Première Vacances De Josiane
Première vacances de Josiane
Au départ de Paris avec sa petite voiture rouge Josiane est enfin en vacances. La campagne en ce début d'été resplendit de couleurs. Les coquelicots, bleuets et marguerites, prouvent que ce champ est comme autrefois non traiter. Entre les champs, les rangées d'arbres apportent une note sombre à la clarté des blés blonds prêts à la moisson. Le soleil resplendit.
Josiane est joyeuse et d'humeur folâtre. Elle vient de fêter son vingt deuxième anniversaire. Les vacances commencent, l'année à l'université de Paris s'est très bien passé, tous les examens sont réussis et sa candidature en alternance est acceptée. Que souhaiter de mieux ? Elle a décidé de s'offrir deux semaines de bon temps seule dans le sud de la France.
Il fait très chaud. Pour être à l'aise en conduisant, elle ne porte qu'une robe légère à motif à fleurs, et juste un petit slip de dentelle rose. Pas de soutien-gorge. L'air qui s'engouffre par les vitres baissées la rafraîchit.
Pour en profiter au maximum, elle déboutonne le haut et le bas de la robe. Un coup d'il sur le corsage qui bâille la fait sourire. Elle pense que si sa mère était dans la voiture, elle lui ferait remarquer qu'elle est indécente de s'exhiber les seins et les cuisses à l'air !
Tant pis pour les voyeurs ! De toute façon ici, il n'y en a pas. Josiane secoue la tête ses cheveux dans le vent. Elle ouvre un bouton supplémentaire à son corsage. Le courant d'air fait bouger les pans de sa robe sur ses seins qu'ils cachent ou dévoilent. C'est la première fois que Josiane ose se découvrir ainsi dans sa voiture. Le frôlement du tissu sur la pointe de ses seins accroît le trouble de la jeune fille, ses téton durcissent. Elle est gêné et un peut excitée quand une grosse cylindrée la double. Elle a l'impression que le conducteur fixe sa poitrine des yeux.
- Mon dieu ! Il a du voir que je suis pratiquement nue !
La voiture poursuit sa route sans ralentir.
- Je suis idiote, il n'a rien pu remarquer.
Josiane jette un coup d'il sur ses seins. Une pointe rose échappe à la protection du tissu. Elle regarde sa poitrine, et lui dit :
- Tu es contente de prendre l'air !
Elle éclate de rire. La musique de sa radio est entraînante et la jeune fille fredonne en conduisant. A proximité d'un village, un tracteur débouche sur la grand route et l'oblige à faire un écart. Josiane se reprend, un accident est si vite arrivé. Elle n'est pas pressée. Il n'y a pas très longtemps qu' elle a obtenu son permis de conduire, alors prudence, car les points sont vite perdu. Elle lève le pied et aborde les premières habitations à la vitesse réglementaire.
La traversée de ce village n'en finit pas. Sans le vouloir, Josiane accélère. Un coup d'il au compteur elle espère qu'il n'y a pas de radars dans ce trou perdu. La traversée du village est bien plus long qu'elle ne le pensait. A la hauteur de la fin d'agglomération, deux silhouettes masculines, des jeunes gens, lui font signe de s'arrêter. Elle hésite, la fraternité entre jeunes, l'enclin à les embarquer, mais la prudence lui conseille de passer son chemin. Deux hommes, c'est beaucoup. Elle ne serait pas de taille si jamais ils lui voulaient du mal...
Marc fait du stop. Son année universitaire a été dure, les examens difficiles et le passage en deuxième année obtenu de justesse. Le jeune homme très timide, a besoin de décompresser. Il accepte une invitation dans sa famille, bonne excuse pour échapper à ses parents qui oublient trop souvent qu'il a sa majorité depuis deux ans. Pour manifester son indépendance, il refuse le billet de train que sa mère voulait lui payer. Le stop, est un mode de transport fort en vogue auprès de ses copain de Fac. Juste un sac rempli d'affaires de premières nécessités et en route la route du sud et l'aventure pour les vacances.
Marc, un peu timide se poste à l'écart à la sortie de Paris. Un autre jeune homme de quelques années de plus, s'approche pour lier connaissance. Il comprend vite que Marc est novice pour le stop, et lui propose de faire un bout de route ensemble. Au début tout marche comme sur des roulettes. Un premier conducteur sympathique les conduit à une petite ville. Un second automobiliste avec lequel ils ont bien discuté les a aussi pris. Malheureusement, il les a débarqué dans un tout petit village. Presque en pleine campagne, les automobilistes sont beaucoup plus méfiants les voitures plus rare, et les gens ne s'arrêtent pas pour prendre des étrangers.
