Trip En Voiture

Bonjour à toutes et à tous.

Je vais vous conter une petite aventure qui m’est arrivée l’année dernière pendant un voyage de travail avec des collègues. Je vais tenter de vous raconter les diverses actions et situations avec le maximum de détails pour que vous sentiez bien tous les aspects de mon aventure. Pour vous faire vibrer au fur et à mesure de l’histoire, je vais utiliser le présent comme si vous étiez présents avec moi. Bonne lecture.

Je travaille dans une société de financement et nous avons souvent des séminaires pour nous informer et nous former aux diverses modifications du système bancaire. Sans vouloir vous importuner avec ma petite vie professionnelle, le contenu de ces réunions est important pour connaître l’état d’excitation qui en découle. On se fait chier très souvent avec des formateurs qui nous gonflent et nous prennent pour des cruches. Le seul côté excitant de l’affaire, c’est le déplacement et les sorties entre nanas qui en découlent.

Je ne suis pas lesbienne et travailler dans un monde presque exclusivement féminin ne me pousse pas à le devenir un jour. C’est une ambiance des plus négative avec des coups bas, des médisances, des méchancetés gratuites à longueur de journée. Dès qu’un homme passe dans un service, c’est à celle qui lui fera tourner la tête en premier en jouant d’une quelconque manière dite féminine.

Mes collègues me désolent tellement elles se dégradent leur image de femme. Pour moi, ce ne sont que des putes en manque de reconnaissance. La plupart a une vie désastreuse avec un mari qui les ignore, ou un divorce ou encore une vie de célibataire malheureuse. Quoi qu’il en soit, elles sont aigries par tout ce qui les entoure.
Heureusement, certaines collègues sortent du lot et sont devenues mes copines. Un petit groupe bien à part des poufs du service. Les combats font rage entre notre groupe et les autres mais l’unité et notre état d’esprit a souvent le dessus.



Personnellement, je suis célibataire et je vie avec une collègue en coloc. Sophie est une copine qui travaille dans la même boite mais dans un autre service. Nous cachons le fait que nous vivons en coloc sinon les ragots iraient bon train. De coloc, nous sommes devenues doucement des amies et nous partageons de nombreuses idées. C’est une nana sympa avec un physique très bien proportionné. Nous pourrions échanger les vêtements tellement nos formes et nos styles se ressemblent.

Comme je l’ai dit, je ne suis pas lesbienne et Sophie non plus. Nous avons chacune notre vie et nos rencontres. A ce jour, aucune de nous n’a trouvé l’homme qui pourrait combler notre vie mais j’ai 26 ans et Sophie, 25 ans. Nous avons encore quelques années devant nous avant de nous inquiéter.

Personnellement, je n’ai pas de besoin sexuel. Certaines filles parlent de gode ou de masturbation ou encore d’un mec au service courrier qui peut être un bon coup. C’est pour vous dire le niveau !

Quand mon frère me raconte son idée des femmes avec des conversations élaborées, des sujets légers et une douceur très féminine, je me demande s’il ne lit pas des Arlequins en douce ! Si les mecs sont malpolis et grossiers, les femmes ensembles ne valent pas beaucoup mieux même si elles font les mijaurées.

Un jour, je reçois une convocation pour un séminaire sur le redressement quinquennal des taux de remise du système monétaire national. Quand je vous dis que c’est excitant ! Le séminaire est à Brive la Gaillarde avec un déplacement en voiture de Bordeaux à Brive.

En regardant les personnes convoquées, je m’aperçois que je peux faire un groupe avec des nanas pas trop connes. C’est toujours le jeu quand nous recevons des convocations. Aller trouver le plus vite possible les nanas pour faire un groupe et être en voiture ensemble.

Colette, une vieille fille qui ne se mélange avec aucun groupe vient me voir et me demande si je peux aller avec elle.
Un coup de tête vers un petit groupe de vipères souligne son désir de ne pas se retrouver avec cette liasse de marie-couche-toi-là. Le problème est qu’il faut être minimum 3 par voiture. Et cette perspective n’est possible que sur dérogation ! Nous sommes 12 convoquées, donc 3 voitures. Le problème est que les groupes de vipères veulent absolument être ensembles ! Quand je dis problème, c’est faux car grâce à cette bande de furies, elles se sont entassées à 5 dans une voiture, puis 4 dans l’autre. Il ne reste que moi, Colette et la petite nouvelle que personne ne veut. C’est le bizutage classique par l’ignorance et les travaux les plus chiants. Tatiana, du haut de ses 22 ans avec son accent léger Toulousain accueille avec un grand plaisir le fait de se retrouver dans notre voiture. Tatiana est une fille très sympa avec un petit sourire timide. J’espère qu’elle ne tournera pas vers le côté obscur de la bêtise féminine. Elle est fine de visage et de corps. Des vêtements très BCBG lui donne un petit air de fille stricte et sage. Un bassin avec de très belles dimensions et une poitrine équilibrée font de cette fille une très jolie fille.

La description de Tatiana me font penser à la mienne. Je fais 1m72 et cette taille est soulignée par de longues jambes effilées. J’ai des tendances végétariennes avec des repas équilibrés. Cela contribue à avoir une ligne presque parfaite même si j’ai l’impression que mes fesses sont un peu trop développées. Ma fierté vient de ma taille et de mes formes mais surtout de ma poitrine qui a le dessin d’un modèle du genre. Courbe parfaite avec les mamelons dans la continuité de ma peau. Téton sombre et fin encadré par une auréole de diamètre restreint. J’aime bien mon corps même s’il y a des petits détails que j’aimerais rectifier ou effacer. Mais existe-t-il une nana totalement satisfaite de son corps ?

Bref, nous voilà, un lundi matin, à 5 heure au départ pour Brive la Gaillarde. Sur la parking, la jacasserie acerbe de la basse-court agace rapidement Colette qui veut prendre le volant pour utiliser son esprit et oublier ces « blondasses mal baisées ».
En fait, elle n’a pas assez de la route pour se calmer et, avec Tatiana, nous assistons au vidage de toute la haine que Colette peut avoir sur ces pauvres filles. A plusieurs reprises, Tatiana et moi tentons de changer de conversation, ou de modérer les sentiments mais rien n’y fait.

Colette est tellement partie qu’elle nous avoue qu’elle est lesbienne et que jamais elle n’avait vue femme aussi répugnante. Colette lesbienne ! Comment une femme peut aimer une autre femme ? Dans cette voiture et pour la énième fois, je me pose cette question. Colette étant une femme assez sérieuse et assez secrète, je me mord les lèvres pour lui poser des questions et connaître ce qu’elle peut trouver dans les rapports lesbiens. Pour moi, je ne conçois pas l’amour son l’apport du sexe masculin en moi. Cela vient sûrement de mon éducation et d’un besoin de rester dans une normalité rassurante.

L’arrivée sur Brive se passe assez bien après s’être perdu à deux ou trois reprises pour trouver l’hôtel. Nous sommes les premières et nous avons donc le choix dans les chambres. Tatiana choisi d’être avec moi dans une chambre car nous avons le droit (ou l’obligation !) d’être à plusieurs pas chambre. Deux par chambre, pas de chambre individuelle sont les ordres de la direction. Après négociation, on a le droit d’être trois dans une chambre plus grande. Colette ne se voit pas dormir avec une des poufs qui ne va pas tarder à arriver. Nous voilà donc avec nos bagages dans la grande chambre. Un lit double et un lit simple. Colette nous laisse le choix du côté dans le lit double car elle, elle prend le lit simple et donc, la chambre pour avoir son intimité. Soit !

Tatiana ne se formalise pas et nous choisissons chacune un côté de lit. Une semaine dans cet hôtel pour toute la durée de la formation, autant que personne ne se prenne la tête pour des détails dès le début !

