Mon Adoption Par Les Femmes Du Clan

Cette histoire s’est déroulée au cours d’une de mes missions anthropologiques en Asie du sud-est dans un pays montagneux, encore à découvrir où bon nombre d’habitants n’ont jamais vu ni blanc ni blanche. Dans ces montagnes des humains vivent encore à l’état primitif ; on sait très peu de choses sur eux. Parfois, l’un d’eux fait un long voyage vers la côte et découvre avec étonnement un nouveau mode de vie. Toute une partie de cette île est peuplée de clans, de familles dont nul n’a jamais entendu parlé. Il est nécessaire de les préserver de tous importuns mais très excitant d’étudier leur connaissance. Bien entendu lorsqu’on part en expéditions sur leur territoire, il faut faire des étapes, éviter de leur apporter nos microbes en se mettant en quarantaine. Il faut également éviter de pourrir ces clans avec nos objets manufacturés, nos coutumes. Il nous faut prendre le temps de les découvrir. Enfin c’est aussi notre devoir de ne pas révéler leur position exacte. Sachez toutefois que ce groupe humain vit à trois semaines de marche d’un point accessible en 4 X 4 dans une région montagneuse, boisée, sous un climat tropical humide où la flore est luxuriante. La chaleur et l’humidité confèrent aux plantes une croissance exceptionnellement rapide.

Depuis trois semaines environ, on ne compte pas les jours dans ces peuples, je vivais avec les femmes qui m’avaient peu à peu apprivoisée et demandée de venir les rejoindre. Mais avant il y avait eu une période d’attente, d’observation réciproque.

En effet, comme à l’habitude lorsque j’arrive dans une contrée éloignée, après de nombreuses journées de marche, je m’arrête dans un lieu que je considère opportun. Je me pose généralement à une cinquantaine de mètre d’un ruisseau qui m’offre l’eau nécessaire pour boire mais également la « salle de bain » dont tous les naturistes de la planète rêvent. Trop près du ruisseau, c’est prendre le risque en cas de pluie excessive de subir une crue et de devoir plier rapidement bagage, voire d’être emportée par la montée des eaux pendant son sommeil, bien qu’en général j’ai le sommeil léger, à l’affût du moindre son étrange, celui d’un humain ou d’un animal n’ayant pas ment des pensées pacifiques.


Plus loin, c’est être en forêt avec le danger de certains animaux qui ne sortent du couvert que pour se désaltérer. D’ailleurs comme d’habitude lors de mon arrivée j’avais observé longuement les traces sur le sol pour ne pas me trouver sur le passage de quelques animaux pour lesquels ma présence aurait été mal perçue.

Pour tout bagage, je transporte un sac à dos contenant une multitude de petites choses appareil photo, chargeur de batterie solaire, un téléphone cellulaire satellite « au cas où » mais en général je ne l’emploie pas sauf quand je reviens en ville, des carnets et des crayons de bois, deux couteaux, plusieurs briquets, une serviette de toilette, deux gants, des mouchoirs en tissus, ils peuvent servir à tous, des tampons périodiques ma féminité me rappelant une fois par mois, un savon de Marseille pour ma toilette, une tenue de rechange pantalon, tee-shirt, slip, socquette, une polaire, les nuits sont parfois très froides, une bâche nylon de 2 sur 3 mètres qui sert à me protéger de la pluie et protège mes affaires en mon absence, une bobine de ficelle nylon, quelques clous de tailles différentes, un rouleau de ruban adhésif, quelques médicaments seule dont un désinfectant.

Après avoir choisi mon lieu de villégiature, j’avais coupé quelques branches pour faire mon campement, collecté quelques pierres sur le bord du ruisseau pour me servir de table, de siège et pour poser mes bagages hors du sol.
J’avais également récupéré des blocs, qui me serviraient d’outils de fortune, comme percuteur pour tailler de l’obsidienne, c’est le retour à l’âge de pierre mais je me débrouille pas mal, ou pour écraser des lianes, casser des coques de fruits...
Je n’avais pas franchement besoin de lame de pierre, mais par habitude, histoire de pouvoir échanger avec les femmes, je me préparais quelques belles pièces utiles, essentiellement des lames de couteaux et des racloirs à très fines dents, quelques perçoirs aussi, très fin, de ceux qui permettent de faire un trou dans une dent pour en faire une parure.
Dans ces contrées, la taille de la pierre est un savoir masculin et les femmes sont souvent éloignées des sorties destinées à s’approvisionner en matière première pour produire des outils.