Au bout d'une heure, Georges, le compagnon de Marc, commence à s'énerver, et râle, chaque fois qu'un véhicule les dépasse sans ralentir. Il regrette bien de s'être encombré de ce jeunot. Seul, il aurait plus facilement trouvé un chauffeur.
Un bruit de moteur leur fait relever la tête. Marc jette un coup d'il à son compagnon. Qui va s'avancer pour solliciter le conducteur ? Georges ne bouge pas. Une voiture rouge avec une femme au volant va passer devant eux. Le jeune étudiant s'avance au bord de la chaussée et lève le pouce, signe universel de l'auto-stoppeur. La conductrice s'arrêtera-t-elle ? Il a peu de chance en effet, une femme seule, hésite presque toujours à prendre des auto-stoppeurs...
Josiane reconnaît l'étudiant en première année, c'est le jeune frère d'une copine de Fac, qui les rejoignait de temps en temps à la sortie de la Fac. Elle ralentit, arrête la voiture sur le bas coté et patiente, regardant dans le rétroviseur les jeunes gens se hâter. Un coup d'il à sa robe lui arrache un sourire. Elle redonne à sa tenue une allure présentable en refermant haut et bas, puis à la réflexion, relâche un bouton du corsage. Les deux garçons, posent leur sac contre la voiture.
- Bonjour Marc, comme on se retrouve ! Qu'est-ce que tu fais sur cette route ?
- Bonjour Josiane ! Comme tu vois, je parcours la France en faisant du stop.
- Pour l'instant, tu n'es qu'à quelques kilomètres de Paris !
- Oui, mais ce n'est qu'un début ! Je te présente Georges que j'ai rencontré en chemin. Nous faisons route ensemble.
- Bonjour !
- Où allez-vous donc ?
- Nous allons dans le sud, répond Marc.
- Moi aussi.
- Tu peux nous prendre ?
- Pas de problème. Mon coffre est plein, que celui qui monte derrière prenne les sacs avec lui.
Marc s'installe devant. Georges empile les bagages derrière la conductrice et s'engouffre à son tour dans l'auto. Il est un peu serré mais ne se plaint pas. Josiane se tourne vers lui.
- Que faites-vous dans la vie en dehors du stop, monsieur, Georges ?
- Je viens de terminer mes études, et je prend un peu de vacances avant de rechercher du travail.
La jeune fille sourit devant l'intonation prise par le jeune homme.
- Vous avez une place en vue ?
- Pas encore. Je compte m'y mettre dans deux ou trois semaines.
Josiane remarque qu'il ne semble pas trop motivé pour trouver un emploi, ni trop pressé de se lancer dans la vie professionnelle.
La voiture redémarre. La jeune femme conduit avec grande prudence, elle a le temps. La conversation porte surtout sur leurs études respectives. Peu à peu, Marc ne répond que par monosyllabes, absorbé dans ses pensées.
Jamais Josiane, au cours de l'année il n'avait eu l'occasion de l'approcher de si près. Chaque fois qu'ils se rencontraient, à la cafétéria, ou à la sortie de la Fac, elle était entourée d'une nuée d'admirateur. Elle lui souriait, comme maintenant, mais à qui ne souriait-elle pas ? Il avait dit à sa sur que sa copine était l'ange du sourire. Et ce Georges qui fait le joli cur ! Marc se rend compte qu'il devrait parler, attirer l'attention de sa voisine. Il remarque le doux balancement des seins lors des virages. Il imagine la jeune fille nue sous sa robe légère, cela le paralyse.
Josiane aurait préféré rencontrer Marc seul. Ce Georges la rend mal à l'aise. Le jeune homme semble pourtant sympathique, souriant. Il est joli garçon et parle bien. Elle décide de profiter des instants présents sans arrière pensée.