La première journée se passe bien. La formation semble assez fourni et le formateur a l’air assez sympa pour une fois.
Je m’amuse a voir deux nanas faire du charme à l’animateur qui à l’air de s’en foutre comme de sa première couche-culotte. Il semble que le concours soit lancé côté ‘pouf team’. Colette trouve cela navrant et elle nous en parle lors de la pose. Le midi se passe au restaurant de l’hôtel et il n’y a pas moyen d’échapper au groupe. Par contre, le soir, c’est quartier libre et Tatiana, Colette et moi, nous fuyons à l’autre bout de la ville pour un repas tranquille entre gentilles nanas.

Aucune de nous n’avons de mec, ni d’. Nous parlons de la formation, du boulot, de la carrière et de trucs de nanas. Les sujets sont nombreux et c’est lors du troisième repas que le sujet ‘sexe’ arrive. Au début, c’est une critique sur une collègue qui allume avec des décolletés et des tenues dignes d’une prostituée au travail. Ensuite, vient le sujet des mecs et, puisqu’il n’y a pas grand chose à dire, Tatiana commence à poser des questions à Colette sur son homosexualité. Il y a 15 secondes de silence lourd de signification puis Colette répond aux questions. Petit à petit, Colette se livre. Je découvre des désirs et des sensations que je croyais réservés au couple hétéros. Tatiana écoute avec la plus grande attention. Colette fini le repas en nous demandant la plus grande discrétion sur ce sujet dans la boite pour lui éviter des problèmes relationnels.

Le soir arrive et je me couche à côté de Tatiana. Pour la première fois, je la regarde en me demandant si je pourrais avoir des rapports avec elle. Elle porte une liquette pour dormir et en s’allongeant à mes côtés, j’ai mon esprit qui fourmillent d’idées perverses. Toutes les descriptions faites par Colette rodent en moi et perturbent mon équilibre. A voix basse, je demande à Tatiana ce qu’elle pense des propos de Colette. Tatiana me dit qu’elle la comprend parce qu’elle a une idée de la sexualité beaucoup plus ouverte que moi. Je lui demande avec étonnement si elle se verrait avec une autre femme. La réponse positive de Tatiana me sidère.

Tatiana se tourne de son côté et s’endort doucement pendant que je lis. Je n’arrive pas à me concentrer sur mon livre et ma tête est encombrée d’image de Tatiana faisant l’amour avec Colette. Et moi ? Que fais-je ? Une vague de chaleur m’envahie et je sens mon corps se contracter. Je n’ose bouger de peur d’alerter Tatiana de mes intentions. Tatiana se retourne vers moi et j’ai peur qu’elle me regarde car je serais incapable de cacher mon état. Je n’ose respirer alors que l’onde de désir continue de descendre en moi et atteint mon ventre. Je contracte mes cuisses et sers les jambes par petites pressions. Ces mouvements invisibles me procurent un petit massage de mon sexe et augmentent les sensations de plaisir. J’aimerais glisser ma main dans ma culotte et me caresser comme lors de mon adolescence mais la présence de Tatiana à mes côtés m’en empêche. Mon sexe est bouillant et doit être ouvert comme un lys. Je n’arrive plus à me contrôler, coincée entre le désir de me masturber et une partie de moi qui refuse de tomber si bas dans l’échelle de l’évolution. Je suis en train de devenir une salope qui veut atteindre un plaisir personnel en pensant à ma collègue allongée à mes côtés. Je regarde Tatiana pour vérifier si elle bouge ou si elle me surveille. A sa respiration, elle doit dormir. La faible lumière de ma liseuse fait ressortir la peau blanche de sa poitrine entre les pans de sa liquette. Dans ma tête, c’est une révolution. Je veux voir les seins de Tatiana. C’était une image mais maintenant, ça devient une idée qui prend de la force et ne vas pas tarder à devenir un but sacré. Tatiana dort et n’y tenant plus, je glisse ma main vers elle et son décolleté. Si elle se réveille, je vais mourir de honte mais je n’arrive pas à me raisonner. J’ai de la fièvre et ma respiration est saccadée. Le bout de mon doigt touche le tissu à côté de la boutonnière. Je suis gauche et je risque de réveiller Tatiana si jamais je n’arrive pas à me contrôler. Mon ventre est toujours aussi bouillonnant et mes seins me font mal tellement ils sont crispés. Si j’étais seule, je me caresserais avec une frénésie frôlant l’hystérie. Je suis frustrée de ne pouvoir me laisser aller et cette situation m’excite encore plus. Mes doigts glissent et je ressens la résistance de la poitrine de Tatiana sous le tissu de la liquette. Sa respiration est toujours aussi calme et cela me rassure. Je suis au bord du gouffre et je risque de partir dans un orgasme énorme si je n’arrive pas à me contrôler. C’est dur ! Mes doigts se glissent entre les seins de Tatiana et tentent de soulever le vêtement pour voir un peu plus de sa poitrine. Impossible d’y arriver donc je pince le premier bouton et le retire avec une grande facilité. Le bouton lâche et la tension du tissu se détend. Le sein supérieur de Tatiana glisse doucement pour s’avancer vers celui qui est posé sur le matelas. J’ai peur que ce mouvement réveille Tatiana mais elle ne bouge pas et je continue ma course vers ses boutons. Le deuxième saute avec la même facilité et je peux maintenant ouvrir l’écrin pour voir son sein. La lumière est faible mais je vois clairement la frontière de sa peau blanche et son auréole. Sans m’en être aperçu, mon autre main est dans ma culotte et je glisse sur ma toison pour amener mon index en contact avec les chairs sensibles de mon vagin. Tatiana me montre un sein et je lui vole son intimité. Mon excitation est extrême et je prend le risque de poser ma main chaude sur son sein. C’est la première fois que je touche une autre femme et je suis étonnée de prendre plaisir à le faire. Tatiana fait un petit bruit et prend une grande respiration. J’ai peur ! Elle se retourne de l’autre côté et retrouve son calme. Son sein à glissé sur ma main avant de s’échapper et j’ai senti le relief de son téton contre ma paume. Si Tatiana retrouve un rythme endormi, j’en suis incapable. Je dois me lever et m’isoler pour me calmer.

Je me lève et vais dans la salle de bain. Ma main dans ma culotte continu sa danse sur moi. Je ne suis plus moi-même et ma tête est envahie d’image de Tatiana, de moi, de Colette. Je suis dans le noir de cette petite salle de bain d’hôtel d’une ville inconnue. Je me met à genoux par terre et je me penche en avant. Ma tête sur le tapis de sorti de bain, ma main dans ma culotte, mes doigts jouent avec mon sexe. Je suis trempée à me faire du bien et j’oublie tout ce qui m’entoure. Une vague de plaisir m’inonde et j’étouffe mes cris de plaisir qui veulent hurler à la face du monde mon envole dans cet état second. Combien de temps ici, seule ? Mon esprit se réveille et mon corps se refroidi. J’ai un frisson qui me réveille et je me remet doucement de ma folie. J’ai honte de moi ! Comment ai-je fait pour en arriver là ? Je retire mon protège slip trempé et inutilisable pour le reste de la nuit. Dans le noir, avec juste un filet de lumière venant de l’extérieur, je trouve la poubelle et jète ma protection. Ma culotte est à peu près sèche et je me rhabille. Je me lave les mains en silence et retourne vers le lit où je retrouve Tatiana tournée de mon côté. Je résiste à la tentation de regarder ses seins et j’éteins la lumière. Je dors… Je tente de dormir…

Le lendemain, j’ai un mal de fou à me lever. Tatiana ne semble pas se rappeler de quoi que ce soit. Toute la journée se passe normalement. Le soir, dernier repas sur Brive mais Colette est mal et préfère rentrer rapidement. Avec Tatiana, nous restons dans le hall de l’hôtel à papoter. Elle m’avoue qu’elle a eu du mal à dormir et qu’elle a eu des images bizarres après la discussion avec Colette. Elle semble mettre sa mauvaise nuit uniquement sur la conversation et non sur moi. Tatiana me dit sous couvert de la confidence qu’elle s’est levée le matin avec les seins presque à l’air et qu’elle se soupçonne de s’être un peu caressée durant la nuit. Je suis extrêmement embarrassée mais elle ne semble pas y faire attention. On monte dans la chambre et on croise Colette qui va se coucher. Colette nous dit qu’elle vient de prendre un somnifère pour se reposer et qu’elle est complètement caisse. Tatiana lui en demande un pour passer une meilleure nuit. Dans la demi-heure suivante, Tatiana est au lit et sombre très rapidement dans un sommeil réparateur. Colette avait averti Tatiana de ne prendre que la moitié d’un comprimé car il était puissant mais Tatiana a avalé un comprimé complet. La puissance de ce somnifère est avérée car Tatiana ne réussi pas à me dire une phrase cohérente avant de sombrer.

