Mon Maître À Dit (Partie Viii)
MON MAÎTRE A DIT
(Partie VIII)
« Écoute Cathy ! Fais ce que tu veux, mais à tes risques et périls ! »
« Eddy ! Ce nest que lhistoire dune semaine ! Cest un cadeau, je ne peux pas refuser, quand même ! Ensuite je vous rejoins ! »
« Fais ce que tu veux ! »
Il claque la portière et démarre, me laissant en larmes au bord du trottoir.
Une fois de plus, je viens de bousculer mon cercle familial pour satisfaire Sir Jefferson.
Hier matin, dans la joie et la bonne humeur, nous préparions nos valises pour notre départ en vacances, lorsque le téléphone a sonné.
« Prépare une valise et rends toi à lentrée du parc, demain à dix neuf heures. Préviens le cocu que tu seras absente une semaine. »
Bien sur, comme à chaque fois, il a raccroché si vite que je nai rien pu dire.
Le changement dambiance fut radical.
« Moi, je ne change rien à mes plans ! Je pars demain matin avec Amandine ! »
Jai pleuré une grande partie de la nuit, me lamentant sur le bien fondé de ma relation avec mon Maître.
Mais je ne peux plus men passer. Il est devenu comme une drogue pour moi.
Je nai quune hâte, le voir et le revoir pour mabandonner à ses désirs et lui obéir, encore et encore.
Je prends tellement de plaisir à être rabaissée, humiliée par lui. Mais il sait aussi maimer, et me le prouver, en me prêtant ou en moffrant fièrement comme cadeau aux gens qui lentourent.
Alors, lorsquil mappelle, jaccoure.
Jaime profondément Sir Jefferson. Jaime profondément mon Maître.
Je suis arrivée au parc avec une demi-heure davance. Pas question dêtre en retard.
A dix neuf heures tapantes, une énorme limousine blanche sarrête devant moi.
La porte souvre et la main gantée de Sir Jefferson, minvite à monter, tandis que le chauffeur charge ma valise dans le coffre.
« Maître ! Cest fantastique ! Je me sens comme cendrillon dans son carrosse ! Je ne suis pas sur de mériter tout ce luxe ! »
« Rien nest trop beau pour ma favorite.
« Cest un gentil garçon, Maître. Je suis sur quil ira loin. Mais nous ? Où allons-nous ? »
Deux heures plus tard, nous sommes à Paris, gare de lEst.
Venice Simplon-Orient-Express.
Nous longeons les wagons bleus et or de ce train dexception, que je nai jamais approché, même dans mes rêves les plus fous.
Je ne trouve pas mes mots. Je me sens toute petite, perdue, éblouie par tout ce luxe. Même le quai est recouvert de moquette.
Sir Jefferson samuse de me voir ainsi.
« Hé bien, Léna ! Tu na jamais vu un train ? »
Je lentends à peine tellement mon cur fait du bruit. Je lui réponds hébétée, avec des yeux tout ronds.
« Non ! Jamais ! »
Pour la première fois, jentends le rire de mon Maître.
Un steward nous fait monter et nous conduit à notre cabine et me voici dun coup, dans les années folles.
Je vis un rêve éveillée.
« Ca te plais ? »
« Ho, Maître ! Je ne sais pas quoi dire ! Cest fantastique ! »
« Tu na encore rien vu. Viens, je te conduis au wagon restaurant. »
Que dire ! Du luxe, du luxe et encore du luxe.
Je réjouis mes yeux et mon ventre avec un repas gastronomique, avec couverts en argent et verres de cristal. Au dessert, mon Maître mabandonne pour ce rendre à la voiture bar, sans oublier de mordonner de rejoindre notre cabine, sitôt mon dessert terminé.
Une surprise my attend. Notre cabine, durant le repas, a été transformée en couchettes.
Une en bas et lautre au dessus.
