L'Éveil De Sophie - 5/7
Léveil de Sophie
Chapitre 5/7
Il a fallu secouer la couette et brosser le drap housse pour enlever les miettes de nos tartelettes. Martine a ramassé le gode et la passé sous leau dans la salle de bains pendant que jutilisais les toilettes avant de regagner la chambre et le lit. Elle a tardé à me rejoindre et je me suis assoupie.
Un baiser léger sur mes lèvres, une main chaude sur ma hanche, la pénombre :
- Ohhh ! je me suis endormie !
- Tu en avais besoin
jai fait du thé. Sucre ? Lait ?
- Un peu de sucre, sil te plaît . Ten prends pas ?
- Je viens den boire une tasse
assieds-toi.
Elle sest installé derrière moi pour me soutenir, adossée au mur, et en tendant le bras, ma tendu la tasse de thé quelle avait posée sur la table de chevet. Elle menserrait de ses jambes croisées sur les miennes, de ses bras noués sous mes seins, la bouche au creux de mon cou.
- Taurais dû me réveiller
- Tu dormais si bien ! Il faut que tu sois reposée pour ce soir ! pour profiter de la fête !
- Jai plus trop envie
je préfèrerais rester avec toi !
- Pas question ! et puis
Micka serait trop malheureux !
- Ça fait plusieurs fois que tu me parles de lui ! il sest rien passé avec lui ! on dirait que tu me pousses vers lui !
Elle a poussé un gros soupir, ma bercée doucement dans ses bras, ma embrassée dans le cou :
- Je ne te pousses pas vers lui. Cest pas ça ! Mais
cest de ton âge de flirter avec un garçon
tu as dix-sept ans, tu es en pleine découverte ! Ce qui se passe entre nous est tellement nouveau pour toi
Tu as lâge de la découverte et du plaisir, Sophie, pas lâge des choix, pas encore ! Je ne pousse à rien
les moments que lon vit ensemble sont super
mais quand on nest pas ensemble, je voudrais que tu ne penses plus du tout à moi
- Tu moublies dès que je sors de ton lit, toi ?
- Non ! non je ne toublie pas ! mais je veux que toi tu moublies
et puis on se retrouve demain midi
Ne te fâches pas, Sophie ! Et puis peut-être quil embrasse vachement bien !
Aîe ! je vais avoir un bleu ! Peut-être quil est habile de ces doigts ! Aîe ! Arrête, ou je te mords ! Et peut-être que taimerais savoir ce qui se cache dans son pantalon
Cest seulement en juin quelle ma avoué quelle avait demandé sa mutation pour retourner en Bretagne et quelle savait avoir toutes les chances de lobtenir
quelle avait tout fait pour que je ne mattache pas trop à elle
et quelle était amoureuse dès le premier instant
- Allez ! Avoue que tes curieuse de savoir
Aïeeeee ! Cest peut-être un superbe étalon !
Ce nest pas pour rien quelle était prof de gym ! Elle était en forme ! Jai tout fait pour lui échapper, mais elle a eu le dessus.
Elle a brusquement relâché son étreinte, samollissant, et jai arrêté de me débattre, me retournant dans ses bras pour lembrasser, mes dents cognant les siennes. Elle sest agenouillée à côté de moi, sa bouche entre mes jambes, écartant mes jambes à deux mains, et ma caressée, très vite, doigts durs, presque violents, fouillant mon sexe du pouce, lindex entre mes fesses. Jai crié de plaisir sous sa bouche.
Nous étions en nage toutes les deux, corps trempés de transpiration, essoufflées et heureuses, moi allongée sur elle, attendant que mon cur se calme, elle, couchée sous moi, mentourant à nouveau de ses jambes, murmurant des mots doux à mon oreille entre deux baisers.
Nous nous sommes douchées ensemble dans sa baignoire. Elle ma rhabillée entièrement, collant jupe, soutien-gorge, T-shirt, ma recoiffé et remis en place les deux aiguilles dans mes cheveux relevés.
Elle ma déposée devant la maison :
- Passes une bonne soirée, Sophie ! Tu me téléphones, demain ?
- Pas la peine ! passe me prendre vers midi comme prévu !
