Mon Adoption Par Les Femmes Du Clan
Cette histoire sest déroulée au cours dune de mes missions anthropologiques en Asie du sud-est dans un pays montagneux, encore à découvrir où bon nombre dhabitants nont jamais vu ni blanc ni blanche. Dans ces montagnes des humains vivent encore à létat primitif ; on sait très peu de choses sur eux. Parfois, lun deux fait un long voyage vers la côte et découvre avec étonnement un nouveau mode de vie. Toute une partie de cette île est peuplée de clans, de familles dont nul na jamais entendu parlé. Il est nécessaire de les préserver de tous importuns mais très excitant détudier leur connaissance. Bien entendu lorsquon part en expéditions sur leur territoire, il faut faire des étapes, éviter de leur apporter nos microbes en se mettant en quarantaine. Il faut également éviter de pourrir ces clans avec nos objets manufacturés, nos coutumes. Il nous faut prendre le temps de les découvrir. Enfin cest aussi notre devoir de ne pas révéler leur position exacte. Sachez toutefois que ce groupe humain vit à trois semaines de marche dun point accessible en 4 X 4 dans une région montagneuse, boisée, sous un climat tropical humide où la flore est luxuriante. La chaleur et lhumidité confèrent aux plantes une croissance exceptionnellement rapide.
Depuis trois semaines environ, on ne compte pas les jours dans ces peuples, je vivais avec les femmes qui mavaient peu à peu apprivoisée et demandée de venir les rejoindre. Mais avant il y avait eu une période dattente, dobservation réciproque.
En effet, comme à lhabitude lorsque jarrive dans une contrée éloignée, après de nombreuses journées de marche, je marrête dans un lieu que je considère opportun. Je me pose généralement à une cinquantaine de mètre dun ruisseau qui moffre leau nécessaire pour boire mais également la « salle de bain » dont tous les naturistes de la planète rêvent. Trop près du ruisseau, cest prendre le risque en cas de pluie excessive de subir une crue et de devoir plier rapidement bagage, voire dêtre emportée par la montée des eaux pendant son sommeil, bien quen général jai le sommeil léger, à laffût du moindre son étrange, celui dun humain ou dun animal nayant pas ment des pensées pacifiques.
Plus loin, cest être en forêt avec le danger de certains animaux qui ne sortent du couvert que pour se désaltérer. Dailleurs comme dhabitude lors de mon arrivée javais observé longuement les traces sur le sol pour ne pas me trouver sur le passage de quelques animaux pour lesquels ma présence aurait été mal perçue.
Pour tout bagage, je transporte un sac à dos contenant une multitude de petites choses appareil photo, chargeur de batterie solaire, un téléphone cellulaire satellite « au cas où » mais en général je ne lemploie pas sauf quand je reviens en ville, des carnets et des crayons de bois, deux couteaux, plusieurs briquets, une serviette de toilette, deux gants, des mouchoirs en tissus, ils peuvent servir à tous, des tampons périodiques ma féminité me rappelant une fois par mois, un savon de Marseille pour ma toilette, une tenue de rechange pantalon, tee-shirt, slip, socquette, une polaire, les nuits sont parfois très froides, une bâche nylon de 2 sur 3 mètres qui sert à me protéger de la pluie et protège mes affaires en mon absence, une bobine de ficelle nylon, quelques clous de tailles différentes, un rouleau de ruban adhésif, quelques médicaments seule dont un désinfectant.
Après avoir choisi mon lieu de villégiature, javais coupé quelques branches pour faire mon campement, collecté quelques pierres sur le bord du ruisseau pour me servir de table, de siège et pour poser mes bagages hors du sol.
Javais également récupéré des blocs, qui me serviraient doutils de fortune, comme percuteur pour tailler de lobsidienne, cest le retour à lâge de pierre mais je me débrouille pas mal, ou pour écraser des lianes, casser des coques de fruits...