Désireuse de remercier mon Maître pour ce somptueux cadeau, je mapprête et me couvre dune nuisette noire et rouge, sexy et transparente à souhait.
Lorsque lon frappe à la porte, je louvre pensant trouver Sir Jefferson derrière.
Mais cest le steward.
Cest un garçon élégant et souriant.
« Bonsoir, madame Jefferson.
Madame Jefferson ? Hummm ! Jolie musique à mes oreilles. Mais connaissant Sir Jefferson, sil menvoie cet homme, ce nest pas parce quil sinquiète de mon confort.
« Heu ! Si ! Justement ! Enfin, non ! Juste un problème avec le robinet du cabinet de toilette. Il fuit. »
Jai un peu honte de ne pas avoir trouvé mieux pour le faire rentrer, mais ca devrait suffire.
Il sexcuse et passe devant moi. Il se penche sur le robinet et je ferme la porte avec le verrou.
« Je suis navré, madame ! Je ne vois pas de fuite ! »
Je me penche à mon tour près de lui, faisant bailler ma nuisette pour exhiber mes seins et en me frottant à lui sans aucune gêne.
« Étrange, pourtant, il me semblais bien ! Je suis désolé de cette méprise. »
« Cela nest pas grave madame. Je vous souhaite une bonne nuit. »
« Non ! Attendez ! Vous pouvez mettre ce sac dans le porte bagages, sil vous plait ! »
Je profite quil ait les bras levés pour masseoir sur le bord de ma couchette et caresser son pantalon au niveau de la braguette.
« Humm ! Quest ce que je sens là ? Ça ma lair bien rempli tout ca ! »
« Madame, je
»
« Chuttt ! Ne craignez rien ! Si mon mari vous a envoyé, cest pour ca. Cest pour me gâter ! Vous ne voulez pas me gâter ? »
Est-ce bien moi qui parle ?
Est-ce bien moi qui prononce ces mots ?
Est-ce bien moi qui propose à cet homme de me sauter ?
Le pauvre, tétanisé, reste les bras levés sans oser bouger.
« Je ne sais pas si
»
« Moi, je sais ! Moi, je sais ! »
Je fais sauter les boutons et extirpe un membre de bonne taille qui gonfle, malgré les craintes de son propriétaire.
Je le suce plusieurs minutes, lentement, noubliant pas de lécher de temps à autres ses couilles pleines de bon jus.
« Je nen peux plus ! Baise-moi, vite ! Mon mari te récompensera pour ca ! Fais-moi jouir ! »
Le pauvre pète un câble.
« Vous baiser est déjà une récompense ! Venez là, belle salope ! »
Il me lève et me colle à la fenêtre. Il arrache ma nuisette. Il me caresse et membrasse comme un dément, aspirant ma langue ou mordant mes lèvres.
Puis, il me tourne et me sodomise dun coup violent de reins.
Il me branle la chatte tout en poussant dans mes entrailles.
Je ne peux retenir des cris de plaisir.
Jai la joue collée à la glace. Dehors, les lumières défilent, tandis que la lune, là haut semble me surveiller.
Je suis soudain propulsée sur ma couchette et il me saute dessus. Il me baise comme on baise une putain, sans délicatesse, sans retenue.
Lorsque son foutre envahi mon ventre, il porte une main à ma gorge.
« Sale chienne ! Tu me fais jouir ! Putainnn ! »
« Ouiii ! Cest bon ! Je jouis aussi ! Haaa ! Hooo ! Encoreee ! Hummmm ! »
Lorsque Sir Jefferson rejoint notre cabine, le steward est parti depuis cinq bonnes minutes.
Je suis encore allongée, nue, le vagin dégoulinant de foutre.
Il me sourit.
« Alors ? Doué, le petit ? »
« Ho Maître ! Vous allez me rendre folle ! »
Au matin, à mon réveil, je découvre les Alpes suisses en prenant mon petit déjeuner, que ce charmant steward vient de mapporter, en rougissant.
