L'Éveil De Sophie - 2/7
Léveil de Sophie
Chapitre 2/7
Jai passé deux jours la tête dans les nuages, marrageant pour la croiser le plus souvent possible
échanger un regard, et Micka nétait jamais bien loin derrière moi entre les cours, souvent assis à côté de moi en classe.
Tout arrivait en même temps, cétait soudain, perturbant, aussi. Moi qui attendais désespérément quil marrive enfin quelque chose, que quelquun saperçoive que jexistais, je me sentais débordée. Bien, mais complètement débordée
Micka était gentil avec moi, un peu collant peut-être, mais jappréciais ses petits gestes, ses attentions. Les autres aussi sétaient aperçus quil se passait quelque chose, et chambraient un peu, mais gentiment. Impression due à mon état desprit nouveau ou réalité, je sentais un changement dattitude à mon égard dans la classe : quun dentre eux sintéresse à moi avait changé la manière dont ils me regardaient
et je ne voulais pas perdre ça.
Mais le soir, ce nétait pas Micka qui habitait mes rêves
cest à ma douce prof de gym que je pensais, à son baiser, à ses bras qui me serraient contre elle
et javais honte de tout ce que je lui avais dit. Je ne me souvenais pas de tout
et cétait peut-être aussi bien ! Mon premier baiser ! Une femme, et en plus une prof ! là je faisais très fort
du néant aux complications !
Et le jeudi est arrivé. Je métais faite toute belle. Ma jolie robe en indienne qui arrive à mi-cuisses avec un chouchou assorti pour retenir mes cheveux, mes plus beaux dessous, noirs, et les Dim-up noirs que javais acheté la veille au Monoprix en rentrant après les cours, mes bottines à talons. Cétait peut-être trop
tant pis ! pour une fois, au moins, je me plaisais ! Jai eu froid toute la journée !
pas grave
javais beau tirer sur ma robe en masseyant, je sentais le froid collant de la chaise en haut de mes cuisses. Ce qui est sûr, cest que Micka a apprécié ma tenue ! Il a dû imaginer que cétait pour lui, et dans le fond, ça ne me déplaisait pas.
Ce matin, pendant un intercours, jai entendu un garçon de la classe faire une réflexion dans mon dos, «
vachement baisable, finalement, Boobie
», aussi vulgaire que leurs remarques habituelles, mais cette fois ils parlaient de moi. Moi aussi je suis crue et parfois plus, mais seulement dans ma tête ! Jamais joserais dire des trucs pareils à haute voix ! Eux, cest tout le temps
ça doit être dans les gènes des mecs !
Jai fait semblant de ne pas avoir entendu, mais jai vu que Micka palissait.
Aussi stupide que ça puisse paraître, je ne sais pas ce qui ma fait le plus plaisir : que Micka soit en colère ou quon me considère comme « baisable » !
Boobie baisable ! Pauvre Micka ! sil savait que cest pour Martine que je me suis faite belle ! Mais il nen saura rien, et puis au point où jen suis, peut-être quà la fête de Deb vendredi soir il aura sa chance ! Peut-être
jai tellement attendu quon sintéresse à moi ! Mais cest pour Martine que mon cur bat le plus fort, ça, jen suis sûre !
Fin du cours danglais
jai regardé lheure toutes les cinq minutes
à la fois impatiente et angoissée
presque tous les autres vont en soutien de Maths ! Micka, Deb
et sont un peu jaloux de savoir que pour moi la journée est terminée. Micka a essayé de me convaincre de rester en me tenant le bras dans le couloir ; il cherchait ma main
mais jai fait semblant de ne pas men apercevoir, et bien sûr, je ne suis pas restée.
On na pas vraiment de rendez-vous : juste cette question « tu finis bien à 15 heures ? ». Un coup dil en passant dans la salle des profs, personne. Personne non plus à la sortie du lycée. Jai attendu un peu, sentant monter une boule dans ma gorge. A la demie, jai fini par me résoudre à prendre le chemin de la maison ; je me sentais bête, imaginant tantôt avoir mal compris, tantôt quelle avait changé davis ; et je me sentais vraiment mal.
Avenue Beaumarchais, le passage clouté, la rue du Mail
elle est là devant moi, adossée à sa voiture :
- Bonjour !
- Je croyais que javais mal compris
- Je ne voulais pas tattendre devant le Lycée
Elle membrasse sur la joue en caressant ma joue dune main :
- Tu montes ? Je temmène en promenade ?