- Bon, daccord
et noublie pas ! préservatif obligatoire ! Aîe ! tes une violente, finalement !
- Bonjour chérie, ça va ?
- Ça va. Et toi ? reposée ?
- Jai dormi un peu
et puis jai préparé ton pantalon, ton ourlet est fait. Tu lessaieras ?
- Oh merci ! tes la meilleure !
- Jaime bien tes nouveaux goûts ! ça change ! tu changes, chérie
pas trop vite jespère
tout va bien ?
- Mais oui, ça va ! tout va très bien ! jessaie mon jeans !
Moulant, taille basse, piqué de strass et brodé de petite fleurs, cest vrai quil ne ressemblait pas à ce que je portais dhabitude
et il mallait très bien !
Maman mavait suivi dans la chambre pendant que je me changeais :
- Joli aussi ton collant
mais cest pas ton habitude de pas mettre de culotte
cest nouveau
et jai vu en faisant la lessive que tu tétais achetée des Dimup, aussi
ça fait beaucoup de changements en même temps, Sophie
Elle sétait assise sur mon lit, vérifiait la longueur du jeans, levait de temps en temps les yeux vers moi.
- Taimes pas ? depuis le temps que tu me dis dêtre plus féminine !
- Cest vrai ! Et tu as bon goût
tu étais très jolie aujourdhui
tu thabilles pour quelquun en particulier ?
- Pour moi, déjà !
- Et cest tout ? Que pour toi ?
- Maman !
- Je suis trop curieuse ? Nempêche
tu me le présenteras ?
- Tout de suite : « le » ! quest-ce que tes conventionnelle ! et si je te « la » présentais ? Quest-ce que tu dirais ?
-
euh
que tu choisis pas le chemin le plus simple
Tu prends une douche ?
- Non, je me suis douchée après la gym
- Je temmène vers quelle heure ?
- Dans une petite heure
tu me recoifferas comme ce matin ?
La musique était forte, quelques bouteilles de vodka et de whisky commençaient à circuler. Lessentiel de la soirée se déroulaient au sous-sol que Deb avait décoré de guirlandes et de posters, mais de plus en plus souvent se poursuivait aussi dans la maison où Kévin et Cathy squattaient le canapé depuis un bon moment. Cétait le défilé pour faire lappoint de boissons stockées dans le frigo de la cuisine et les toilettes du plain-pied et de létage. Tout ce petit monde passait devant le salon et plus personne nignorait que Cathy portait un string rouge avec une chaînette de petits brillants sous sa jupe et Kévin un caleçon Snoopy un peu ridicule. Je ne suis pas sûre que ce quils faisaient dans le canapé étaient si important ; ils voulaient surtout quon les y voit. La grande sur de Deb, missionnée par ses parents pour surveiller que tout se passait bien était partie vers onze heures avec son copain, et comme cest bizarre, cest vers cette heure que les bouteilles dalcool étaient apparues, et que quelques joints avaient commencé à circuler. Deb sétait fâchée et avait invité les fumeurs à sortir sur la terrasse.
Deb se partageait entre Pierrick et Enzo qui profitait de ce que Pierrick semblait r de la vodka, ce qui énervait beaucoup Deb.
Moi, je ne bois rien. Je ne bois jamais dalcool. Micka ma proposé son verre une fois ou deux, et devant mon refus, il me fournit en jus dorange nature.
Deb a découpé le gâteau après avoir soufflé ses dix huit bougies. Chloé sest précipitée sur le première part et lui a souhaité un bon anniversaire en lembrassant sur la bouche. Tout le monde a suivi son exemple, et plus ça allait, plus les baisers étaient appuyés et longs. Cathy sest même fâchée quand est venu le tour de Kévin et la écarté pour prendre sa place, glissant carrément les mains sous la blouse de Deb :
- Vous savez pas y faire, prenez de la graine ! allez, à toi, Sophie !