Il est vrai que les s retarderaient le groupe lors de la marche et au retour constiaient un fardeau alors que les outils de pierre constituent l’unique fardeau utile.
Avec quelques branches, j’avais réalisé un trépied destiné à porter ma gourde d’eau qui fraichit par son balancement au vent. J’avais profité de cette collecte de bois pour rapporter quelques larges feuilles destinées à recevoir de la nourriture, fruit, racines collectées ça et là lors de mes escapades.
Enfin un lot de feuilles roulées dans ma serviette de toilette constituait mon oreiller. Dessous une natte en mousse, de celle que je troque en quittant le pays contre quelques ouvrages fait main. Un échange de cadeaux qu’il ne faut pas oublier de faire. Bien souvent une page est tournée et on ne doit pas avoir de dette envers aucun.

Ce campement insolite, pour les habitants « invisibles » du lieu, avait été rapidement repéré et j’étais régulièrement épiée par des femmes, des s qui gardaient une « distance de sécurité ». Peu à peu enhardis, ils s’approchaient. J’effectuais un sourire. Pas de signe de la main, ceux-ci pouvant être considérés comme menaçants. J’avais attendu, attendu que l’occasion se présente. Et elle se présenta.

Un jeune plus hardi que les autres vint jusqu’à moi, me sourit, je lui souris, il me tendit une branche. Je lui donnais en échange un coquillage. Il était reparti très vite et le lendemain, je n’avais vu personne. Mais sans doute étais-je surveillée en toute discrétion. Je continuais donc à inventorier les roches du ruisseau, les plantes environnantes.

Ma visite suivante fut celle d’une jeune adolescente quasi-nue. Elle portait comme tout vêtement une ceinture tressée de fibres végétales sur laquelle pendaient de petites touffes de poils de mammifère.


Enfin je reçu la visite d’une jeune femme avec un dans les bras. Elle m’expliqua par signe, que je devais la suivre. J’hésitais, pris mon sac et la suivis laissant mon campement en l’état.

Mon adoption s’était fait rapidement, dans mon sac quelques lames d’obsidienne avaient séduit certaines femmes, d’autres avaient été attirées par mes coquillages, en particulier par une ceinture de « porcelaines perforées » dont je pouvais en détacher quelques une en signe de remerciement.

Depuis quelques jours, je sentais qu’une ambiance particulière s’installait. Les femmes s’afféraient à tisser de nombreuses nattes avec des feuilles. Elles préparaient des réserves de fruits, des légumes, des racines. Une certaine frénésie régnait, mais mon peu de vocabulaire ne me permettait pas de comprendre ce qui se préparait. Etait-ce un changement de campement, la préparation de la saison suivante, je ne savais pas.

Les femmes vivent un peu à l’écart des hommes. Lorsqu’elles ont leurs menstrues, elles restent dans leur case. Une fois finie, elles font parvenir une feuille à leur habitué. Il comprend qu’il peut à nouveau séduire sa femme, de loin tout d’abord puis un peu plus près, enfin les relations sont possibles environs cinq jours pendant la période de fécondité et à nouveau le couple prend ses distances.

Les hommes revenaient avec du gibier de brousse et déposaient leurs dépouilles auprès des cases réservées à leurs épouses et parfois auprès de celle d’une femme dont ils souhaitaient recevoir les honneurs puis se réfugiaient dans la case des hommes, là où ils vivent entre eux. On les voit rarement dans le village pendant la journée, le soir au crépuscule, des silhouettes discrètes arrivent et entrent dans les cases, d’où émanent parfois des bruits dont nul n’ignore l’origine, ceux-ci étant à la surface de la planète une mélopée quasi universelle, aurai-je tendance à dire.

