Chute De Roller 4/4
A la troisième ou quatrième reprise où mon sexe arrivait à reprendre lair, Marielle ou Louise, je ne sais plus attrapa mon sexe et le glissa dans sa bouche. A partir de ce moment, je me suis retrouvé avec les deux filles, que je masturbais toujours, prenant mon sexe en bouche. Un truc de dingue ! Elise ne resta pas en reste et se retourna assez rapidement pour les rejoindre. Elle avait le visage rouge avec les cheveux collés sur son front en sueur.
Les trois nanas mavalaient à tour de rôle avec des bruits de bêtes fauves sattaquant à une proie. Je nirais pas jusquà dire que javais la trouille quelle me bouffe mon petit engin, mais au fond de moi, je pense que quelques signaux dalerte sétaient allumés. Quoi quil en soit, elles me donnaient une quantités assez extraordinaire de sensations et ce qui devait arriver, arriva.
Mon corps arriva à puiser dans les quelques réserves cachées en cas de guerre et une éjaculation me libéra de lexcitation extrême qui me submergeait. Une avalanche de spasmes électriques me secoua pendant que mon sexe recrachait le sperme vers les trois filles voraces. Je ne me suis même pas demandé si elles allaient aimer ou non ! De toute façon, rien narrêta leur repas autour de mon sexe. Javais arrêté de caresser les sexes offerts car mon esprit était embrumé par lexcitation et je risquais de leur faire du mal avec des gestes inconsidérés.
Arrgghh, cétait merveilleux comme situation et, encore aujourdhui, jen garde un souvenir superbe.
Les filles semblaient se calmer un peu et cest Marielle qui se releva et me dit :
- « A ton tour maintenant ».
- « Tout ce que tu veux ! »
Euh
Je ne savais pas de quoi elle parlait mais avec ces trois nanas, je ne pouvais mattendre quà un truc de dingue. Marielle alla retrouver les deux autres filles qui soccupaient toujours à me sucer le sexe. Un petit conciliabule autour de mon membre et les nanas se redressèrent pour changer de position.
Elise ne me regarda pratiquement pas alors que Louise me fixa avec un regard empli de tendresse et je dirais presque damour. Elle était en sueur comme les autres et quelques cheveux étaient collés sur son visage. En la regardant, mon cur jouait du tambourin et je la trouvais vraiment splendide. Il y avait bien son corps nu qui mattirait mais, à ce moment, javais dépassé létape des seins arrogants, de la toison attirantes et de son sexe bouillonnant, elle était comme un ange avec une aura lenveloppant dans une lumière miroitante de douceur infini. En terme plus clair, je devenais amoureux de cette superbe fille. Son visage avait perdu toute larrogance que javais vu depuis notre première rencontre, elle semblait en paix avec la vie.
Notre contemplation fut vivement stoppée par Marielle qui demanda aux filles de suivre ses directives. Elle sallongea sur le bord du lit, sur le ventre avec les genoux à terre. Cette position me laissait entrevoir une pénétration par derrière car elle avait les fesses bien cambrées et les genoux suffisamment écartés pour me laisser voir son sexe. Elise se plaça sur Louise, allongée aussi sur le ventre avec les jambes qui suivaient celles de Marielle. Pendant la mise en place, je ne faisais plus attention à Marielle et Elise, seule Louise mintéressait et elle ne bougeait plus en attendant que Marielle et Elise trouve leur place avec un ou deux coussins. Marielle, qui semblait être la maîtresse femme en définitive, ordonna à Louise de se mettre en place.
Louise alla se placer au dessus dElise pour offrir aussi une vue imprenable sur son sexe grâce à sa croupe dressée au dessus de celles dElise et Marielle. Marielle me demanda de les lécher toutes les trois maintenant.
Comment vous dire la grande différence entre un site porno et ce que je vivais ? En fait, je crois quil ny en a pas car lensemble de la chaleur corporelle, les odeurs, les goûts, les bruits font quil est impossible dimaginer ce que cela peut produire en vrai.
Jadore le sexe féminin et je nen ai aucune honte. Je trouve le dessin du sexe, les courbes, les détails dune complexité allant très bien avec la femme. Tout dans cet organe donne plaisir à contemplation et chaque parcelle est concentré de terminaisons nerveuses donnant à la propriétaire un accès vers un monde infini de plaisir.
