Hélène (Episode 3) : La Révélation
Lundi matin, je tentais de me lever plus tôt. Ma mère était encore dans la cuisine, Luc était en train de tondre la pelouse (avant peut-être de s'occuper de la mienne).
Ma mère me servit le p'tit dèj pendant qu'elle rangeait la cuisine. Après quelques sujets de conversation banals, elle me demanda comment je trouvais Luc. La question m'embarrassa. D'un coup surgissait à ma mémoire l'image de mon corps nu sur la table où j'étais en ce moment même en train de déjeuner, et celle de mes fesses rougies par la correction. Je bafouillais quelques mots décousus tandis que ma mère me regardait bizzarement en souriant.
"Lui en tout cas, te trouve très bien" (c'était quand même la moindre des choses, non ?!)
Puis elle se rapprocha de la table et y déposa un tube de crème en disant :
"Tiens, ça c'est pour tes fesses, au cas où elles te feraient encore un peu mal !"
Je vous dis pas la honte qui s'abatit sur moi à cet instant. Je devins écarlate, J'avais le feu au joues (pour une fois que ce n'est pas ailleurs me direz-vous !). Je n'osais plus regarder ma mère en face.
Ce salaud de Luc lui avait donc tout raconté ! (Et surement pas du genre : Ta fille a fait une mauvaise chute dans l'escalier, elle doit avoir le derrière tout rouge ! )
Sans m'apercevoir qu'elle ne m'en voulait pas du tout, je bafouilla mille excuses pour avoir baisée avec son Jules (Si, si, faut dire les choses comme elles sont). Et elle, elle me regardait et elle souriait !
Elle s'est approché de moi, m'a pris le menton entre ses doigts pour relever ma tête. On était les yeux dans les yeux, moi j'avais les larmes au yeux. Elle me dit a peu près ceci :
"Ecoute ma chérie, j'ai aimé ton père, je ne regrette rien de ma vie passée et je le respecte encore beaucoup. Mais trop longtemps je suis restée une femme insatisfaite, sans même m'en rendre compte. Luc m'a fait découvrir des plaisirs que je n'imaginais pas, que je n'acceptaient pas, tellement j'en avais honte;
J'avais prévue, durant ces vacances de te parler de ça, de l'importance de vivre pleinement sa sexualité.
Luc est un libertin. J'ai eu beaucoup de mal à l'accepter au départ, mais depuis quelques mois j'ai compris que le sexe pouvait être dissocié de l'amour. Je sais qu'il couche avec d'autres femmes et j'ai récemment eu une expérience avec un autre homme.
Il n'a pas hésiter à m'avouer ce qu'il s'était passé avec toi sur la terrasse. Je me suis presque reconnue en toi. Il m'a laissé décider de ce qu'il devait faire : partir quelques jours ou rester ici avec nous.
J'ai eu du mal à me décider et lui ai dit de faire ce qui lui semblait le mieux, pour toi."
Je n'en croyais pas mes oreilles. Ma mère acceptait sans broncher que son Jules me saute (et je passe les autres détails) !
Elle poursuivit :
"Tout comme toi, je prends un certain plaisir à être e, à recevoir la fessée (de nouveau je devins rouge pivoine). Et si tu devais vivre ce genre d'expérience avec un homme, j'ai pensé que Luc était certainement le mieux placé pour tenir ce rôle. J'ai une parfaite confiance en lui, sur tous les plans.
Je sais qu'hier tu t'es offerte à lui, je sais que tu ne tarderas pas à en avoir de nouveau envie. Cette expérience va changer ta vie de femme. Tache juste de ne pas tomber amoureuse de lui. Mais prend tout le plaisir qu'il te donnera. J'aimerais tant avoir connu cela à ton âge..."
Ma mère me pris dans ses bras. je ne savais pas quoi répondre, j'étais ahurie. Je trouvais cela dément. ça ne collait pas du tout avec l'image que je me faisait de ma mère. J'étais déboussollée grave.