Au cours de la journée les adolescents peuvent se masturber au vu de tous et de toutes, les adolescentes aussi.
Les jeunes gens ont toute liberté à la condition de ne pas enfreindre les lois de l’e. Un homme d’âge mur possède même une case où ils peuvent se rendre pour avoir des relations sexuelles. Le maître des lieux s’assure que les six ou huit jeunes gens présents respectent cette loi. Il a la charge de surveiller ces ébats, les jeunes gens peuvent y passer la nuit, mais les jeunes filles doivent rentrer avant le lever du jour dans la case de leur mère qui « ignore » cette absence.

Dans cette atmosphère de préparatifs un peu singuliers, un ou deux jours avant la pleine lune, je fus invitée par ma messagère. Son petit au cou, elle me montra du doigt puis montra une grande case et avec sa main frotta l’ sur ses épaules, ses cuisses, sa tête, sur tout son corps. Je ne comprenais pas, voulait-elle faire sa toilette ? Je ne comprenais pas, toutefois dans son explication verbale elle n’utilisait pas le mot eau. L’absence de ce mot ne m’étonnait pas car par expérience je sais que beaucoup de peuple se lavent sans eau, avec des plantes, des bouts de cuirs frottés sur la peau, de l’argile, de la vapeur d’eau.
Elle me prit par la main, je la suivais. Elle continuât son explication mais je ne comprenais rien. Pour elle c’était apparemment très important que je la suive. Arrivée devant la porte elle me montra que je devais entrer puis alors que j’entrais elle disparut.

Là trois femmes m’attendaient, une debout me prit la main. Les deux autres agenouillées assises me sourirent. D’un geste large, elle me montra une grande natte sur le sol et me fit signe de m’asseoir. La femme qui m’avait fait entrée s’assit à son tour.

D’un regard rapide je fis le tour de la case. Il y avait là quelques récipients d’origine végétale, des reposes têtes en bois, des nattes sur le pourtour, quelques braises encerclées par des pierres chaudes, plusieurs palettes de bois large de deux à quatre centimètres et longue d’une quinzaine de centimètre, trois corbeilles, une grande avec des plantes, une moyenne avec diverses racines et morceaux de fourrure d’animaux, une petite contenant de l’argile, de l’ocre rouge.
À côté une pierre plus blanche, un galet de calcaire complètement poli, usé à force d’utilisation.

Il émanait de la case une odeur suave, probablement obtenue par quelques feuilles déposées sur les braises ardentes.

La femme la plus âgée me montra que je devais rester sur la natte, penchée en avant, les cheveux devant; je vis une jeune femme prendre dans ses mains un peu d’huile. Elle se frotta les deux mains puis vint s’agenouiller derrière moi. J’étais assise les cheveux devant sur le côté. Elle posa ses mains sur mes épaules et entreprit le massage de celles-ci. Je compris enfin ! Elle voulait faire ma toilette. Elle passa ses mains rapidement tout d’abord sur ma nuque, mes épaules, elle restait au milieu du dos et ne descendit pas en dessous de ma taille. C’était très agréable, une sensation de bien-être envahissait mon corps.

Pendant ce temps la femme la plus âgée regardait l’autre femme d’un âge intermédiaire préparer divers produits. Je serai tentée de parler d’onguents. J’observais son travail essayant d’identifier au passage les différentes matières qui entraient dans les compositions. Elle mélangeait, pétrissait, malaxait avec soin différentes matière, retirait de petits grumeaux qui ne manquait pas de s’être formé. Au fond de moi je rageais de ne pouvoir prendre des notes. J’essayais de mémoriser mais je voyais parfois passer une plante ou une matière qui m’était complètement inconnue. Je me disais que si je pouvais sentir, ça me mettrai peut-être sur une piste. Je pourrai toujours demander une autre fois.

