Mon Maître À Dit (Partie Xi Et Fin)
MON MAÎTRE A DIT
(Partie XI)
« Tu sais Eddy ? Si tu veux me baiser
il suffit de le dire ! »
« Ben toi, au moins, tes direct ! Mais que fais tu de tes attirances sexuelles ? »
« Ce nest pas parce quon naime pas la pêche, quon ne mange pas de poisson ! »
Je remonte ma main de sa cuisse, à son entre-jambes. Mon pouce dessine de petits cercles appuyés sur son clito gonflé, au travers du string de soie noire.
« Et ton amie Cathy, tu crois quelle va apprécier que tu te tapes son homme ? »
Je continu ma progression en délaissant son sexe. Je remonte et masse doucement son ventre de béton avant de glisser sous la nuisette et de malaxer tour à tour ses seins de salope, opulents et fermes.
« Mon amie Cathy nest pas là ! Et pour ce quelle soccupe de son mari
Piou ! Je suis désolée ! De toute façon, il suffit de ne pas lui dire ! »
« Ca, ta raison ! Dailleurs je suis furieux et tu vas payer pour elle, putain ! »
Je quitte précipitamment mon short et je saute à califourchon sur Sylviane, plaçant mes genoux sous ses aisselles. Je me cramponne à sa chevelure pour redresser sa tête, et je me laisse tomber sur elle, en encombrant sa bouche de ma queue qui se dresse à nouveau.
Mon ventre sécrase sur son front. Je sais quà cet instant précis je létouffe.
Poussé par je ne sais quelle fièvre sadique, je reste ainsi une poignée de secondes avant de me redresser.
Sylviane a les yeux rougis et fait un rictus décurement en toussant et crachant de la salive.
« Rheuu ! Rheuu ! Tes con ou quoi ? Beurck ! En plus ta queue pue la marée ! Merde ! »
« Normal ! Elle a séjourné dans une morue ! Et puis de toute façon, taime le poisson, non ? »
Je reprends sa bouche une nouvelle fois, létouffant de nouveau.
Je ne sais pas comment, mais dun coup, je me retrouve à même la moquette, sur le dos et Sylviane assise sur mon ventre, qui me retourne des baffes à nen pas finir.
« Enculé ! Salop ! Je naime pas tes manières ! Jai fais du judo, je sais me défendre, espèce de détraqué ! »
« Arrête, putain ! Mais arrête ! »
Elle se calme enfin et sessuie le front de ses mains, avant de lisser ses longs cheveux.
« Quest ce qui ta pris ? Tu mas fais mal à la gorge et je naime pas trop la violence, moi ! »
« Je ne sais pas ! Je crois devenir fou ! Je ne reconnais plus ma vie. Cathy partie, moi, qui menfuis
»
« Qui tenfuis ? Explique-toi ! Quest ce que tu veux dire ? »
« Rien ! Je pars, cest tout ! »
« Mais partir où ? »
« La question nest pas vraiment où, mais plutôt avec qui ! »
« Hummm ! Et elle sappelle comment cette
qui ? »
« Sabrina. Une jeune fille exquise. »
« Sabrina. Sabrina. Jai connu une Sabrina qui
»
« Laisse tomber ! De toute façon, ça ne te regarde pas. Assis toi sur mon nud ! Dans limmédiat, il ny a que ça qui devrait toccuper lesprit, salope ! »
Elle fait semblant de me donner un nouveau coup et sempale doucement sur mon membre.
Si je vais et viens en Sylviane, mon esprit est avec Sabrina. Le simple fait de penser à elle mexcite terriblement et cest son prénom que je crie, lorsque je jouis.
« Ha ben merci ! Ca fait plaisir ! Enfoiré ! »
« Oups ! Désolé, vraiment. Bon, je vais me coucher, je pars de bonne heure demain. Je te laisserai de largent sur la table. Ne tinquiète pas, Cathy devrait arriver. »
A la demande de Sabrina, nous prenons ma voiture pour rejoindre le cap dAgde.
Au début, jai pensé que cétait sans doute par économie, mais je comprendrais très vite que cest par goût de laventure.