De ma place, je voyais les trois chattes. Celle de Marielle avec ses lèvres très prononcées qui donnaient une dimension spéciale à son vagin souligné par un rose vif et les quelques poils alentour. Elise avec sa touffe rousse autour de son petit sexe traçant un sillon comme une crevasse géodésique vu du ciel. Louise avec son sexe juste devant moi, ouvert comme un fruit trop mûr et appétissant à souhait. A choisir, cest le sien que jaurais choisi sans aucune hésitation.
Avant que les filles ne simpatientent, je commençais par embrasser chaque vulves offertes. A chaque baiser, la fille propriétaire tendait les fesses et émettait un bruit en fonction du caractère. Je jouais à faire une chose après lautre en découvrant leffet que cela faisait sur trois filles différentes. Je métonnais de voir les réactions daprès le caractère de la personne et la zone touchée.
La pointe de ma langue touchait les clitoris tendus et les excitait. Chaque fille adorait cela et leffet immédiat était des frissonnements du bassin et dautres cris et gémissements.
Jadorais lécher ces jolis minous avec toutes les méthodes possibles. Ma langue se promenait sur toute la longueur de leurs fentes en me glissant entre les lèvres. Je prenais les lèvres dans la bouche et je les aspirais. Javais envie de passer très rapidement dun minou à un autre tellement la vision de ses sexes devant moi était excitant. Mes petits baisers devenaient de plus en plus gourmands et je finissais par poser ma bouche sur chaque sexe en ouvrant la bouche et en tirant la langue pour menfoncer entre les petites lèvres et titiller les chairs tendres.
La position des filles nétant pas du plus agréable, elles se relevèrent et me félicitèrent pour ma belle prestation. Jétais assez content de mon travail. Marielle et Elise ne manifestaient pas plus de contentement que cela à part un gros baiser quelles me donnèrent sur la bouche. Louise sapprocha de moi et menlaça pour membrasser. Il y avait dans ces manières beaucoup damour et le fait quelle me prenne dans les bras semblait loin des scènes de cul que nous faisions depuis quelques heures. Louise glissa sa main vers mon sexe quelle attrapa doucement. Elle me chuchota :
- « Je te veux encore en moi
Allonge toi et laisse moi faire »
- « Gourmande va ! Mais moi, jai soif
» et cest vrai que je crevais de soif avec tous ces ébats en file indienne.
- « Va dans la cuisine mais reviens vite »
Je profitais de mon voyage dans la cuisine pour prendre de la distance avec la chambre et les trois amazones. Le plaisir de boire un coup était vraiment plaisant car javais dépenser une quantité dénergie assez effarante. Après deux bons verres deau, je retournais dans la chambre. Jétais complètement éreinté et je commençais à vouloir dormir plutôt que de remettre le couvert avec les filles. Elles étaient insatiables avec une puissance sexuelle que je ne pouvais pas soutenir. Comment ces trois petites nanas pouvaient avoir une aussi grande gourmandise de sexe alors quelles semblaient presque fragiles sur leurs vélos ?
En arrivant dans la chambre, Marielle et Elise avaient remis le couvert avec un gode que Elise sefforçait de glisser dans Marielle.
La suite fut une fin pour moi car Louise mallongea sur le lit et prit mon sexe en main pour le glisser en elle. Elle était très douce et notre rapport fut dune très grande sensualité. Louise guidait mon sexe pour se faire du bien. Pendant que mon sexe servait encore au plaisir dune femme, Marielle se mit au dessus de moi et frotta ses tétons sur mon visage.
Les seins de Marielle se balançaient en fonction des pénétrations effectuée par Elise. Ca mexcitait de voir les grosses gouttes formées par les seins pendus se balancer devant moi. De plus, Louise jouait avec vraiment une très grande douceur avec mon sexe qui commençait à être sensible à force davoir jouer toute la soirée. Marielle arrêta son jeu avec ses seins et retourna avec Elise dans un rapport entre filles. Louise en profita pour sallonger contre moi et, enfin, avoir une position de couple amoureux. Elle membrassa sur la joue et sur la bouche. Me glissa au creux de loreille un « Je taime » suivi dun gros soupir avant de coller sa tête sur le haut de mon épaule. Ses cheveux me chatouillaient et malgré lodeur de sueur qui emplissait la chambre, je trouvais son odeur merveilleuse.
Louise prit ma main dans la sienne. Cette fille était extraordinaire et notre situation aurait pu être idyllique dans un autre endroit, seuls.