Elle roule sans rien dire, me jetant juste un coup dil en souriant de temps en temps aux feux rouges. Elle conduit vite. Je ne dit rien non plus.
Elle est venue me chercher, en se cachant, et elle aussi sest faite belle, pas sa tenue habituelle
je sens mon ventre se crisper
si tout va bien, cest le grand jour, ma fille ! un peu inquiète, quand même
Elle se gare enfin, et mentraîne dans un café, sasseyant en face de moi, sur la banquette de cuir verte, tout au fond du café presque vide :
- Tu es toute belle, cest rare de te voir en robe !
- Vous aussi cest rare
- Je ne travaille pas, le jeudi ! et sil te plaît, arrête de me vouvoyer ! Après tout, vingt-six ans cest pas si vieux, si ? et je ne suis pas ta prof en ce moment, tu veux bien ?
Elle est en jupe longue noire, avec un pull en agora à col rond beige clair qui la change beaucoup des survêtements quelle porte au Lycée. Elle a maquillé ses yeux, et ses lèvres brillent. Ses cheveux sont relâchés sur ses épaules. Plus belle que je ne lai jamais vue.
- Alors, dis-moi, au prétexte que tu ne mets pas toujours de culotte, tu as voulu me convertir ?
-
jai pas réfléchi, pardon
vous
tu men veux
- Non !
mais jai pas lhabitude de me promener les fesses à lair
quoique
cest pas si désagréable
Tu voles souvent des culottes aux femmes ?
Elle se moque de moi ; quoi dire ? quelle contenance prendre ? Le serveur arrive avec mon chocolat et son thé, mévitant de lui répondre. Quand il repart, elle se penche au-dessus de la table et pose sa main sur la mienne :
- Ne rougis pas comme ça ! excuse-moi ! je me doute bien que cest pas une habitude
tu mas dit beaucoup de choses
assez étonnantes dailleurs ! par exemple, jai peine à croire que personne ne tait jamais embrassée, Sophie, et puis tous ces aveux
cétait
surprenant ! et un peu gênant
.
-
cest vrai, tu sais,
je tai pas menti
tes la première qui mait embrassée
ça fait nunuche, à dix-huit ans, mais cest comme ça
et jaimerais tellement que tu recommences
- Dix-sept, plutôt, non ?
Je me sentais bête, oppressée, ma voix se cassait, et je nosais plus la regarder. Sa main sur la mienne était chaude et cest sur elle que je gardais les yeux.
- Tu te rends compte que cest compliqué, Sophie
regardes-moi, Sophie
Jai levé les yeux. Elle avait un doux sourire, un petit pli dinquiétude sur son front ; je sentais sa main trembler :
- Je sais que cest compliqué. Jy ai pensé, tu sais !
jai bien vu que tu mas amenée loin du Lycée
je sais quil vaut mieux se cacher
je comprendrais
si
- Sophie, je dis que cest compliqué parce que moi aussi je pense à toi, et pour être honnête, moi aussi jai envie de tembrasser
- Alors fais-le ! me repousse pas maintenant !
Elle secouait la tête en riant :
- Pas ici, Sophie, allons ! je
Elle sest reculée sur sa chaise en me lâchant la main, a poussé un profond soupir comme on se prépare à prendre son élan. Elle a baissé les yeux sur la tasse quelle avait pris dans ses mains, doigts crispés autour de la porcelaine :
- Ecoute-moi ! Ça me fait un peu peur. Dabord je suis prof et toi mon élève. Ensuite
je ne suis pas sûre que tu saches très bien où tout ça pourrait nous mener, même si tu y as pensé
moi je lai déjà vécu
alors je sais que cest compliqué à vivre
et puis tu sais, Sophie, jai un petit cur fragile
alors je le protège !
-
mon cur aussi est fragile, tu sais
et il bat très fort en ce moment
et jai envie dêtre avec toi, je veux que tu me serres dans tes bras encore et que tu membrasses et
et tout ce que tu voudras faire de moi
je sais que jai pas dexpérience, je sais, mais je sais ce que je veux et jy ai réfléchi
je pense à toi sans arrêt depuis trois jours, sans arrêt
- Moi aussi, Sophie
moi aussi !
viens, on va discuter ailleurs
Elle a réglé nos consommations au comptoir et quand on sest retrouvées dans la rue, elle ma prise par la main : jai grandi de 10 cm à la seconde tellement jétais fière davoir ma main dans la sienne.