Puis plus tard, les Dolomites italiennes, le col de Brenner. Nous longeons la lagune et nous arrivons enfin à la gare de Santa Lucia.
Apres un court transfert nous arrivons à notre hôtel.
Hôtel Londra palace.
Ses quatre étoiles brillent dans mes yeux. Jamais je naurais imaginé entrer un jour dans ce style détablissement. Moi, la petite secrétaire médicale, je me prépare à vivre la plus belle semaine de ma vie.
Du moins, cest ce que je crois.
A peine installés dans notre suite, je me retrouve attachée, nue, au pied de notre lit.
« Ceci pour tapprendre à vouloir jouer la dominatrice avec le cocu. Je tavais prévenu que tu serais punie. Tu dormiras à mes pieds comme une brave chienne.
« Oui Maître. Merci Maître. »
Sans rajouter un mot, il sort, me laissant seule dans le noir.
Impossible ! Demain, il me sortira en ville, il me fera visiter les musées, les églises !
Il ne peut pas mavoir fait faire ce long voyage, juste pour mattacher à un lit, aussi beau soit til ?
Il rentre tard dans la nuit. Je me suis assoupie au pied du lit. Il me réveille avec de petits coups donnés du bout de sa chaussure.
Je me redresse.
« Je suis Léna, et je suis à vous. Voici ma bouche et ma langue, pour vous déguster et boire votre foutre ! Voici ma chatte, pour que vous me baisiez ! Voici mon cul, pour que vous menculiez ! Mes orifices vous appartiennent. Mon corps vous appartient. Je suis votre jouet, instrument de votre jouissance. »
« Allonge toi et dors ! »
« Oui Maître. Merci maître. »
Je dois faire attention à ne pas faire dautres bêtises, au risque de voir ma punition salourdir encore. Peut être que si je suis sage
Au matin, on nous apporte le petit déjeuner. Lemployé détage reste de marbre en mapercevant attachée et assise par terre.
« Bonjour Angelo ! Comment vas-tu depuis ma dernière visite ? »
« Bien, signore Jefferson, et vous-même ? »
« Très bien, je te remercie. Que penses-tu de ma nouvelle favorite ? »
« Ma ! Elle est jolie, mais pas assez de lolo pour Angelo, signore ! »
« Haha ! Mais tu la baiserais bien quand même, jen suis sur ! Sois gentil, préviens Francesca et Diletta que je suis là et que jaimerais les voir ce soir. »
Il raccompagne lhomme à la porte et lui glisse un billet.
Sir Jefferson approche le chariot, et je déjeune debout et dune main, lautre étant toujours menottée.
« Maître, jaimerais aller aux toilettes et prendre une douche, si vous me le permettez. »
Il me détache et me conduit à la salle de bain, en laisse et à quatre pattes.
« Mets toi à genoux dans la douche, urine et lave toi dans cette position ! »
Il reste et me regarde faire. Il maccorde ensuite un peu dintimité pour faire mes gros besoins.
Jespérais quil me dirait de mhabiller, mais il me rattache une fois de plus.
Il sort, sans un mot.
La punition est lourde et dure, mais elle est méritée.
Vers midi, Angelo mapporte un plateau.
« Signore Jefferson veut que tu mange. »
« Merci, Angelo ! Vous voulez bien couper ma viande ? »
« Je peux pas rester longtemps, jai beaucoup de travail. »
« Non, restez un peu ! Je vous en prie ! »
Il maccorde cinq minutes et coupe mon steak pour méviter de le déchiqueter avec les dents.
« Vous connaissez Sir Jefferson depuis longtemps ? Vous êtes un Maître aussi ? »
Il éclate de rire.
« Moi, Maître ? Haha ! Non, mademoiselle ! Moi, je me contente de faire plaisir aux dames ! »
Il pose fourchette et couteau et caresse mes seins à pleine mains.