Alors que le lit était légèrement secoué par les jeux de Marielle et Elise, Louise reprenait sa respiration contre moi. Elle nétait pas allongée contre moi mais lovée. Nos respirations prirent un rythme commun et jétais bien avec elle dans les bras. Nous étions en train de fusionner dans le plus simple appareil et sans un mot. Il est étrange comment deux êtres peuvent avoir la certitude quils sont fait pour être ensemble. Dans ce moment, javais cette certitude que Louise et moi avions la vie à nous. Ce moment était magique et jaurais voulu quil dure éternellement. Sa poitrine contre la mienne, nos jambes croisées et nos mains jointes, voilà limage qui reste de ce moment car, ensuite, je me suis effondré dans un sommeil qui avait tardé à mêtre autorisé.
Avec la lumière sur mes paupières, mon esprit commença doucement à reprendre vie. Toute la chambre semblait empli dune énorme luminosité. Jétais encore fatigué. Entre ma chute dhier et la méga partie de jambes en lair, javais la tronche en vrac. Jétais allongé sous un drap avec un corps à côté de moi, blotti en boule contre moi. Je sentais une chevelure sur le haut de mon torse et une respiration très tranquille avec un rythme très lent. Doucement, en ouvrant les yeux, je voyais devant moi un mur ! Juste un mur ! En regardant la chevelure, je reconnu aussitôt celle de Louise. Elle dormait dans la position du ftus, comme un bébé, recroquevillée au plus près de moi. Adorable chérie qui navait pas quitté mon côté durant toute la nuit. En bougeant, je pris Louise dans mes bras et elle sallongea pour se coller à moi. Elle menlaça doucement tout en restant très calme. Nous sommes donc resté dans cette position longtemps et ce corps contre moi me donnait beaucoup de force, comme une pile accrochée à son chargeur. De temps en temps, jembrassais la chevelure de cette fille merveilleuse. Javais la sensation quà nous deux, nous ne formions quun.
Le matin et le corps chaud de Louise contre me moi me donna une belle érection mais jai laissé la pression descendre car je ne voulais pas détruire cet instant magique pour une vulgaire histoire de désir sexuel. Je ne savais pas où étaient Marielle et Elise. Elles devaient dormir de lautre côté du lit. Je me foutais delles et javais Louise pour moi tout seul, cétait lessentiel. Mon esprit de plus en plus alerte, je commençais à me demander comment allait se dérouler la suite de cette aventure. Pour le moment, la maison était calme mais après ? Les filles allaient-elles avoir encore le feu dans le corps ou allais-je être obliger de rentrer chez moi à pieds
Euh
En Roller avec mes habits en sang ! Jétais coincé entre deux envies. Celle de fuir avec Louise pour tenter de créer quelque chose ensemble. Celle de profiter de la situation et de baiser jusquà la mort. Sans vous cacher mon désir le plus profond, le premier choix mintéressait au plus haut point.
Derrière moi, ça commença à bouger. Une fille se leva et alla aux toilettes. Je restais immobile au maximum avec lespoir de me débarrasser des deux autres nanas pour garder Louise quavec moi. Après un court moment, une deuxième fille sorti de la chambre et eu la gentillesse de fermer la porte de la chambre. Génial ! Jétais seul avec Louise. Ma petite Louise
Maintenant que nous étions seuls, je pouvais lui caresser la peau douce à ma guise. Juste à lendroit où ma main se trouvait, et avec un ou deux doigts, je caressais cette belle demoiselle. Louise ne dormait pas car elle me dit :
- « Elles sont enfin parties ! »
- « Ben
Tu ne dors pas ? »
- « Non, ça fait un moment que je suis réveillée mais jattendais dêtre seule avec toi »
- « Tu as bien dormi ? »
- « Ohhh oui ! Jétais morte ! et toi ? »
- « Ouaip ! Jai dû défoncer une latte du sommier tellement jai écrasé ! »
- « Dis donc, tout à lheure, tu mas semblé en forme pour un gros câlin où je me trompe ? »
- « Le matin, cest le porte dau mais je ne voulais pas ment refaire comme hier ! »
- « Tu nas plus envie de moi ? »
- « Oh si ! Mais avec du respect et des sentiments, pas comme des bêtes ! »
- « Cest gentil davoir des considérations de la sorte. Avec les filles, on généralise les mecs comme des obsédés sexuels dénué de sentiment »
- « Avec toi, cest en train de devenir spécial et je suis loin dêtre un mec qui saute sur tout ce qui bouge »
- « Hier, cétait un peu ça quand même ! »
- « Oui, je dois bien lavouer mais ce nest pas dans ma nature. Ce que jai fais hier correspondait à quelques fantasmes mais en réalité, les seuls vrais plaisirs que jai apprécié hier ont été avec toi »
- «
Cest gentil
»
- « Cest sincère »
- «
»
Louise se plaça encore plus contre moi et poussa un grand soupir. Sans le vouloir, mon érection ré-apparu et jétais gêné de cette réaction non contrôlée. Louise dû sentir la grosseur de mon sexe contre son ventre et elle approcha son bassin du mien pour se frotter. Sans un seul mot, elle releva une jambe et glissa sa main sur mon sexe. En quelques mouvements silencieux et très doux, mon sexe entrait en elle sans aucune brutalité, sans aucune arrière pensée sale ou dégradante. Louise ondula son bassin et nos respirations saccélérèrent. Cette danse sensuelle me fit exploser au fond du ventre de Louise alors que Louise membrassait partout sur le visage. Sa jambe se replia derrière mes fesses et elle saccrocha à moi pour me garder en elle. Notre étreinte était forte et délicate à la fois. Louise, dans quelques soupirs me dit plusieurs fois « Je taime » et je ne pus que lui répéter la même chose. Javais limpression davoir trouvé mon âme sur. Jétais tout simplement bien.