Elle est à lheure et arrive avec un gros sac à dos. Je reconnais le petit short quelle portait, le jour ou elle est venue régler la console dAmandine. Elle a également noué une chemise juste sous ses seins, laissant ainsi exposé son joli petit ventre. Sa poitrine est également à lhonneur, car aucun bouton ne permet au tissu de les recouvrir.
Sexy et désirable, elle sinstalle près de moi, après avoir jeté son sac sur la banquette arrière.
Nous échangeons un long et passionné baiser. Puis, après avoir posé une main sur mes attributs et avoir constaté que je bandais comme un cerf
« Allez ! Je crois quil est temps de prendre la route ! Hihihi ! »
Nous roulons depuis plus dune heure. Pas toujours facile de rester concentré lorsquelle croise ou décroise ses jambes. Mes yeux sont attirés par ses cuisses brunies par le soleil de saint Raphaël.
« Je connais bien ce tronçon dautoroute. Je vais au cap dAgde depuis six ans. »
« Au camp de naturisme ? »
« Hihihi ! Non, pas besoin de ça ! Je connais des tas de petits coins, ou lon fait des rencontres plutôt intéressantes. »
« Avec un physique comme le tien, ça ne doit pas être difficile, cest certain ! »
Elle mindique une aire dautoroute et me demande de my arrêter. Cest un parking sans station dessence. Juste quelques tables de pique-nique et des toilettes. Cest bien entretenu, ombragé, agréable.
« Je vais te faire un aveu. Jadore ce genre dendroit. Jaime y traîner. Jignore pourquoi, mais je me sens comme attirée. Il marrive de prendre lautoroute, juste pour y venir. »
« Ouai ! Ouai ! Ce ne serrait pas les types qui y rodent qui tattirent comme ça ? »
Elle descend de la voiture et court aux toilettes, mais trop tard ! Je lai vu rougir.
Je lattends depuis un petit moment et ne la voyant pas revenir, je vais la chercher.
Je nose pas entrer dans les toilettes femmes. Mais au moment où je mapprête à lappeler, des voix me parviennent de chez les hommes.
« Alors ? Petite coquine ! Tu aimes regarder les hommes pisser ? »
Ce nest pas vrai ! Elle na tout de même pas
?
Je marrête à la porte de la salle des pissotières. Je la vois de trois quart. Elle na pas remarqué mon arrivé.
Deux types sont en train duriner. Celui qui lui parle est le plus proche delle.
Sabrina, a déboutonné son short et a glissé une main à lintérieur. Elle se masturbe en regardant les types. Son autre main malaxe sa poitrine quelle a prit soin dextraire de sa chemise.
Comme si cela ne suffisait pas, elle mord ses lèvres en gémissant et fléchit ses jambes en mouvements lents et réguliers.
Le premier type, un gaillard costaud dune cinquantaine dannée, style représentant de commerce, secoue sa queue et se tourne vers elle. Le salop bande fort. Le spectacle que lui offre Sabrina, le met dans tous ses états.
« Tas vu ma queue ? Elle est belle, non ? Tas quel âge ? Dix huit, pas plus, hein ? Tas pas du en voir beaucoup, daussi belle, non ? Tes pas bavarde toi ! Tu préfères laction, hein ? »
Il sapproche lentement delle tout en appuyant sur la base de son sexe, pour quil semble encore plus long.
« Tiens ! Touche-la ! Prends-la dans ta main ! Nai pas peur, elle te mordra pas, tu sais ! »
Je vois la jeune fille se servir de son physique de gamine, pour retourner le cerveau de cet homme.
Elle joue le feu et la glace, la provocation et la timidité. Le type est persuadé quelle a dix huit ans. Peut être même, pense til moins, sans sinterroger sur le fait quelle soit seule, dailleurs.
Il sen fou. Il tombe dans une spirale de perversion quil ne contrôle plus vraiment.
La jeune fille nargue et provoque sans équivoque. Il ne peut pas sortir des toilettes comme si de rien nétait. Il le regretterait sans doute, toute sa vie !
Sabrina, à fond dans son rôle de vierge effarouchée, tend sa main timidement et empoigne le membre.
« Hummm ! Ta main est douce, salope ! Elle te plaît ma queue ? Tu sens comme elle est dure pour toi ? Viens là, ptite putain ! »
Il se colle à elle et glisse ses mains dans le petit short, pour saisir son petit cul à pleines mains.