Depuis quelques jours, Cathy me provoquait. Elle nappréciait pas trop la nouvelle place que je prenais dans la classe et mon petit numéro de ce matin en maths lui était restée en travers de la gorge. Elle était persuadée de me mettre mal à laise
En mapprochant de Deb, je lui ai fait un clin dil et me suis penchée vers son oreille :
- Ne tétonne de rien, après tout cest un jeu
Derrière Deb, Cathy commençait à ricaner
et jai embrassée Deb, lentement, à pleine bouche, une main sur sa joue, prenant un de ses seins dans lautre
et Deb jouant le jeu, me caressait les fesses
tout le monde applaudissait et Cathy est partie en haussant les épaules
javais une ennemie
et Deb était aux anges ! moi aussi javais aimé sa bouche fraîche et sa langue douce
et javais senti son téton se dresser sous ma main !
Quand je me suis retournée, Micka avait un drôle dair.
- Avoue que tes jaloux !
Il a rougi en haussant les épaules et sapprêtait à tourner le dos quand je lai retenu par le bras. Jai pris son visage à deux mains et me suis approchée, levant la bouche vers la sienne. Timide ou pas, il ne pouvait plus reculer, et à lui aussi jai démontré mes nouveaux talents sous les hourras de tous les autres qui se sont pressés contre nous en nous enserrant de leurs bras
pas très romantique pour un premier baiser entre nous
mais ça me plaisait ! cétait joyeux !
Comme personne navait remis de musique, tout le monde a entendu la réflexion de Cathy :
- Manquerait plus quelle le suce !
Micka sest arraché à mes lèvres et jai juste eu le temps de lui poser la main sur la bouche pour lempêcher de parler et éviter un esclandre. Je me suis tourné vers Cathy :
- Pour ça, on attendra dêtre seuls. Cest tellement meilleur en prenant son temps !
Deb a éclaté de rire, rejointe par les autres. Micka, lui, ne savait plus quoi dire et me regardait, lair étonné et perdu. Jétais toujours dans ses bras, une main sur sa bouche. Ces vacheries entre filles le dépassaient un peu.
Quelquun a eu la bonne idée de remettre un CD
Whitney Houston
Enzo, Deb, Micka et moi nous sommes pris par la taille et nous avons dansé et chanté ensemble, très faux et très fort.
Vers deux heures, le défilé des parents a commencé, quelques-uns ont appelé un taxi, et la maison sest vidée, petit à petit.
Chloé et moi devions dormir sur place, maman passant nous chercher vers dix heures. Chloé était déjà couchée depuis un moment, trop dalcool ; Enzo et Micka navait pas encore appelé de taxi, peu pressés de nous quitter
nous étions toutes les deux peu pressées de les voir partir :
- Ça tembêtes si Enzo reste un peu ?
- Micka na pas lair pressé non plus
- Bon
à plus
Ils ont disparu tous les deux en se tenant la main vers la pièce où nous avions entassés nos vestes sur un canapé. Micka, les deux mains dans les poches face à la baie vitrée du salon, les regardait partir dans le reflet de la vitre, nosant pas croiser mon regard. Inutile de compter sur lui, je savais quil noserait pas un geste. A peine sil avait osé me serrer dans ses bras en dansant après notre baiser, me laissant prendre linitiative de me presser contre lui. Par contre, il avait apprécié
difficile pour un garçon de cacher son excitation. Il avait été gêné et sétait reculé. Je lavais attiré contre moi des deux mains dans son dos, mes seins collés à sa poitrine pour continuer à sentir son excitation contre ma hanche.
Je me suis approchée de lui dans son dos et je lai pris dans mes bras, mon front sur son épaule. Je pensais à Martine. Jusquà maintenant, tout navait été quun jeu, à peine un flirt bien innocent ; mais jaurais bien aimé que Micka soit moins timide
avec Martine javais pris les devants
avec Micka, jaurais préféré quil fasse le premier pas.
Je lai pris par la main pour lamener vers le canapé du salon où je me suis assise, lattirant à côté de moi :
- Tu ne veux plus membrasser, Micka ? Je te plais plus ?
- Bien sûr que si
- Tes toujours timide avec les filles, ou cest à cause de moi ?
- Non
mais tu sais, jai pas embrassé beaucoup de filles, et pas aussi jolies que toi
- Micka, tu es le premier garçon que jembrasse
- Ça, je te crois pas
- Cest pourtant vrai, que tu le crois ou non, et tu me connais depuis la seconde, tu devrais savoir !
- Alors tes très douée
- Et Deb aussi, cétait la première fille que tembrassait ?