- Tu vois, cest mon quartier !
Toujours tenant ma main dans lascenseur, elle a sorti un trousseau de clés de son sac, et arrivées au 4ème, elle ma entraînée devant une porte rouge brun. Lentrée donnait sur un grand séjour avec balcon donnant sur larrière de limmeuble, cuisine américaine à gauche, chambre à droite. Je sentais des petits picotements sur tout le corps et mes jambes tremblaient un peu quand elle a lâché ma main pour retourner poser son sac dans lentrée. Je restais plantée là entre le comptoir séparant le séjour du coin cuisine et une petite table ronde, face à la baie vitrée et au balcon où une chaise longue attendait un temps plus clément.
Ses deux mains se sont posées sur mes épaules et mes jambes tremblaient toujours. Elles ont glissées sur mes épaules, sinsinuant sous mes bras quand elle a refermé ses bras autour de moi, se collant à mon dos ; son souffle contre mon oreille a provoqué un long frisson. Elle me berçait doucement :
- Nous y voilà, Sophie
tu es chez moi !
Son souffle a quitté mon oreille, sa bouche est descendue dans mon cou où elle posait de petits baisers. Les yeux fermés, je tremblais toujours dans ses bras, le souffle court, consciente à lextrême de la tension de mes seins et de mon ventre dur, de ses lèvres dans mon cou.
Je lui avais dit tellement de choses, comme ça, sur une impulsion, sans vraiment me rendre compte
et maintenant je savais que javais eu raison.
- Garde-moi dans tes bras, comme ça, tout le temps
Elle a redressé la tête après un dernier baiser au creux du cou :
- Tout le temps ?
-
ce soir, demain, et après demain, et encore et encore
- Il faudra bien que tu rentres chez toi, Sophie !
- Maman travaille de nuit
je peux rester tard
tu peux plus te débarrasser de moi
-
waouh !
ça me va Sophie, ça me va, je te garde !
Elle ma entraînée vers son petit canapé et sest assise une jambe repliée sous ses fesses, son genou contre ma hanche. Elle jouait dune main avec mes cheveux, les roulant sous ses doigts, lissant ma joue du dos de lindex. Jai fermé les yeux, la laissant faire, men remettant à elle. Jai senti son souffle sur mes lèvres, ses lèvres chaudes sur les miennes.
Ce baiser a été très différent du premier, plus profond et plus long, longtemps sa langue est venue jouer avec la mienne avant que moi aussi jose pousser ma langue vers sa bouche. Sa main sest posée sur les miennes, jointes au creux de mes jambes, a glissé sur ma hanche, caressante, sur ma cuisse, est revenue sur mes mains quelle a dénouée dune pression pour mattirer sur son genou, retournant sur ma hanche. Je comprenais son attente, jattendais son invite. Elle me montrait de sa main ce quelle attendait de la mienne.
Jai perdu pied quand sa main sest glissée sous ma robe, remontant du genou sur ma cuisse, découvrant lélastique de mes bas, trouvant la peau nue, la couture de la culotte, glissant dans mon dos. Jétais tellement attentive à sa main que jétais incapable dun geste, osant à peine respirer, lèvres entrouvertes sous ses petits baisers, ses dents qui mordillaient mes lèvres, son souffle chaud et oppressé qui saccélérait en caressant ma peau nue.
Le dos de sa main sur mon ventre, ses doigts légers qui effleurait à travers le fin tissu de ma culotte
Je me sentais en feu, jaurais voulu écarter grand les jambes pour donner le passage à sa main que je voulais sur moi, et sa main ma quittée, redescendant sur ma jambe, remettant la robe en place
Elle sest éloignée de moi, sest levée ; elle disparaissait dans sa chambre quand jai ouvert les yeux.
bruit danneaux de rideaux quon tire
elle revient et me tend la main : elle aussi a les joues en feu, le regard humide :
- Viens
Tenant mes deux mains du bout de ses doigts, elle recule vers sa chambre plongée dans la pénombre. Le lit bas est collé au mur , couvert dune couette en désordre, deux gros oreillers empilés à la tête de lit. Entre les rideaux fermés et le lit, sur un petite table de chevet au tiroir entrouvert, une minuscule lampe de chevet couverte dun foulard rouge dessine des ombres sur les murs.