La route défile. Georges monopolise maintenant la conversation. La robe de Josiane remonte sur ses cuisses. Marc ne sait plus où donner du regard. Il a peur que Josiane s'aperçoive de son indiscrétion. Il craint que la conductrice rétablisse sa tenue et le prive du spectacle, mais il est incapable de détourner les yeux. De son coté Josiane n'est pas insensible à l'examen auquel elle est soumise. Tout à l'heure, elle a surpris la lueur des yeux de Marc fixées sur ses seins qui bougent sous le tissu léger de sa robe. Maintenant les yeux du garçon s'abaissent. Josiane suit le regard sur ses cuisses dénudées. Son premier geste est de les recouvrir, mais à cet instant, un croisement avec un poids lourd accapare son attention.
Avant de mettre de l'ordre dans sa tenue, Josiane jette un coup d'il sur son voisin. Il est mignon tout plein ce garçon ! Lors de leurs précédentes rencontres, elle n'y avait pas porté attention, il n'était alors que le petit frère de son amie. En un éclair lui reviennent les regards qu'il lui lançait à chaque rencontre. Marc a le béguin pour elle c'est sur.
Sous la surprise, elle fait faire un écart à la voiture. Elle se sent pleine d'indulgence. Comment faire plaisir à Marc ? Comment se faire pardonner de son indifférence passée ? Se prenant comme prétexte une installation plus confortable, au lieu de recouvrir ses cuisses, elle libère un autre bouton. Le tissu glisse et dévoile encore plus de chair.
Absorbé par son discours, Georges ne se rend pas compte du jeu muet entre Marc et la conductrice. A la longue, le silence du garçon l'intrigue. Il s'avance sur son siège pour découvrir à son tour le spectacle des deux cuisses bronzées. Un large sourire illumine sa figure. Si sa mémoire est bonne, la robe était sagement boutonnée à leur montée dans le véhicule. Il passe sa langue sur ses lèvres.
Marc avance sur son siège, sans cesser de reluquer Josiane. Celle-ci s'interroge, que regarde-t-il ? La vue de ses jambes lui apporte la réponse. Un bouton supplémentaire s'est ouvert tout seul. Les pans de la robe s'écartent jusqu'au bout du triangle de sa culotte rose. Elle fronce les sourcils, que vont-ils penser d'elle ? Il ne faudrait pas qu'ils se fassent des idées ! Un virage lui rappelle qu'elle est au volant d'une auto et qu'elle a avec elle des voyageurs à charge. Les deux mains occupées, elle retarde le reboutonnage. Ça y est, la route redevient droite.
Un coup d'il sur Marc la fait sourire. Le jeune homme est hypnotisé par ses jambes nues. Il se rend compte qu'elle l'observe et se redresse sur son siège rouge de confusion. Pauvre garçon ! Au point où elle en est, elle n'a pas le courage de lui refuser ce plaisir ! Un soupçon de contrariété fronce ses sourcils quand elle s'aperçoit que Georges aussi profite lui aussi du spectacle. Un instant elle pense à se couvrir, puis elle se dit qu'il est trop tard, que le mal est fait, si mal il y a, et qu'il est vain de jouer les vierges effarouchées. Ils veulent voir ? Alors ? Qu'ils observent si cela leur fait plaisir ! Il est tellement agréable d'être admirée !
Plus personne ne parle. La cuisse nue de Josiane attire la main de Marc comme un aimant. Ah ! La poser dessus ! Depuis un bout de chemin il médite ce geste, remettant sans cesse son exécution. La peur d'une gifle le retient. Puis il réfléchit que l'occasion ne se représentera peut-être pas. Que risque-t-il ? De se retrouver avec son sac sur la route ? La belle affaire ! Il se décide et dépose doucement une main timide sur le genou tentateur.
La jeune fille frémit au contact de cette main chaude. Elle l'espérait cet instant ! Cela lui semblait la suite logique des regards. L'attouchement est léger, presque fragile. Josiane ne bouge pas. Elle a l'impression qu'au moindre mouvement de sa part, cette main s'enfuira, s'envolera comme un oiseau.
Marc, effrayé lui même par l'audace de son geste, n'ose profiter de l'immobilité de la jeune fille. Après quelques instants, il s'enhardit et progresse sur la peau douce. Josiane frisonne et sa cuisse se couvre des petits monticules de chair de poule quand les doigts glissent dessus en une délicieuse caresse.