La femme âgée me montra que je devais m’allonger sur le ventre. Il n’y avait plus aucun doute j’allais être massée sur l’autre face, sur toute la longueur de mon corps. La jeune femme plia ma jambe en relevant mon pied gauche et en mettant sa main au niveau de mon articulation de genoux. Elle commença par le pied, comptant chaque orteil, dans un sens puis dans l’autre. Elle effleura ma plante de pied, je retins ma réaction entre chatouille et agacement. Elle continua par la cheville, avec ses deux mains elle formait un anneau, pouce en face du pouce et index en face de l’index. Elle exerçait une pression en descendant puis une autre pression en montant du genou vers la cheville. Elle continua, une main à plat de chaque côte de mon mollet. Régulièrement, elle s’enduisait les mains d’huile végétale et parfois ajoutait une petite poignée de sable fin, un peeling traditionnel, mieux que dans un salon de massage. Après avoir pris soin de mon mollet gauche, elle posa ma jambe puis pris soin de la jambe droite. Pendant ce temps, les autres femmes restaient muettes, observant chaque mouvement de la masseuse, chacune de mes réactions aussi. Je laissais faire. J’étais entre leur main et mon sort était très enviable. Peu de lecteurs de ce texte n’ont ressenti cette plénitude. Le massage m’offrait un long moment de détente, un de ceux qu’en occident on ne trouve pratiquement jamais.
Après les jambes elle me fit signe, je devais me mettre à quatre pattes ; je fis ce qu’elle demandait, ma poitrine volumineuse pendait vers le sol. J’avais l’impression d’être « une vache » qu’on allait traire. Elle écarta mes jambes et mes cuisses et s’agenouilla entre elles. Elle s’enduisit à nouveau les mains, mais cette fois, elle retira le plus gros avec une large feuille de plante. Elle posa une main de chaque côté de ma taille puis remonta doucement sur mon dos frotta doucement en descendant vers la raie de mes fesses arrivée en haut ses mains descendirent de chaque côté sur mes hanches puis elles remontèrent en effleurant ma taille, mon corps chatouillé fit un soubresaut. À nouveau, elle reprit le même parcours et ce une trentaine de fois.

Pendant ce massage un homme entra dans la case. Il alla s’asseoir sur une natte. Il était d’un âge mur, et portait un long étui pénien qui dépassait la hauteur de son épaule quand il se fut assis. Un collègue anthropologue à qui naïvement au début de ma carrière j’avais posé des questions m’avait répondu que la longueur de l’étui pénien ne correspondait à rien, ni à la richesse, ni au nombre de bêtes dans le troupeau, ni à sa valeur de guerrier-chasseur ni à sa virilité. Il était à faible distance de la vieille femme et comme elle, il ne pouvait rien perdre de mes réactions épidermiques, de mes soubresauts. J’essayais de me contrôler totalement mais parfois mon corps me trahissait. Sa présence avait sans doute une bonne raison, mais je n’avais eu aucune explication. D’ailleurs il est probable que je n’aurai rien compris, vu mon faible vocabulaire en langue locale. Je me demandais s’il n’allait pas avoir un rapport avec moi. Peut-être cette toilette était-elle destinée à me préparer pour lui. Mais je ne sais pourquoi ma raison me faisait douter. Et de toute façon, je n’avais qu’à accepter étant entre les mains des femmes et ne pouvant m’échapper rapidement. En effet, dans la montagne la progression d’une personne peu habituée est très lente par rapport aux autochtones. Je serai vite rattrapée et en plus il serait très en colère. Je décidais donc de rester sur mes gardes dans le self contrôle quoiqu’il advienne, aspirant plutôt à prendre du plaisir qu’à subir une situation.

Pour le moment il m’observait et j’évitais de le fixer, préférant laisser mes yeux divaguer sur les activités des femmes qui s’occupaient de moi.

