Une Confidence

Bonjour je m’appelle Michelle, j’ai 46 ans pour 1m85 et 80 Kg séparé depuis 8 ans. Laissons les statistiques de côté et je vais plutôt vous raconter ce qui m’arrive. Je dois préciser que je suis un travesti non opéré, non hormoné, accroc à la fine lingerie et, en dehors des avant bras, toute lisse. Chevelure mi longue car je n’aime pas les perruques. Cela à commencé vers mes 20 ans. Etudiant sans le sous j’avais fait la connaissance d’un vieux pervers de 75 ans qui ne bandait que pour des petits jeunes comme moi. Cependant pour qu’il bande vraiment dur il fallait que je me travestisse en pute, que somme toute, j’étais. En plus j’aimais vraiment cela. Il était très gentil avec moi et savait me prendre en douceur. Mais avec le temps, la fin des études, nous ne nous sommes plus rencontrés. Peu après j'ai fait la connaissance de ma femme et n’aurai plus de contact avec des hommes par contre pour ce qui est de la lingerie je vais en acheter beaucoup pour ma femme. J’allais régulièrement chez une sympathique modiste qui tient boutique deux rue à côte de chez moi. Viens ensuite un pénible divorce mais ca c’est la vie mais je continuais toujours à voir ma modiste et mes démons me reprirent. Dernière précision je sors habillé en homme, dans mon entourage personne ne connaît mon petit secret. Voilà le décor planté.

Il y a quelques semaines de cela je suis avec L dans un bar ou nous nous rencontrons presque tous les dimanches, lui et d’autres amis motards. Ce jour là nous ne sommes qu’à deux occupés à descendre nos bières et la discussion dé sur le sexe et plus particulièrement la bisexualité. L’alcool aidant il me raconte, sous le sermon du silence, une anecdote qui vient de lui arriver. Il avait décidé avec Jean, un ami commun, de faire un weekend randonnée à moto en Allemagne. La balade fut une catastrophe en raison des conditions météo exécrables et comme nous n’avons plus 20 ans ils décidèrent de dormir à l’hôtel plutôt que sous la tente.

Ils trouvèrent un hôtel qui n’avait plus que des chambres à lit double. Pas de problème entre camarades motard, mais ce que L ne savait pas c’est que Jean marche à la voile et la vapeur. L passa une mauvaise nuit, rien ne se produisit et Jean obtint la promesse du silence sur l’incident. La nouvelle n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. J’avais bien déjà fait deux trois rencontres avec des hommes trouvés via des sites web mais je n’étais pas satisfait de ce mode de fonctionnement. Je commençais à sérieusement ne plus être attiré par les femmes et j’en avais marre de mes godes. Jean, un peu plus grand que moi, de 2 ans mon ainé, un petit ventre, souriant et toujours prêt à aider… qu’il soit bi était une bonne nouvelle, mais apprécierait-t-il un travesti?

Dimanche dernier en milieu d’après midi je pousse la porte du bar. Jean est au comptoir, en train de boire son verre. Il est en jeans, T-shirt motard, basquet bref relax. On se serre la main et commençons à parler de tout et de rien. Depuis que je connais son secret je le regarde différemment. Joli yeux bleu, beau sourire bref une belle gueule. Je ne sais pas comment aborder le sujet et puis aujourd’hui il y a du monde. J’ai bien un robinet qui goutte et comme je ne suis pas doué pour le bricolage. Le doute m'envahis. Je prends mon courage à deux mains.
- A propos Jean, j’ai un robinet qui goutte. Pense tu que tu pourrais me remplacer le joint?

Je connais déjà la réponse. Entre nous il ne pourra pas me dire non.
- Bien entendu. As-tu l’outillage?
- Non.
- Et le matériel?
- Non plus.
- Ce n’est pas grave me répond-t-il. Les joints c’est standard, je dois bien encore en avoir un chez moi. Pour les clefs j’ai tout ce qu’il faut pour te dépanner. Quand cela t’arrange-t-il?