Il se frotte à elle tout en lui léchant le cou et loreille, comme un porc.
Le deuxième homme, plus discret, plus surprit aussi de tomber dans cet excès de luxure, alors quil ne venait que pour se soulager, sapproche à son tour.
Il parvient à glisser une main entre les deux corps et à défaire le nud de la chemise de Sabrina. Il lui palpe les seins, comme il peut, le représentant ne lui laissant guère despace.
Alors, comme pour se rendre utile, il entreprend de descendre le short jusquau sol et de faire passer les pieds de la jeune fille par dessus, lun après lautre, afin de lui ôter complètement.
La voir ainsi nue dans ces chiottes, minquiète quelque peu. Je sors pour voir si personne dautre nest arrivé. Sur le parking, seules, nos trois voitures.
Rassuré, je regagne mon poste dobservation.
Le discret, adossé au mur, est cambré, pantalon baissé et se fait sucer par la jeune fille, elle-même prise par le représentant qui va et vient en elle comme un forcené.
Plus petit quelle, il est sur la pointe des pieds et sagrippe à son bassin, coudes en lair. Il a lair ridicule, mais Sabrina semble prendre un pied terrible.
Le discret, jouit le premier.
« Ho oui ! Je viens ! Ho oui ! Buvez tout ! Cest bon ! Haaa ! »
À peine terminé, il remonte son pantalon et senfuit comme un voleur. Il vient sûrement de vivre laventure sexuelle la plus délirante de sa triste vie. Jen suis sur. A moins quil nait eu peur que la jeune fille ne lui demande de largent. Pauvre homme !
Ny tenant plus, je saute sur la place qui vient de se libérer. En mapercevant, Sabrina me fait un large sourire.
Le représentant, baise comme il achèterait sa baguette de pain, à la différence quil transpire toutes les toxines de son corps gras.
« Enchanté ! Moi, cest Robert ! »
Le con, me tend la main au dessus du dos de Sabrina. Endroit et situation super classe, pour faire connaissance.
Ma belle, nen pouvant plus dautant de conneries, explose de rire.
Ce nest pas du goût du gros, qui lui assène une grosse claque sur le cuissot.
« Rigole pas, toi, putain ! Et suce mon nouveau pote ! »
Sachant que nous en rirons tout à lheure, jempoigne la chevelure de Sabrina et je joue le jeu.
« Il a raison ! Quest ce que ça veut dire ça ! Salope ! Bouffe mon dard, chienne immonde ! Enchanté, moi cest Roger ! »
La malheureuse manque de s tant elle rigole.
« Tu viens souvent Roger ? Moi, oui ! Je sais quil y a souvent des petites salopes, comme celle la, qui viennent se faire tirer ici. Dailleurs, je me demande si je nai pas déjà sauté celle ci ! »
Jétouffe les rires de Sabrina avec ma queue. Je sens quelle en pleure.
« Ha non, Robert ! Nous cest la première fois que nous venons ici. »
« Pourquoi tu dis, nous ? »
« Ben ! Moi et Félicie ! La nana que tu baises
cest ma nièce ! Ma nièce Félicie ! »
Sabrina pousse un long cri qui fait vibrer ma queue, puis
« La salope ! Je ne le crois pas ! Elle me pisse dessus ! Regarde Roger ! Elle me pisse dessus, ta salope de nièce ! »
Je craque à mon tour et je me laisse glisser le long du mur, à me retrouver assis au sol, me tenant le ventre tant il me fait mal.
Voilà longtemps que je nai pas autant rigolé.
Le type ferme son froc trempé durine et sort en nous insultant.
« Bande de cons ! Vous êtes deux beaux enculés, toi et ta putain de nièce ! Allez-vous faire foutre, connards ! Ce nest pas vrai ça ! Elle a bousillé mon pantalon ! Merde ! »
Sabrina, toujours penchée, se cramponne à mes épaules. Elle pleure à grosses larmes, de la bêtise de cet homme.
Puis elle tombe à genoux, à califourchon sur moi.
Nos regards se croisent et une émotion intense envahit mon cur.
Nos visages ne sont quà quelques centimètres, lun de lautre.
Son regard clair plonge dans le mien et je my noie.
