur mon visage, mes seins.
Prise de folie sexuelle, j’étale le jus sur mon corps, je me masse et fait pénétrer cette crème épaisse.
Puis les jouissances se font plus rares, plus espacées.
Fatiguée, je me relève doucement et me présente face à mon Maître, sans un regard pour mon époux.
Il me tend ma robe et mon sac.
« Je passerais chez toi. Ton mari commence à comprendre, semble t’il. Ce soir je t’autorise à avoir un rapport avec lui. Ce soir, et ce soir seulement ! Tu peux rentrer. »
« Merci Maître. »
Eddy, sans un mot, m’aide à remettre ma robe, qui redevient transparente aux endroits où les souillures sont encore présentes.
Il essuie mon visage à l’aide d’un mouchoir en papier, puis, il prend gentiment ma main pour m’emmener à la voiture.
Il pleut de nouveau à grosses gouttes.
J’écarte mes bras et lève la tête au ciel. L’eau froide me fait du bien.
Je suis heureuse.

…A SUIVRE





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