Petit Bonhomme 2

Un drôle de bruit nous réveille, moi et ma douleur au bras. Je reconnais la turbine pneumatique d’une clé a choc, des vis qu’on visse dans le bois des volets de la chambre. La bizarre sensation a l’anus me dit que je n’ai pas rêvé, la bizarre sensation a la jambe attire mes yeux : une chaîne en fait le tour au dessus de ma cheville, fermée d’un cadenas, posée en tas au pied du lit, l’autre bout et cadenassé au radiateur. Il y en a quelques mètres, jusqu’ou puis je aller ? Le téléphone n’est plus sur la table de nuit. Je suis dans un cauchemar!

Je me lève du lit, je frappe au volet. La voix de Daniel me répond :
« Ça y est tu es réveillé, désolé, mais on peut pas te laisser sortir pour le moment. Il faut qu’on discute. Va déjeuner ». Et j’entends ses pas s’en aller dans le gravier.

Je sors de la chambre en tirant sur la chaîne, le couloir est obstrué par la table, sortie de la cuisine, mise pour le petit déjeuner. La chaîne est assez longue pour aller aux toilettes, j’y vais. Assis sur la lunette je me repasse le film de cette nuit, comment vais je encaisser tout ça. Je sens le sperme, j’ai l’anus ultrasensible, une chaîne au pied, enfermé chez moi. La maison qui appartient à un ami de pierre, agriculteur aussi, est située au beau milieu de sa propriété. Ce n’est pas la peine d’appeler.

Je sors des toilettes. Nora, la grosse sœur aînée de Salima est assise de l’autre coté de la table. J’aime bien Nora, elle est douce et gentille. Ses s m’adorent. Le café fume dans la cafetière. Il y a des croissants et des brioches, du beurre dans une assiette et mon bol préféré, qu’elle-même m’avait offert pour mon anniversaire.

« Assieds toi, il faut que je te parle…. Salima est ma sœur, elle me demande un service ; je dis oui……. Je dois prendre soin de toi….. Jusqu’à ce qu’elle arrive……. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu demandes »
Je l’écoute en mangeant une brioche. Elle me sert un grand bol de café et reprend
« Quand tu auras mangé on ira a la douche, tu ne peux pas te laver seul….

.je suis allé a la pharmacie chercher tes médocs, tu les prendras après la douche.........j’ai téléphoné a ton patron et j’ai posté l’arrêt de travail…..tu as quarante cinq jours pour te faire une raison…. Elle t’aime tu sais, n’en doutes jamais
« Où est elle ? Qui m’a attaché ? Pourquoi ? Et toi, qu’est ce que tu fous la ? «
« Elle essaie de régler votre problème tranquillement, fais lui confiance…..parce qu’il y a un problème, non ? Je sais trop pas ce qui s’est passé et ça me regarde pas. Elle m’a appelé à 7 heures, je ne l’ai pas vu. Elle sera la dans l’après midi. Pierre et Daniel ont trouvé trop risqué de te laisser libre de voir quelqu’un ou de téléphoner. Leurs familles, leur réputation, tout ça, quoi. Mais tu en sauras plus ce soir ».
« Ce qui s’est passé ! Elle me trompe avec mes amis ».
« Oui, et depuis longtemps, et c’est parce qu’elle t’aime qu’elle est encore avec toi ! Elle aurait pu partir avec l’un de ses amants, certains ne demanderaient pas mieux ! Elle a besoin de sexe, mais c’est toi qu’elle aime !.....maintenant a la douche ».elle se lève, plus grande que moi d’une tête et, pour se faire le passage, tire la table de son coté jusque dans le hall d’entrée. La chaîne ne me permet pas de l’atteindre. Je n’ai d’autre choix qu’aller à la salle de bains qui est en face de la porte de la chambre, Nora m’y suit. M’aide a enjamber le rebord de la baignoire, me dit « le nez dans le coin, ne regardes pas ». Je l’entends se déshabiller et mettre le peignoir à Salima. « A nous deux, tu peux te retourner ». Le peignoir est trop petit il arrive a ses coudes, la ceinture a de la peine a tenir croisés les deux pans et une grande partie de son soutien gorge déborde et il lui arrive bien au dessus que mi cuisse.

Pour commencer, elle me lave les cheveux. Bien penché en avant, de trois quart j’ai la vision de ses cuisses qui frottent et glissent l’une contre l’autre quand elle frictionne mon cuir chevelu. Puis je manque de me noyer quand elle me rince la tête longuement, sans ménagement.
Quelque chose se serre dans mon bas ventre, et je sens mon asticot se réveiller. Quand je me redresse, peu a peu, il se redresse aussi. Je louche sur le soutien gorge de ma belle sœur. Je n’ai jamais vu d’autres seins que ceux, petits, de Salima. Le peignoir s’est un peu plus écarté et ses seins sont presque dehors. J’aimerais arriver à me contrôler. Et comme si elle n’avait rien vu elle att le gant de toilette, et frictionne mon bras valide. Puis en le rinçant, malencontreusement elle dirige le jet, très chaud sur mon sexe. Il devient instantanément dur comme le bois, tendu, arqué, décalotté.