A l'arrière Georges déplace les sacs pour s'asseoir derrière la conductrice. Lui aussi veut participer. Il effleure le cou de l'étudiante. Ses doigts triturent les épaules. Elle se carre contre le dossier du siège pour profiter du massage. Ses doigts se font indiscrets et glissent sous les revers de la robe de Josiane. Celle-ci n'ose réagir de peur d'effaroucher la main timide qui caresse sa cuisse. A ce moment, une moissonneuse batteuse qu'elle double accapare son attention. Georges en profite pour se lancer à la conquête du sein droit pensant à juste titre que la jeune femme attendra d'avoir terminé sa manuvre pour réagir. Malheureusement, le col de la robe serre le cou de la conductrice quand elle se penche pour changer de vitesse. Surprise, elle fait un écart et manque de peu l'engin agricole.
- Faites donc attention, je conduis, moi !
Les mains des deux garçons se retirent précipitamment, laissant un vide sur la peau de Josiane. Elle aurait pourtant bien voulu conservé les doigts de Marc sur sa cuisse. Mais comment dire à un : non, toi ne bouge pas, laisse ta main sans vexer l'autre .
Marc est furieux après Georges il ce dit que tout est fichu maintenant. Josiane conduit en silence. Le contact des doigts de Marc lui manque, et même ceux de Georges qui lui dit :
- Vous ne dite plus rien ! Vous m'en voulez ?
- Non ce n'est rien, mais soyez plus doux à l'avenir.
Marc ne réalise pas encore. Il ne saisit pas le message, pourtant, la cuisse que Josiane n'a pas recouvert lui brule les yeux. Sa timidité énerve la jeune fille. Il faut qu'elle écarte plus la jambe pour qu'il comprenne l'invitation à reprendre la caresse interrompue. Georges, lui, a deviné tout de suite, mais son instinct lui souffle de ne pas être le premier à renouer le contact tactile. Josiane frémit lorsque enfin, les doigts de Marc tant attendus se posent a nouveau sur sa peau.
Marc prend de l'assurance. Il ne craint plus de refus et amplifie sa caresse. Josiane sent avec délice la main du garçon parcourir la face intérieure de sa cuisse du genou au tissu de la culotte que, par timidité, elle évite soigneusement. Une autre main, par-dessus son épaule plonge dans le décolleté. De peur de heurter à nouveau la jeune fille, Georges écarte doucement le tissu du cou de Josiane. Elle laisse faire. Des doigts triturent le téton qui raidi sous la caresse.
Abandonnant toute prudence, la conductrice, après un changement de vitesse, pose la main sur le jean de Marc, haut sur la cuisse près de l'aine. La crainte de l'accident, la peur du gendarme, tout est effacé, hors le désir d'être caressée, de caresser. La verge du garçon gonfle sous sa paume. Josiane frissonne. Elle ferme même un instant les yeux.
Le changement de sonorité du roulement la réveille. Josiane redresse l'auto qui mordait sur le bas coté et tape sur les doigts indiscrets.
- Veuillez ôter vos mains, vilains garçons, vous allez nous faire avoir un accident !
Les deux jeunes hommes confus se retirent. Devant leur mine dépitée elle éclate de rire.
- Allez ! Ne faites pas cette tête !
Marc est déçu. Il se voyait déjà explorant la chair intime de Josiane. Il pousse un gros soupir qui fait sourire la jeune fille. Elle aussi est déçue. Ah ! Si elle était seule avec Marc !
Ils roulent quelques minutes en silence. Josiane n'est pas satisfaite. Sa peau, ses seins, son ventre réclament leur dose de caresse. Elle a sous la main pour ainsi dire, deux mignons jeunes garçons sympathiques. Pourquoi ne pas en profiter ? Elle malmène le levier de vitesse lors de la reprise après un virage. Malgré elle, une bouffée de désir l'enveloppe. Le besoin de se sentir aimé lui ôte toute prudence. Deux hommes ? Et pourquoi pas ? Elle en tremble.
- Bon, je vais m'arrêter. Un peu pour faire une pose, du repos fera du bien à tout le monde, n'est-ce pas ?
Les garçons rient avec elle dans l'attente de l'arrêt promis. Josiane engage sa voiture dans un chemin plein de trous jusqu'à une clairière à l'abri des regards indiscrets. Elle range le véhicule face au départ et arrête le moteur. Elle descend, laissant la portière ouverte, la clé sur le contact.