Je navais pas franchement besoin de lame de pierre, mais par habitude, histoire de pouvoir échanger avec les femmes, je me préparais quelques belles pièces utiles, essentiellement des lames de couteaux et des racloirs à très fines dents, quelques perçoirs aussi, très fin, de ceux qui permettent de faire un trou dans une dent pour en faire une parure.
Il est vrai que les s retarderaient le groupe lors de la marche et au retour constiaient un fardeau alors que les outils de pierre constituent lunique fardeau utile.
Avec quelques branches, javais réalisé un trépied destiné à porter ma gourde deau qui fraichit par son balancement au vent. Javais profité de cette collecte de bois pour rapporter quelques larges feuilles destinées à recevoir de la nourriture, fruit, racines collectées ça et là lors de mes escapades.
Enfin un lot de feuilles roulées dans ma serviette de toilette constituait mon oreiller. Dessous une natte en mousse, de celle que je troque en quittant le pays contre quelques ouvrages fait main. Un échange de cadeaux quil ne faut pas oublier de faire. Bien souvent une page est tournée et on ne doit pas avoir de dette envers aucun.
Ce campement insolite, pour les habitants « invisibles » du lieu, avait été rapidement repéré et jétais régulièrement épiée par des femmes, des s qui gardaient une « distance de sécurité ». Peu à peu enhardis, ils sapprochaient. Jeffectuais un sourire. Pas de signe de la main, ceux-ci pouvant être considérés comme menaçants. Javais attendu, attendu que loccasion se présente. Et elle se présenta.
Un jeune plus hardi que les autres vint jusquà moi, me sourit, je lui souris, il me tendit une branche. Je lui donnais en échange un coquillage. Il était reparti très vite et le lendemain, je navais vu personne. Mais sans doute étais-je surveillée en toute discrétion. Je continuais donc à inventorier les roches du ruisseau, les plantes environnantes.
Ma visite suivante fut celle dune jeune adolescente quasi-nue. Elle portait comme tout vêtement une ceinture tressée de fibres végétales sur laquelle pendaient de petites touffes de poils de mammifère.
Enfin je reçu la visite dune jeune femme avec un dans les bras. Elle mexpliqua par signe, que je devais la suivre. Jhésitais, pris mon sac et la suivis laissant mon campement en létat.
Mon adoption sétait fait rapidement, dans mon sac quelques lames dobsidienne avaient séduit certaines femmes, dautres avaient été attirées par mes coquillages, en particulier par une ceinture de « porcelaines perforées » dont je pouvais en détacher quelques une en signe de remerciement.
Depuis quelques jours, je sentais quune ambiance particulière sinstallait. Les femmes safféraient à tisser de nombreuses nattes avec des feuilles. Elles préparaient des réserves de fruits, des légumes, des racines. Une certaine frénésie régnait, mais mon peu de vocabulaire ne me permettait pas de comprendre ce qui se préparait. Etait-ce un changement de campement, la préparation de la saison suivante, je ne savais pas.
Les femmes vivent un peu à lécart des hommes. Lorsquelles ont leurs menstrues, elles restent dans leur case. Une fois finie, elles font parvenir une feuille à leur habitué. Il comprend quil peut à nouveau séduire sa femme, de loin tout dabord puis un peu plus près, enfin les relations sont possibles environs cinq jours pendant la période de fécondité et à nouveau le couple prend ses distances.
Les hommes revenaient avec du gibier de brousse et déposaient leurs dépouilles auprès des cases réservées à leurs épouses et parfois auprès de celle dune femme dont ils souhaitaient recevoir les honneurs puis se réfugiaient dans la case des hommes, là où ils vivent entre eux. On les voit rarement dans le village pendant la journée, le soir au crépuscule, des silhouettes discrètes arrivent et entrent dans les cases, doù émanent parfois des bruits dont nul nignore lorigine, ceux-ci étant à la surface de la planète une mélopée quasi universelle, aurai-je tendance à dire.