Je lis et mon esprit recommence à me jouer des tours. Comme un coup du sort, mon roman raconte un moment torride où l’héroïne rencontre son amant dans un parc. Les révélations de Colette la veille, mes débordements de la nuit passée et ce roman remettent le feu en moi. Je refuse cette pression sexuelle en moi. Je range le livre et j’éteins la lumière. Le noir se rempli d’images. Une petite voix me souffle que Tatiana et Colette sont es et endormies. Je peux faire n’importe quoi ou presque. Non ! Je refuse ! Mais… mon corps prend les décisions à ma place et je m’en veux. Finalement, c’est la dernière nuit avec Tatiana et autant en profiter avant de retourner dans ma petite vie. Je me laisse aller et rallume la petite veilleuse. Je reste allongée sur le dos dans cette chambre. J’écoute la respiration de Tatiana profonde et lente. J’écoute les bruits de l’hôtel. Je regarde l’heure et compte mentalement le temps passé. Il est 22 heure et nous sommes couchées depuis presque 1 heure. Tatiana est tournée de son côté.

Je me laisse aller à mes pulsions bestiales perverses et accepte de me laisser guider par mes envies tordues. Juste pour cette nuit, j’accepte de devenir esclave d’une sorte de démon en moi. Je relève les draps et regarde le dos de Tatiana. Pour vérifier si Tatiana dort pour de bon, je lui att les épaules et l’attire vers moi pour qu’elle se retourne. Sa position est résistante et je dois lui attr la hanche pour pouvoir la retourner et la mettre sur le dos. Je la regarde inerte et le petit diablotin en moi est satisfait. J’écoute sa respiration et elle est toujours aussi profonde. La drogue semble vraiment efficace. Sans pouvoir me raisonner, je retire tous les boutons de sa liquette. J’écarte les deux côtés du vêtement et je découvre la poitrine de Tatiana. Je suis presque déçue car les seins dans cette position n’ont pas le même dessin que la veille. Je trouve Tatiana belle et la blancheur de sa peau me donne envie de l’embrasser et de me frotter contre.

Je me penche sur son corps et la sent. Son odeur rentre en moi et créé une sorte de réaction chimique ouvrant les portes du plaisir. Je dépose un baiser sur son ventre et je remonte vers ses seins. Je couvre tout le corps de Tatiana de mes baisers. Je ne me reconnais plus et je profite de l’endormissement de Tatiana pour profiter de son corps. Au début avec douceur, mes baisers deviennent de plus en plus insistant. Je lui couvre un téton de ma bouche et lui caresse la pointe avec ma langue. Le contact de son sein dans ma bouche me fait fondre. Mon sexe commence à mouiller ma culotte et sa frêle protection. Occupée à embrasser Tatiana, je ne m’occupe pas de moi. Je gourmande ma collègue sans m’apercevoir que le corps de Tatiana répond à mes caresses. Les seins de Tatiana se durcissent. La respiration de Tatiana est plus rapide et elle commence à émettre quelques gémissements. Les quelques bruits qu’elle produit augmentent mon excitation et je glisse ma main sur le ventre de Tatiana pour me faufiler entre sa peau et sa culotte. Mes doigts passent sur sa toison souple et fuient jusque sur la moiteur de son sexe. Comme pour le mien la veille, mes doigts se trouvent glissants dans le sexe de Tatiana. Elle se contorsionne doucement, se cambre avec volupté. Dans la faible luminosité de la chambre, sans aucune peur que Tatiana ne se réveille tellement je suis perdue dans ma folie sexuelle, je vois Tatiana se cramponner aux draps et se dresser suivant le rythme de ma main en elle.

Mes seins sont durs et j’ai envie qu’elle les prenne, qu’elle les embrasse. J’ai envie qu’elle glisse sa main en moi. Je la trouve belle et épanouie dans cet état. Tatiana lâche le drap et envoi sa main dans l’inconnu. Elle touche ma hanche et touche ma cuisse. Elle remonte sa main le long de ma jambe et son autre main se pose aussi sur ma hanche. D’un mouvement malhabile, ses mains s’accrochent à ma culotte et la force à descendre. Me voici la culotte à mi-cuisse. Avant de réagir, une main m’att le sexe et me fouille. Elle me cherche, me masturbe, me pénètre, me fait l’amour. C’est ça l’amour avec une autre femme ! Je suis aux anges ! Tatiana garde les yeux fermés et elle accède au plaisir de l’orgasme dans un silence retenu. Je ne glisse pas mes doigts en elle, c’est elle qui me fait entrer dans son corps. Elle bascule son bassin lentement pour se frotter sur ma main. Sa main en moi est hésitante et absente. Elle a une tendance à étaler ma mouille sur mes cuisses. Dans un moment de lucidité passagère, je m’aperçois qu’elle dort encore à moitié et qu’elle est plutôt dans un rêve. J’en profite encore un peu plus.

D’une main, je lève mon tee-shirt et le passe par la tête. Il descend le long de mon bras et je me baisse pour poser mes seins lourds sur les siens. Mes pointes touchent sa peau. Je lâche la possession de sa culotte et de son sexe pour me permettre de m’avancer et glisser ma poitrine sur la sienne. Mon tee-shirt s’abandonne sur le lit et je promène mes seins devant le visage de Tatiana. La bouche de Tatiana bouge doucement et fini par s’ouvrir sur mon téton qu’elle happe. Je regarde, dans la semi-ombre, la bouche de Tatiana me prendre ma pointe et je ressent des ondes électriques me parcourir de la tête à la pointe des pieds. Pour ne pas crier, je place ma main sur ma bouche et j’étouffe un cri de plaisir qui déborde. Ma main sur la bouche, je sens l’odeur du sexe de Tatiana. Loin d’être dégoûtée, je laisse ma main en place pendant que Tatiana me tête machinalement. Petit à petit, Tatiana relâche mon sein et retombe dans les limbes du sommeil qui ne relâche pas son étreinte. Mon Dieu, qu’ai je fait ?

Tatiana est redevenu la jeune femme endormie. Sa respiration reprend doucement un rythme souple et lent. Je me redresse et la regarde toujours aussi belle dans le faible halo. Je me met à genoux à côté de Tatiana et l’embrasse sur la bouche. Pas de réaction de sa part alors je lui redonne un baiser sur chacune de ses auréoles relâchées. Petites tâches sombres dans la nuit. Je me dois de rhabiller Tatiana mais j’ai encore envie de me vautrer contre elle et de profiter de sa chaleur. Je commence par sa culotte qui est légèrement défaite. Je suis attirée par le contenu de la petite culotte colorée. Moi, la femme hétéro vivant seule dans mon monde parfait, me voici complètement étrangère à ces idées venant du fond de mon être et me poussant à faire des choses que j’aurais considéré comme horribles encore quelques heures plus tôt. Je veux remettre la culotte en place mais… non… Je veux la voir. Je me lève, toujours torse nu et vais doucement vers la table de chevet, prendre mon portable.