Les bruits de la maison devenaient de plus en plus distincts. Après les bols dans la cuisines, ce fut la douche et quelques portes qui souvraient et se fermaient. Je proposais à Louise de bouger mais elle râla en disant quelle ne voulait plus bouger tellement elle était bien. Je devenais pragmatique en lui disant que je devais rentrer chez moi pour me changer. Elle acquiesça et se sépara de moi. Dun seul coup, je me retrouvais lesprit un peu plus alerte et complètement à poil. Alors que Louise attrapait dans un petit placard une culotte et une boite de protège slip pour se rendre un peu plus présentable, je lui dis :
- « Euh
Je suis à poil et je nai aucune affaire à me mettre »
- « Je peux te prêter une de mes culottes ! » Dit Louise en riant franchement de ma situation
- « Non, sans rire, mon slip est dans la salle de bain et je nai pas envie de me balader chez toi à poil avec Marielle et Elise. »
- « Tinquiètes pas pour elle, elles ne mordent pas ! Tiens, prend mon peignoir, ça cachera lessentiel »
Elle me tendit un peignoir avec une grande orchidée violette et mauve dans le dos. Nayant que ça à me mettre, je ne faisais pas le difficile. Louise pouffa en me voyant accoutré de la sorte. Louise étant plus petite que moi, je vous laisse imaginer mon allure avec une robe de chambre qui fermait avec difficulté et qui sarrêtait bien au dessus des genoux. Une rapide vérification dans la glace de larmoire me confirma que rien ne dépassait.
Sorti de la chambre, nous avons trouvé Marielle dans la cuisine prenant son petit déjeuné. Un regard se posa sur Louise et moi avec une sorte de colère, ou de gêne. En tout cas, la gêne était pour moi car elle ne décoinça aucun mot, pas même un bonjour. Louise me demanda ce que je déjeunais et elle me prépara deux tartines avec de la confiture. Elise revint de la salle de bain et eut juste un hochement de la tête comme signe de bienvenue. Marielle se leva et alla dans la salle de bain toujours sans un mot. Avec Louise, nous nous faisions de petits clin dil en cachette. Je ne comprenais pas trop ce qui se passait. La veille, toutes les filles sétaient montrées, données et mavaient utilisé pour tous les jeux sexuels quelles voulaient faire. Ce matin, cétait la douche froide avec des attitudes assez hostiles. Je sais que les nanas ne sont pas simple à comprendre et jen avais encore une preuve flagrante devant les yeux.
Après le petit déj, Louise me remontra la salle de bain en faisant un état des lieus de mes fringues et de mes blessures. Elle me proposa de me remettre de la pommade. Cette proposition nous fit nous regarder avec intensité. Les souvenirs de ses caresses, de notre première conversation et de notre première rencontre charnelle nous fit réagir de la même manière. Une sorte de connivence ou plutôt de complicité existait déjà entre nous. Elle me dit que cétait uniquement pour les blessures et ma réponse fut toute aussi fausse en répondant que cela me paraissait évident. Avant de quitter la salle de bain, Louise membrassa dun long baiser amoureux. Seul pour la deuxième fois dans cette salle de bain, je repensais à la même situation la veille vers la même heure.