Nos rires cessent dun coup, laissant place à un trouble étrange. Elle se soulève doucement, frottant son corps au mien. Elle penche la tête pour prendre mes lèvres et ne plus les lâcher.
Nos respirations se mélanges et deviennent plus rapides, chaudes.
Puis, lentement, elle se laisse sempaler sur mon membre que je nai jamais connu si impatient de retrouver la douce chaleur dun vagin détrempé denvie.
Elle ondule sur moi. Elle dessine des cercles et des huit autour de ma queue, en bougeant ses hanches comme une danseuse tahitienne.
Jaimerais que cet instant ne se termine jamais. Je fais abstraction totale de lendroit ou nous nous trouvons. Nous pourrions tout aussi bien, être dans une forêt ou au fond dun lit douillet.
« Hummm ! Tu vas me rendre folle ! Je crois que je vais mourir ! Hummm ! »
« Haaa ! Jai la même sensation ! Humm ! Alors nous mourrons ensemble ! Hummm ! Haaaa ! »
Je sens la lave bouillonnante remonter tout le long de ma colonne de chair.
Lorsque jéjacule, Sabrina se jette en arrière et agrippe mes mollets. Elle fait encore des mouvements, contractant son ventre et son vagin, pour mieux mapprécier. Je vois mon sexe, prisonnier du sien, aller et venir dans ses derniers soubresauts.
Puis, il séchappe et se couche sur la cuisse de la belle, libérant une dernière goutte de liqueur.
La chaude et accueillante fente, déborde et laisse échapper mon foutre qui coule sur mes testicules.
La belle se redresse et nous nous enlaçons de nouveaux. Elle bouge encore et encore, lentement, doucement, comme pour sceller, de nos deux jus, ce moment dextase.
Je lattends dans la voiture, le temps quelle se rafraîchisse et se refasse une beauté
Laire est déserte. Etonnant pour cette période.
Elle revient enfin mais, mempêche de démarrer.
« Non ! Attends ! Tu sais, depuis que je vais au cap dAgde, je my suis toujours rendu en voiture. Mon rêve aurait été de faire un bout de chemin en auto-stop. Ca te dérange si
? »
Cette fille déborde dimagination et nest jamais rassasiée, semble til.
« Heuu ! Non, bien sur ! Vas et je te suivrais de près pour te récupérer. »
Elle se penche vers moi et me donne un petit baiser.
« Humm ! Tu es un amour ! »
Elle saute de la voiture, prend son sac à dos et part sinstaller sur le bord du parking, un peu plus loin.
Je la vois renouer sa chemise sous ses seins et défaire le premier bouton de son short pour quil soit légèrement entrebâillé sur son bas-ventre, juste au dessus de sa toison brune.
Puis, lattente commence. Un quart dheure
une demi-heure.
Une voiture surgit enfin, et stationne juste devant elle. Deux jeunes hommes en descendent.
Je les vois discuter. Trop loin, je nentends rien de ce qui se dit.
Les gars se rendent aux toilettes à tour de rôle, puis embarque la belle, après avoir jeté son sac dans le coffre.
Elle sest installée près du conducteur et lautre type, derrière celui-ci.
Ils démarrent et je les suis. Je reste derrière eux, respectant la distance de sécurité, mais je les distingue très bien.
Durant plusieurs kilomètres, je les vois discuter. Sabrina se retourne souvent pour adresser la parole au passager arrière.
Soudain, les choses se précisent. Sabrina se penche vers le conducteur et pose sa tête sur son épaule. Et puis, plus rien. Elle nest plus visible.
Japerçois le passager se pencher entre les deux sièges. Je limagine caressant le cul de la belle, alors quelle suce le conducteur.
Cinq minutes plus tard, elle refait surface, discute un peu et se glisse à larrière en passant par-dessus son siège.
A son tour, le passager a le plaisir de découvrir la douce caresse de la bouche de Sabrina.
Puis les choses iront plus loin. Je la vois se faire prendre en levrette sur la banquette. Il me semble même quelle menvois un petit signe de la main, discrètement.
Une heure plus tard, les garçons la déposent à la dernière aire dautoroute avant le péage et reprennent leur route, après lui avoir donné un dernier et langoureux baiser.