Retour auprès de Tatiana et mise en route de la lampe de mon téléphone portable. Eclairage puissant dans cette chambre noire qui ouvre pour moi la vue sur la toison débordante de Tatiana. J’écarte la culotte et regarde ses poils joliment taillés dans un petit triangle parfait. Tâche à l’intérieur de l’aine avec une rose stylisée en guise de tatouage. Je sens encore une fois l’odeur de son sexe et empli mon esprit de cette trace qui restera en moi tout le reste de ma vie. Je remet le vêtement et referme la liquette. Pas complètement fermée pour faire croire que Tatiana s’était encore laissée aller au jeu des caresses nocturnes. Je prend Tatiana par la hanche et l’épaule et la bascule pour la coucher sur le côté. Je prend mon portable et éclaire les seins de Tatiana qui pendent doucement avec un volume retrouvé. Je la trouve belle et en profite une dernière fois pour lui embrasser. Nouveauté pour moi, ma langue se tend et lèche la peau fine pour se glisser sur les mamelons et les tétons. J’adore ce contact et je me fais violence pour arrêter. Je couvre ma belle et je lui laisse la poitrine sortie de sa liquette. Je me couche et avec un petit effort, je trouve le sommeil qui m’accueille.

Le matin, j’ouvre les yeux avec la sonnerie de mon téléphone portable qui sonne. Impossible de le trouver. Je dois me lever et je le trouve à terre du côté de Tatiana. Oups ! Oublie de ma folie nocturne. Tatiana se redresse et m’offre sa poitrine complètement dénudée. Elle ne s’aperçoit de rien dans l’immédiat. J’ai peur de sa réaction mais rien n’arrive. Elle se regarde les seins et croise mon regard. Les yeux encore gonflés, elle arrive à me sourire et me dit qu’il est temps que la semaine s’arrête sinon, elle va finir nue. Sans y faire attention, je lui répond par un haussement d’épaule comme un assentiment. Jusqu’à la reprise de la session de formation, tout se passe bien sans que ma folie de la nuit ne soit découverte. Je sens quand même des regards pesants sur moi de la part de tatiana. Se doute-t-elle des jeux de la nuit ? Je m’oblige à l’ignorer et quelques sourires silencieux s’échangent dans la journée. J’ai hâte que cette semaine se termine et que je retrouve ma tranquillité dans mon appart. Sophie ne comprendra pas mais je vais m’enfermer dans ma chambre et essayer de voir plus clair en moi. La journée est terminée et avec elle, la semaine et une histoire à oublier.

Avant la route, tout le monde se regroupe dans un bar pour boire un verre et profiter encore un peu de cette semaine difficile à supporter avec cette formation très loin de nos besoins journaliers. 19h00 arrive et chacune monte dans la voiture pour le retour. Colette a envie de prendre les petites routes et de prendre son temps. Le plein est fait et le temps est beau. Fatiguée, je demande pour aller derrière. Tatiana est aussi fatiguée de la journée et me rejoint à l’arrière pendant que Colette prend le volant et nous ramène tranquillement sur Bordeaux. La position en voiture est désagréable pour dormir et ma tête n’arrive pas à supprimer les images des deux nuits passées. La présence de Tatiana à mes côtés n’arrange rien à ma situation. Petit à petit, bercée par les mouvements de la voiture, je sombre dans un sommeil tant attendu.

Les rêves agréables me perturbent et m’empêchent de trouver un repos d’esprit. Mon corps est parcouru par des ondes électriques qui réveillent en moi des sens érotiques. Difficile de trouver une sérénité avec les restes d’images de Tatiana nue ou presque. Je sens ma respiration s’accélérer et j’ai des fourmillements dans diverses parties du corps. Mes rêves se font de plus en plus précis et je ressens presque les caresses de Tatiana sur moi. Je cherche à émerger de ce rêve mais une partie de moi désir continuer à ressentir les ondes de plaisirs. Je gémis de plaisir et mon esprit se rend compte que je suis en voiture et loin d’être seule. Je retrouve rapidement mes sens.

Je suis allongée dans la voiture, ma tête posée sûrement sur les cuisses de Tatiana. On me caresse la poitrine et les cheveux. Mon rêve n’était que la transposition de la réalité. Que c’est bon ! Je me demande ce que je dois faire. Rester et profiter des caresses ou me redresser et redevenir la femme équilibrée que je crois être ! finalement, je me laisse aller aux plaisirs. Tatiana me rend mes caresses des nuits et elle est peut-être comme moi, éveillée par les discussions de Colette.

Ses caresses sont précises et m’excitent très fortement. J’en veux plus et elle doit le sentir car elle s’aventure sur mes bras pour descendre vers mes hanches. Je suis en robe et si elle veux, elle peut accéder rapidement à mes fesses. Tatiana est aussi en tailleur et j’ai envie de la caresser. Je bouge et me redresse. Tatiana retire ses mains et j’aperçois son regard dans un voile encore endormi. Elle est inquiète et attend ma réaction. Pour la rassurer, je lui dis que c’était bon comme réveil. Elle me sourit et Colette nous demande si on veut un coin tranquille pour faire nos affaires. Je n’ose comprendre de quoi elle parle et c’est Tatiana qui lui répond par l’affirmative.

Tatiana me dit qu’elle a adoré les nuits avec moi et je deviens rouge comme une pivoine. Je suis piégée et j’ai honte de moi et de mes débordements. Si j’avais le pouvoir de disparaître, je le ferais. Tatiana pose sa main sur la mienne et s’avance pour m’embrasser sur la joue. Je tente de m’excuser mais elle m’arrête aussitôt pour me dire qu’elle regrette seulement de ne pas avoir été assez éveillée pour en profiter. Moi qui croyais vivre une petite aventure en secret, me voici confrontée à une réalité que je n’avais pas envisagée. Je ne sais plus quoi faire et je n’arrive qu’à dire que je ne voulais pas. Tatiana a l’œil coquin et malicieux. Elle avance ses mains vers mon chemisier et retire les boutons. Je suis tétanisée et je la laisse faire.

Tatiana écarte le chemisier et regarde mon soutif. Elle pose sa main sous un de mes seins et le caresse doucement. Je ne bouge pas et laisse la gentille me toucher et peser mon sein. J’ai une poitrine trop lâche à mon goût avec un bonnet C qui donne à mes seins une forme tombante avec mes mamelons larges. Tatiana promène ses doigts sur mon galbe et le bord supérieur de mon soutif. Elle glisse entre mes seins et enfonce un doigt sous le tissu. Elle glisse son doigt entre le soutif et ma peau et avance jusqu’à toucher mon téton durci. Elle s’attarde à l’exciter. C’est comme un bouton directement relié à mon système sexuel et je chauffe rapidement. Ma ain se pose sur sa cuisse et je me glisse vers son entre-jambe en me faufilant sous le tissu de sa jupe droite. Tatiana me dit qu’elle me préfère comme ça. Sa cuisse est chaude et mon avancé est lente pour profiter au maximum de se contact doux.

Colette quitte la grande route et commence à rouler doucement sur des petites routes de campagne. Il fait sombre mais je vois mieux que les nuits passées. Tatiana est remontée vers ma bretelle de soutif et commence à la faire glisser. Je sens mon sein tirer sur le bonnet de tout son poids. Ma main atteint la culotte de Tatiana et elle écarte les cuisses pour me laisser le chemin libre. Ce contact sur elle la fait accélérer le mouvement de sa main et elle tire vers le bas la bretelle. Mon sein fait de la résistance et reste caché dans son écrin. Ma main se glisse entre les cuisses de Tatiana et je longe sa culotte pour poser mon pouce sur sa toison et mon index vers son anus. Tatiana avance son bassin pour forcer le contact de ma main. Elle att mon sein qu’elle libère complètement.