Après quelques minutes de silence, Luc entra dans la pièce. Il me lança un boujour enjoué. Oui c'était bien l'homme qui m'avait traitée comme une chose, insultée, frappée, baisée. Oui c'était aussi l'amant de ma mère et elle me poussait dans ses bras. Oui, je savais que j'aurais, à un moment ou à un autre, de nouveau envie de lui.
Ma mère s'écarta doucement de moi en me disant qu'il fallait qu'elle parte travailler.
Elle pris ma main, celle de Luc qui s'était rapproché de nous, et les joignit. "Vous êtes les deux personnes que j'aime le plus au monde. Amusez-vous bien !"
Et sans un mot de plus, elle s'en alla bosser. Juste avant de refermer la porte de la cuisine, tandis que Luc lui tournait le dos, elle souleva sa jupe, me dévoilant ses fesses rougies pas une récente correction !
Luc vit ma nouvelle stupéfaction dans mon regard, mais lorsqu'il se retourna, ma mère avait déjà disparue. J'en profitais pour disjoindre nos mains et me tournais vers la fenêtre. Ma mère qui avait déjà atteint sa voiture, ne regarda même pas dans ma direction. Je me sentis d'un coup abandonnée, submergée par tout ce que je venais d'apprendre.
Luc se rapprocha de moi, et je sentis son corps contre mon dos. Je m'attendais presque résignée (car là, c'était vraiment pas le moment), à un subit changement de comportement de sa part, comme les fois précédentes où je me retrouvais seule avec lui. Mais il n'en fut rien.
Au contraire, tout ces gestes étaient doux. Ses mains, ses bras enveloppaient mon corps, comme une caresse, comme une protection rassurante après les révélations de ma mère. Même sa voix était apaisante :
Il me dit que ma mère était une femme formidable, qu'il fallait lui faire confiance. Il me serra fort, garda le silence jusqu'à ce que je me calme. Puis, toujours sur ce ton de la confidence :
"Aujourd'hui tu vas découvrir une autre forme de plaisir, indissociable de la vrai soumission. Tout ne sera que volupté et douceur. Laisse toi aller, pleure si tu as envie de pleurer, abandonne toi"
Ce corps blotti contre le mien devenait ma carapace protectrice.
Sans jamais rompre le contact de nos corps, avec une infinie lenteur, il me guida vers le salon. Le long tee-shirt que je portais était l'unique rempart entre mon corps et ses mains. Il murmurait au creux de mon oreille des mots à peine audibles, mais le ton de sa voix suffisait à apaiser tous mes doutes.
J'arrivais devant le sofa. Il m'invita à m'y allonger sur le ventre. Et tandis que mon corps exécutait le mouvement requis, ses mains retenaient à lui, mon unique vêtement. Le passage à l'horizontal s'exécuta sans à coup, sans perdre le contact. Je me lovais entre la douceur du velours du divan, et la douceur de ses mains parcourant mon dos, dans un voluptueux enchaînement de caresses et de doux massages. Chaque mouvement s'attardait un peu plus haut vers ma nuque, un peu plus bas vers mes reins. Millimètre par millimètre, mon corps était conquis par cette sensation si douce et réconfortante, si protectrice. Il m'eut été impossible de dire à quel moment ses mains commencèrent à parcourir mes fesses, à quel moment, il y étala la crème que ma mère m'avait proposée.
Je ne voulais penser à rien d'autre, ne ressentir que ces voluptueuses caresses, indéfiniment. Pourtant, dans ce bien être total, dénué de toute pensée coquine, je savais que mon sexe n'était pas endormi. Je savais que les mains qui caressaient mes fesses, provoquaient en lui une irrigation inhabituelle. Je savais que je ne contrôlerais pas longtemps cette sagesse retrouvée.