« Je les croyais trop petits pour vous ! »
« Oui, mais jolis tout de même. »
Je le laisse faire et mamuse de voir une bosse se former dans son pantalon moulant.
Sa caresse mexcite et je finis par glisser ma main entre mes cuisses. Ca le rend fou denvie. Il se lève et mexhibe sa verge dressée.
« Suce-moi, salope ! Succhia rapidamente, je dois retourner au travail ! Grouille ! Fais-moi jouir, puttana ! »
Cest avec plaisir que je dévore son membre. Je le sens surexcité et je sais quil va venir très vite.
Sir Jefferson, napprécierait sans doute pas ce que je suis en train de faire. Je nai pas intérêt à laisser la moindre trace, le moindre indice.
Mais au moment ou Angelo sapprête à jouir, il se retire de ma bouche et décharge sur ma viande et mes pâtes.
« Nonnn ! Angelooo ! Ramenez le plateau, sil vous plait ! Mon Maître ne doit pas savoir ! »
« Haha ! Et quest ce que je dis à lintendance ? Allez ! Mange, pendant que cest chaud ! »
Il se relève et sort en riant.
Je nai pas dautre alternative que de déguster mon premier plat, sauce foutre, afin de ne laisser aucune trace de ma sottise.
Cinq heures sonne lorsquil rentre enfin.
Il vient directement saccroupir face à moi.
« Cest bien ! Tu as tout mangé ! Cétait bon ? »
Le doute sinstalle dans mon esprit. Et sil savait ? Si Angelo mavait dénoncé ?
Je rougie sans pouvoir lempêcher.
Peut être devrais je avouer ? Merde ! Je ne parviens pas à empêcher les larmes à mes yeux.
Cest foutu. Il ne croira jamais quil ne cest rien passé.
« Maître, jai fais une bêtise ! »
Je lui explique en détail la faiblesse dont jai fait preuve.
Il se relève visiblement irrité et me détache.
« Tu a cinq minutes pour thabiller et te maquiller comme une pute. Je veux quon te remarque à cinq kilomètres ! »
Je nai pas lhabitude de ce genre dexercice, mais je devrais
je dois y arriver.
Je choisie un caraco rouge à fines bretelles. Il est très sexy de par sa transparence, très limite.
Une mini jupe plissée noire et une paire de sandales, hauts talons, bien chevillées par de larges bandes de cuir qui ne sont pas sans rappeler des attaches sado-maso, complètent le tout.
Un passage rapide par la salle de bain pour me maquiller un peu plus que dhabitude et je me représente devant Sir Jefferson.
« Puisque tu semble avoir soif, je vais te donner à boire ! »
Il empoigne mon bras et me sors de lhôtel, ainsi
Il me traine dans la rue jusquà la place Saint Marc. Là, il nous installe au coin de la terrasse du café Florian.
« Assis toi face à la place et sois généreuse sur lécartement de tes genoux. »
Jai honte. Il y a un monde fou. Je ne sais pas si cest une bonne chose ou pas. Peut être vais-je me noyer dans la masse ?
Je tourne ma chaise. Je mappuie sur la table de mon bras droit et tiens timidement le bord de ma chaise de la main gauche.
Je serais nue au milieu de cette place que ce ne serrait pas pire.
Très vite je comprends que je suis vue, remarquée et que les commentaires vont bon train.
Sir Jefferson, pas du tout gêné, sirote sa boisson en observant les gens. Il na rien commandé pour moi. Je ne peux même pas occuper mes mains.
« Regarde lhomme là-bas ! »
De la tête il me donne une direction.
Un homme à une cinquantaine de mètres, est accroupi et prend des photos avec un téléobjectif
de moi.
Instinctivement, je resserre un peu mes jambes.