Au cours de la journée les adolescents peuvent se masturber au vu de tous et de toutes, les adolescentes aussi.
Dans cette atmosphère de préparatifs un peu singuliers, un ou deux jours avant la pleine lune, je fus invitée par ma messagère. Son petit au cou, elle me montra du doigt puis montra une grande case et avec sa main frotta l sur ses épaules, ses cuisses, sa tête, sur tout son corps. Je ne comprenais pas, voulait-elle faire sa toilette ? Je ne comprenais pas, toutefois dans son explication verbale elle nutilisait pas le mot eau. Labsence de ce mot ne métonnait pas car par expérience je sais que beaucoup de peuple se lavent sans eau, avec des plantes, des bouts de cuirs frottés sur la peau, de largile, de la vapeur deau.
Elle me prit par la main, je la suivais. Elle continuât son explication mais je ne comprenais rien. Pour elle cétait apparemment très important que je la suive. Arrivée devant la porte elle me montra que je devais entrer puis alors que jentrais elle disparut.
Là trois femmes mattendaient, une debout me prit la main. Les deux autres agenouillées assises me sourirent. Dun geste large, elle me montra une grande natte sur le sol et me fit signe de masseoir. La femme qui mavait fait entrée sassit à son tour.
Dun regard rapide je fis le tour de la case. Il y avait là quelques récipients dorigine végétale, des reposes têtes en bois, des nattes sur le pourtour, quelques braises encerclées par des pierres chaudes, plusieurs palettes de bois large de deux à quatre centimètres et longue dune quinzaine de centimètre, trois corbeilles, une grande avec des plantes, une moyenne avec diverses racines et morceaux de fourrure danimaux, une petite contenant de largile, de locre rouge.
À côté une pierre plus blanche, un galet de calcaire complètement poli, usé à force dutilisation.
Il émanait de la case une odeur suave, probablement obtenue par quelques feuilles déposées sur les braises ardentes.
La femme la plus âgée me montra que je devais rester sur la natte, penchée en avant, les cheveux devant; je vis une jeune femme prendre dans ses mains un peu dhuile. Elle se frotta les deux mains puis vint sagenouiller derrière moi. Jétais assise les cheveux devant sur le côté. Elle posa ses mains sur mes épaules et entreprit le massage de celles-ci. Je compris enfin ! Elle voulait faire ma toilette. Elle passa ses mains rapidement tout dabord sur ma nuque, mes épaules, elle restait au milieu du dos et ne descendit pas en dessous de ma taille. Cétait très agréable, une sensation de bien-être envahissait mon corps.
Pendant ce temps la femme la plus âgée regardait lautre femme dun âge intermédiaire préparer divers produits. Je serai tentée de parler donguents. Jobservais son travail essayant didentifier au passage les différentes matières qui entraient dans les compositions. Elle mélangeait, pétrissait, malaxait avec soin différentes matière, retirait de petits grumeaux qui ne manquait pas de sêtre formé. Au fond de moi je rageais de ne pouvoir prendre des notes. Jessayais de mémoriser mais je voyais parfois passer une plante ou une matière qui métait complètement inconnue. Je me disais que si je pouvais sentir, ça me mettrai peut-être sur une piste. Je pourrai toujours demander une autre fois.