Un bruit de perforateur vibre la maison un moment

Elle me dit de m’asseoir sur le bord de la baignoire pour me laver les pieds, puis debout elle me lave les jambes et les rince. Puis elle règle le jet du pommeau pour le rendre agressif comme des aiguilles et me baigne de mi cuisses au nombril. On met de l’eau partout, mais elle n’en a rien à faire et me larde le sexe de mille aiguilles, puis me fait me tourner et plaque le pommeau direct entre mes fesses. Une cuisante douleur se réveille. Elle coupe l’eau puis coiffe mon sexe avec le gant et se savonne les mains. Elle entreprend de me frictionner vigoureusement a mains nues sans toucher a mon sexe. Jusqu'à entre mes fesses, ou tout a coup elle se fait douce et me masse la rondelle en enserrant mon sexe recouvert du gant dans son autre main. Elle serre, desserre, resserre, et elle tourne dans un sens, de l’autre. Puis, pendant que je m’appuie de l’avant bras contre le mur, des deux mains entame un lent va et vient. Tout doucement elle me masturbe, je me mets à onduler du bassin assez vite. Peu à peu alors que j’amplifie mes ondulations elle ralentit les siennes et me dit « vas y, fais toi du bien «. Je navigue d’avant en arrière sans savoir d’où me vient le plus de plaisir, je me courbe contre elle, ma tête sur son épaule et je jouis a en trembler de tout mon corps. Une jouissance trouble, plus complète.
Elle me soutient, mes jambes ne me portent plus. Assis sur le bord de la baignoire, elle me sèche, me coiffe et me dit « ça reste entre nous, Salima n’a pas besoin de savoir ».

Elle sort un collier de chien en cuir de son sac en me disant « ce sera plus confortable que la chaîne, met ça a ton cou ». Puis cadenasse le collier au bout de la chaîne. Elle sort de la salle de bain et me laisse planté la. Je l’entends remettre la table dans le couloir. Je reste la sans réaction, des lancements dans le bras me ramènent à la réalité. Puis la chaîne se raccourci je la voie doucement glisser vers le couloir. Que se passe t il ? Je me lève, sors de la baignoire et me dirige vers la chambre. Le lit a changé de place, et la chaîne disparaît par un trou a travers le mur 20 cm au dessus du matelas, un bruit de moteur électrique se fait entendre. Je suis obligé de monter sur le lit et quand le moteur s’arrête il ne reste que 40 cm de chaîne.

Je suis couché en chien de fusil, les yeux rivés sur la porte, l’ouie en alerte. J’ai entendu des pas bottés et des voix basses dans l’entrée. La table est a nouveau déplacé vers l’entrée, une chaise glisse jusque devant la porte. Daniel s’assoit dessus.

« Il va falloir réfléchir sérieusement à la suite des choses. Cette nuit, on a un peu devissé, surtout moi d’ailleurs. La pression de ton accident, l’alcool, les cigarettes à martial, le tout a fait qu’on a renversé les barrières ». De la télécommande qu’il a dans la main il zappe le mur au dessus de ma tête, la chaîne en sort. Je m’assoies sur le lit, il re-zappe le mur.


« Depuis quand vous vous tapez ma femme, espèce de salaud ».
« Moi, c’était la première fois. Quand je suis arrivé, elle suçait pierre à la porte d’entrée ».
« Et les autres ? Depuis quand ? Et qui d’autre encore ? »
« C’est a elle qu’il te faut le demander. Martial m’a dit cette nuit qu’il a été le premier à l’époque ou tu fumais trop à se faire payer tes dettes en nature.
Pierre s’est arrangé pour te faire avoir cette baraque. Il paye au black une partie du loyer. Et Christophe la fait rarement payer a son épicerie. Je te jure, j’en savais rien. Eux non plus du reste. Ils en ont bien ris »
« Mais vous êtes fous ? Pourquoi m’attacher ? ».
« J’avoue, c’est mon idée. Je peux pas te laisser raconter ce qui s’est passé. Pierre non plus, on en a parlé. Tant qu’on est pas convaincu que tu feras pas de vagues…….. »

Il est parti.
Nora arrive avec une poignée de cachets et un plein grand verre de jus de fruits. Sa main reste un instant dans la mienne quand elle me donne les médocs puis me tend le verre pendant que je porte le tout à ma bouche. Je savoure le jus pomme-orange fait maison. Je lui dis merci en souriant. Elle m’appuies sur le bout du nez du bout du majeur, reprend le verre et s’en va. A la porte, elle sort la télécommande de sa poche et déroule la chaîne en bipant le mur.