Oups ! Que dire?
- Écoute Jean pour te remercier ce soir je pensais me fais une salade crudité mais elle est fort grosse donc je me dis que si cela t’arrange, tu peux venir manger chez moi.
Cela fera d’une pierre trois coups. Tu répares mon robinet, je te remercie en t‘invitant et j’évite de gaspiller.

Il réfléchi. Il est célibataire comme moi. Il sait que j’aime cuisiner. De me répondre :
- Je passe vers 18h00. Je fais d’abord le robinet et puis d’accord pour l’invitation mais j’apporte le vin. Tu préfères du rouge ou du blanc?
- Il ne faut pas voyons j’ai tout ce qu’il faut mais si tu insistes alors du blanc.

Mon cœur vacille. Il est déjà 16h00. Je finis doucement mon verre en écoute distraitement la conversation. Je réfléchis surtout au déroulement de la soirée. Il ne faut pas que je rate mon coup. D’abord il faut que je sois propre. Pour les draps de lit pas de soucis je les ai changés hier. Faut vite préparer la salade. Vernis sur les ongles de pieds mais pas sur les doigts car je ne veux pas l’agresser à son arrivée. Je pourrais déjà mettre mes bas résille, porte jarretelle, culotte, nuisette, chaine de bassin et collier sous mes vêtements, comme cela si les choses tourne comme je l’espère je ne perdrais pas de temps à me changer. Préparer des essuies bain, des préservatifs, le lubrifiant le tout à portée de main.

Afin de ne pas éveiller une possible curiosité de la part de nos amis, je commande une autre tournée et bois lentement. Bon sang de bonsoir qu’est ce que je fiche? Enfin les dés sont jetés alors allons jusqu’au bout. C’est sur ces pensées que je prends congés de l’assemblée, une fois dans la rue je me précipite chez moi. Déjà 16h20.

Salle de bain pour une douche. Ensuite lavement. Je me passe une crème de jour sur tout le corps afin d’être bien douce et lisse…le temps défile… . Je fonce dans la chambre. Les essuies bain, les godes, les préservatifs et le lubrifiant au pied du lit. Fermer les rideaux, allumer ma petite lampe de chevet recouverte d’un foulard orange. Je m’habille comme prévu. Mes dessous en place et je remets les même vêtements que tout à l’heure.
Ce n’est pas confortable mais tant pis. J’ai le cœur qui bat à grands coup, l’adrénaline de la rencontre monte. Il faut que je me calme. Enfin je me retrouve dans la cuisine en train de préparer le diner avec des boules de kleenex entre les orteils. Ouf le vernis est sec.

Je suis occupé à mettre la table lorsque la sonnette retentit par deux coups brefs. J’en laisse tomber une fourchette.

Je réponds et lui de me dire : «C’est le plombier. Entre, tu es pile à l’heure». J’appuie sur l’interphone et en même temps ouvre la porte de l’appartement. Quel idiot s’il savait que j’ai d’autre idées en tête qu’un petit problème de robinet. J’attends devant la porte que l’ascenseur arrive à mon étage. En fait la godiche c’est moi. Je n’ai pas mis de chaussettes. Re course vers la chambre. Lorsque je reviens vers le hall d’entrée la porte de l’ascenseur s’ouvre. Il est la devant moi, tout sourire, la caisse à outils dans une main, la bouteille dans l’autre.
- «Alors où est le problème?», me demande-t-il tout en entrant.
- A la cuisine.
- Montres moi cela et en même temps tu pourras mettre ceci au frigo. Elle est fraiche mais il ne faut pas trainer, me dit-il tout en me tendant la bouteille.

Je passe devant lui et nous nous dirigeons vers la cuisine. Je range la bouteille comme il me l’a demandé et lorsque je me retourne je vois mon Jean déjà affairé sous l’évier à fermer l’arrivée d’eau. Il c’est changé, il porte maintenant une jolie chemise à carreaux et un pantalon de lin couleur chaire.
- Ah. Tu t’es changé?
- Oui, après ton départ je suis rentré chez moi préparer les outils et prendre une douche.