La femme âgée me montra que je devais mallonger sur le ventre. Il ny avait plus aucun doute jallais être massée sur lautre face, sur toute la longueur de mon corps. La jeune femme plia ma jambe en relevant mon pied gauche et en mettant sa main au niveau de mon articulation de genoux. Elle commença par le pied, comptant chaque orteil, dans un sens puis dans lautre. Elle effleura ma plante de pied, je retins ma réaction entre chatouille et agacement. Elle continua par la cheville, avec ses deux mains elle formait un anneau, pouce en face du pouce et index en face de lindex. Elle exerçait une pression en descendant puis une autre pression en montant du genou vers la cheville. Elle continua, une main à plat de chaque côte de mon mollet. Régulièrement, elle senduisait les mains dhuile végétale et parfois ajoutait une petite poignée de sable fin, un peeling traditionnel, mieux que dans un salon de massage. Après avoir pris soin de mon mollet gauche, elle posa ma jambe puis pris soin de la jambe droite. Pendant ce temps, les autres femmes restaient muettes, observant chaque mouvement de la masseuse, chacune de mes réactions aussi. Je laissais faire. Jétais entre leur main et mon sort était très enviable. Peu de lecteurs de ce texte nont ressenti cette plénitude. Le massage moffrait un long moment de détente, un de ceux quen occident on ne trouve pratiquement jamais.
Après les jambes elle me fit signe, je devais me mettre à quatre pattes ; je fis ce quelle demandait, ma poitrine volumineuse pendait vers le sol. Javais limpression dêtre « une vache » quon allait traire. Elle écarta mes jambes et mes cuisses et sagenouilla entre elles. Elle senduisit à nouveau les mains, mais cette fois, elle retira le plus gros avec une large feuille de plante. Elle posa une main de chaque côté de ma taille puis remonta doucement sur mon dos frotta doucement en descendant vers la raie de mes fesses arrivée en haut ses mains descendirent de chaque côté sur mes hanches puis elles remontèrent en effleurant ma taille, mon corps chatouillé fit un soubresaut. À nouveau, elle reprit le même parcours et ce une trentaine de fois.
Pendant ce massage un homme entra dans la case. Il alla sasseoir sur une natte. Il était dun âge mur, et portait un long étui pénien qui dépassait la hauteur de son épaule quand il se fut assis. Un collègue anthropologue à qui naïvement au début de ma carrière javais posé des questions mavait répondu que la longueur de létui pénien ne correspondait à rien, ni à la richesse, ni au nombre de bêtes dans le troupeau, ni à sa valeur de guerrier-chasseur ni à sa virilité. Il était à faible distance de la vieille femme et comme elle, il ne pouvait rien perdre de mes réactions épidermiques, de mes soubresauts. Jessayais de me contrôler totalement mais parfois mon corps me trahissait. Sa présence avait sans doute une bonne raison, mais je navais eu aucune explication. Dailleurs il est probable que je naurai rien compris, vu mon faible vocabulaire en langue locale. Je me demandais sil nallait pas avoir un rapport avec moi. Peut-être cette toilette était-elle destinée à me préparer pour lui. Mais je ne sais pourquoi ma raison me faisait douter. Et de toute façon, je navais quà accepter étant entre les mains des femmes et ne pouvant méchapper rapidement. En effet, dans la montagne la progression dune personne peu habituée est très lente par rapport aux autochtones. Je serai vite rattrapée et en plus il serait très en colère. Je décidais donc de rester sur mes gardes dans le self contrôle quoiquil advienne, aspirant plutôt à prendre du plaisir quà subir une situation.
Pour le moment il mobservait et jévitais de le fixer, préférant laisser mes yeux divaguer sur les activités des femmes qui soccupaient de moi.
Au terme de cette étape la femme dâge intermédiaire vint la remplacer. La jeune femme se retira. On me fit signe de me mettre complètement à plat et lautre sagenouilla ses genoux frôlaient mon sexe. Je pensais quelle ne lavait pas fait exprès, mais étant de taille plus petite elle se positionnait pour avoir le moins possible à se pencher et à savancer. Comme la précédente, elle commença par un long geste de la taille jusquau bas de la cuisse, elle remontait en insistant sur les fessiers, comme si javais eu « je ne sais quelle « culotte de cheval » à faire disparaître, ou à gommer. Elle fit une bonne vingtaine de fois le parcours. La femme la plus âgée du groupe mobservait. Ma tête posée sur la joue droite était contre le sol. À chaque appui de la part de la masseuse, ma joue frottait et cela devenait un peu douloureux. Lorsquelle fit signe darrêter je pris un certain plaisir. Elle me fit asseoir, moffrit un peu deau puis me montra la natte et minvita à mallonger cette fois ci sur le dos.