Nous n’avons plus nos ceintures depuis un moment et nous nous sommes avancées pour nous embrasser sur la bouche. Ma première fois avec une femme et j’ai autant de plaisir qu’avec un homme. C’est même mieux par certains côtés. Colette gare la voiture au fond d’un chemin, au bord d’un champ désert. Elle se retourne et nous regarde sans rien dire. Tatiana balance son bassin en rythme et se masturbe avec ma main. Je sens sa protection féminine sans pouvoir accéder à la douceur de son sexe. Colette me dit que je suis une belle femme. Elle motive aussi Tatiana pour qu’elle aille plus vite avec les caresses. Tatiana gémit de plus en plus fort et je sens dans son baiser qu’elle perd pieds. J’en profite pour basculer ma main et tenter de me glisser sous sa culotte. A la troisième tentative, j’y arrive et ma main se retrouve sur le sexe de Tatiana trempé. Ses lèvres sont écartelées et ma main entière glisse sur toute la longueur de sa magnifique fente. Colette pelote les seins de Tatiana et elle fait glisser ma deuxième bretelle. Tatiana pousse de petits cris qui deviennent de plus en plus rauque au fur et à mesure que l’orgasme l’envahie. Elle arrête de m’embrasser et se lève presque pour que je puisse lui caresser le sexe.

Mes doigts sont dans le sexe de Tatiana et elle gémit dans l’atmosphère chaude de cette voiture. Elle n’arrête pas de basculer son bassin et son sexe est toujours aussi trempé. Le mien n’est pas mieux et j’ai envie que Tatiana vienne sur moi. Elle lâche ma poitrine et retire la fermeture de sa jupe. Je quitte son sexe pour la laisser retirer jupe et culotte. Les fesses à l’air, elle s’avance vers moi et s’assoit sur ma jambe nue. Son sexe se pose sur moi et je sens ses poils me toucher la cuisse, son sexe me mouiller la peau. Sans me poser de question, je dégrafe mon soutif et vire tout sur le côté. Tatiana me prend les seins à pleine main et caresse les pointes avec les pouces. J’adore ses caresses et je m’occupe à lui déboutonner le chemisier et dégrafer le soutif.

Tatiana est nue et la buée emplit les vitres de la voiture. J’adore sentir le sexe de Tatiana sur ma cuisse. Colette n’arrête pas de parler en nous disant que nous sommes magnifiques. Elle est sur le siège passager, assise sur les genoux et elle nous regarde en nous flattant. Tatiana m’embrasse d’un gros baiser gourmand qui me fait perdre mes sens. Sa main se glisse entre mes jambes et remonte sur l’intérieur de mes cuisses. Elle atteint ma culotte et l’écarte sans gêne pour se glisser sur mon sexe. Le contact de sa main chaude sur ma sensibilité extrême de mes chairs déclenche en moi une onde de plaisir qui me fait presque tousser. Tatiana me fouille en enfonçant ses doigts en moi. Je suis tellement excitée qu’elle n’a aucun mal à entrer un, deux, trois doigts et presque sa main entière en moi.

Je suis aux anges et c’est la première fois qu’on me travaille le sexe de cette manière. Tatiana est une fine experte de l’anatomie féminine et elle maîtrise avec brio chaque millimètre carré pour donner du plaisir. Je me retrouve avec une jambe sur le dossier du conducteur et une autre allongée sur la banquette arrière. Impudique comme jamais je n’ai été et offerte aux jeux de Tatiana et à la vue de Colette. Colette se masturbe sans arrêt en nous regardant. Elle a la poitrine à l’air et m’offre ses petits seins pointus loin d’être aussi beaux que ceux de Tatiana. Mon corps tout entier est offert à Tatiana qui ne s’en prive pas. Elle a réussi à entrer sa main complète en moi et je la sens me caresser l’intérieur de mon vagin. Elle est penchée sur moi et me procure par tous les moyens à sa disposition des sensations quasi irréelles. J’arrive à un orgasme qui n’en fini pas et j’ai mal tellement les électrisations sont multiples et continues. Tatiana me tête les seins de temps en temps et je n’ai pas un moment de répit.

Colette passe son temps à se caresser et à se lécher les doigts. Je trouve cela déplacé mais je n’arrive plus à savoir où est le bien et le mal. L’apothéose arrive quand Tatiana me donne ses doigts couvert de ma mouille dans la bouche. Je n’arrive même plus à décider ce que je veux faire et je n’ai plus la force de décision. Je lèche les doigts et avale ma propre mouillure. Pas dégoûtant mais juste inconcevable encore quelques minutes avant. Finalement, j’y prend goût et Tatiana s’amuse à me faire augmenter le désir de lécher du jus de femme. Elle glisse en enfonce un doigt en moi et me le donne à lécher. Elle fait pareille avec son propre sexe et j’avale son jus sans honte. J’ai dépassé ce stade et je n’ai plus de limite.

Tatiana me fait m’allonger sur la banquette et se met au dessus de moi avec une jambe à terre et l’autre sur la banquette. Elle m’att la tête par la nuque et m’approche de son sexe. Elle me soulève la tête et la pose sur son sexe. Ma bouche rencontre un sexe de femme ouvert, chaud, humide et sensible pour la première fois. Les poils du sexe me chatouillent et la mouillure s’étale sur mon visage. Je bave tellement cette situation d’être utilisée comme outils du plaisir d’une femme m’excite. Je suis devenu une chose sans conscience, sans contrôle, sans éducation et j’aime ça. J’enfonce ma langue dans chaque endroit disponible que Tatiana m’offre. J’entend comme un écho aux gémissements de Tatiana et aux bruits de succion que je produis, Colette gémir et pousser de petits cris de bête. J’att comme je peux les hanches de Tatiana et je passe ma langue partout. Je lui lèche aussi l’anus et remonte vers les fesses. Je mouille tout sa raie avec ma salive. Pas une once de sa jolie fente n’est pas couverte avec la caresse de ma bouche.

Tatiana vibre et gémit avec sa façon très particulière d’atteindre son orgasme. J’avale son clito, ses lèvres, son jus, ses poils et je l’accompagne dans sa folie sexuelle. C’est à son tour de demander du répit et elle me retire de ses cuisses. L’espace contraint de la voiture nous interdit de nous allonger l’une contre l’autre mais nous nous prenons dans les bras pour nous embrasser. Tous nos fluides se mélangent, toutes nos odeurs, tous nos plaisirs de rejoignent. Colette nous dit que nous allons très bien ensemble et que nous sommes magnifiques. Je suis d’accord avec elle et pour preuve, je ne peux pas m’arrêter de caresser et d’embrasser Tatiana. De son côté, elle me caresse le ventre et les cuisses.

Je demande à Colette pourquoi elle est restée seule. Pour réponse, j’ai juste une fausse excuse de l’âge et son goût pour le voyeurisme. Qu’importe, c’est Tatiana qui m’attire et j’imagine que cette folie en voiture n’est qu’un échantillon de ce que nous pouvons faire à deux filles. La voiture est couverte de buée et le faible espace est couvert d’un mélange d’odeur de sueur et de mouillure. Cette odeur joue sur mon mental et j’ai envie de recommencer. Tatiana anticipe mon désir et me caresse les seins en jouant avec mes tétons qui se raidissent aussitôt. Colette demande à Tatiana de me lécher. Oui ! C’est aussi ce que je veux et je me cale contre le dossier en écartant les cuisses pour offrir ma toison brune aux caresses de ma copine. Tatiana se glisse entre les sièges avant et la banquette. Je profite de ma souplesse pour me mettre en grand écart. Jamais je n’aurais cru que les années de danse étant jeune allaient me servir à me donner à une autre femme pour me faire lécher dans une voiture. Tatiana n’hésite pas et elle écarte mes lèvres pour enfouir son visage sur moi.