Il fait chaud. L'endroit est très calme. La grande route est cachée par la verdure. Les oiseaux, dérangés un instant par l'arrivée de la voiture, se remettent à chanter. Josiane s'étire voluptueusement sous le regard admiratif de Marc qui la rejoint sur l'herbe. Elle lui sourit. Il est aux anges, présentant que l'après-midi lui apportera bonheur et ravissement. Elle ouvre le coffre et en extrait une couverture.
- Aide-moi à l'étaler.
Il se précipite.
- Où tu veux la poser ?
La couverture en mains, ils cherchent du regard un emplacement où le terrain est plat.
- Là ! Le sol est régulier.
A genoux les deux jeunes gens écrasent les touffes d'herbe qui déforment la laine.
- Je pense que ça suffira, qu'est-ce que t'en dis Marc ?
L'intéressé n'est pas contrariant :
- Ce sera parfait ainsi.
Il aide Josiane à s'étendre et s'assied à ses cotés. Les pans de la robe qu'elle n'a pas reboutonnés sont largement écartés. La jeune fille va les rassembler, puis se ravise. A quoi bon ! Elle ne conservera pas ce vêtement longtemps, inutile de jouer les prudes. Elle est fière de l'admiration lue dans le regard du jeune étudiant.
Georges s'agenouille pour prendre possession des lèvres de Josiane. Celle-ci espérait Marc mais la langue de Georges est habile et lui fait oublier sa déception. Elle entoure le cou du jeune homme de ses bras pour prolonger le baiser. Le frère de son amie n'avait qu'à se décider avant !
Marc se venge en tripotant les cuisses. Il les écarte sans rencontrer de résistance. Ses mains explorent sous la robe. Elles défont les derniers boutons qui empêchent de découvrir le ventre. De son coté, Georges ouvre complètement la robe. Bientôt le tissu ne cache plus rien du corps de la jeune fille. Il ne reste plus aux garçons qu'à ôter le vêtement. Georges soulève les épaules de Josiane et Marc fait glisser cette robe qui lui reste entre les mains.
- Attention, s'il te plaît, ne l'abîme pas.
- Oui, je la pose là, sur l'herbe, à coté de nous.
Elle le regarde un peu inquiète. C'est qu'elle y tient à cette robe ! La manière dont Marc la plie, la rassure. Elle se recouche sur le dos. Les garçons reprennent leurs caresses. La petite culotte rose rejoint très vite la robe. La jeune fille, toute à son baiser, ne s'est pas rendu compte que des mains habiles l'en débarrassaient et regarde son petit dessous tourner autour du doigt de Marc. Elle fait mine de cacher son sexe par un reflex de pudeur tardif, mais les regards admiratifs de ses compagnons lui font comprendre qu'il est trop tard pour avoir des regrets.
- Qu'est-ce que vous attendez pour vous déshabiller ? Il fait pas froid vous savez !
Surpris, les garçons se concertent du regard. La détermination de Josiane les prend au dépourvu. Georges réagit le premier et commence à se dévêtir vite imité par Marc. Pudiques, ils ne laissent pas à la jeune fille le loisir de constater la vigueur de leur désir et se précipitent pour reprendre leur place.
Georges accapare la bouche et les seins de Josiane. Les tétons de la jeune fille se dressent sur les globes durcis par l'excitation. Après les doigts, une bouche les tète, au grand plaisir de l'étudiante. Marc s'installe entre les jambes écartées et contemple le sexe. La toison qui recouvre le pubis a les mêmes reflets dorés que la chevelure qui excitait la jalousie de sa sur.
Il sourit à la pensée qu'il pourra lui affirmer que Josiane est une vraie blonde. Le duvet clair cache peu les lèvres intimes rendues brillantes par les sécrétions vaginales. Les mains du garçon grimpent le long des cuisses. Les doigts se perdent dans les poils et triturent la chair tendre du sexe de la jeune fille. Celle-ci est trop absorbée par la montée du plaisir pour se préoccuper de l'impudeur de sa position. Sa main explore autour d'elle et agrippe une verge sur laquelle elle se fixe. C'est la première fois que deux hommes la caressent ensemble.
Marc change de position. Ses lèvres remplacent ses doigts sur le sexe de Josiane. Cela suffit à rompre le charme et la montée de l'orgasme. La jeune fille se décide alors à prendre l'initiative. Un seul à la fois ! Elle se libère d'un coup de rein, renverse Marc et se jette dessus. Le jeune homme, sur l'herbe, voudrait bien se replacer sur la couverture mais Josiane s'installe à califourchon, la main entre ses cuisses à la recherche du sexe du garçon. L'ayant empoigné, elle le guide vers son vagin et s'empale dessus. Le gland se fraye un passage dans les lèvres intimes.