La jeune femme vint sagenouiller au niveau de mon crâne, elle commença à me masser le cou et le haut de ma généreuse poitrine, puis elle entreprit de faire le tour de mes seins, par lextérieur en descendant de part et dautre de mon thorax puis entre les seins en remontant. Elle resta longtemps à une certaine distance des auréoles. Jétais ravie et je sentais en moi une douce chaleur monter. Jignore ce quen pensait la vieille femme, mais un sourire intérieur illuminait son visage. Nulle doute, elle sentait que cela me faisait le plus grand bien.
La femme dâge intermédiaire pris un petit pot contenant une matière de couleur ocre, graisseuse puis se mis à me masser les tétons, les deux dabord puis lun après lautre. Elle massait en faisant tourner son index dessus et à mesure de mon érection elle en vint à les pincer et à les rouler entre son pouce et son index. Je réagissais par des mouvements de bassin. La vieille femme le constata et lui fit signe darrêter.
À nouveau la jeune femme se déplaça. Elle se leva puis vint entre mes jambes après mavoir fait signe de les écarter. Elle reprit son travail de massage long et appuyé descendant le long de mes hanches, sur le haut de mes cuisses puis remontant en effleurant lintérieur de mes cuisses resserrant ses deux mains su mon pubis et massant mon ventre avec le plat de ses deux mains sur le dos le cou, les seins le ventre, puis les cuisses extérieures et intérieures puis un effleurement de mon mont de vénus où les poils rasés un mois avant mon départ de chez moi commençaient à repousser. Je sentis les doigts sapprocher de mes grandes lèvres et elle sarrêta. La jeune masseuse se retira. La femme dâge intermédiaire me fit signe décarter mes jambes. Je mexécutais. Ma position ne la satisfaisait pas. Elle prit un de mes pieds et le rapprocha de mes fesses fit de même avec lautre. Jétais offerte à elle devant un homme. Toute mon éducation, ma culture occidentale en prenait un grand coup. Ma pudeur me gênait puis satténuait. Elle vint sagenouiller entre mes jambes face à mon pubis. Jallais découvrir je le compris une toilette intime faite par les femmes du clan. Elle commença à senduire les mains avec du lait ! Non ça ne pouvait être du lait. En effet je me rappelais une lecture En 2002, l'équipe du Professeur Cordain avait fait une découverte il ny avait aucun symptôme d'acné chez des tribus primitives qui avaient conservé une alimentation ancestrales car elles avaient un régime pauvre en hydrates de carbone excluant les produits laitiers, contrairement aux civilisations occidentales. Il sagissait plutôt de largile blanche du kaolin probablement. Elle létala lentement par mouvement circulaire et commença à sinsinuer entre mes grandes lèvres, mon clitoris fut effleuré. Elle passa une bonne trentaine de fois, insistant de plus en plus comme si elle voulait redessiner lextérieur de ma féminité. Je pensais aux massages périnataux que font les asiatiques à leur bébé pour coller les muscles au os ou bien pour redessiner le corps. Je sentais ses pouces senfoncer lentement puis remonter sur mon mont de vénus. Elle allongeait les cercles et peu à peu descendait jusquà mon anus. Je ne pouvais pas mempêcher de mouiller. Jétais dans un état second, avec un mélange denvie de relation sexuelle et un fort désir de me lever et partir. Ma raison men empêcha à nouveau ; lentement et précisément je sentais que jallais être pénétrée. À chaque passage, ses doigts se rapprochaient et appuyaient de part et dautre sur mes grandes lèvres.
