Orga 5
Grâce à la presse ladresse officielle de Curtis nous était connue. Mix et Tips étaient davis de sy introduire et de soumettre Curtis et sa femme à nos questions. Avec les capacités de Tia et mes phéromones il ne serait pas difficile de leur tirer les vers du nez. Ils névoquaient même pas les difficultés liées à leffraction. Un homme élastique et un nain contortionniste étaient capables de sintroduire partout. Qui oserait douter dune telle équipe ?
Et effectivement en moins de temps quil ne faut pour le dire nous nous tenions tous les quatre devant le lit conjugal des Curtis
sauf que le principal intéressé était absent. Seule sa femme y dormait.
Elle était aussi belle que dans mon souvenir. Allongée sur le dos elle ne portait quune nuisette transparente, collée à sa peau par la moiteur du soir. Lèvres entrouvertes elle respirait profondément et sagitait dans son sommeil. Elle rêvait. Je ne pouvais détacher mon regard de son corps, de ses seins quelle caressait. Elle gémissait, écartant les jambes, remontant la nuisette entre ses cuisses, se masturbant avec le fin tissu. Lhomme en moi se réveilla. Je bandais pour elle, incapable de penser à ce pourquoi nous étions présents. Il ny avait plus quelle en moi. Elle mobsédait. Je ressentais à nouveau son corps contre le mien, la douceur de sa peau tandis quelle tenait mon corps nu contre elle. Je voulais à nouveau me presser contre elle, la toucher, la goûter. A côté de moi Tia se tordait sur le tapis, sous les assauts fougueux de Mix et de Tips. Tandis que ses lèvres criaient de plaisir, ses yeux étoilés me suppliaient darrêter, de contenir ces effluves qui les rendaient complètement fous. Je ne le pouvais. Au contraire la vision de leurs corps enchevêtrés attisait mes désirs. Je mimaginais sur ce même tapis, avec elle, la baisant comme un possédé. Ny tenant plus je montais sur le lit et déchirait la nuisette pour quenfin sa peau soit contre la mienne. Je griffais et mordais sa nuque, ses seins, son ventre.
Ainsi après toutes ces années je me retrouvais seule devant cette bâtisse, toujours aussi sinistre, même en pleine journée. Javais faussé compagnie à la troupe tôt le matin, sans vraiment savoir pourquoi jagissais ainsi. Une seule pensée était présente en moi : celle que je devais y aller seule pour laffronter. Il était là. Je sentais sa présence.
Grâce aux souvenirs dHéléna je pouvais me diriger sans peine où je le désirais, à savoir la cave. Là étaient les réponses. Pas dans la chambre où je métais éveillée. Plus bas. Là doù sont venus les cris. Il faisait froid à lintérieur. Visiblement plus personne nhabitait ici depuis longtemps. Je descendis lescalier. Mes pas résonnaient sur les marches de marbre. Je ne cherchais pas à me cacher. Je voulais quil sache que jétais là. Après le marbre, le bois. Des planches grinçantes. Lescalier se rétrécissait. Je maccrochais à la rampe pour ne pas tomber, victime de la peur qui sournoisement pointait le bout de son nez.
Il se tenait debout au fond de la pièce, entre deux tables de formica. Il nétait pas surpris de me voir. Je regardais autour de moi et aussitôt regrettais dêtre venue seule. Ils étaient trois en plus de William et je reconnus en ces hommes les adolescents de mon rêve. William se mit à rire et poussa un bouton. Aussitôt une paroi de métal vint se placer devant la porte noire, me piégeant avec ces hommes qui ne suintaient que le vice et qui dès la paroi en place se jetèrent sur moi et déchirèrent mes vêtements. Aucune échappatoire possible. La pièce était aveugle et de plus couverte de métal de bas en haut. Et au centre une structure tentaculaire dont les appendices, à mon grand effroi, bougeaient librement. En riant ils mamenèrent vers elle et mattachèrent par les bras au tronc principal. Aussitôt que mon dos le toucha, les tentacules se dirigèrent vers moi, me frôlaient, glissant sur ma peau. Leur contact visqueux me répugnait. Elles cherchaient à sintroduire par tous les orifices possibles. Entravée javais du mal à les repousser. Je serrais les cuisses au maximum, fermais la bouche et bougeais la tête frénétiquement mais insistantes elles continuaient les unes à glisser vers mes lèvres, forçant la commissure de leur bout rond, les autres à senrouler autour de mes cuisses, tirant pour les ouvrir. Certaines avec des extrémités plus larges, rectangulaires, étaient dures comme le métal mais sappliquaient sur la peau telle des sangsues et pompaient mon énergie. Je neus bientôt plus la force de résister. Mes lèvres sécartèrent et un appendice au goût amer envahit ma bouche et glissa jusquau fond de ma gorge ; je sentis mes cuisses céder à la traction. Au moment où elles souvraient William appuya sur un bouton. Les tentacules disparurent instantanément à lintérieur du tronc. Je toussais et crachais. Lui riait comme un dément. Les autres continuaient de me regarder et de se caresser.
« Tu naimes pas trop ma petite chérie visiblement. Quel dommage
Elle aimerait tant te contenter
Tu devrais lapprécier pourtant je lui ai donné ton nom, Orga
Sais-tu ce quest Orga ? Le nom du projet de mon père, ce scientifique de génie mis au banc de la communauté car il osait aller plus loin queux. ORGA : Organisme Génétiquement Amélioré. Et amélioré tu les. Tu as un corps superbe, tel que je le voulais
excepté cette monstruosité cachée en toi. Mais nous allons y remédier. Jai amélioré le processus mis au point par mon père. Aujourdhui je peux enfin régler ce problème. Tu seras bientôt à moi
ou à eux
Si jéchoue et que tu survis au traitement, tu seras leur chose et ils pourront faire de toi ce qui leur plaira. Mais avant je vais te donner ce que tu attends. Ces tentacules posés maintenant sur ta tête sont reliés à lordinateur qui contient ta mémoire. Je vais te la rendre
provisoirement bien entendu. Jai envie de pouvoir discuter un peu avec toi
cousin Richard »
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