D’un coup, la langue de Tatiana me donne des fourmillements dans le bas ventre. Tellement ces baisers au cœur de ma féminité sont puissants, j’en ai des spasmes dans le bassin. Je ne peux m’empêcher de basculer le bassin et Tatiana m’aspire le clito. Les appuis de sa langue sur ma vulve déclenchent en moi un désir énorme et je pose mes mains sur les cheveux de Tatiana pour la forcer à me lécher avec plus d’énergie. Elle répond à ma demande et entreprend des baisers plus rapides et plus gourmands. Ses mains écartent mes lèvres et sa bouche me dévore. Une vague puissante de plaisir m’envahi et Tatiana doit le sentir car elle commence à entrer ses doigts en moi en même temps qu’elle me lèche. Je ne sais plus comment me mettre et je résiste à l’envie d’enfoncer la tête de Tatiana sur mon sexe. Les picotements et les brûlures du plaisir m’envahissent et je ne peux plus garder ma respiration aussi normale. Tout mon corps s’emballe et Tatiana explore tous les points sensibles de mon sexe pour me faire venir au sommet du plaisir. J’atteint le sommet en fanfare et mes cris déclenchent les gémissements de contentement de Tatiana qui se régale de moi. Colette atteint encore une fois son orgasme seule. Je me cramponne à ce que je peux pendant toute la durée de mon orgasme qui me donne autant de douleur que de plaisir. Jamais auparavant, je n’ai atteint autant de plaisir. Jamais un homme ne m’a donné autant de plaisir.

J’étais transformée et gourmande des plaisirs entre femmes. Je voulais encore de Tatiana avec moi. Je voulais boire à son sexe, ses lèvres, sa bouche, ses seins. Je voulais l’explorer avec mes mains, ma langue, mes seins, mon sexe. J’étais tellement en transe après cette vague de plaisirs que Colette m’attirait. Ses seins qui sautaient ne demandaient qu’à se trouver dans ma bouche. En négociant, Colette accepta de nous donner le sein à chacune. Etre avec Tatiana, accrochée sur un sein de Colette à la téter est un vrai plaisir et nous faisons toutes les figures possibles. Nous léchons ensemble un sein ou nous sommes chacune sur un téton. Nos langues se rejoignent et jouent ensemble avec les mamelons gonflés de Colette qui chante nos louanges. Colette nous force à nous arrêter et décide de rentrer sur Bordeaux. Elle se refait et nous laisse derrière, nues à nous caresser et nous embrasser.

Colette allume la voiture et elle est obligée de ventiler fortement pour voir l’extérieur. Avec Tatiana, nous sommes allongées sur la banquette et nous nous frottons l’une contre l’autre. Mon ventre est en feu et je n’arrive pas à m’arrêter. Tatiana semble être dans le même état et elle s’accroche à mes seins avant de descendre sur mon ventre et ma toison. Elle enfoui son visage entre mes cuisses et me dit que je sens bon. Les mouvements de la voiture nous incommodent et nous sommes obligées d’arrêter et de nous remettre dans une position assise pour ne pas avoir le mal des transports. Avec regret, nous reprenons nos affaires éparpillées et piétinées. Tatiana me demande ma taille de poitrine et nous avons presque la même si on oublie le bonnet ; C pour moi et B pour elle.

Elle me propose un truc de dingue pour pouvoir continuer à être ensemble dans nos vêtements. N’ayant plus de limite, j’accepte l’idée de Tatiana et je prend son soutif et je me masturbe avec. La scène est étrange et nous sommes deux folles à nous masturber avec le soutif de l’autre. J’imagine les seins de Tatiana qui auront ma mouille dessus. L’idée que la mouille de ma collègue soit sur ma poitrine m’excite et mon sexe donne sans problème. J’écrase mon clito en imaginant les seins de Tatiana comme si j’avais mon sexe sur elle pendant la fin du voyage et le temps qu’elle gardera son soutif dans cet état. Mon sexe mouille comme jamais il n’avait mouillé et mes lèvres s’écartent sans problème pour donner du jus de plaisir au vêtement. Tatiana laisse échapper quelques mots pour m’indiquer qu’elle coule comme une fontaine. J’ai aussi cette sensation d’avoir une fuite vaginale tellement je suis excitée de partager cette folie. Chaque bonnet est humide et je rend le soutif à Tatiana qui me rend le mien. D’un mouvement commun, nous humons nos soutifs et nous nous sourions. Tatiana à complètement trempé mon vêtement et je la félicite. Elle sourit et enfile son soutif en mettant sa poitrine bien en place. J’en fait autant et j’ai un frisson en sentant l’humidité sur mes seins. Tatiana me fait promettre de recommencer cette folie mais directement en mettant nos seins sur nos sexe. J’accepte sans aucun problème.

J’ai du mal à remettre ma culotte car j’ai encore envie de Tatiana. De son côté, elle glisse sa culotte dans son sac à main et reste le sexe libre sous sa jupe. Décidée, je lui tend ma culotte et elle fait l’échange pour que je parte avec la sienne. La suite de la route se passe entrecoupée avec des baisers et des caresses sur nos toisons. Arrivée à Bordeaux, Colette nous laisse à nos voitures et Tatiana m’invite chez elle pour la nuit. Oui ! Nous finissons la nuit ensemble dans un mélange amoureux de tous les diables. Le réveil le lendemain à midi est aussi torride que la nuit passée. Je ne me reconnais plus et je n’ai aucune envie de me reconnaître tellement je suis bien. Mon corps me fait découvrir des capacités que je ne croyais pas atteignable. Il suffit que je regarde Tatiana pour que mon sexe s’humidifie, mes seins se tendent et ma respiration s’accélère. En un voyage en voiture et une nuit, j’ai fait l’amour plus souvent que le reste de ma vie passée.

Entre deux coucheries, j’ai réussi à appeler Sophie, ma coloc, pour la rassurer sur mon absence. Le dimanche est là sans que je le vois. Nous sommes toujours nues et les vêtements ne nous manquent pas. Tatiana me fait découvrir des sensations que j’imagine à peine possible que dans des films pornos. En fin de week-end, Tatiana m’a tout fait. J’ai eu sa main complète dans mon sexe, mon anus a été pénétré par un manche de tournevis enduit de crème lubrificatrice, elle m’a rasé et taillé ma toison en tout petit triangle, j’ai eu son sexe partout sur moi, j’ai pris des poses d’une obscénité extrême. Rien ne me choque et je suis partante pour chacune des expériences que Tatiana me propose. Malheureusement, tout à une fin et le retour chez moi est obligatoire avant la nouvelle semaine de travail.

Mon retour à l’appart est un déchirement et Sophie ne comprend pas mon état mental si bas après un week-end chez une copine. Je passe la soirée à chialer comme un bébé et Sophie n’arrive pas à me consoler. J’ai envie de retrouver Tatiana et je suis comme déchirée de l’intérieur. Sophie me berce en me prenant contre elle mais rien n’y fait, je chiale. La nuit est une horreur et le lendemain, je tente de masquer les marques de fatigue. Ce lundi est un jour spécial car je dois retourner dans le monde du travail avec une collègue qui m’a vue dans une scène digne d’un porno et une autre que je désire au moindre regard. Pas facile de concilier tout ça avec la bande de harpies qui guète le moindre défaut pour s’abattre sur la proie et faire la mise à mort.

Cette journée est la plus horrible de ma vie. Trois chocs successifs me tuent petit à petit, avec chaque fois, la brutalité.

Le premier a été de devoir attendre midi et le repas pour revoir Tatiana. Toute la matinée, j’ai essayé de la joindre par messagerie interne ou par téléphone mais rien ! Mon boulot est une galère et je n’arrive pas à me concentrer. Chaque information que mon regard voit devient un lien avec Tatiana et je frémis d’impatience. Midi arrive et j’ai mal au ventre d’avoir attendu aussi longtemps. Je dois prendre une pastille pour calmer mon ventre et pouvoir poursuivre la journée sans me tordre de douleurs. Je ne croyais pas possible que le retour dans le monde normal puisse être aussi dur ! A la cantine, je cherche Tatiana du regard et j’ai des palpitations quand je l’aperçois au loin avec ses collègues. Je me faufile et m’avance vers elle.