- Non
- Ah
- Réfléchis pas à ça, Micka
embrasse-moi !
Il sest enfin décidé à se pencher vers moi, un bras passé dans mon dos, sa main sur mon épaule, son autre main reposant sur mon genou. Son baiser était un peu maladroit
Je me suis appuyée au dossier, pesant sur son bras, lentrainant avec moi. Sa main, remontée dans le mouvement à la lisière de la ceinture du jeans touchait la peau dénudée sur ma hanche, et il ne bougeait plus.
Et il attendait, comme paralysé
Jai tiré sur son T-shirt pour le sortir de son pantalon et glissé ma main dessous ; la sensation des poils sous ma main qui couvraient ses abdos tendus et son torse, ses pectoraux, était agréablement surprenante, doux et chaud, amusant de sentir sous mes doigts ses tétons crispés. Ah
il se décide, sa main bouge doucement, remontant dans mon dos. Son autre main bouge doucement sur ma cuisse
allez Micka
sil te plaît
jai niché mon visage dans son cou, odeur daftershave et de transpiration, un peu piquante. Sa main dans mon dos a enfin trouvé mon soutien-gorge
passe sous mon bras, enveloppe mon sein. Sa respiration saccélère. Sa main se crispe brusquement, se serre sur mon sein, les doigts plantés durement
ma main sest posée sur la barre dure qui déforme son pantalon à lhorizontale !
-
doucement, Micka, tu me fais mal
non ! reste ! mais doucement
voilà, oui
oui, comme ça
Son bassin bouge sous ma main et sous la toile du jeans je le sens se tendre
Je défais le bouton de sa ceinture, mais la fermeture éclair résiste, coincée par un pli
je me dégage de sa main, me lève et le redresse en le tirant dune main. Debout face à face, je lève la bouche vers la sienne, joue de mes lèvres avec ses lèvres, et à deux mains jouvre son pantalon, le fais glisser de ses hanches à ses cuisses. Il se tortille un peu, se dégage du pantalon quil repousse du pied. Ses mains cramponnées à mes seins, il est occupé, et peut-être quil noserait pas, alors je déboutonne mon jeans le fait glisser comme lui et je me colle à lui, coinçant ses mains entre nous, pour lembrasser plus fort
ses mains sur mes fesses, mes mains glissées dans le slip noir entrçu dans la clarté qui vient du couloir, sur ses fesses dures
cest son sexe que je veux toucher, sa queue, je veux toucher sa queue de mec
je le repousse sur le canapé, le rejoins, à demi allongée contre lui, toujours ma bouche collée à la sienne, sa cuisse, son sexe sous ma main, que je serre à pleins doigts, à travers le coton de son slip, son gémissement comme de douleur quand il se raidit, sanglote presque, la chaleur humide qui détrempe le coton
mais je lai à peine touché ! Quest-ce que tu me fais Micka ? non
et comble de tout, la lumière sallume dans le couloir, Deb et Enzo dans lencadrement de la porte, Enzo qui chuchote :
- Micka
Micka, on y va ?
Il est déjà debout, me tournant le dos et renfile son jeans, se penche, me fait une bise sur la joue et trébuche vers le couloir en renfilant ses chaussures
super
génial, Micka
Je reste comme une andouille affalée dans le canapé, en petite culotte et la main humide
vraiment super
Deb à côté de moi, assise sur une fesse, ramasse mon jeans, remet une jambe à lendroit, se le jette sur lépaule :
- Ça faisait un moment quon toussait
on est mal tombé on dirait
- Pas grave, Deb
il a sali son slip avant quon commence vraiment
Elle a commencé à rire doucement et petit à petit son rire est monté, la secouant, se transformant en fou-rire, et je riais avec elle :
- Et toi, cétait bien ?
Elle a haussé les épaules en faisant une moue marrante :
- Bof
si on dit que tout ce qui est petit est mignon
alors, il était mignon
Le fou-rire nous a repris.
- Eh ! Deb ! tu vas prendre froid !
Sa nuisette avait largement remonté, découvrant entièrement son ventre nu. Elle a tiré dessus, pour la forme
- Je dors où ?