Au pied du lit elle se débarrasse de ses chaussures dun coup de pied, sassoit, et en soulevant mes jambes dune main sous le mollet menlève mes bottines. Elle se redresse. Ses yeux fixés aux miens, la tête un peu penchée sur lépaule, elle défait la ceinture de ma robe, fait glisser le chouchou qui retient mes cheveux. Se rapprochant plus, à toucher mes seins de sa poitrine, elle passe les mains dans mon dos et abaisse la fermeture éclair jusquau milieu du dos, dégage la robe de mes épaules effleurant à peine de ses doigts la peau nue et accompagne la robe vers mes hanches, la laisse tomber à mes pieds. Ses mains remontent doucement dans mon dos, dégrafent mon soutien-gorge quelle fait glisser de mes bras à peine écartés, deux doigts glissés sous les bretelles, et qui tombe à mes pieds sur ma robe.
Je ne sais plus à quel moment jai arrêté de respirer, à quel moment jai fermé les yeux. Je suis entièrement suspendue à ses gestes.
Ses deux mains plaquées sur mes joues, elle se presse contre moi, membrasse.
Je me souviens de tout. De la moindre seconde. De toutes les sensations. Souvent jai tout revécu, tous les détails de cet après-midi.
Sa langue sur mes lèvres pendant quà deux mains elle soulève mes seins, ses pouces sur mes tétons déjà dressés sous la caresse des peluches de son pull de laine au contact de mes seins quand elle me déshabillait, le frôlement électrique de sa jupe sur mes bas, son poids quand elle ma allongée en travers de son lit et ma couverte de son corps, les frissons de froid quand elle a basculé sur le côté, sa bouche toujours sur la mienne et, enfin, comme jai attendu, espéré à en crier, le lent cheminement de sa main sur mon ventre, ses doigts se glissant sous la dentelle noire de ma culotte, descendant lentement jusquentre mes cuisses crispées et ouvertes dattente, sa main brûlante refermée, enveloppant mon sexe. Jétais arquée sous sa main, les fesses décollées du drap pour monter au-devant delle, muscles contractés. Quand sa main un temps immobile est remontée doucement, un doigt léger effleurant mes lèvres ouvertes, sinsinuant doucement, à lui seul, a déclenché un orgasme violent, mes jambes, genoux remontés, se refermant et emprisonnant sa main. Jai ouvert les yeux sur son visage au-dessus du mien, son air stupéfait davoir provoqué si vite un plaisir si fort ; elle se mordait la lèvre, tout geste suspendu jusquà ce que libérée des premiers spasmes de plaisir, je libère sa main et dun regard perdu et dun mouvement du bassin je la supplie de reprendre ses caresses. Je lai vue écarquiller les yeux et arrondir la bouche de surprise quand son doigt, tout en haut de mon sexe a butté sur mon clitoris érigé. Tout doucement elle en a fait le tour du bout du doigt, puis la pris entre deux doigts
Je dis que je me souviens de tout
pas tout à fait
cétait si fort
par exemple, je ne sais plus à quel moment elle ma enlevée la culotte que jai retrouvée plus tard sur louverture du tiroir de la table de chevet
Jai niché ma tête au creux de son cou pendant quelle démêlait mes cheveux, épongeait mon front, calmait les battements affolés de mon cur, de ses baisers, de douces caresses. Elle avait tiré la couette sur nous, à demi dressée sur un coude, son bras sous mes épaules. Jétais dans un état second, pelotonnée contre sa chaleur. Jai réalisé que ma main sur sa jupe reposait sur son ventre que je sentais monter et descendre au rythme de sa respiration, et quà aucun moment je navais pensé à elle, à lui rendre ses caresses.
Prendre compte de ma main sur elle, a provoqué une nouvelle poussée de chaleur, sur mes joues et dans mon ventre.
Jhésitais malgré tout, inquiète de ne pas savoir my prendre et de sa réaction. Doucement je lissais sa jupe sur son ventre, descendant doucement, sentant sous mes doigts le renflement du sexe.
