Orga 2
Jétais sous la douche. Leau chaude, presque brûlante, coulait le long de mon corps. Je poussais un soupir de bien être, levais mon visage et restais ainsi sous le jet, heureuse.
Je ne les entendis pas arriver. Ils se jetèrent brutalement sur moi et me plaquèrent à terre. Jouvris la bouche mais lun deux y enfonça directement un chiffon pour mes cris.
Ils étaient trois. Adolescents comme moi. Je les connaissais. Tandis quun dans mon dos me maintenait immobile, me pressant contre lui, les deux autres samusaient à toucher toutes les parties de mon corps qui soffraient à eux, me caressant de leur langue ou de leur sexe puis me mordant les tétons jusquà les faire . Ils me giflèrent avec leurs queues, avec leurs mains, frappant sans sarrêter. Je me débattais mais impossible de me dégager. Je me retrouvais bientôt à genoux, e daccueillir successivement dans ma bouche leurs sexes raidis. Je ne sais combien de temps cela dura. Ils se relayaient sans relâche. Mon corps était meurtri et javais mal partout. Finalement ils se masturbèrent au dessus de mon visage, me maculant de leur sperme. Je me demandais vaguement pourquoi ils ne me pénétraient pas, non sans être heureuse que ce mal là au moins me soit épargné, quand un grand loup noir entra dans la pièce. Il était énorme, sa mâchoire puissante et ses pattes terminées de griffes. Terrorisée jétais incapable de prononcer un seul son. Les autres ne paraissaient pas surpris de cette arrivée insolite et au contraire en paraissaient enchanté. Me regardant avec un sourire vicieux, ils me mirent à genoux, dos tourné vers le monstre. Lorsquils mobligèrent à me pencher en avant je compris ce qui allait se passer. Je me débattais comme une furie et ils nétaient pas trop de trois pour me maintenir. Enfin ils réussirent à me contraindre à limmobilité. Visage plaqué contre le sol je voyais le loup, excité à lextrême, savancer vers moi. Il bondit et je sentis soudain sa mâchoire se refermer sur ma nuque et ses dents entrer dans ma chair, ses griffes me labourer le dos et son sexe énorme me sodomiser, me déchirer.
Clignement de paupière. Ma vision est floue. Un visage est penché vers moi. Je le devine plus que je ne le vois. Je suis allongée. Quelquun maide à me redresser. Je sens les bords dun récipient sur mes lèvres. Je les ouvre et un liquide frais coule le long de ma gorge. Je bois avec plaisir et avidité mais trop vite au goût de la personne qui est avec moi. Je risque de m si je continue ainsi. De toute manière mes forces sépuisent et même avec de laide je ne parviens plus à rester assise. Les ténèbres, à nouveau.
Clignement de paupière. Ma vision est plus claire. Encore une chambre inconnue. A côté de moi une grosse dame, à la peau noire, vêtue dune robe bouffante et atrocement colorée. Elle sourit, heureuse de me voir éveillée. Elle me redonne à boire mais une soupe épaisse cette fois, bien chaude, qui me revigore. Je peux enfin masseoir seule et apprendre où je suis.
Elle ma trouvé au bord du chemin alors quelle partait chercher des herbes médicinales. Je suis restée inconsciente plus de trois jours. Elle me dit avoir soigné mes plaies aux pieds et surtout celles dans le dos qui, daprès elle, sont particulièrement affreuses. Aussitôt je repense au cauchemar, au loup. Vivement jécarte la cuillère et vomit. Loin de sen fâcher elle me lave, me soigne et grâce à elle je parviens à me calmer. Elle ne me demande rien mais ses yeux minterrogent sans cesse. Je vais parler quand un énorme chien entre, un chimpanzé à cheval sur son dos. Je hurle et me cache sous les couvertures, persuadée être à nouveau dans un cauchemar mais elle rit et me dit de ne pas avoir peur, que ce sont ses amis et que personne dans la troupe, humain ou animal, ne me fera de mal.
La troupe est tout ce qui reste dun cirque ambulant, autrefois florissant, aujourdhui disparu.
Celle qui ma recueillie sappelle Mamma.