- Aaah ! Aaah !
Double cri de satisfaction de Marc. Josiane soulève le bassin. La verge du garçon est presque sortie, seul le bout chatouille l'entrée du vagin. La jeune fille se laisse descendre.
- Ahhh !
Marc est aux anges. Jamais, il n'aurait rêvé pareille fête. Les mains sur les hanches de Josiane, il accompagne les mouvements. Ils ne se pressent pas. Volontairement ils réduisent la cadence jouissant du tremblement que leur retenue provoque.
Georges se sent frustré. N'est-ce pas lui qui, par ses baisers savants, a mené la jeune fille sur les rives du plaisir ? Alors ! pourquoi, préfère-t-elle ce blanc-bec, ce jeunot à peine déniaisé ? Josiane devine l'énervement du jeune homme :
- Sois tranquille, ce sera bientôt ton tour, lance-t-elle pour le faire patienter.
Elle maîtrise de moins en moins l'avidité de son corps. La cadence s'accélère au grand bonheur de Marc. Georges se place derrière elle et soutient les seins qui dansent au rythme des coups de reins. La jeune fille se déchaîne, le frottement de la verge de Marc sur les muqueuses de son vagin déclenche une vibration dans son ventre. Sa bouche grimace sous l'excitation. Marc ferme les yeux. Il ne pourra résister longtemps.
Tout à coup, Josiane se sent poussée dans le dos par Georges et s'abat sur Marc.
- Qu'est ce que vous faites ? Lâchez-moi !
Georges la maintient, avortant ses tentatives de se redresser. Il commande à Marc :
- Bloque-lui les bras.
- Tu es fou ! Qu'est-ce que tu fais ! Tu nous gênes !
- T'occupe ! Empêche-la de se relever, y a pas que toi qui as le droit de s'amuser !
- Laisse-la ! Elle te l'a dit, t'auras ton tour après. Tu vois pas qu'elle veut pas !
Georges coince les pieds de la jeune fille avec ses genoux. Elle est bloquée, sur le Corp. de Marc, réduite à l'impuissance, le cul écartelé.
- Qu'est-ce que tu vas faire ? demande Marc à Georges
Georges ne répond pas. Sous les fesses écartées, il suce son index et enfonce le bout du doigt dans le petit trou.
- Non, non ! Pas ça !
Josiane tente de se libérer. Georges la maintient de nouveau contre Marc et fait pénétrer la phalange.
- Non ! Je vous en supplie ! Pas ça, non pas ça !
- Qu'est-ce que tu fais ? demande Marc
Il retire le doigt au grand soulagement de la jeune fille. Elle se reprend à espérer, à croire que le mauvais scénario va cesser. Elle est vite détrompée. Le doigt est remplacé par la queue de Georges. Elle pousse un hurlement quand le manchon distend les chairs et s'enfonce dans ses fesses.
- Arrête ! Tu lui fais mal, t'entends pas ? Qu'est ce que tu lui fais ?
Marc est inquiet. Les cris de Josiane ne semblent pas de la frime.
- Mais non ! Ce sont des chichis tout ça. Elle aime à être pris des deux cotés à la fois.
- C'est pas vrai ! Tu... Tu... L'enc...?
- Eh ! Oui, mon vieux. Tu prends bien ton plaisir par-devant, alors moi je le prends par derrière. Comme ça y a pas de jaloux !
Josiane remercie d'un regard humide Marc de s'être retirer d'elle. Elle doit maintenant se libérer du premier coup, elle n'aura pas une seconde chance. Elle prend appui sur le sol pendant que Georges prend son plaisir. Georges s'enfonce à nouveau, c'est le moment ! D'un coup de cul violent, elle accompagne le retrait de l'individu qu'elle envoie valser hors de la couverture. Il pousse un hurlement.
En s'arrachant, Josiane lui a meurtri le sexe. Elle en éprouve de la jouissance, faible vengeance pour ce que ce mauvais garçon lui a fait subir. En un clin d'il, elle est debout, ramasse vite sa robe au passage et fonce vers l'auto. Elle se félicite d'avoir laissé la clé sur le contact. La voiture démarre avant que les garçons hébétés se soient relevés.
