L'Éveil De Sophie - 1/7
Léveil de Sophie
Chapitre 1/7
ce jeans
waouh
quel cul ça lui fait
doit être bien ferme
il va où là ? pisser
il va tripoter sa bite
je me colle à son dos, et je lui tiens pendant quil pisse
Cathy le fait peut-être
non ! il se mettrait à bander
il pourrait plus : peuvent pas pisser et bander en même temps, quand même !
jaurais pas dû filer mon devoir à Deb, elle va sen apercevoir et on va se payer une bulle toutes les deux
elle peut pas me saquer cette vieille peau, elle est vieille, elle pue, elle me fait chier
il sort, sest pas lavé les mains, doit avoir les doigts qui sentent la queue
Deb minvitera, jespère, que jai pas refilé mon devoir pour rien
déjà ? sont trop courtes ces pauses
pas la peine de courir, de toute façon, je vais encore me retrouver devant, elle va menvoyer au tableau, et je me ferais chambrer, comme dhab
il lui met la main au cul, maintenant, pas gêné
moi aussi je pourrais mettre des tailles basses et des strings ! non je pourrais pas
jaimerais bien
il me mettrait pas la main aux fesses à moi ! même pas sûre que jaimerais ça
et voilà ! devant
le petit âne gris, cest moi ! tous derrière, tous derrière, et moi devant ! ils y ont pas encore pensé à celle-là, lanesse
Boobie, cest pas mieux, et ça les amuse même plus! lhabitude
Boobie
3 ans que je suis Boobie
depuis la seconde, quand Deb a raconté à tout le monde que je mettais du 110D ! et puis la piscine pendant les cours de gym
une ! les mecs qui mataient mes gros seins, les « copines » qui riaient derrière leurs mains, changeaient de conversation quand je mapprochais, et Deb, cest elle, qui ma appelé Boobie la première
jai ri, mais je laurais bien noyée ce jour-là, elle, toute fine dans son maillot échancré bien haut, ma meilleure copine
parce que dèjà en seconde cest moi qui faisait ses devoirs de maths, et puis ça la mettait en valeur de se balader avec moi, moi mes gros seins et ma culotte de cheval
jai un peu maigri, heureusement, moins gros cul, mais toujours Boobie
- Sophie ! viens corriger le premier exercice !
ben voyons ! je men doutais
je le savais tellement que je me suis habillée exprès
parce que je veux que ça change, je veux quon me regarde autrement
jai mis un collant en laine, noir, ça mincit, une chemise longue avec une petite ceinture
jai fait des essais devant la glace ce matin ! quand je lève le bras, la chemise remonte au ras des fesses ! pour une fois cest pas mes seins quon matera
on voyait la marque de la culotte, je lai enlevée ! ça fait drôle, jai limpression dêtre nue
en seconde je faisais du 46 et maintenant du 42
régime, marche, régime, 62 kg pour 1m76, ça commence à aller mieux, objectif 58kg pour lété, encore 3 mois, serait temps que quelquun sen aperçoive ! je fais pas tous ces efforts pour rien, quand même
regardez bien
regardez mon cul
Kévin, Mickael, Pierrick, Yohann, eux cest sûr, ils matent ! mais Deb ? Jessica ?
ça vous donne pas envie ? allez
pouvez-y aller ! plus de peau dorange sur les cuisses, plus de culotte de cheval, et puis, pouvez pas savoir, mais il est bien ferme mon cul, je vous jure ! vérifiez ! oh oui
« siouplé, viendez en tâter », je fais des efforts ! bon pour les seins, cest autre chose ! le hic, quand on maigrit, cest quils tombent un peu!
- Cest bien ! retourne à ta place !
petit sourire en coin de Deb
je rêve ? et Micka a lil qui brille ? ça a marché ?
Ce matin, ça a marché ! Martine a apprécié mon collant en stretch en cours de gym
Martine
elle traînait dans le vestiaire quand on se changeait
moi aussi jai traîné
au début du cours je me suis changée dans les toilettes, pour que les autres ne voient pas que javais pas de culotte ! mais à la fin du cours, jai pris mon temps pour être la dernière
elle regardait
je lai vue rougir quand elle sest aperçue que javais pas de culotte et que jenfilais mon collant sans rien dessous ! elle a tourné la tête, mais jai vu quelle regardait par en-dessous
Martine
elle a toujours été sympa avec moi ; cétait déjà notre prof en seconde et jai été contente de la retrouver cette année ! Y a eu des bruits,
on laurait vue avec une fille à son bras
depuis il marrive de rêver dêtre cette fille à son bras
jai fait exprès, bien sûr, de me déshabiller devant elle, pour voir ; ça me ressemble pas de provoquer dhabitude, enfin, je change en ce moment, je suis plutôt réservée, mais jai limpression quelle me regarde souvent, alors, pour voir
et jai vu
et jai aimé la voir rougir
Pas question de mexhiber devant les copines, mais elle
cest pas pareil ! Je sens un truc spécial, avec elle.