Je l’entends remettre la table dans le couloir.
Je me lève, Nora s’installe sur la table avec des légumes pour préparer le dîner. Toujours nu, je m’assoie à la table.
« C’est un coucous que tu prépare ? ».
« Oui il y a du monde ce soir ».
« Du monde ? Qui ça ? ».
« J’en sais rien. Salima m’as dit pour dix ».
« Notre secret, c’était très bon. C’était géant ».
« Arrêtes de parler de ça ».
« En plus toi tu n’as rien eu, j’aimerais bien te rendre la pareille ».

Elle se lève, va jusqu’à la porte, donne un tour de clef, reviens et se déculotte avant de se rasseoir à la table. Elle prends la grosse courgette déjà épluchée et me la tends par-dessous la table, je m’y glisse tant bien que mal mais c’est trop malcommode. Elle va donc chercher une deuxième chaise se retrousse jusqu’au nombril et s’assoit entre les deux. Son sexe est glabre, soigneusement épilé. Je promène la cucurbitacée contre ses lèvres pendantes. Plus je frotte, plus ça luit. Elle ruisselle.

« Vas y, mets moi la profond » chuchote t elle.
La courgette est très grosse, je ne vois pas comment ça pourrait y aller. En fait elle semble aspiré dans cette grotte. Je rentre la courgette en entier.
« On dirait qu’elle est faite pour toi »
« Je l’ai choisie »

Je deviens comme fou. Je me mets à la marteler de plus en plus vite jusqu'à ce que dans un jet torrentiel elle jouisse. J’ai l’asticot qui est redevenu tout raide. Je sors de dessous la table mais reste assis par terre Elle continue d’éplucher les légumes, quand ils le sont tous, elle les rassemble dans le faitout et en récupérant la courgette plantée au fond de son sexe elle me dit « La courgette du couscous aussi, c’est un secret. Aller, retourne te coucher ». Elle sors la télécommande de sa poche et déclenche l’enroulement de ma chaîne. Pas le courage de me lever, je repars sur trois pattes jusqu’au lit ou je m’allonge

Je dors, quand soudain la chaîne se raccourci et tiré par le cou je me retrouve la nuque collée au mur. Salima entre dans la chambre s’assoie au pied du lit, avant que je parle elle met son doigt sur ses lèvres en disant « chut, ne dis rien. Tout a l’heure » et m’envoie un baiser du bout du doigt elle me sourit elle me prend délicatement un pied qu’elle caresse un instant avant de le mettre dans son sac a main (une grande bourse fermée par un lacet), puis att mon autre pied et le met dans le sac, tout en m’envoyant des bisous du bout des lèvres elle serre le lacet et le noue. Elle caresse mes jambes en alternant avec les coups de langues tout en remontant. Puis embouche mon sexe. Au moment ou je pose ma main sur sa tête elle me la prend tendrement dans les siennes me la caresse et me passe un petit collier de chien au poignet puis la repose sur sa tête sans arrêter de me sucer doucement elle caresse mon ventre, pinçote mes tétons. Elle me caresse l’épaule nue descend sur mon bras jusqu'à ma main qu’elle caresse, presse, étreint et guide peu a peu vers mon visage. De son autre main elle passe un petit cadenas pour assembler les deux colliers. Elle continue tendrement à me caresser puis vient s’accroupir contre mon visage. Je la lèche avec voracité. Comme un fou. Elle n’est pas longue à jouir. Elle reste la à me badigeonner son plaisir sur le visage en me masturbant d’une main. Elle plaque plus étroitement sa chatte sur ma bouche en accélérant son branle qui devient agressif. Je suis à la limite de la rupture, j’étouffe, je vais jouir. Elle stoppe instantanément, se lève et sort de la chambre en disant « bouges pas je reviens »

Cet orgasme avorté me fait mal au bas ventre, couché sur le dos, je ramène mes jambes sur mon ventre pour serrer mon sexe entre mes cuisses et je me berce, les yeux fermés pour revoir sue mes paupières closes le film de ma journée. J’essaie de jouir, je suis concentré sur ce but, je n’ai pas senti revenir ma chérie qui de son buste pèse sur mes tibias, d’une main me caresse le visage alors que l’autre me caresse les fesses. Elle passe ses doigts dans le sillon, s’attarde sur mon œillet. Pour affirmer mon accord, je pousse sur mon sphincter et elle sent mon anus s’ouvrir sous ses doigts. Deux doigts profondément plantés, elle me laisse déplier les jambes et m’att le sexe, le sèche pour le branler en me limant a sec le trou de balle.

« Ça brûle, ma chérie »
« Au plus vite tu jouis, au moins ça brûle ».
Ma jouissance vient me libérer de cette au bout de quelques poignées de secondes. Un orgasme qui me laisse anéanti. Elle m’embrasse passionnément. Je lui dis « je t’aime, ma chérie. Ne m’abandonne pas »
« Jamais, je t’aime trop ». Et elle sort de la chambre.

La chaîne coule du mur. Nora se présente a la porte « aller, viens a la douche, on va te faire beau. Dans une heure tout le monde arrive ».

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