Georges, les mains sur son sexe endolori, cours derrière la voiture qui cahote sur le chemin en hurlant :
- Eh ! Attends-nous ! Attends-nous ! On voulait juste s'amuser un peu, ne nous laisse pas tomber !
Sa réaction abasourdit Marc. Si c'est cela sa conception de l'amusement... Tout d'un coup le garçon blêmit. Ses bagages sont dans l'auto qui disparaît ! Il se lève d'un bond et part à son tour à la poursuite de Josiane.
- Nos bagages, rends-nous nos bagages !
La jeune fille se retourne. Les sacs sont là sur la banquette arrière. Un instant l'idée de les emporter l'effleure. Au moment d'emprunter la route, la jeune fille ralentit. Les deux jeunes gens, pleins d'espoir redoublent d'effort pour la rejoindre. Par la vitre ouverte, elle jette les sacs dans le fossé et démarre en faisant crisser les pneus sur les gravillons.
Marc, rassuré, rejoint Georges qui gesticule à poils sur le bord de la route. La petite auto rouge disparaît dans un virage. Le garçon ramasse son sac et retourne à la clairière enfiler ses habits. Georges le suit en pestant contre Josiane qui lui a couper la respiration :
- Non, mais qu'est ce qu'elle se croit cette gonzesse ?
- C'est ta faute à la fin ! On avait une gentille conductrice, on allait passer du bon temps ! Qu'est-ce qu'il t'a pris de la brutaliser ? Tu pouvais pas attendre ?
- Oh la ferme ! Elle avait qu'à comprendre que c'est par moi qu'il fallait commencer ! J'aime pas passer derrière les autres. C'est bien fait pour elle !
Les deux hommes se rhabillent en silence et reviennent lentement vers la route laissant derrière eux la couverture et la petite culotte. Pour Georges, l'incident est clos :
- Allez, oublie cette greluche, elle en vaut pas la peine. Quand je pense que j'ai même pas pu prendre mon pied, c'est à te dégoutter des gonzesses !
Il frotte son bas ventre.
- Qu'est-ce qu'elle m'a fait mal cette garce ! Elle m'a tordu le zob en se relevant.
C'est bien fait pour toi, répond Marc.
- Viens ! dit Georges. On continue. Peut-être on aura plus de chance avec une autre conductrice.
- Non, merci. Tu peux partir seul, je te retiens pas.
Georges hausse les épaules et prenant son sac, marche sur le bas coté de la route pour trouver un coin plus propice à la pratique de l'auto-stop. Marc le regarde disparaître à un tournant, et au lieu de l'imiter, reste assis sur son baluchon, ressassant les derniers événements.
Marc est furieux contre lui. Quel gâchis ! Combien de fois au cours de l'année n'a-t-il pas rêvé de tenir Josiane dans ses bras ? Et pour une fois ou ses désirs les plus fous allaient être comblés... De rage, il se lève et flanque un coup de pied dans un tronc. La douleur le calme. Il retourne à la clairière. La couverture est toujours là ainsi que la petite culotte. Il l'empoche. Il la gardera en souvenir des moments agréables avant que ce sale individu ne gâche la fête. Comment regagner la confiance de Josiane ? Est-ce que sa sur consentira à l'aider ? Il se laisse bercer par l'illusion qu'il y parvient...
Josiane conduit comme une somnambule, distinguant à peine la route à travers ses larmes. Elle prend brusquement conscience de sa nudité au volant. Elle recherche un endroit discret pour s'arrêter et s'habiller. La route traverse une rivière aux berges avenantes. La jeune fille emprunte un petit chemin qui la conduit à une plage de galets entourée d'arbres. L'endroit est calme et frais. Elle gare l'auto à l'ombre. Josiane, au lieu de se rhabiller, se plonge dans l'eau. La fraîcheur lui fait du bien diminuant la douleur. Du coffre de la voiture, elle sort un drap de bain et s'en d. Le soleil est chaud. La jeune fille reste immobile, les épaules secouées de sanglots convulsifs. Quelle brute ce Georges ! De tels individus devraient être châtrés !
Josiane pense a Marc ! elle l'a laissé avec ce monstre, lui si doux et si timide. C'est juste à l'encontre de Georges qu'elle fulmine.
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