Kévin et Cathy sen vont main dans la main, Micka et Yohann prennent leur bus, Pierrick laisse un peu traîner la main sur le bras de Deb en lui faisant la bise
moi, on me fait un petit geste de la main
de loin
Micka a hésité, jai bien vu, mais bon ! trop de monde autour
il a eu peur de se taper la honte
et cest moi la honte ? font chier ! et puis je men fiche, après tout !
Une fine buée sur la fenêtre de ma chambre voile la lumière fade du jour gris et couvert. Il pleuvait quand jai commencé mes exercices sur le fin tapis de gym que jai déroulé entre le lit et le bureau ; javais froid ; jai laissé la fenêtre fermée. Jaèrerai plus tard. Je suis seule à la maison ce matin mais jai quand même enfilé mon juste-au-corps et mes bas de laine pour souffrir, programme bien rodé depuis plus de six mois ; abdos, fessiers, étirements, toujours les mêmes exercices selon un programme bien réglé. Comme dhabitude les bretelles du juste-au-corps me gênent, comme dhabitude les élastiques me scient les aines : dans un excès doptimisme et comptant sur des résultats rapides, jai acheté un 40 ! le temps passe, je travaille, je transpire, et
ya encore du travail pour que je my sente bien ! je vois bien dans la glace que mes fesses tiennent mieux, et je nai plus besoin de creuser le ventre pour avoir un profil acceptable, mais de là à perdre une taille ! lexercice ne suffit pas ! et jaime encore trop les sucreries
et maintenant massage ! le meilleur moment ! détente ! cest la crème qui travaille, plus moi !
si ça pouvait être vrai !
En tout cas, je commence à supporter de me voir nue dans la glace, cest déjà ça ! ma taille est bien marquée, la courbe des hanches est plus douce, plus arrondie, les cuisses plus fermes, et puis mes genoux ressemblent enfin à des genoux ! Mes seins
là y a du boulot ! plus je maigris et plus ils sécrasent ! par contre, rien que de les soulever devant le miroir
ils ne perdent rien de leur sensibilité
un moment javais honte quand mes tétons se gonflaient, devenaient si évidemment visibles, même à travers le soutien gorge.
Cest avec eux que jai découvert le plaisir la première fois
presque le plaisir
je les roulais entre mes doigts et la chaleur montait à mes joues, montait, montait, et jai découvert un troisième bouton, entre mes jambes, aussi gonflé, aussi tendu, tout aussi gros, que jai à peine effleuré, et jai été secouée de la tête aux orteils, à la limite de crampes dans mes jambes tétanisées, électrifiée. Javais tout de suite retiré ma main pour reprendre mes seins dans mes mains, plus durs quils navaient jamais été. Javais eu peur, ne sachant pas trop ce qui marrivait ; jai gardé quelques jours la marque de mes dents sur ma main, sans bien me souvenir à quel moment je lavais mordue aussi fort. Pendant quelque temps, je me souviens que je nosais plus me toucher, et puis je me souviens aussi quaprès jai essayé longtemps de retrouver ces sensations sans y parvenir, parfois frénétiquement, toujours avec angoisse, inquiète de ne pas y arriver, inquiète dêtre surprise par ma mère.
Jai appris. Jai appris à me connaître. Jai appris que mes seins ne suffisaient pas et que ce bouton qui grossissait tout en haut de mon sexe était la clé. Et lui aussi, comme mes tétons, a grossi. Et, toujours grâce à toutes ces images que jai trouvées sur le Net, je sais que les dimensions de mon clitoris ne sont pas si courantes ! Loin de là ! Cest bête, mais jen suis fière ! Cest bête, parce que personne ne le sait, que je suis la seule à le savoir, mais jen suis fière
après tout, les mecs font bien une fixation sur leur sexe ! Pourquoi ça serait différent pour les filles ?
Pour linstant, ce qui se passe dans ma culotte : tout le monde sen fout ! ils sarrêtent à mes gros nénés ; ils sarrêtaient à mon gros cul, mais jai changé ! bon je suis pas un canon comme Cathy ou Deb, quoique
je ne me trouve pas si mal depuis quelque temps
mais jai limpression quils continuent à me voir comme jétais il y a trois ans !
salle de bains, douche, crème sur mes jambes, mes fesses et mon ventre, et comme je suis seule dans la maison, je prends mon temps, le temps de me faire du bien sous leau chaude
Avant, je culpabilisais
plus maintenant ! me caresser, me donner du plaisir, ne me pose plus de problème.