Elle sinterrompit et demanda quelque chose à lhomme. Il lui fit signe de continuer. Elle prit alors dans ses mains une sorte de tresse produite à partir de cuir, une bande avec des poils et lautre sans poil. Elle entoura les deux doigts de sa main droite, lindex et le majeur, comme pour se faire un bandage; selon une technique précise. Sa paume de main orientée vers le haut reçut lextrémité de la tresse, que le pouce vint maintenir. Ensuite elle déroula la tresse sur le plat intérieur de lindex et du majeur, vers la pulpe des bouts de doigts puis, passa sous sa main jusquau niveau des articulations des phalanges, elle continua en entourant la tresse autour de ses deux doigts, elle était gantée. Cétait étrange. Pour mêtre masturbée parfois, je sais que deux doigts ce nest pas très large mais cela peut donner du plaisir, sans doute le savait-elle aussi. Avec sa main gauche elle tata voir si jétais humide. Elle compris que jétais à point fit un signe à lhomme qui la regarda fixement puis menfonça ses doigts recouverts de cuir dans le vagin, tout dabord dans un mouvement linéaire vers lutérus. À ce moment là mon périnée se rétracta. Elle en informa la jeune femme qui vint me masser le ventre par larges cercles concentriques autour du nombril. Je pensais que javais fait une gaffe. Il naurait pas fallu que je me contracte. Elle sen était aperçue mais pouvais-je faire autrement ? Elle entreprit des va et vient de lintérieur vers lextérieur, toujours plus amples, gagnant à chaque passage quelques millimètres de pénétration. Je sentais ses doigts toujours plus long, toujours plus profonds en moi. Puis elle se mit a faire des rotation du poignet quand elle était au fond de moi. Je ressentais chacune de ces rotations et jessayais de navoir aucune réaction. La jeune femme continuait à me masser le ventre et se mettait en phase avec les va et vient et les rotations de la femme qui me pénétrait toujours plus profond. Jétais très amplement lubrifiée, le cuir et les poils danimaux avait excité tout mon être. Je ne pouvais retenir certains spasmes mais je ne voulais pas montrer mon émoi. Il fallait que je sois forte.
Je ne sais combien de temps ni combien de mouvement, daller et venu me pénétrèrent, mais à un moment je sentis ses doigts se fléchir et essayer de former comme un crochet. Elle avait courbé ses doigts pour me gratter sur le devant du vagin, nul doute, le point g qui a fait tant couler dencre chez les passionnés de sexe allait être sollicité. Je devais rester stoïque, quoiquil se passe éviter un orgasme, essayer de me maîtriser, de garder la même respiration que normalement. Les allés et venus continuaient, mon vagin était tout sensible. Parfois, cétait limite douloureux, parfois très doux. Elle modulait la pression sur ma paroi. Elle fit signe à la jeune femme darrêter de me masser le ventre, puis elle posa sa main sur mon pubis et me massa de son pouce gauche le clitoris, allais-je rester sans réaction encore longtemps. Je me retenais. Si cela avait été en occident, il y a longtemps que jaurai modifié ma respiration, que jaurai émis de petits cris ou essayer de caresser, serrer avec mes doigts.
Elle sortit sa main puis retira la tresse de cuir qui lentourait. Ouf cétait terminé, javais réussi à ne pas montrer mon excitation. Alors que je pensais que cétait fini, la jeune femme qui me massait le ventre lui tendit une touffe de je ne sais quoi, une sorte de lichen ou bien du champignon. Elle savisa de me le mettre dans le vagin puis sarrêta à mi profondeur. Je sentais un picotement menvahir, la température sélevait, cétait sans doute un astringent que je ne connaissais pas.
Lhomme qui était resté assis se leva.