Au terme de cette étape la femme d’âge intermédiaire vint la remplacer. La jeune femme se retira. On me fit signe de me mettre complètement à plat et l’autre s’agenouilla ses genoux frôlaient mon sexe. Je pensais qu’elle ne l’avait pas fait exprès, mais étant de taille plus petite elle se positionnait pour avoir le moins possible à se pencher et à s’avancer. Comme la précédente, elle commença par un long geste de la taille jusqu’au bas de la cuisse, elle remontait en insistant sur les fessiers, comme si j’avais eu « je ne sais quelle « culotte de cheval » à faire disparaître, ou à gommer. Elle fit une bonne vingtaine de fois le parcours. La femme la plus âgée du groupe m’observait. Ma tête posée sur la joue droite était contre le sol. À chaque appui de la part de la masseuse, ma joue frottait et cela devenait un peu douloureux. Lorsqu’elle fit signe d’arrêter je pris un certain plaisir. Elle me fit asseoir, m’offrit un peu d’eau puis me montra la natte et m’invita à m’allonger cette fois ci sur le dos.

La jeune femme vint s’agenouiller au niveau de mon crâne, elle commença à me masser le cou et le haut de ma généreuse poitrine, puis elle entreprit de faire le tour de mes seins, par l’extérieur en descendant de part et d’autre de mon thorax puis entre les seins en remontant. Elle resta longtemps à une certaine distance des auréoles. J’étais ravie et je sentais en moi une douce chaleur monter. J’ignore ce qu’en pensait la vieille femme, mais un sourire intérieur illuminait son visage. Nulle doute, elle sentait que cela me faisait le plus grand bien.
La femme d’âge intermédiaire pris un petit pot contenant une matière de couleur ocre, graisseuse puis se mis à me masser les tétons, les deux d’abord puis l’un après l’autre. Elle massait en faisant tourner son index dessus et à mesure de mon érection elle en vint à les pincer et à les rouler entre son pouce et son index. Je réagissais par des mouvements de bassin. La vieille femme le constata et lui fit signe d’arrêter.
À nouveau la jeune femme se déplaça. Elle se leva puis vint entre mes jambes après m’avoir fait signe de les écarter. Elle reprit son travail de massage long et appuyé descendant le long de mes hanches, sur le haut de mes cuisses puis remontant en effleurant l’intérieur de mes cuisses resserrant ses deux mains su mon pubis et massant mon ventre avec le plat de ses deux mains sur le dos le cou, les seins le ventre, puis les cuisses extérieures et intérieures puis un effleurement de mon mont de vénus où les poils rasés un mois avant mon départ de chez moi commençaient à repousser. Je sentis les doigts s’approcher de mes grandes lèvres et elle s’arrêta. La jeune masseuse se retira. La femme d’âge intermédiaire me fit signe d’écarter mes jambes. Je m’exécutais. Ma position ne la satisfaisait pas. Elle prit un de mes pieds et le rapprocha de mes fesses fit de même avec l’autre. J’étais offerte à elle devant un homme. Toute mon éducation, ma culture occidentale en prenait un grand coup. Ma pudeur me gênait puis s’atténuait. Elle vint s’agenouiller entre mes jambes face à mon pubis. J’allais découvrir je le compris une toilette intime faite par les femmes du clan. Elle commença à s’enduire les mains avec du lait ! Non ça ne pouvait être du lait. En effet je me rappelais une lecture En 2002, l'équipe du Professeur Cordain avait fait une découverte il n’y avait aucun symptôme d'acné chez des tribus primitives qui avaient conservé une alimentation ancestrales car elles avaient un régime pauvre en hydrates de carbone excluant les produits laitiers, contrairement aux civilisations occidentales. Il s’agissait plutôt de l’argile blanche du kaolin probablement. Elle l’étala lentement par mouvement circulaire et commença à s’insinuer entre mes grandes lèvres, mon clitoris fut effleuré. Elle passa une bonne trentaine de fois, insistant de plus en plus comme si