24 heures de ma vie et une multitude de choses sétait passée. Une chute assez rude, une femme et moi comme un coup de foudre, lamour avec trois femmes en même temps, mon cur qui battait la chamade au contact de Louise et
deux douches pour cadrer tout ça ! Le passage sous le jet deau fût assez agréable et je retrouvais figure humaine
Enfin presque car jétais lacéré de partout et chaque griffure était soulignée par une boursouflure et un rougeoiement à la périphérie. En sortant de la salle de bain, je senti immédiatement quil se passait quelque chose. Louise me passa devant sans me regarder. Je mettais ça sur le compte dune coquetterie quelconque sans vraiment y faire attention. Marielle et Elise étaient toujours dans le même état comme une sorte de mépris, une haine ou je ne sais pas quoi dautre. Quoi quil en soit, les échanges dhier semblaient être oublié, voire regretté. Je restais donc dans mon coin à essayer de me faire oublier.
Louise sorti de la douche avec lair soucieuse. Cette fois-ci, je commençais à être inquiet pour Louise car elle avait perdu de sa joie de vivre et du bonheur qui linondait depuis notre réveille ensemble. Je voyais bien quentre les nanas, il y avait des regards échangés. Louise me proposa avec un sourire de me raccompagner chez moi en voiture. Jacceptais en espérant que je puisse avoir des explications dans la voiture quand nous serions seuls. En quittant lappart, je réussi à faire la bise à Marielle et Elise qui eurent lair de faire un grand effort pour laccepter. Je ne comprendrai jamais comment fonctionne une nana !!!
Dans la voiture de Louise, seuls, je tentais de savoir ce qui nallait pas. Louise éluda la question et fit mine de rien. Elle résista jusquau moment où elle gara sa voiture. Cette fille représentait tout pour moi depuis la veille. Nous semblions être fait lun pour lautre. Cétait évident ! Jaurais voulu la prendre dans mes bras et lemmener loin de tous les soucis qui semblaient laccabler. Jaurais voulu prendre ses soucis. Jaurais voulu trouver les mots pour lui dire à quel point lamour que javais pour elle semblait énorme et près à faire effondrer des montagnes. Malgré tous ces sentiments et les mots qui se bousculaient en moi, je narrivais quà sortir des idioties sans queue ni tête. Louise marrêta et me dit :
- « Cétait bien mais nous ne nous reverrons plus ! »
Elle aurait pu me jeter des braises sur le corps que ça aurait eu le même effet. En une fraction de seconde, lunivers que jélaborais pour elle, pour vivre avec elle, pour être avec elle, pour ne faire quun,
tout explosait avec une force destructrice incommensurable.
- «
Pourquoi ? »
- « Ma vie est comme ça »
- « Non, ta vie est ce que tu veux en faire »
- « Je ne veux rien en faire »
Je regardais Louise avec une grande insistance pour comprendre dans ces gestes, ces yeux, ces mots doù venait le problème.
- «
Mais cest de la connerie ! »
- « Non, je ne suis pas faite pour vivre avec un homme. Cest tout »
Je commençais à sentir la colère en moi monter.
- « Mais ce matin, dans le lit, nous étions bien
Tu étais bien »
- « Je voulais juste un souvenir. Cest tout »
Je refusais dy croire. Mon esprit tournait à pleine vitesse pour trouver quoi faire, quoi dire. Mon cur était serré et javais du mal à respirer tellement cette situation était fausse. Il y avait de la tricherie dans tout ça mais je ne savais pas doù elle provenait. Soudain, je pensais aux deux autres nanas et leurs regards du matin.
- « Cest Marielle et Elise ? »
- « Mais non
On ne se reverra plus jamais. Cest tout »
- « Mais arrêtes avec tes « Cest tout ». Hier, cest récent, je le sais mais je sens quentre nous, il y a quelque chose de fort. Sil te plait, crois-y. »
- « Non, arrête, il ny a rien. Va ten sil te plait et ne viens jamais chez moi. »
Elle me tuait. En moi, cétait le bordel le plus total. La colère et la tristesse dévastaient tout en moi. Je ne comprenais rien. Sans même men rendre compte, je chialais et ma vue était brouillée. Je voyais bien quelle ne pensait pas ce quelle disait mais jétais bloqué, interdit. Jeu juste la force de lui demander :
- « Cest vraiment ce que tu veux ? »
- « Oui
Va ten
Sil te plait »
Détruit, je suis descendu de la voiture. Détruit est vraiment le mot car Louise était restée maîtresse delle sans laisser une larme qui aurait pût me faire comprendre. Son visage était resté impassible. Avant de refermer la porte de la voiture, jai demander une dernière fois si cétait vraiment ce que son cur voulait. Comme seule réponse, elle me demanda de fermer la portière. Aussitôt la portière fermée, elle démarra sur les chapeaux de roue et sa voiture disparue juste après le tournant. Je restais sur le trottoir, complètement soufflé. Mon allure extérieur correspondait aussi à mon allure intérieur.