« Quest ce que tu fais ? Ouvre-toi, salope ! Tu va soulever ton maillot pour lui montrer un sein, puis tu te rendras dans la ruelle à gauche. Il va te suivre. Tu trouveras une porte bleue et blanche. Tu y rentre et tu te désaltère de lui. À mon avis, dautres vont limiter. Fais de même avec eux. »
Une fois de plus, jespère que la foule me cachera, mais je ny crois pas trop.
Je pose une main sur mon ventre que je glisse sous mon caraco. Je fais semblant de me gratter, lair de rien et remonte ma main sur mes côtes. Puis au moment qui me semble propice, je soulève le coin gauche de mon vêtement et expose un sein. Un léger vent frais fait pointer mon téton dun coup.
Je vois le type prendre des photos en rafale.
« Hooooo ! »
Ce cri est poussé par une femme pas très loin. Je ne cherche même pas à la voir.
Honteuse, je menfuie vers la ruelle que ma désigné mon Maître.
Cest un passage sombre et pas très propre. Lodeur qui se dégage témoigne quelle sert surement souvent durinoir à des touristes dégueulasses.
Japerçois la porte bleue et blanche. Je la pousse.
Jimaginais me retrouver dans une cour intérieure ou dans le hall dune demeure, mais rien de tout cela.
Je suis dans une petite pièce sombre, juste éclairée par un petit soupirail. Ca ressemble plus à un placard à balais quà autre chose.
Mes yeux shabituent à lobscurité et je peux voir, gravé dans le plâtre des murs, de nombreux graffitis représentant des sexes dressés, des annotations ou encore ce qui ressemble à des numéros de téléphone. Drôle dendroit.
Comment mon Maître connait til lexistence de ce réduit ?
Pas le temps de chercher une réponse.
La porte souvre et trois hommes pénètrent à lintérieur. Je reconnais le photographe. Cest le premier à sapprocher.
« Sei italiano ? »
Mon italien est très approximatif, mais je crois comprendre quil me demande si je suis italienne.
« No, francese, signore. »
« Le francesi sono più belle del mondo. Bella ! »
Il pose ses mains sur moi et je frémie. Je défais sa braguette à la hâte, avant que ce fougueux « signore » naille plus loin.
Je maccroupie et déguste le beau « salsiccia » italien.
« Oh sì ! Continua ! È buono ! »
Je mapplique de façon à ce que cet homme ne désire rien dautre que ma bouche. Sir Jefferson ma dit de me désaltérer, pas de me faire prendre.
Je ne veux pas dautre punition, mais la tentation est grande de me faire baiser. Je me sens surexcitée
« Harggg ! Sììì ! Bevi tutto ! Puttana ! »
Ho oui, je le bois, et sans en perdre une goutte. Cest idiot, mais je trouve que laccent italien le rend encore meilleur.
Je le nettoie correctement et il sort de la pièce. A lextérieur, jentrevois mon Maître, juste avant que la porte ne se referme.
« Jai entendu que tu étais française ? »
Le deuxième homme cest avancé face à moi. Je lui réponds tout en descendant la fermeture éclair de son pantalon.
« Oui, monsieur, je suis française. Vous aussi, non ? »
« Oui. Je suis en vacances, mais je naurais jamais imaginé rencontrer une aussi bonne compatriote. Tu portes un collier. Tu es soumise ? »
Je nai pas trop envie de rentrer dans une conversation. Je suis là pour sucer, alors, je suce.
Le type est bien monté et je ne peux pas prendre son sexe en entier, sans risquer de vomir.
Mais lui, semble sen moquer.
Au moment de cracher sa purée, il senfonce dans ma gorge. Je suis prise dun haut le cur et je renvois tout ce quil vient de me donner.
Comme ci cela ne lui suffisait pas, il fini de se décharger sur mon visage et mes cheveux.
Me voilà fraiche !
Mon caraco et ma jupe sont souillés. Mon mascara coule sur mes joues et je nose pas imaginer limage que je dois renvoyer.
A tel point que le troisième homme quitte la pièce sans demander son reste.
Sir Jefferson me rejoint.