Jai rapidement tout raconté à Mamma bien quil me fut difficile au début daborder le sujet de ma « transformation ». Bêtement je lui dit que jétais un monstre tout en montrant mon entrejambe. Elle pense au départ que je parle de mon clitoris et sévertue à me rassurer, disant que cest parfaitement normal, que dautres femmes que moi en ont un comme celui là et quen fait je devrais plutôt être contente etc etc. Lorsquenfin jarrive à arrêter ce flot de paroles et être plus compréhensible elle a une réaction assez étonnante. Elle se lève et soulève ses jupes. Je comprends directement pourquoi. La Mamma bien en chair, plantureuse, aux seins positivement énormes, possède un attribut masculin particulièrement long et la plus grosse paire de couilles qui ma été depuis lors donné de voir.
Rien de tel pour me mettre en confiance mais après un fou rire incontrôlable et régulièrement renouvelé par nos rires respectifs il métait encore difficile de passer par la case « démonstration », l « objet » ne se montrant quavec le plaisir. Et javais beau aimer déjà Mamma de tout mon cur, cette affection nétait pas de celles liées à la jouissance.
Nous avons donc reporté cette question à plus tard pour aborder le sujet plus épineux de ma mémoire et des cicatrices présentes sur mon corps.
Pour la mémoire Mamma me dit dattendre encore un peu et que quelquun dans la troupe pouvait certainement maider mais quelle dormait encore.
Pour les cicatrices je demandais à les voir.
Elles étaient très différentes de ce que jimaginais. La peau au niveau de la nuque et tout le long de la colonne vertébrale était à vif et à certains endroits presque arrachée. A intervalle régulier des balafres violacées barraient ma peau de part et dautre de la colonne. Certaines étaient droites, dautres courbes, presque sinusoïdales et si la plupart étaient courtes quelques unes sétendaient sur toute la largeur du dos.
Nous parlions de mon identité lorsquune jeune fille entra dans la roulotte. Aujourdhui je peux vous dire quelle était très petite, sans pour autant être une naine, que ses cheveux noirs et épais lui arrivaient au creux des genoux, que certaines mèches étaient tressées avec des chapelets de perles et dautres de petites clochettes qui produisaient un son charmant lorsquelle marchait et quelle était certainement vêtue dun short en jean ultra court et dun top qui laissait son ventre nu. Mais sur le moment même je ne voyais rien dautre que ses yeux bridés, entièrement noirs, cornée comprise, et qui comme la nuit étaient parsemés détoiles.
Elle sassit au bord du lit, plaça ses mains sur mes tempes, souffla dans mon nez puis aspira lair de ma bouche. Une odeur de cannelle se dégageait de sa peau, de chocolat de ses cheveux. Ses mains descendirent le long de mes joues, de mon cou, sattardèrent sur mes épaules, puis glissèrent plus bas pour se refermer autour de ma taille. Elle se pressait contre moi et je sentais la chaleur de ses seins sur ma poitrine. Ma bouche trouva naturellement la sienne. Ma langue sa langue et mes mains glissèrent sur son ventre. Lune monta à la rencontre de ses seins, libres de toute entrave, lautre osa descendre et découvrir que là aussi hormis le court tissu qui lui galbait si merveilleusement les fesses, rien nempêchait mes doigts de senfoncer au plus profond delle. Ma bouche prit ensuite les mêmes chemins, sattardant sur ses seins, en suçant le bout, les mordillant un peu tandis que mes doigts continuaient de sagiter et lui arracher des gémissements de plaisir. Lorsque ma bouche se colla à ses lèvres les plus intimes et que ma langue parcourut sa grotte humide, elle se cabra de plus belle et jouit de mes baisers.
Ainsi passèrent les heures, en la découverte de lune et lautre.
Elle se pencha alors vers moi et tandis que mon deuxième sexe se rangeait à nouveau en moi me murmura:
« Lhomme étant maintenant assouvi, il est grand temps de soccuper de la femme ».
Elle fit si bien que je découvris que mon sexe de femme pouvait lui aussi être source de plaisir, sans quil soit occulté par le masculin.
Grâce à elle, ce jour là et les suivants, jappris à le contrôler, le faire apparaître et disparaître à volonté. Je découvris aussi la présence dune autre particularité que jétais loin de soupçonner.
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