Le second choc est le regard de Tatiana qui m’agresse. Elle fait la polie mais je vois et ressens de l’agressivité envers moi. Il n’y a plus rien de la femme avec qui j’ai eu des rapports sexuels endiablés. Le repas se passe avec ses collègues à table et Tatiana m’évite. En fin de repas, elle me prend à part et me donne une grande leçon. Elle me dit que le week-end est fini et la récré aussi. Elle s’est bien amusée et que c’est moi qui avait cherché. Maintenant, chacune doit reprendre sa vie sans faire chier. Pour finir la mise à mort, elle me pria d’aller faire un test du Sida. Je ne suis pas la première à passer dans son lit pour une moule partie ! Tatiana s’en va et me laisse sur un banc du parc. Je suis vidée et tout mon être s’arrête. Mon corps réagit à cette information de manière aussi brutale. J’ai à peine le temps d’aller au toilette que je vomi tout mon repas. Mon ventre explose et je dois aussi me vider par le bas. J’ai des spasmes dans tout le ventre et je suis blanche comme un linge quand je retourne à mon poste. Quelques filles s’inquiètent mais on me laisse avec ma vie foutue.

Le dernier choc arrive en fin de journée, quand mon chef de service me convoque. Il me trouve en piteux état mais me livre quand même l’information qu’il me destine. Il me demande si la formation s’est bien passée et quand je lui répond que tout c’est bien passé, il me dit que les retours à mon sujet ne sont pas aussi positifs. Je m’étonne et il me dit que certaines de mes collègues m’ont désigné comme perturbatrices et non sérieuses. Ensuite, viens la litanie sur le sérieux de la société et le professionnalisme que chacun de nous doit avoir. Il ne dit rien des personnes qui m’ont attaqué mais cela m’importe peu finalement. Mon responsable, dans sa grande mansuétude, ne fera pas d’avertissement officiel mais il tient à m’avertir qu’il n’y aura pas de deuxième chance. Je lui demande de m’excuser et je dois partir pour aller chez mon médecin. Il me sort la petite blague pour finir : « N’allez pas vous jeter sous le train ! ».

Je pars et erre dans les rues jusque chez mon médecin qui me trouve une tension très basse et une mine de déterrée. Quand il me propose un arrêt, j’approuve de suite et je me calfeutre chez moi, au fond de mon lit. Sophie me trouve inerte et me dorlote. Je suis resté dans cet état pendant plusieurs jours à dépérir. Le médecin se déplace et me prolonge mon arrêt. Sophie plaide pour moi au travail mais rien n’y fait. Trois semaines plus tard, une inspectrice de la sécurité sociale passe pour vérifier mon état car mon patron a de sérieux doutes sur la véracité de mon arrêt. La vue de mon état a été bien plus efficace que toutes les paroles de Sophie pour me défendre. Elle a quand même demandé si je me droguais mais c’était juste pour vérifier. Je lui dis d’appeler mon médecin directement sur mon fixe. Ce qu’elle fait pour vérifier si des tests de dépistage de drogue ont été pratiqués. Finalement, elle valide mon arrêt comme justifié. Je peux retourner dans mon mutisme et ma dépression.

2 mois et demi de coupure. Presque 90 jours depuis mon aventure et je commençais à revoir le jour. Sophie a toujours été à mes côtés. Je lui ai tout raconté et elle m’a écouté avec attention. Elle m’a toujours aidé. Elle ne m’a jamais accusé, ni même rabaissé. Aujourd’hui, je vois la fin de cette épreuve et je commence à réagir. Je recommence à manger, à sortir un peu, à rire. Chaque pas est un réel plaisir pour Sophie qui me motive pour quitter la boite car elle s’attend à me revoir tomber au premier contact. Les informations qu’elle récolte incognito dans ce panier de crabes sont très négatives à mon sujet. Colette n’aurait rien à voir avec le rapport sur la semaine de formation. Sophie a des informateurs, ou plutôt des informatrices dignes de confiance qui l’affirment. En gros, pas mal de personnes m’attendent pour me descendre et se débarrasser de moi sous n’importe quel motif. Sophie refuse de me voir détruite par cette bande de cons ! Une semaine avant ma reprise, j’envoi ma lettre de démission. Curieusement, je prend ça comme une libération et mon état s’améliore encore plus vite.

Mon aventure avec Tatiana ne s’effacera jamais. Je ne regrette rien. Mon corps et mon esprit sont changés depuis ce jour. Je ne conçois plus le sexe avec un homme. Je suis lesbienne et fière de l’être. Aujourd’hui, je vis toujours avec Sophie dans notre petit appart à côté de Bordeaux. Une petite vie tranquille avec mon nouveau boulot dans une société de taille raisonnable loin, très loin des relations zoologiques entre gonzesses en mal de reconnaissance. Entre Sophie et moi, une grande amitié se met en place chaque jour. De petites attentions en petites attentions, notre relation s’endurcie et devient de plus en plus forte.

Jour de septembre dans les sous-bois, en promenade en vélo, Sophie me dit qu’on est un vrai couple. Sur le coup, l’information passe mais le calme de ce sous-bois et la beauté des rayons du soleil qui se faufilent entre les branchages m’aide à confirmer le fait. Oui, nous sommes un couple. Un couple qui s’entraide dans les coups durs. Pas de couple comme ce que j’ai pu vivre avec Tatiana avec le sexe en avant. Non, juste un couple de deux êtres s’aimant dans un respect et une écoute de l’autre quasi infinie. J’attend la pose pour prendre la main de Sophie dans la mienne. Contact tout à fait anodin pour deux filles mais quand nos regards se croisent, aucun mot n’est nécessaire. Mon cœur fait un bon. Sophie me propose juste de rentrer.

Sur la route du retour, je suis heureuse. Nous discutons de l’avenir. Sophie a envie de refaire l’intérieur de l’appart. Je lui propose de quitter Bordeaux. L’idée n’est pas bête et Sophie construit déjà des scénarii pour la suite. Tout est possible maintenant qu’un équilibre est trouvé. Avec Sophie, nous nous aimons. Nous vivrons un maximum de temps, toute la vie si on peut car l’une n’est rien sans l’autre. Sophie me l’a si souvent dit et je l’ai si souvent ignoré que je lui dois une reconnaissance éternelle pour cette patience. Très loin des scènes torrides vécues avec Tatiana, je ne pense pas à cela avec Sophie. C’est beaucoup plus beau et je crois que ce serait détruire une pensée pure que de mélanger du sexe comme celui que j’ai vécu. Sur mon vélo, je ne me pose aucune question sur les désirs de Sophie. Je laisse venir. Je me surprend même à être aussi philosophe sur la vie. Moi qui avait une attitude directive sur ma vie, mes envies et mon futur, me voici profitant du moindre moment pour être heureuse.

Arrivées à la voiture, les vélos accrochés. La route ensoleillée nous sourit avec une franche certitude d’avoir un avenir tout rose devant nous. Rose comme deux femmes s’aimant d’un amour profond. Sophie m’a accompagné et m’a assisté lors de mon aventure avec Tatiana. Aucune colère de sa part, juste une profonde compassion pour moi et un support d’une femme avec toute la sensibilité possible par la gente féminine. La route se déroule devant nous et nous parlons de tout et de rien. Deux copines dans une voiture, sans plus !