Jallais enfin savoir ce quil était venu faire. Jétais particulièrement excitée, on laurait été avec moins de soins, je mouillais, la boule végétale me brûlait lintérieur, je vis la vieille femme lui tendre une lame dobsidienne. Elle lui donna une explication mais je ne comprenais rien, si ce nest quil devait employer cet objet. Jimaginais alors le pire. Il allait peut-être mexciser, mon clitoris étant saillant par lexcitation, il était dune saisie facile. Une barre me bloquait la poitrine. Mon corps se nouait tandis que mon cerveau me rappelait que ce peuple ne pratiquait pas lexcision. Mais si jétais une exception ? À moins quil ne veuille me faire des scarifications comme jen ai vu quelques unes sur le nombril des personnes du clan, mais alors pourquoi avoir pris autant soin sur lensemble de mon corps ? Pourquoi mavoir cherché dans mon intimité ?
Les femmes avaient-elles reçu des directives pour connaître mon état féminin, si jétais vierge ? Si javais é, que sais-je ? La vieille femme pouvait être une ancienne sage-femme et avoir des connaissances dans ce domaine. Elle formait peut-être les deux autres, au moins la plus jeune. Peut-être navait-elle pas assez de force pour me faire tout le rituel seul.
Enfin pourquoi avoir terminé la série de massage par lintromission dun objet astringent qui continuait à me faire de leffet. Alors quil était mis depuis quelques minutes déjà, je ressentais un effet de chaleur et de picotement, jaurai bien voulu le retirer mais si je le faisais je les offenserai. Combien de temps devrais-je le garder dans mon intérieur? Pourrais-je le retirer moi-même ou cela serait-il fait par une autre personne. Qui ? Et à quelle occasion, dans lintimité dune case comme en ce moment ou lors dune cérémonie collective, avec seulement les femmes, ou bien que les hommes ou avec tous ? La présence dun observateur masculin dans la case, me laissait penser que tous les hommes savaient ce que lon me faisait au moment présent. Sans doute devrait-il expliquer aux anciens et au chef comment cela cétait-il passé ? Quelle avait été mon attitude, ma réaction ? Jimagine un de ces récits comme les hommes aiment le faire entre « mecs ». Pas ment avec exactitude.
Par terre allongée sur la natte, une foule de questions venait à mon esprit. Une chose était certaine, je vivais un moment que je noublierai jamais, et qui pour la tribu qui mavait accueilli était extrêmement important. Cette importance je la ressentais depuis le début de la situation. Le fait que je sois restée dans le « self-control » semblait leur avoir plutôt plût. De toutes les façons, si je navais pas opté pour cette attitude, les femmes auraient probablement su me maîtriser. Qui sait si à lextérieur dautres femmes ne seraient pas accourues, appelées par un chant destiné à masquer ma voix.
On oublie souvent, nous autres occidentaux, que les chants ont la plupart du temps une signification, donner la cohésion à un groupe, se donner du courage mais aussi appeler laide des autres.
Les trois femmes se levèrent et se déplacèrent pour se positionner deux sur mon côté droit agenouillée les genoux tout contre mon corps mes bras écarté en croix, lautre sur mon côté gauche. Javais profité de ce moment de pause pour allonger mes jambes en les serrant lune contre lautre.
Lhomme plutôt de grande taille, sapprocha de moi. Je nallais pas tarder à savoir pourquoi il était là. Il me fit signe décarter mes jambes la femme de gauche et celle de droite tirèrent mes genoux de leur mains pour que jobéisse à sa demande. Il ne faisait aucun doute, jallais subir un rituel, je ne savais quoi.
Pour moi, tant quil gardait son étui pénien, je me disais quil ne me pénétrerait pas. Il savança dun pas et il détacha la cordelette qui le maintenait verticalement le long de son corps. Il le retira et le posa par terre, derrière lui. Au sol, javais une vision en contre-plongée de son corps, ses jambes, sa croupe. Il se releva. Étonnement, il nétait pas en érection. Je dirai même quil était très au repos pour un homme qui avait suivi toute la cérémonie. Maintenant il ne faisait plus aucun doute il ne sagissait pas dune toilette entre femme mais bien dune cérémonie rituelle.