elle voulait redessiner l’extérieur de ma féminité. Je pensais aux massages périnataux que font les asiatiques à leur bébé pour coller les muscles au os ou bien pour redessiner le corps. Je sentais ses pouces s’enfoncer lentement puis remonter sur mon mont de vénus. Elle allongeait les cercles et peu à peu descendait jusqu’à mon anus. Je ne pouvais pas m’empêcher de mouiller. J’étais dans un état second, avec un mélange d’envie de relation sexuelle et un fort désir de me lever et partir. Ma raison m’en empêcha à nouveau ; lentement et précisément je sentais que j’allais être pénétrée. À chaque passage, ses doigts se rapprochaient et appuyaient de part et d’autre sur mes grandes lèvres.
Elle s’interrompit et demanda quelque chose à l’homme. Il lui fit signe de continuer. Elle prit alors dans ses mains une sorte de tresse produite à partir de cuir, une bande avec des poils et l’autre sans poil. Elle entoura les deux doigts de sa main droite, l’index et le majeur, comme pour se faire un bandage; selon une technique précise. Sa paume de main orientée vers le haut reçut l’extrémité de la tresse, que le pouce vint maintenir. Ensuite elle déroula la tresse sur le plat intérieur de l’index et du majeur, vers la pulpe des bouts de doigts puis, passa sous sa main jusqu’au niveau des articulations des phalanges, elle continua en entourant la tresse autour de ses deux doigts, elle était gantée. C’était étrange. Pour m’être masturbée parfois, je sais que deux doigts ce n’est pas très large mais cela peut donner du plaisir, sans doute le savait-elle aussi. Avec sa main gauche elle tata voir si j’étais humide. Elle compris que j’étais à point fit un signe à l’homme qui la regarda fixement puis m’enfonça ses doigts recouverts de cuir dans le vagin, tout d’abord dans un mouvement linéaire vers l’utérus. À ce moment là mon périnée se rétracta. Elle en informa la jeune femme qui vint me masser le ventre par larges cercles concentriques autour du nombril. Je pensais que j’avais fait une gaffe. Il n’aurait pas fallu que je me contracte. Elle s’en était aperçue mais pouvais-je faire autrement ? Elle entreprit des va et vient de l’intérieur vers l’extérieur, toujours plus amples, gagnant à chaque passage quelques millimètres de pénétration. Je sentais ses doigts toujours plus long, toujours plus profonds en moi. Puis elle se mit a faire des rotation du poignet quand elle était au fond de moi. Je ressentais chacune de ces rotations et j’essayais de n’avoir aucune réaction. La jeune femme continuait à me masser le ventre et se mettait en phase avec les va et vient et les rotations de la femme qui me pénétrait toujours plus profond. J’étais très amplement lubrifiée, le cuir et les poils d’animaux avait excité tout mon être. Je ne pouvais retenir certains spasmes mais je ne voulais pas montrer mon émoi. Il fallait que je sois forte.
Je ne sais combien de temps ni combien de mouvement, d’aller et venu me pénétrèrent, mais à un moment je sentis ses doigts se fléchir et essayer de former comme un crochet. Elle avait courbé ses doigts pour me gratter sur le devant du vagin, nul doute, le point g qui a fait tant couler d’encre chez les passionnés de sexe allait être sollicité. Je devais rester stoïque, quoiqu’il se passe éviter un orgasme, essayer de me maîtriser, de garder la même respiration que normalement. Les allés et venus continuaient, mon vagin était tout sensible. Parfois, c’était limite douloureux, parfois très doux. Elle modulait la pression sur ma paroi. Elle fit signe à la jeune femme d’arrêter de me masser le ventre, puis elle posa sa main sur mon pubis et me massa de son pouce gauche le clitoris, allais-je rester sans réaction encore longtemps. Je me retenais. Si cela avait été en occident, il y a longtemps que j’aurai modifié ma respiration, que j’aurai émis de petits cris ou essayer de caresser, serrer avec mes doigts.