sensation nouvelle, tellement surprenante, toucher aussi intimement un autre corps que le mien
Je la sentais bouger doucement sous ma main, son bassin creusait le lit contre ma hanche, et par petits à-coups ses jambes souvraient sous mes doigts. Son bras a glissé plus loin sous mon cou quand elle sest allongée contre moi ; sur mon visage, sa main tremblait, descendait sur mon cou, puis sous la couette, se refermait sur un sein, et ses jambes souvraient, un soupir dans mon cou, un pincement du téton à nouveau dressé. Elle attendait, invitait
sa jupe en chiffon sous la couette
ma joue sur sa poitrine
ma main cherchant lourlet de la jupe
son genou
du bout des doigts à lintérieur de sa cuisse
un frisson
la poitrine qui soulève ma joue
hésitation à poursuivre
et ma main sur elle
elle est chaude
elle est humide
collante
la jupe en bouchon sous mon bras
je veux la voir
Dun pied jai repoussé la couette, de la main jai soulevé et lissé la jupe, lécrasant sous ma joue à hauteur de son nombril percé dun anneau dargent.
elle navait pas mis de culotte ; ou elle la enlevée ?
une fine ligne de poils bruns sarrête en haut des lèvres fines, nues, entrouvertes sur un petit repli rose brun qui se prolonge vers les petites lèvres brunes, épaisses, qui dépassent de son sexe, une perle de liqueur nacrée,
ma main sait les gestes
et mêmes maladroits
la crispation de ses doigts dans mes cheveux
la tension du ventre sous ma joue
la plainte sourde
et les brusques contractions des cuisses, du ventre
sa main sur la mienne qui me calme
Elle fait glisser sa jupe et lenvoie au sol dun coup de pied, enlève son pull ; elle na pas de soutien-gorge non plus ; elle tire la couette sur nous et me prend dans ses bras, mêle ses jambes aux miennes, cale un genou entre mes jambes, se frotte à ma cuisse, murmure des mots tendres à mon oreille dans la demie pénombre rouge.
- Jétais maladroite
-
chhhut
tu dis des bêtises, Sophie
- Je veux que tu mapprennes
apprends-moi, Martine
- Je comprends pas, que veux-tu que je tapprennes ?
-
comment te donner du plaisir
les gestes
tout
ce que tu aimes
apprends-moi
- Cest toi qui mapprend, Sophie
aujourdhui, javais pas mis de culotte ! tu me fais rajeunir !
- Tu sais de quoi je parle
- Oui, je sais
mais
tu mas dit que tu étais vierge
alors on ne peut pas partager
les mêmes plaisirs
- Tu as fait lamour avec beaucoup dhommes ?
-
euh
non, non
en fait, non, jamais
- Oh
mais alors
comment
Elle na pas répondu tout de suite. Ses doigts qui jouaient avec mes poils pubiens depuis un petit moment sont descendus, sinsinuant dans la fente de mon sexe, un doigt se glissant à lentrée du vagin
- Quand jétais au lycée, jétais plus jeune que toi, quinze ans, javais une amie
cest avec elle que jai fait lamour
voilà
- Oh
et
on dit que cest douloureux
-
cest vrai
Ses doigts étaient remontés. Elle pinçait entre son pouce et son index le capuchon de peau recouvrant le clitoris, létirait :
- Je suis un peu jalouse
tu as là quelque chose dassez étonnant
le mien est tout petit à côté
A genoux dans le lit, ses deux genoux contre ma hanche, la couette abaissée sur mes genoux, elle a tiré ma cuisse haut sur ses genoux, contre son ventre, repoussant lautre jambe du dos de la main.
Elle jouait de ses deux mains sur moi, les yeux fixés sur moi, un petit bout de langue coincé entre ses dents
de deux doigts elle étirait et repoussait le capuchon, massant doucement la base du clitoris que je sentais grossir sous ses doigts
de lautre main elle roulait mes lèvres entre ses doigts, les étiraient, à la limite de la douleur
longtemps elle ma tenue au bord de lorgasme, arrêtant ses caresses, faisant ses doigts plus légers, puis reprenant
et sarrêtant à nouveau
Quand elle sest redressée sur ses genoux, sa bouche rejoignant ses mains, jai glissé une main entre ses jambes, plantant deux doigts profondément
et de mon autre main plaqué sur la sienne, jai poussé ses doigts à lentrée du vagin ...
-
fais-le
fais-le
Elle sest redressée vers moi, le front barré dun pli profond :
-
Sophie, ma chérie
non
-
sil te plaît
fais-le
Elle ma embrassée, longtemps. Son sexe coulait littéralement sur ma main, deux doigts profondément enfoncés dans son sexe
je voulais presque lui faire mal, et elle coulait sur ma main, gémissait dans ma bouche, souvrant, soffrant plus largement
Elle sest relevée, enlevant ma main, ma pris le visage entre ses mains :
- Daccord, ma chérie
daccord
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