Il savança entre mes chevilles écartées puis sagenouilla. Il tenait toujours lobsidienne à la main. Mon cur battait de plus en plus fort. Les femmes sentant la pression montée en moi, commencèrent à entonner un chant, plutôt calme, sans doute pour me détendre. Il prit ma cheville gauche en arrière et avec se main sous mon genou droit il me fléchit la jambe. Je me disais quil allait en faire autant avec la gauche. Mais rien. Il frotta de la paume de sa main lintérieur de ma cuisse droite, comme sil voulait la débarrasser de quelques traces dhuile et dun coup fit glisser lobsidienne et mentailla sur cinq ou six centimètres de longueur. Les femmes avaient modifié leur chant, augmenté le son de leur voix et accélérer le rythme. Sous la pression de lobsidienne et la douleur de lentaille je métais raidie. La femme du côté de ma cuisse droite lavait enserrée pour me maintenir. Mon sang sécoulait lentement. Il perlait. Je vis lhomme le ramasser avec le tranchant de lobsidienne. La seconde femme, la plus proche de ma tête lui donna un petit toupet végétal. Il essuya la lame avec, puis essuya lintérieur de ma cuisse. Il posa ce toupet sur mon mont de Vénus. La vieille femme lui tendit une pierre blanchâtre lisse quil passa sur la plaie. Il me massa jusquà ce que le sang arrête de sécouler. La douleur était très tolérable et ce massage nétait pas douloureux. Lorsque la plaie ne suinta plus. Il posa la pierre, pris le toupet ensanglanté sur mon Mont de Vénus, se leva, recula et sorti.
Cétait fini. Il avait eu ce quil voulait, un peu de mon sang. Je me demandais ce que cela signifiait. Etait-je devenue une épouse ? Ou bien était-je intégrée au groupe ?
La vieille femme se déplaça, elle sagenouilla entre mes jambes. De part et dautre les deux plus jeunes étaient agenouillées tout contre mon corps. Lune delle pivota sur elle et pris une planche. Que voulait-elle faire. Je compris rapidement. Elle voulait la glisser sous mes fesses. Je me positionnais en rapprochant mes chevilles de mes fesses et en pliant les genoux. Une fois en position « offerte » le bassin surélevé. Elle alla directement au but, sans huile. Elle plongea ses doigts dans mon vagin, chercha un peu en profondeur, retira lobjet que la plus jeune mavait introduit. Une fois sorti elle le senti, puis lécartela et expliqua aux deux autres je ne sais quoi.
Elle plongea à nouveau dans mon vagin, fit le tour de la situation, comme pour balayer, voir sil ne restait rien pris soin de masser vers lavant. Cherchait-elle ce que nous occidentale appelons le point G. Je ne bougeais pas. Elle finit par arrêter et se releva.
Les deux jeunes femmes mintimèrent lordre de masseoir. Je le fis. Jétais soulagée. La pression descendait. La plus jeune prit de lhuile, se mit derrière moi puis menduisit les épaules et me massa. Lautre alla chercher mes vêtements et me montra des vêtements indigènes. Javais le choix. Je décidais de composer avec les deux. Mes chaussures et socquettes, mon slip avec un pagne par-dessus, je laissais ma poitrine exposée. La femme âgée le constatant ordonna à la jeune femme de menduire à nouveau. Elle prit de lhuile et de largile ocre et me massa les seins. Une protection certaine contre le soleil.
Ensuite elles se mirent à chanter très forts, maidèrent à me lever et maccompagnèrent vers la sortie de la case. Dehors les femmes avaient fait un cercle autour de lentrée, une petite fille vint me prendre par la main pour me conduire un peu plus loin. Je la suivais, toutes les femmes suivirent...
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