- Normalement avec Chloé
mais elle a été malade
trop bu
tu dors avec moi ? jai un grand lit
Jai récupéré dans la pièce du bas le petit sac avec mes affaires ; dans la salle de bains de létage je me suis lavée les mains, un peu poisseuse du sperme de Micka qui avait traversé son slip, et je me suis préparée pour la nuit en enfilant simplement un grand t-shirt après avoir enlevé sous soutien-gorge. Comparée à la petite nuisette bleue de Deb, ma tenue nétait pas très élégante, mais je nallais pas à un concours de beauté
Deb mattendait dans le lit, appuyée sur un coude face à la place libre. Elle na pas éteint la lampe de chevet tout de suite, elle avait envie de discuter
Je me suis allongée sur le côté en tirant le drap sur ma taille :
- Contente de ta soirée quand même ?
- Ouais ! cétait bien, non ? tout le monde sest amusé, je crois
à part Cathy ! Waouh, comment tu la séchée ! Elle était verte ! Tu tes pas fait une copine, sur ce coup-là ! Et moi aussi, tu mas scotchée !
- Pourquoi ?
- Ben, te vexes pas
mais
je croyais que tétais
un peu coincée, en fin non ! pas coincée, mais, bon
quand tu ma embrassée et puis après avec Micka
je te connaissais pas comme ça, quoi ! Au lycée on ta jamais vue avec un mec !
- Y a pas que le lycée
y a une vie en dehors tu sais !
- Sûr, oui, mais franchement, là, tu mas vachement surprise ! Tes pas comme ça au bahut ! oh, si ! ce matin, tas fait fort en maths !
- Ben, jen ai un peu marre dêtre la fille quon chambre à cause de mes nénés !
- Je peux te dire que depuis quelques temps ten fait baver plus dun ! Tu ten rends ptêt pas compte mais tes super canon et tout le monde sen est aperçu ! Tes en train de voler la vedette à Cathy, cest ça qui lemmerde !
- Ah ouais ? je suis plus la grosse Boobie ?
- Carrément pas ! Et puis maintenant que tes avec un mec de la bande, ça va encore changer !
- Oh tu sais, je suis pas vraiment avec lui !
- Vous étiez quand même presque à poil tous les deux, tout à lheure
- Et toi, tes avec Enzo ?
-
pas vraiment
- Ben tu vois !
Depuis un moment, elle ponctue ses phrases en me tapant sur la main, repose sa main sur mon bras entre deux tapes et je sens ses orteils toucher mon tibia de temps en temps. Deb
on joue ? Javance ma jambe, la posant sur la sienne, très innocemment en continuant à discuter et à rire avec elle, innocemment
mais je caresse son mollet ; elle sapproche encore plus, son coude contre mon épaule.
- Je croyais finir la soirée avec Pierrick, mais il a pas arrêté de picoler
et puis Enzo est pas mal, non ?
- Beau ténébreux
mais
si jai bien compris, il tient pas ses promesses
- Pas vraiment
il était trop pressé pour soccuper de moi, et puis il embrasse pas bien
Jai ri pour alléger le propos, mais il fallait savoir
- Moins bien que moi ?
Elle na pas répondu tout de suite, les yeux baissés, frottant mon bras dun petit geste de lindex :
-
beaucoup moins bien
Ah
Deb
- Mais tu tes quand même mise en nuisette pour lui
- Nooon ! je me suis changée quand il a décidé de partir ! on a juste
enfin
des caresses cest tout
- Et alors
il est tout petit ?
Elle ne me regarde toujours pas et lisse le petit duvet de mon bras du plat de la main :
- Oui
assez
- Tu las caressé ?
Elle rougit :
- Pas longtemps, il
ça a été vite
- Comme Micka, alors, jai même pas eu le temps de glisser la main dans son slip !
- Moi jai eu le temps, mais tout juste
- Cest de te toucher qui la mis dans cet état ?
- Même pas
juste un peu les seins
- Pareil ! Ils savent même pas ce quils ont perdus ! Deux jolies filles, et rien
les garçons sont désespérants
Elle se retourne pour éteindre la lampe de chevet. Le drap a glissé un peu et elle est revient se coller à mon épaule :
- Ouais
désespérants
Sophie
tas déjà fait lamour ?
- Mmm mmm
et toi ?
- Une fois
cest tout
avec plusieurs, toi ?