Nous arrivons à l’appart, nous rangeons les vélos et nous entrons chez nous. Enfin dans notre intimité ! Un désir monte en moi mais je n’ose prendre les devants avec Sophie. J’ai peur que cela brise ma relation avec elle et que ma folie passée ne recommence. Sophie me propose d’aller me laver en première. Une bonne douche me permet de retrouver un calme tout relatif. Ma tête est prise entre le désir d’être beaucoup plus intime avec Sophie et le plaisir de faire partie d’un ensemble solide comme un roc de cristal, fragile et dur à la fois. Sophie entre dans la salle de bain et se déshabille sans gêne. Comme d’habitude mais je dois me forcer pour ne pas la regarder. Sans s’inquiéter de moi, Sophie ouvre la porte de douche et entre avec moi sous le jet d’eau.

La cabine est petite et nos corps se touchent. Sophie à la même taille que moi et elle m’embrasse doucement sur la bouche. Elle me murmure qu’elle attend ça depuis une éternité. Je lui rend son baiser et nos langues se rencontrent dans un mouvement langoureux et presque électrique tellement tout mon être réagi de ce jeu de langues. L’eau nous coule dessus et Sophie se presse de plus en plus contre moi. Sa poitrine se colle à la mienne et notre baiser devient de plus en plus fort. Des « Je t’aime » fusent et ponctuent notre corps à corps. Nous nous frottons et je me colle le dos contre la paroi de la cabine. Nos mains se promènent sur nos bras et nos hanches, le cou et notre buste. Tout est purement sensuel et l’eau chaude qui nous coure dessus créé des bruits de succion entre nos seins et notre ventre. Ces bruits nous font rire et le rire nous aide à accepter cette scène partagée dans cet espace extrêmement réduit.

Je prend la savonnette et je commence à la passer sur les épaules de Sophie. Le savon glisse et ça me donne une excuse pour parcourir le corps de Sophie. Je glisse sur sa poitrine et tourne autour de chacune de ses belles mamelles. Elle me tourne le dos et je le lui frotte avec douceur en descendant vers ses fesses. Je me met à genoux et passe la savonnette le long de ses jambes. En remontant entre ses cuisses, je n’ose aller trop haut pour ne pas prendre le risque de devenir obscène. Sophie écarte les cuisses en mettant une jambe sur le bord du bac de douche. Entre les flux d’eau coulant sur ses reins, j’aperçois son sexe pour la première fois. Comme un fruit trop mûr, gonflé et rose avec sûrement quelques poils blonds comme les cheveux de ma belle. J’ai envie de l’embrasser mais je résiste. Sophie me demande si ça me dérange de la nettoyer complètement. Je lui répond que j’ai peur d’être trop… directe. Sophie ne se vexe pas et passe sa main dans sa fente pour l’ouvrir et la laver avec l’eau chaude qui lui glisse dessus. Je regarde les doigts glisser sur son sexe pour le nettoyer. Rapidement, Sophie m’autorise a lui faire ce que je veux car elle m’attend avec impatience depuis trop longtemps. Je franchi la petite chute d’eau chaude et dépose au jugé un baiser sur sa vulve libérée de sa main. Sophie se cambre en poussant un gémissement bruyant. En apnée, j’embrasse son sexe en enfonçant mon visage entre ses fesses. Ma langue fouille et joue avec les lèvres. Je glisse sur l’arrière de son sexe et je lui lèche aussi son anus. La pointe de ma langue glisse de son sexe jusqu’à ses reins en maintenant la pression.

Sophie se retourne et m’aide à me relever. Elle m’embrasse à pleine bouche en mettant ses mains sur mes fesses pour me caresser. Je lui rend ses caresses et le bruit de succion recommence entre nos poitrines. Sophie s’écarte légèrement et se penche pour m’attr un téton en bouche. J’ai l’impression que mon sein est gonflé tellement le désir m’a envahi. La langue de Sophie est habile et elle me procure d’énorme plaisir. Elle me lèche et me suce les tétons. Je vibre totalement et mon sexe doit être une vraie fontaine. Sophie att aussi la savonnette et la passe sur moi. Rapidement, elle descend sur mon ventre et se met à genoux. Elle m’att les fesses et pose sa joue sur ma toison. Elle me fait un câlin sur mon bas ventre. Je lui dis qu’elle n’est pas obligée mais elle glisse sa main entre mes jambes et se faufile entre mes lèvres pour placer ses doigts en moi. La chaleur de sa main et la pression sur mes chairs m’ôte un cri de plaisir. Je me surprend moi-même de ce cri et je rigole de ma réaction. Sophie rit aussi et continu de me caresser avec son pouce qui m’écrase le clitoris. Mes mains se posent sur sa tête trempée et je la caresse doucement.

Finalement, Sophie se relève et me propose de sortir de ce petit réduit pour aller dans le lit. Nous coupons l’eau et sortons de la douche pour nous essuyer rapidement. Nues toutes les deux, nous allons dans sa chambre et nous nous glissons dans les draps. Chacune glissa la cuisse de l’autre entre les jambes et nous nous sommes embrassées très longtemps en nous frottant le sexe contre la jambe. Lenteur et délice sensuelle nous accompagnent tout au long de ce moment d’une grande tendresse. Sophie commence à m’embrasser dans le cou, puis elle descend sur mes épaules et mes seins. Elle ne s’arrête pas et glisse ses baisers sur mon ventre. Les draps se lève et elle descend toujours plus bas en passant sur ma toison, mes jambes et mes pieds. Ensuite, elle commence une remontée sur les mollets et je sens sa langue qui trace un sillon à l’intérieur de ma cuisse pour atteindre mon sexe. Mes jambes s’écartent naturellement pour laisser accès à mon trésor. Sophie me prend en bouche directement et elle laisse sa langue titiller les zones sensibles. Ma respiration s’emballe et je veux moi aussi échanger avec Sophie ces caresses.

Les draps sont jetés sur le côtés et nous nous allongeons tête-bêche. Allongée sur le côté droit avec ma jambe gauche relevée, j’offre à Sophie mon sexe. Elle en fait autant en m’offrant le sien. La tête posée sur la cuisse, nous jouons avec nos sexes et rapidement, la fièvre du plaisir nous emporte et les baisers se font plus intenses. Les électrisations me poussent à un niveau d’excitation extrême et je dois m’accrocher aux fesses de Sophie pour ne pas perdre pied. Ma langue se promène sur toute la fente de Sophie et dès que je la sens s’emporter, je lui enfonce deux doigts dans son vagin tout en lui léchant le clito. Sophie déclenche en moi une avalanche de plaisirs et nous nous rejoignons dans un orgasme commun. Nos cris se mêlent dans un concert désordonné et nous sommes toutes les deux en transe. Nos gestes se font imprécis. Nos corps sont agités de soubresauts à cause des spasmes et de la sensibilisation extrêmes de nos sexes. Ce double orgasme nous fait rire et nous rions de bon cœur.

Combien de fois ? Je ne sais plus mais nous avons passé notre week-end et tous les jours suivants dans un état très érotique. Sans pour autant devenir des bêtes de sexe, nous étions dans une unité merveilleuse. Encore aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous passer l’une de l’autre et il n’est pas rare d’avoir une dizaine de mails par jour, sans compter les textos. Un mail juste pour dire, en code que nous nous aimons. Oui, en code et nous nous amusons à l’utiliser. Cela nous permet de vivre notre amour en cachette sans que cela puisse nuire à notre vie sociale.

Maintenant, si vous voyez, encore pour quelques mois, deux nanas dans Bordeaux avec le sourire rayonnant de la femme comblée, vous pourrez peut-être vous rappeler de nous deux. C’est effectivement peut-être deux lesbiennes qui aiment le sexe, qui aiment en parler, qui aiment le vivre mais qui aiment aussi le respect et la tranquilité.

Je ne vous l’ai pas dit… Je m’appelle Evangéline. Sophie m’appelle « Ange » car, pour elle, depuis qu’elle me connaît, je suis sa lumière. Drôle d’idée alors que pour moi, c’est elle qui m’a soutenu plus qu’à mon tour !

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