Le regardant d’où je suis-je me dis qu’il à l’air d’avoir le dos bien musclé. Pourvu qu’il aime ce que je porte sous mes vêtements mais en même temps j’ai un sacré doute. Il expédie la réparation et nous voilà assis côte à côte sur le canapé du salon occupé à prendre l’apéritif. Nous parlons du quartier, des voisins, du boulot… il est vraiment charmant.
Je l’invite à passer à table et j’angoisse de plus en plus. Comment aborder le sujet? Le diner ne traine pas non plus donc je lui propose un café qu’il accepte avec plaisir. Me voilà dans la cuisine, le café est prêt et je préparer le plateau avec les tasses, le sucre, le lait lorsqu’il me dit:
- Tu as entendu la nouvelle? L va encore changer de moto. Quel veinard celui-là. J’aimerais bien avoir son salaire.

La bouée est lancée. L c’est mon fil conducteur. L c’est soit Jean dans mon lit ce soir, soit la risée du groupe et au pire une baffe et un claquement de porte. Tant pis j’en ai trop envie. Je repasse dans la salle à manger et lui sers son café. La discussion repart sur le boulot mais je n’écoute pas. N’y tenant plus je l’interromps.
- Tu sais à propos de L, il faut que je t’avoue un truc.
- Oui dis moi.
- En fait tu vois il y a déjà quelques temps de cela il m’a parlé de toi.
- Oui et alors?
- Il m’a parlé de votre randonnée en Allemagne.
- Oui et ou veux tu en venir? Répond t il plus nerveusement.
- Ne le prends pas mal mais il m’a parlé de votre soirée, enfin votre nuit.

Jean rougi et n’a pas l’air très content de ce que je lui annonce. Son sourire à disparu.
- Rassure toi il était saoul lorsqu’il me l’a dit et m’a fait jurer de n’en parler à personne. J’ai respecté son souhait et tu es le premier à qui j’en parle. Ne le prends pas mal, il n’y a rien de gave à cela.

Il reste silencieux. Il regarde le sol et réfléchi. Enfin il me regarde droit dans les yeux et m’annonce de manière assez sèche :
- Finalement je m’en moque que tu le saches, par contre je me dis que si tu le sais d’autres doivent savoir aussi. Et puis après tout cela n’a pas d’importance. Je fais ce que je veux de mes choix et orientations. Bon je ne vais plus trop trainer. Demain j’ai pris congé et j’ai pleins de choses à faire donc il vaut mieux que je me repose.

Il se lève lourdement et se dirige vers la cuisine pour récupérer ses affaires. Je ne sais trop comment en finir avec ce que j’ai en tête et lui confesser mes envies. Il repasse au salon et me dit :
- Merci pour le diner c’était sympa. Il se dirige maintenant vers le hall, puis s’arrête, se retourne et me demande :
- A propos pourquoi me l’avoir dit?
- Tu l’as dit toi-même nous somme libre de nos choix et en fait ce soir là si j’avais été dans ton lit en Allemagne, je ne t’aurais pas refusé tes avances.

Il ne bouge plus, me regarde fixement et puis son sourire revient doucement.
- Finalement je ne vais peut être pas partir tout de suite.

Un instant, lui dis-je, ce n’est pas si simple. J’ai aussi un secret difficile à expliquer. Son visage exprime maintenant l’étonnement.
«Ne bouge pas j’en ai pour 30 secondes», et je le plante au milieu du salon. Je me précipite à la salle de bain ou j’avais préparé une petite robe sexy noire et mes escarpins. Je me passe du rouge sur les lèvres et retourne au salon lui présentant d’une main ma robe sur son cintre et de l’autre mes chaussures en les tenants par les talons haut. La tête qu’il me fait. Il s’approche doucement en regardant mes escarpins qui semblent l’hypnotiser. Il les prend en main et tout en les regardant attentivement me demande:
- Tu sais marcher avec ca?

Je me sens très mal à l’aise.
- Je suis désolé et si tu veux on en reste là.