- Non
Le dos de sa main sur mon bras effleure mon sein de temps en temps :
- Jai un peu bu, ce soir
jai pas lhabitude
tu te cherches des excuses, Deb
- Moi aussi, je me sens bizarre
jai pas bu une seule goutte dalcool ! mais au moins, on pourra se regarder demain en riant, et nous débarrasser de cette nuit dun mouvement dépaules entendu, et rester amies
Je passe mon bras sur le sien, caresse son dos en chiffonnant sa nuisette, glisse lautre bras sous sa tête, dans son cou. Cest elle qui avance le visage vers moi
son souffle sur mes lèvres, tout près
-
Deb
cest vrai que jembrasse bien ?
Ses lèvres se posent sur les miennes, chaudes et douces.
De la main dans son cou je lattire plus fort sur ma bouche.
Ma main dans son dos glisse plus bas, fesse dure et chaude et elle bascule vers moi, une jambe croisant mes cuisses, écrase mes seins sous elle, se soulève un peu, ondule, à demi couchée sur moi.
Elle respire très vite, sa langue sur mes lèvres, souffles mêlés, bouches humides, se frotte à moi de tout son corps chaud, geint doucement.
Je la repousse de ma main sur sa hanche, massoit dans le lit pour enlever mon t-shirt ; je soulève la nuisette froissée et mappuie sur elle, mes seins couvrant sa petite poitrine dont je sens les tétons tout durs sur ma peau, serre ses lèvres entre les miennes, les parcourant de la langue.
Elle ferme une main sur mon sein, le soulève, le soupèse, roule le téton entre ses doigts en arquant son corps contre moi, glisse un genou entre mes jambes.
son petit ventre à peine bombé, tantôt creusé, tantôt contracté sous ma main, le duvet fin, haut sur le ventre, couvrant le sexe entièrement, jusquaux plis des fesses, cest chaud, humide sous ma paume légère
Elle a roulé sur le dos, jambes grandes ouvertes sous ma main, une main dans mes cheveux, lautre sur la mienne, presse mes doigts sur son sexe ouvert, me donne le rythme de son attente, force mes doigts à la pénétrer, presque entrant avec moi et puis mabandonne, se glisse sous ma main et commence une danse frénétique sur le clitoris et son bassin monte, monte et brusquement redescend, ses cuisses emprisonnant ma main, tout son corps pris de brusques soubresauts.
A peine un temps daccalmie. Essoufflée, peau humide de transpiration sous ma main entre ses seins, elle se redresse et sagenouille près de moi, écrase mon sexe sous sa main, étirant de ses doigts le tissu de ma culotte entre les lèvres. Deux pouces glissés sous lélastique, elle tire ma culotte sur les genoux et plonge sa main en moi, doigts tendus, et sentant à quel point je lattendais, déjà coulante, et en poussant un « oh » de surprise à me trouver tellement ouverte, ralentissant un peu, cest les quatre doigts de sa main que je sens métirer, se pousser en moi en petits à-coups dabord, et puis dune lente et forte poussée, et un glissement, et sa main est en moi, son pouce butant sur mon clito recroquevillé. Jai le souffle coupé
et la sensation est extraordinaire
douleur de létirement
et plaisir intense
légère sensation de ses doigts qui bougent en moi
sa main gauche rejoint son pouce, toute légère, un doigt sur le repli de peau léger, qui tourne, découvre, tourne, saperçoit du gonflement
nouveau « oh » détonnement, presque plaintif
elle ne bouge plus dans mon vagin étiré, et mamène au plaisir lentement, de ses doigts légers, presque timides, sur mon bouton gonflé et dressé.
Elle a lentement retiré sa main quand jai commencé à jouir, en profondes ondes qui me serraient tout le ventre, me faisait trembler. Elle embrassait mes seins, mes lèvres, et toujours ses doigts tournaient sur moi, lentement, légers, déclenchant plusieurs orgasmes qui senchaînaient, me noyant dans un brouillard chaud. Je lai arrêté en posant une main sur la sienne, épuisée, et je lai attirée vers moi pour lembrasser, baiser plus profond, plus long, que le premier baiser qui lui avait tant plu.
Elle sest endormie dans mes bras.
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