Il suffit d'un rien. D'un doigt qui s'égara un peu plus entre mes fesses ou d'un toucher de peau plus léger au niveau de mes reins. Le feu me monta au joues (encore ! mais pas seulement là cette fois), mes tétons se firent plus durs, mon bas ventre me démangea soudain (sûrement une vilaine piqûre de moustique ! Les moustiques sont des obsédés, ils vous piquent toujours dans des endroits pas possibles !).
J'avais maintenant envie de contacts plus appuyés. Sous ces caresses devenues trop légère à mon goût, tel un serpent, j'ondulais contre le tissu, frottant mon corps à la recherche de sensations nouvelles. Luc compris ce qui m'arrivait, mais fit l'inverse de ce que j'attendais, me faisant languir par des mouvements encore plus légers, des effleurements insuportables.
Sans pudeur j'entrouvais mes jambes, ondulais pour attirer son corps au mien, écrasant ma poitrine contre le sofa, frottant mon pubis contre le tissus devenu trop doux.
Lui jouait avec mon impatience, alternant les massages à pleines paumes et les caresses insupportables de quelques doigts qui s'égarent entre mes fesses. il m'effleurait, se jouait de mon impatient désir, m'excitait au plus haut point.
J'avais envie de lui, de ses mots durs, de sa brutalité, de son sexe en moi. Il y répondait par toujours plus de douceur et de volupté, d'indécence contenue. N'en pouvant plus, je criais mes désirs :
'Fesses-moi ! Prends-moi ! Dis moi que je suis une salope !'
Mais sa voix apaisante me disais : "patiente, la voilà ta vrai soumission. Résiste, contrôle ton corps, ton plaisir n'en sera que plus fort !"
Il attendait que je me calme, puis reprenait ses caresses, inlassablement. Chaque fois un peu plus loin. Son torse était à présent plaqué dans mon dos. Ses lèvres embrassaient mes fesses. Ses doigts jouaient avec la rosette de mon cul, longeant le chemin qui y menait, tournant autour, la frôlant, encore et encore. Puis ils quittaient ce lieu pour aller frôler l'intérieur de mes cuisses, se rapprochant de ma chatte sans jamais l'atteindre ou alors de manière si légère que c'en était pire qu'insupportable.
Je savais que les levres de mon sexe étaient gonflées de désir, béantes et luisantes de mouille. La douce odeur de mon sexe emplissait la pièce. Je n'en pouvais plus. Il le savait. Ses doigts se firent plus précis, prélevant à plusieurs reprise un peu de mouille de ma chatte, et glissant vers mon cul. La pression sur ma rosette ne tarda pas. Et tandis que je m'ouvrais sur ce doigt inquisiteur, la sensation de plaisir qui l'accompagnait, s'accentua.
Il n'entra que d'une phalange, ressortit, glissa jusqu'à l'entrée de mon vagin, repartit vers mon cul, entra de nouveau. Inlassablement, il refit ce mouvement. Chaque fois, imperceptiblement, il allait un peu plus loin vers mon clito, un peu plus profond dans mon cul, un peu plus vite entre les deux.
J'étais comme le ciel avant l'orage, électrisé de l'intérieur, immobile à l'extérieur tellement j'étais tendu autour de ce doigt qui me rendait folle. C'était une question de secondes, ces secondes interminables avant que la foudre se déchaine.
Le plaisirs m'envahit d'un coup, comme une vague heurtant mon corps, qui se crispa. Je serrais et desserais les cuisses au rythme de ses mouvements. J'émis un cri rauque, puis un hurlement, tandis qu'un deuxième doigt emplissait mon cul.
J'ai jouit comme jamais, en criant comme une bête, à en perdre toute notion de temps et d'espace, de morale et de pudeur. J'ai jouit en sachant que j'étais définitivement sienne, que je lui appartenais corps et âme.
J'ai jouit longuement, et le reste du monde n'existait plus.
[Note de l'auteur : Découvrez les précédents épisodes des aventures d'Hélène. Et que vous ayez aimé... ou pas. Laissez-moi un message à luc_zalava@yahoo.fr. Réponse assurée !]
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