Seulement voilà, cest pas toujours réussi
jai envie, mais ça ne marche pas
surtout, jai envie dautres mains que les miennes en fait
cest surtout ça
tant pis
je vais de mauvaise humeur !
Plus tard, peut-être
Jenfile un jogging, et je minstalle à mon bureau pour faire la dissertation à remettre lundi ; et la pluie qui recommence à tomber
un samedi de mars
Je repousse de my mettre depuis une semaine, je vais encore faire ça à larraché tellement ça mennuie. Déjà quelques recherches sur internet
il y a certainement des trucs qui traînent sur le sujet qui maideront
et ça mennuie tellement quau lieu de taper « KANT », je tape « YOUPON »
pas vraiment la même chose
juste un peu
quelques images et jarrête !
Le peu que je sais sur lanatomie masculine, cest là que je lai appris : cest un peu comme des cours par correspondance après tout ! mais jaimerais bien passer aux travaux pratiques ! Cest dailleurs en regardant des films sur ces sites que je me suis aperçue que mon clito était un peu hors norme. Au début je regardais surtout les hommes, et comment les femmes sy prenaient avec eux, comment elles les caressaient, comment elles leur donnaient du plaisir. Certaines pratiques me dégouttaient : quand jai vu la première fois un film où une femme prenait un sexe dhomme dans sa bouche
beurk ! et puis
même si je me rends bien compte que ces films montrent des choses qui ne correspondent pas à la vie courante, ma foi
après tout
Cest faire lamour pour la première fois qui minquiète
moi qui ne mets même pas de Tampax ! En me caressant, je glisse de temps en temps un doigt à lentrée du vagin, pas bien loin, sans trop forcer. Des fois jen ai envie, pourtant ! Quand je vois la taille de certains sexes dhomme, ou les objets divers avec lesquels les femmes se pénètrent le sexe, ou quelles glissent entre leurs fesses
jai des bouffées de chaleur ! De peur et denvie mêlées ! de moins en moins de peur, il faut bien le reconnaître
entre mes fesses, jai essayé
le manche bien rond de ma brosse à cheveux ! cest bête ! la première fois, ça ma fait mal, et jai pas recommencé avant longtemps.
En fait, jai envie damour ? de sexe et damour ? de perdre ma virginité aussi ; cest bizarre ; ça me pèse de plus en plus ; et pour ça, cest un garçon quil me faut ! Enfin, pas obligé, ça serait peut-être plus doux sous les mains dune fille !
Lan denier, en camping, aux Sables dOlonne, plusieurs fois jai pris ma douche avec une copine. On aurait bien aimé toutes les deux sortir avec le même garçon ; au lieu de nous séparer, cette sorte de compétition nous a rapprochées ; surtout quand il en a choisi une autre que lune de nous, dailleurs ! La première fois, on a gardé notre maillot. La deuxième fois, elle sest déshabillée, en haussant les épaules : «
entre filles
». Jétais un peu gênée de me montrer nue, trop de graisse à exposer, jétais pas à laise, et puis
après tout cétait pas un mannequin elle nous plus ! et puis elle était sympa. On se frottait le dos lune lautre
jaurais bien aimé dautres gestes, mais je nai jamais osé ; elle non plus. Une fois elle a rougi en voyant que mes tétons étaient gonflés après quelle mait lavé le dos : «
tas froid ?
» elle savait bien que cétait pas le froid, jai bien vu à ses yeux, mais elle na pas osé, et moi non plus. Je suis sûre quelle en avait envie, pourtant ; je lai deviné après, pas sur le moment
quand on sest quittées à la fin des vacances, quelques jours plus tard, on avait les yeux bien rouges toutes les deux ; elle ma serrée très fort contre elle et sa bouche a glissée tout au bord de mes lèvres quand on sest dit au revoir
Et depuis, le vide, personne qui nait vraiment voulu me regarder.
Je me suis appliquée à maigrir, à me construire des formes, patiemment
et jai plus beaucoup de patience ! Cest ma faute, aussi ! Trop timide, trop réservée ! Jai du mal à me lier, à rigoler. Cest moi qui ai mis des barrières pour me protéger et je ne sais pas très bien comment me montrer différente
je suis Boobie
la grosse tête en maths
la bonne élève qui rigole pas
Je tape « massage » dans la zone de recherche
je zappe dun film sur lautre
rien de génial
. Et ma dissertation navance pas ; il pleut toujours ; triste samedi.