Il s’approche de moi, me rend les chaussures et me prend tendrement dans ces bras. J’ai un frisson. Il approche son visage de mon cou.
- Ce n’est pas ce que voulais dire. Simplement laisse moi le temps de comprendre.
Je le repousse et c’est à mon tour de regarder le sol. Je me sens conne. Dans un murmure je lui dis:
- Il n’y a rien à comprendre. Avec une femme je peux être très homme mais avec un homme je me sens très femme. C’est tout.
- Ne t’emballe pas comme cela, d’ailleurs tu ne sais pas si j’aime ou pas.

Délicatement il me prend le menton et redresse mon visage. J’ai presque envie de pleurer et arrive péniblement à lui demander.
- Tu aimes ?

Son visage se rapproche du mien et ces lèvres effleurent les miennes. Dans un soupir il me murmure «j’adore». Il me prend fermement dans ces bras et m’embrasse avec fougue. Mes bras pendent le long de mon corps. Son baiser passionner me fait fondre. Je laisse tomber les chaussures et la robe à terre et lui prends la tête à deux mains. Je lui fouille les cheveux et lui me fouille la bouche. Nos langues se rencontrent, le baiser est profond, violent. Il pousse son bassin en avant et je peux facilement deviner l’effet que je lui fais. Je me sens toute excitée aussi, j’ai soudainement très chaud. Cependant je reprends mes esprits. Gentiment je le repousse. Je le regarde.
- Tu es beau, tu me plais. Je suis heureuse que mon choix ne te choque pas. Maintenant je te demande 2 minutes le temps de me faire belle pour toi. Si tu le veux toujours bien entendu.

Je me recule et le regarde. C’est clair il aime. Je lui sourie, lui donne un bisou sur les lèvres et m’éclipse dans le hall, direction la salle de bain. Je fais sauter mes vêtements, ajuste mes sous vêtement qui ont souffert. Enfile la robe et les escarpins et c’est toute joyeuse que je retourne au salon ou je suis accueillie par un Jean, encore plus rayonnant que jamais, confortablement installé sur le divan. Qu’il est beau, j’ai envie de lui, de son corps; je veux qu’il me fasse l’amour. Je le regarde l’air taquin et fait un tour devant lui. Le bas de ma robe se lève, je vois qu’il apprécie. Une deuxième tour, je virevolte et exulte. J’ai envie de danser. Je mets un slow et l’invite au milieu du salon. Sans hésitation il se lève et me prend dans ses bras. Il commence par m’embrasser tendrement puis mets ma tête sur sa nuque. Nous sommes collés l’un à l’autre et nous dansons langoureusement. Les mains autour de son cou je lui caresse le dos qui est effectivement musclé. L’instant est magique je deviens folle. Lui de son côté commence à sérieusement me peloter le cul et les tétons. J’aime.

- Dis-moi tu avais tout prévu?, me demande t il.
- Presque cependant je ne pouvais pas deviner le dénouement.
- Coquine. Tu n’as quand même pas cassé un joint de robinet pour moi?
- A non, ca c’est le hasard, répondis-je en souriant à l’idée.
- Le hasard fait bien les choses.
L’on danse en silence. Je sens son sexe tout dur contre mon ventre. J’ai de plus en plus chaud. Ces mains deviennent de plus en plus pressantes. Je rapproche mon visage de son oreille «mon chéri, allons dans ma chambre, j’ai besoin que tu me fasses l’amour, mais auparavant je veux m’occuper de toi et te déshabiller ici.».
Je le pousse vers le canapé et le force à s’asseoir. Je suis à ses pieds. Je lui enlève ces chaussures, défaits sa ceinture et le défroque tout en lui laissant son boxer qui tendu comme il est ne laisse aucun doute sur son état d’excitation. Je me rapproche et l’embrasse tout en commençant à déboutonnant sa chemise… . M’apparais un torse viril mais pas trop velu. Comme j’aime. Je lui lèche les tétons qui immédiatement réagissent. Quel bonheur. Je m’empresse et lui enlève sa chemise sans ménagements. Qu’il est beau. Je me relève lui prends la main et l’invite à me suivre….

A SUIVRE
PS : Désolée pour mon orthographe qui n’est pas des meilleurs, ni ma syntaxe qui n’atteint pas les niveaux de certains d’entre vous qui écrivez des histoires tellement excitantes.

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