Elle me rejoint, rayonnante de bonheur.
« Cétait génial ! Quel pied ! Cétait
.Hummmmm ! »
Je nen saurais pas plus et nous repartons.
Elle loue un petit studio, pas très grand, mais sympa avec vue sur la mer. Nous sommes vite installés et nous finissons la journée devant un beau plateau de fruits de mer.
Tout ceci peut paraître idyllique, mais cest sans compter avec le drame qui va se jouer le lendemain en fin daprès midi.
Nous avons fait lamour plusieurs fois dans la nuit, et nous nous sommes reposés toute la matinée.
Une salade composée plus tard, nous voici sur la plage pour une longue séance de bronzette et quelques brasses.
Dix neuf heures. La chaleur est moins forte et un vent frais nous arrive du large.
« Je tavais parlé de petits coins sympa. Venez, je vais te montrer. »
Nous marchons un petit quart dheure le long de la plage avant quelle ne mentraîne dans de petites dunes.
Nous croisons plusieurs hommes. Ils semblent très intéressés par notre couple. Certains nhésitent pas à porter une main vicelarde à leurs maillots de bain.
Sabrina choisi un petit endroit, enfoncé dans le sable. On dirait un petit nid. Elle y installe nos deux serviettes et minvite à mallonger.
Sitôt dit, sitôt fait et très vite je me retrouve presque couché sur elle. Le haut de son maillot saute et je caresse ses seins et son ventre, toujours avec le même plaisir.
Une dizaine dhommes se sont installés tout autour de nous et cette fois, le sexe à la main, se masturbant lentement, en contemplant le corps gracile de Sabrina.
« Tu veux leurs montrer plus ? »
« Ho oui ! Non seulement leurs montrer, mais leurs offrir ! »
Je défais les deux petits nuds qui retiennent son slip de bain, et la voilà nue.
Je me couche sur elle et commence à la baiser, simplement, en missionnaire.
Les hommes sapprochent et nous regardent faire, bien sagement.
Mais à peine ai je jouis, et que je me glisse de coté, quils se penchent sur Sabrina pour la caresser, lembrasser ou encore la sucer, bien que souillée.
Cest une gentille pagaille qui semble bien plaire à Sabrina. Elle att un sexe au hasard pour le sucer et en caresse deux autres.
Son sac est emporté et renversé par des dizaines de pieds qui ne lui prêtent pas attention.
Trousse de maquillage, papiers, divers objets gisent sur le sable, au risque dêtre enfouit.
Je mempresse de les ramasser.
Son porte feuilles cest ouvert.
Mon sang se glace.
Une carte de visite est apparente. Sur celle-ci, je remarque un sigle que je connais bien.
.SJ.
Je suis secoué. Je ne comprends pas comment la carte de visite de Sir Jefferson, à bien pu atterrir dans le sac de Sabrina.
Je la regarde. Japerçois son visage entre les cuisses dhommes à genoux, au dessus delle.
Elle a vu aussi. Elle a vu ma mine défaite et la carte dans ma main.
Pourtant sollicitée, caressée, prise par un beau black, son visage reste fermé, sans expression. Il me semble même, apercevoir une larme.
Il est évident que cette fille me cache quelque chose. Il est évident quelle a des révélations à me faire.
Abasourdi, je méloigne du groupe pour me retrouver seul. Je mécroule sur le sable, cherchant des réponses.
Elle a du calmer les ardeurs des hommes, car elle arrive presque instantanément derrière moi, encore nue, son sac à la main.
Elle enfile son maillot de bain et sagenouille face à moi.
« Je técoute ! Qui es tu ? »
« Ne soyez pas fâché après moi. Vous savez, japprécie beaucoup et sincèrement votre compagnie. »
« Arrête tes blablas ! Qui es tu ? Dou connais-tu Jefferson ? Quel est le lien avec moi ? »
Elle éclate en sanglots.
« Je ne voulais pas le faire, mais il maurait puni ! »
« Qui ? Jefferson ? »
« Oui ! La veille de votre départ, votre voisine a entendu une dispute entre vous et votre épouse. Je la connais, cest une soumise comme moi
»
Je comprends maintenant pourquoi le prénom de Sabrina disait quelque chose à Sylviane.