Elle sortit sa main puis retira la tresse de cuir qui l’entourait. Ouf c’était terminé, j’avais réussi à ne pas montrer mon excitation. Alors que je pensais que c’était fini, la jeune femme qui me massait le ventre lui tendit une touffe de je ne sais quoi, une sorte de lichen ou bien du champignon. Elle s’avisa de me le mettre dans le vagin puis s’arrêta à mi profondeur. Je sentais un picotement m’envahir, la température s’élevait, c’était sans doute un astringent que je ne connaissais pas.
L’homme qui était resté assis se leva.
J’allais enfin savoir ce qu’il était venu faire. J’étais particulièrement excitée, on l’aurait été avec moins de soins, je mouillais, la boule végétale me brûlait l’intérieur, je vis la vieille femme lui tendre une lame d’obsidienne. Elle lui donna une explication mais je ne comprenais rien, si ce n’est qu’il devait employer cet objet. J’imaginais alors le pire. Il allait peut-être m’exciser, mon clitoris étant saillant par l’excitation, il était d’une saisie facile. Une barre me bloquait la poitrine. Mon corps se nouait tandis que mon cerveau me rappelait que ce peuple ne pratiquait pas l’excision. Mais si j’étais une exception ? À moins qu’il ne veuille me faire des scarifications comme j’en ai vu quelques unes sur le nombril des personnes du clan, mais alors pourquoi avoir pris autant soin sur l’ensemble de mon corps ? Pourquoi m’avoir cherché dans mon intimité ?
Les femmes avaient-elles reçu des directives pour connaître mon état féminin, si j’étais vierge ? Si j’avais é, que sais-je ? La vieille femme pouvait être une ancienne sage-femme et avoir des connaissances dans ce domaine. Elle formait peut-être les deux autres, au moins la plus jeune. Peut-être n’avait-elle pas assez de force pour me faire tout le rituel seul.

Enfin pourquoi avoir terminé la série de massage par l’intromission d’un objet astringent qui continuait à me faire de l’effet. Alors qu’il était mis depuis quelques minutes déjà, je ressentais un effet de chaleur et de picotement, j’aurai bien voulu le retirer mais si je le faisais je les offenserai. Combien de temps devrais-je le garder dans mon intérieur? Pourrais-je le retirer moi-même ou cela serait-il fait par une autre personne. Qui ? Et à quelle occasion, dans l’intimité d’une case comme en ce moment ou lors d’une cérémonie collective, avec seulement les femmes, ou bien que les hommes ou avec tous ? La présence d’un observateur masculin dans la case, me laissait penser que tous les hommes savaient ce que l’on me faisait au moment présent. Sans doute devrait-il expliquer aux anciens et au chef comment cela c’était-il passé ? Quelle avait été mon attitude, ma réaction ? J’imagine un de ces récits comme les hommes aiment le faire entre « mecs ». Pas ment avec exactitude.

Par terre allongée sur la natte, une foule de questions venait à mon esprit. Une chose était certaine, je vivais un moment que je n’oublierai jamais, et qui pour la tribu qui m’avait accueilli était extrêmement important. Cette importance je la ressentais depuis le début de la situation. Le fait que je sois restée dans le « self-control » semblait leur avoir plutôt plût. De toutes les façons, si je n’avais pas opté pour cette attitude, les femmes auraient probablement su me maîtriser. Qui sait si à l’extérieur d’autres femmes ne seraient pas accourues, appelées par un chant destiné à masquer ma voix.

On oublie souvent, nous autres occidentaux, que les chants ont la plupart du temps une signification, donner la cohésion à un groupe, se donner du courage mais aussi appeler l’aide des autres.

Les trois femmes se levèrent et se déplacèrent pour se positionner deux sur mon côté droit agenouillée les genoux tout contre mon corps mes bras écarté en croix, l’autre sur mon côté gauche. J’avais profité de ce moment de pause pour allonger mes jambes en les serrant l’une contre l’autre.