- Salut SoSo ! ça va ? La forme ?
- Bonjour Deb
Matin et soir on fait un bout de chemin ensemble, à pied. Elle ma appelée dimanche ; elle voulait savoir où jen étais de ma dissertation et elle ma invitée à sa fête danniversaire vendredi soir. Je vais passer la semaine à me ronger les ongles pour choisir comment mhabiller ! Jy comptais bien, sur cette invitation !
- Tu ten es sortie finalement ?
- Mmm
jai délayé, six pages
et toi ?
- Quatre ! et elle aura pas besoin de ses lunettes, jai écrit gros ! Jaurais pu faire mieux, mais Pierrick ma appelée dimanche, 2 heures ! il a explosé son forfait !
-
tu vas sortir avec lui, finalement ?
- On verra ! Il est gentil tout plein en ce moment, mais tu sais bien comment cest ! Tant quil se passe rien, ils sont super ! Après
ça se gâte !
- Tu le fais marcher ?
- Un peu
tiens, regardes ! il mattend
La matinée a été interminable : Philo, Anglais et Sciences. Deb et Pierrick se font les yeux doux. Cathy et Kévin ne se décollent pas lun de lautre. Micka sest assis à côté de moi en Sciences
jai pas écouté le cours
déjà ce matin il ma fait la bise en arrivant, et maintenant il sassoit à côté de moi ?
Jai pas bien entendu, mais je crois que Kévin et Cathy le vannaient au self avant que jarrive avec mon plateau
je me suis assise à lautre bout de la table
Deux heures de maths, deux heures dEPS : badminton.
Ça se précise : Micka se met avec moi, Deb et Pierrick contre nous
Il mencourage, plaisante
et Deb me fait un clin dil à chaque occasion
jai bien fait de remettre mon collant en stretch, finalement. Jai hésité ce matin entre le collant et mon jogging
et puis jai pensé à Martine
jai bien fait
on dirait que Micka en profite
enfin un qui a vu que mon cul était pas si mal, finalement ! Martine aussi, la vu ! Je me suis changée dans les toilettes comme la dernière fois et elle était dans le couloir quand jen suis sortie :
- Tu sais, tu peux te changer dans mon vestiaire si tu veux
avec un petit sourire et un haussement dépaules
-
ça ne me gêne pas ! Tu tes bien affinée, toi, dis-moi ! Tu fais du sport, en dehors du lycée ?
- De la gym
et un régime
- Eh bien ça se voit ! continue
et puis nhésite pas, pour le vestiaire !
- Daccord, merci !
Micka, Martine
jai pas regardé mon horoscope ce matin, mais il devait être génial ! La vie est belle ! Après le désert, labondance, et finalement sans trop defforts !
A la fin du cours, Martine me tend son trousseau de clés en minterrogeant du regard :
- Tu veux ? je range le matériel, profites-en !
- Je vais vous aider, si vous voulez !
- Je veux bien, tu nas quà démonter les filets !
Je prends mon temps à plier les six filets pendant quelle range les raquettes dans la réserve et quelle démonte les poteaux, tant et si bien que les filles sont déjà changées quand jen termine.
Deb me fait signe depuis le couloir :
- Bye, So ! Je tattends pas ! A demain !
- Salut !
Utiliser le vestiaire des profs na plus vraiment de sens, tout le monde est parti !
tant pis, je prends quand même mes affaires et mon sac sous le bras
trop de clés, cest laquelle ?
- On est les dernières, finalement ! Attends, laisse-moi faire ! Vas-y, je ferme les vestiaires !
et cétait vraiment ma semaine
Je ne savais pas trop quoi faire. Me rhabiller très vite et partir, ou prendre mon temps. Je me souvenais de son regard sur moi la semaine dernière, quelle avait rougi en me voyant nue, de leffet que ça avait produit sur moi
et puis je veux savoir
allez, juste pour le frisson si je surprends encore son regard sur moi
Elle est déjà de retour, de toute façon ! Un sourire, elle ouvre son vestiaire, sort son sac de sport quelle pose sur le banc à côté de moi :
- Tas dû transpirer, tu veux prendre une douche ?
-
euh
non. Je me doucherai à la maison
- Comme tu veux ! Moi jen ai besoin, en tout cas !