Il se penche vers moi et relève mon visage en soulevant mon menton dun doigt.
« Bien, bien ! Très bien, même ! Pour terminer cette punition, je vais te laisser le choix. »
Je redoute ce quil va me proposer et la suite me prouve que jais raison.
« Tu a le choix entre traverser la place dans cet état, revenir ici et pouvoir te nettoyer ou, retourner à lhôtel, toujours dans cet état et tenue en laisse. »
Je ne mimagine pas faire les cinq cent mètres qui nous séparent de lhôtel, souillée et attachée. Traverser le hall et croiser les clients ou les employés de létablissement semble insensé et irréalisable. Mais Sir Jefferson semble pouvoir faire ce que bon lui semble, sans être inquiété le moins du monde.
Je ne mimagine pas non plus traverser la foule. Mais peut être que rapidement et la tête baissée
?
« Je choisis la place, Maître ! »
Il se redresse et ouvre la porte.
« Rejoins les arcades de lautre coté, jusquau café Quadri, puis reviens ici. Tu auras de quoi te nettoyer. Attention, je te surveille !»
Voilà une fellation non autorisée qui me coute très cher.
Ma traversée du désert commence, mais jamais désert ne fut si peuplé, ou alors, il y a bien longtemps.
Inutile de croire que ce qui me couvre pourrait être prit pour de la fiente de pigeons. Non, ca ressemble à ce que cest, rien dautre.
Mes jambes tremblent sur mes talons aiguilles. Il ne manquerait plus que je métale au milieu de la place.
Les commentaires vont bon train et dans toutes les langues. Les touristes auront au moins quelque chose à raconter.
Enfin, la terrasse du Quadri est là. Je touche la première chaise et fais demi-tour, toujours tête baissée.
Au milieu de la place, un homme maborde. Un vicieux sans doute, un pervers surement.
« Toi, tes française, jen suis sur ! Ny a que les putes françaises pour oser ca. Taimes ca, hein ? Viens chez moi, je vais tarroser ! Tu veux que je te pisse dessus ? Je pourrais aussi te fesser ou te fouetter ? Ten pense quoi ? »
« Dégage pauvre con, avant que ce ne soit mon Maître qui te fouette ! »
« Ton Maître ? Ta un Maître ? Présente-moi, je vais te louer. Tu vas voir, on vas bien samuser »
Cet imbécile me fait remarquer, mais du coup, il y a moins dinjures qui volent.
Mon calvaire sachève. Je peux voir la ruelle à quelques mètres.
Toujours affublée de la sangsue, je pénètre dans la pièce
lui aussi.
Sir Jefferson nest pas là.
Sur un tabouret, une bassine deau et une serviette.
« Attends ! Attends, petite salope ! Je vais te jouir sur la gueule avant que tu te nettoies. »
Il magrippe les cheveux et me fait tomber à genoux.
Pas question que je laisse faire ce dingue. Je mapprête à hurler, mais Sir Jefferson fait irruption dans la salle.
« Ha ! Cest vous le Maître de cette putain ? Je vais lamuser toute la nuit cette catin ! Combien en voulez vous ? »
Ce con secoue ma tête et me fait mal aux cheveux.
Très calmement, Sir Jefferson dévisse le pommeau de sa canne et en extrait une cravache.
« Cette soumise nest ni à vendre, ni à louer ! Et cest moi qui décide avec qui elle passera la nuit. Sort dici avant que je ne te balafre ! Manant »
Lhomme ne demande pas son reste et senfuit.
« Lave toi et rejoins moi à lhôtel ! »
Je suis très impressionnée par ce quil vient de se produire. La colère de Sir Jefferson est terrifiante. Mais le fait quil mait défendu, me touche au plus profond de mon âme.
Cest propre, ou presque, et le cur léger que je retourne à lhôtel. Mais ce serra de courte durée, car je suis de nouveau mise nue et menottée au pied du lit.
A SUIVRE
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