L’homme plutôt de grande taille, s’approcha de moi. Je n’allais pas tarder à savoir pourquoi il était là. Il me fit signe d’écarter mes jambes la femme de gauche et celle de droite tirèrent mes genoux de leur mains pour que j’obéisse à sa demande. Il ne faisait aucun doute, j’allais subir un rituel, je ne savais quoi.
Pour moi, tant qu’il gardait son étui pénien, je me disais qu’il ne me pénétrerait pas. Il s’avança d’un pas et il détacha la cordelette qui le maintenait verticalement le long de son corps. Il le retira et le posa par terre, derrière lui. Au sol, j’avais une vision en contre-plongée de son corps, ses jambes, sa croupe. Il se releva. Étonnement, il n’était pas en érection. Je dirai même qu’il était très au repos pour un homme qui avait suivi toute la cérémonie. Maintenant il ne faisait plus aucun doute il ne s’agissait pas d’une toilette entre femme mais bien d’une cérémonie rituelle.
Il s’avança entre mes chevilles écartées puis s’agenouilla. Il tenait toujours l’obsidienne à la main. Mon cœur battait de plus en plus fort. Les femmes sentant la pression montée en moi, commencèrent à entonner un chant, plutôt calme, sans doute pour me détendre. Il prit ma cheville gauche en arrière et avec se main sous mon genou droit il me fléchit la jambe. Je me disais qu’il allait en faire autant avec la gauche. Mais rien. Il frotta de la paume de sa main l’intérieur de ma cuisse droite, comme s’il voulait la débarrasser de quelques traces d’huile et d’un coup fit glisser l’obsidienne et m’entailla sur cinq ou six centimètres de longueur. Les femmes avaient modifié leur chant, augmenté le son de leur voix et accélérer le rythme. Sous la pression de l’obsidienne et la douleur de l’entaille je m’étais raidie. La femme du côté de ma cuisse droite l’avait enserrée pour me maintenir. Mon sang s’écoulait lentement. Il perlait. Je vis l’homme le ramasser avec le tranchant de l’obsidienne. La seconde femme, la plus proche de ma tête lui donna un petit toupet végétal. Il essuya la lame avec, puis essuya l’intérieur de ma cuisse. Il posa ce toupet sur mon mont de Vénus. La vieille femme lui tendit une pierre blanchâtre lisse qu’il passa sur la plaie. Il me massa jusqu’à ce que le sang arrête de s’écouler. La douleur était très tolérable et ce massage n’était pas douloureux. Lorsque la plaie ne suinta plus. Il posa la pierre, pris le toupet ensanglanté sur mon Mont de Vénus, se leva, recula et sorti.
C’était fini. Il avait eu ce qu’il voulait, un peu de mon sang. Je me demandais ce que cela signifiait. Etait-je devenue une épouse ? Ou bien était-je intégrée au groupe ?

La vieille femme se déplaça, elle s’agenouilla entre mes jambes. De part et d’autre les deux plus jeunes étaient agenouillées tout contre mon corps. L’une d’elle pivota sur elle et pris une planche. Que voulait-elle faire. Je compris rapidement. Elle voulait la glisser sous mes fesses. Je me positionnais en rapprochant mes chevilles de mes fesses et en pliant les genoux. Une fois en position « offerte » le bassin surélevé. Elle alla directement au but, sans huile. Elle plongea ses doigts dans mon vagin, chercha un peu en profondeur, retira l’objet que la plus jeune m’avait introduit. Une fois sorti elle le senti, puis l’écartela et expliqua aux deux autres je ne sais quoi.
Elle plongea à nouveau dans mon vagin, fit le tour de la situation, comme pour balayer, voir s’il ne restait rien pris soin de masser vers l’avant. Cherchait-elle ce que nous occidentale appelons le point G. Je ne bougeais pas. Elle finit par arrêter et se releva.
Les deux jeunes femmes m’intimèrent l’ordre de m’asseoir. Je le fis. J’étais soulagée. La pression descendait. La plus jeune prit de l’huile, se mit derrière moi puis m’enduisit les épaules et me massa. L’autre alla chercher mes vêtements et me montra des vêtements indigènes. J’avais le choix. Je décidais de composer avec les deux. Mes chaussures et socquettes, mon slip avec un pagne par-dessus, je laissais ma poitrine exposée. La femme âgée le constatant ordonna à la jeune femme de m’enduire à nouveau. Elle prit de l’huile et de l’argile ocre et me massa les seins. Une protection certaine contre le soleil.
Ensuite elles se mirent à chanter très forts, m’aidèrent à me lever et m’accompagnèrent vers la sortie de la case. Dehors les femmes avaient fait un cercle autour de l’entrée, une petite fille vint me prendre par la main pour me conduire un peu plus loin. Je la suivais, toutes les femmes suivirent...

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