Elle enlève son T-shirt , dégrafe son soutien-gorge, enlève son pantalon de jogging
waouh ! je rêve ou cest elle qui joue avec moi ? Je fais semblant de regarder ailleurs, mais
ses petits seins tout ronds et le téton brun, presque noir, laréole brune très large et bombée
- Ils sont petits, non ? ça ma longtemps complexée, tu sais ? Je rêvais davoir des seins comme les tiens
Je sens mes joues devenir cramoisies davoir été surprise en train de la regarder se déshabiller :
-
jai maigri, ils tombent, cest pas terrible
cette petite voix timide ! zut ! réveille-toi !
- Apparemment tas fait un bon travail pour tes jambes et tes abdos, tu peux aussi faire quelque chose pour eux ! Viens voir
Elle me relève en me prenant par une main, abaisse les bretelles de mon soutien-gorge sur mes bras. Entre le pouce et lindex dune main elle pince au-dessus de mon sein droit pour le soulever, lenveloppant de son autre main par-dessous :
- Tu vois, cest ça quil faut travailler pour augmenter le maintien
cest vrai quils sont lourds
Elle retire ses mains et recule. Elle aussi a les joues très rouges maintenant :
- Excuse-moi
- Oh, non,
non, cest rien
Ses yeux sont toujours fixés sur mes seins, sourcils froncés, fixant le téton gonflé qui déforme le tissu léger. Je le sens se durcir et se tendre, à la fois désagréable et
excitant. Je remonte la main pour cacher mon téton dressé. Elle respire vite, aussi vite que moi je crois :
-
des fois ça me fait mal quand ils grossissent
jen ai trop rêvé
courage
ne pas laisser passer linstant
Je fais un pas vers elle, pose ma main contre la sienne, effleure sa cuisse, en continuant à cacher mon téton de lautre main :
-
Sophie
allons
-
sil vous plaît
à peine chuchoté
jai tellement envie de sa main sur moi
Une main sur mon cou, elle mattire tout contre elle, avec un grand soupir, enfermant ma main sur mon sein entre nos deux corps, son sein à elle plaqué sur le dos de ma main, sa joue contre ma joue, brûlante, immobile si ce nest la pression plus forte de ses doigts sur mon autre main, avant quelle ne labandonne et la glisse dans mon dos, me serrant contre elle plus fort. Je retire la main entre nous, referme mes bras autour de sa taille, me serrant de tout mon corps contre elle, de mes seins, mon ventre, mes cuisses
jaurais dû me déshabiller plus vite pour sentir la chaleur de ses jambes sur les miennes
Le sommeil ne vient pas. Je revis sans arrêt ce moment, je voulais tellement quil se passe enfin quelque chose, et voilà ! La main sous loreiller, je me cramponne au souvenir volé, et que jai sorti de mon tiroir avant de me coucher
... je la serrais contre moi, et jai parlé, parlé, pour dire tout ce qui me passait par la tête
pour quelle reste comme ça, pour quelle comprenne
et tout est sorti dun coup : que je rêvais delle, que jétais vierge, que Micka me draguait, que jimaginais que cétait ses mains à elle quand je me caressais, que javais jamais embrassé personne, que je voulais
que je savais pas
et puis jai enfoui mon visage dans son cou.
Elle na rien dit. Pas un mot. Sa main caressait mon dos, ses ongles montant et descendant dans le creux du dos, de mes épaules au creux de mes reins. Les doigts de son autre main plongeaient dans mes cheveux.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restées dans les bras lune de lautre. Je ne sais pas. Mais je me souviens du manque, du vide, du froid que jai ressenti quand elle ma doucement écartée delle :
-
tu es tellement jeune, Sophie
Je me sentais perdue, au bord des larmes, tellement stupide de lui avoir dit tout ça. Et ça durait
Et puis elle sest approchée à nouveau, a pris mon visage dans ses mains et elle ma embrassée. Un vrai baiser. Mon tout premier baiser. Elle ma embrassée. Martine
ses lèvres chaudes sur les miennes
- Sophie
rhabille-toi, maintenant, rhabille-toi et rentre chez toi
sil te plaît
daccord ?
Elle caressait mes cheveux en me souriant. Elle sest détournée, a enlevé sa petite culotte blanche en me tournant le dos et sest enfermée dans la cabine de douche.
Je suis rentrée à la maison, indifférente au temps gris, au froid.
Jai vidé mes affaires de classe sur mon bureau.
Jai glissé la petite culotte blanche volée tout au fond de mon tiroir à sous-vêtement.
On sest croisées le lendemain pendant un intercours. Elle ma fait signe dapprocher :
- Elle te va bien ?
jeudi, tu finis bien à 15 heures ?
elle souriait en séloignant.
 
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