«
Elle sest empressée de téléphoner à Sir Jefferson pour lui dire
»
La salope ! Elle ma joué la comédie ! Elle nignorait pas que Cathy nétait pas là !
«
Il ma convoqué et ma donné pour mission de vous distraire, pendant quil emmènerait votre femme à Venise. Je suis partie en même temps que vous et je vous ai suivi jusquà saint Raphaël. »
« En mission ! Je nétais quune mission ? Tout ceci nétait que du bluff ? Une mise en scène, destinée à me faire oublier le départ de ma femme ? »
« Non ! Non ! Jétais sincère quand je disais que jétais bien avec vous ! Je ne pouvais pas prévoir être si proche de vous ! »
Nous retournons au studio, sans un mot. Sabrina pleure tout ce quelle peut. Je ramasse mes affaires.
« Encore une question ! Le téléphone ? »
« Cest une technique dapproche que Sir Jefferson ma enseigné. Il ma fourni le téléphone et la fausse carte commerciale. »
« Jespère au moins que tu na pas seize ans ? »
« Non ! Non ! Je viens davoir vingt ans. »
« Mais comment connais tu Saint Raphaël et le cap dAgde ? »
« Cest le hasard ! Jai grandi à Saint Raphaël et je passe mes vacances à Agde. »
« Pfffff ! Je pars. Tu pourras toujours rentrer en stop ! Tu aimes ça. »
Je prends la route et roule toute la nuit.
Je fini mes vacances chez Michel. Je lui ai fait jurer de ne rien dire de ma présence chez lui.
Puis, jai repris le travail.
Jai bien du mal à me concentrer sur ce que je fais. Je pense trop. Je pense à Cathy. Je pense au mal quon cest fait. Je pense à toute cette aventure démente. Je pense, toute une semaine. Puis, ny tenant plus
« Allo, Cathy ? Tu crois que ma clef fonctionne encore ? »
« Bien sur, imbécile ! Je nai pas changé la serrure. Arrive vite ! Je tattends ! »
Une demi-heure plus tard, je tourne ma clef dans la serrure de notre appartement.
Nous passerons la nuit à faire lamour et à discuter.
« Alors ? Tu lui as rendu sa bague ? »
« Oui, mais pas à lui. Je nai pas voulu le revoir. Je savais quen me présentant devant lui, je craquerais de nouveau et que jaccepterais de rester sa soumise. Cest ainsi. Ne men veux pas.»
Nous reprenons le cours de notre vie, avec toutefois quelques écarts. Ainsi, le vendredi ou parfois même le vendredi et le samedi, nous confions Amandine à cette traîtresse de Sylviane, et nous recevons des internautes, totalement inconnus.
Parfois un, parfois cinq, selon notre humeur.
Cathy, aime les recevoir courte et peu vêtue, montée sur des chaussures à très hauts talons.
Moi, pour ma part, japprécie de rester à lécart et de les regarder user et r delle.
Parfois, il y a peu de mots, les règles étant déjà établies.
Ils viennent, utilisent Cathy à leurs convenances et pour la durée quils souhaitent, puis sen vont.
Nous avons ainsi, retrouvé un équilibre certain.
Un samedi soir, on sonne à la porte, alors que nous nous préparions à faire lamour, juste nous deux, pour une fois.
« Reste bien bandé mon chéri. Le temps denvoyer promener ce gêneur et je reviens mempaler tout de suite. »
Elle couvre son corps dénudé dun peignoir de soie et disparaît de la chambre.
Je me caresse lentement pour garder mon membre raide. Jai terriblement envie delle.
Les minutes passent, mais elle tarde à revenir.
Inquiet, je me lève et me rends dans lentrée.
La première chose que je vois, cest Cathy, nue, pendue au cou dun homme. Elle lembrasse avec une fougue que je ne lui connaissais pas. A ses pieds, le peignoir de soie.
« Cathy ? Quest ce que
»
Comme une fautive, elle se jette dans un coin, mains dans le dos, tête baissée.
Lhomme se tourne vers moi.
« Bonjour cocu ! Je rapporte la bague de Léna. Sans doute, laura telle égarée, par inadvertance. »
« Vous ? Jefferson ? »
« Sir Jefferson, chéri ! Sir Jefferson ! »
FIN
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