Après coup, javais une multitude de paroles à dire à Louise. Je refaisais la scène une, dis, mille fois en tentant de simuler toutes les options qui métaient données. Je ne sais pas combien de temps je suis resté sur le trottoir, seul et abandonné. Si une vieille dame ne sétait pas inquiétée de mon état, jy serais encore. A plusieurs reprises, elle me demanda si jallais bien. Jai tourné mon regard vers elle sans vraiment la voir et jai marmonné je ne sais quoi avant de me diriger en chaussette avec mes fringues déchirés et ensanglantés, et mes rollers à la main vers mon appart comme un automate.
Toute la journée, jai revécu ces 24 heures et les derniers instants avec Louise. Je nai rien compris.
Jai respecté la demande de Louise de ne pas chercher à la revoir. Je passais mon temps à regarder par la fenêtre à chaque voiture qui passait dans la rue. Je mattendais à la voir venir en courant et se jeter dans mes bras. Très loin du désir de cul, je voulais simplement retrouver Louise et apprendre à la connaître. Je me suis demandé des milliers de fois ce que javais fait pour quelle décide de ne plus vouloir me revoir. Jai accusé le monde entier. Jai attendu patiemment quelle réfléchisse et quelle revienne. Rien !
Jai refais du roller avec lespoir fou de la croiser sur la piste. A chaque fois que je passais à côté du tournant où jétais tombé, je voyais encore la trace de ma chute et une foule de souvenirs mobligeait à marrêter. Je pleurais comme un gosse sur le bord de la piste. Je priais nimporte quel dieu pour me rendre celle qui aurait du être à mes côtés.
Petit à petit, les ronces reprirent possession du trou sur le bord de piste. La nature effaçait un épisode de ma vie comme si jamais rien ne sétait passé. La joie de vivre mavait quitté et il ny avait pas grand chose qui mamusait. Je cherchais Louise partout sans jamais la reconnaître. Un jour, jai craqué et je suis allé à son appart, juste pour savoir que je navais pas rêvé. Juste pour la croiser. Juste pour forcer le destin. Jai attendu trop longtemps pour le faire et je men veux encore aujourdhui. Pourquoi avoir attendu comme un lâche dans mon petit malheur alors que jaurais du me précipiter chez elle et lui dire quelle était tout pour moi dès notre premier regard.
En arrivant en vu de son appart, à pied, je suis devenu transi de peur. Peur de devoir affronter une situation où les mots ne représentent jamais vraiment ce que lon veut dire. Je me suis battu pour avancer vers lescalier où Louise avait retiré mes rollers et où javais aperçu sa poitrine pour la première fois. Je me suis caché. Jai surveillé. Jai espionné. Rien ! Sur les boites aux lettres, pas de Elise, Marielle ou Louise, pas dinfirmière. En trichant pour entrer dans limmeuble, je suis arrivé sur le palier et jai tout de suite vu quil y avait des changements. Le paillasson était changé. Le petit logo sur la porte était changé. Le nom suivi de et leur machevait.
Chaque jour, je garde espoir que Louise revienne. Je lattend en mefforçant de garder son visage en moi. Son absence devient un peu plus supportable mais je sais que Louise pense à moi. Je ne peux pas concevoir que les 24 heures passées ensemble nont été quun plan cul juste pour utiliser un mec comme gode et le jeter ensuite. Il y avait quelque chose de plus. Quelque chose de fort sest mis en place et je suis convaincu quelle garde en elle mon empreinte.
Jai fait des recherches sur Internet et jai retrouvé son nom dans les anciennes pages jaunes. Un nom et une adresse. Jai écrit des dizaines de lettres, aucune ne mest revenu. Jespère que la poste travaille bien et que mes lettres ont atteint leur objectifs. Dans ces lettres, je dis à Louise quelle représente mon avenir et que je laime. Si seulement elle pouvait en recevoir juste une
Je ne déménage pas. Elle reviendra.
Signé : Pascal
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