Les Animaux Doivent Être Tenus En Laisse

Cette nuit-là, mon maître n’avait cessé de m’exciter, de me garder excitée sans jamais aller plus loin ni me laisser me calmer. Je me doutais qu’il voulait me chauffer en préparation de quelque chose, mais je n’avais pas essayé de deviner quoi. Il regardait sa montre de temps en temps, et il était assez tard, un peu avant deux heures du matin je pense, quand il me laissa là où j’étais, à genoux avec un œuf vibrant dans le vagin, pour aller mettre ses chaussures. Nous étions vendredi soir, je savais que nous pourrions dormir aussi tard que nous le voudrions le lendemain, et je me laissais aller à ses attentions sans arrière-pensée. Il m’apporta des chaussures. Des bottines à talon, noires, en cuir. Il m’ordonna de me lever, et je fis attention à ne pas faire glisser l’œuf. Il me fit mettre les chaussures, qu’il ferma. Une fois cela fait, il se releva, me regarda dans les yeux et me demanda :
— Es-tu à moi ?
— Oui, maître, bien sûr.
— Je peux donc jouer avec toi comme je veux, te dominer, te maltraiter, comme cela m’amuse ?
— O… oui, maître. Je suis votre jouet, votre chienne. Votre esclave.
— Très bien. Mets ça.
Il me tendit un bandeau, comme ceux qu’on distribue dans les avions : un masque pour les yeux, et une bande de tissu élastique pour le maintenir en place. Je le glissai sur mes yeux, et sentis la laisse se refermer sur mon collier. Il me fit écarter les cuisses, retira l’œuf et l’éteignit. Puis je sentis une pression sur mon anus, brève, quand il y glissa un rosebud. Je souris en sentant quelque chose effleurer mes cuisses. C’était celui avec la « queue » en crin de cheval.

Quand mon maître tira sur la laisse, je le suivis. Il me fit faire quelques tours, virages et demi-tours, puis avança. Je ne savais plus vraiment où j’étais, mais je ne doutais pas de le découvrir bientôt. Notre appartement est spacieux, mais pas assez pour s’y perdre. Devant moi, je l’entendis ouvrir une porte.

Puis il tira sur ma laisse, et je le suivis. Quelques pas plus tard, il m’ordonna de m’arrêter et lâcha ma laisse.
Alors, je l’entendis verrouiller la porte. La porte d’entrée de notre appartement. Je me raidis convulsivement, et compris où j’étais. Devant la porte de l’appartement. Nue, en laisse, un bandeau sur les yeux. Je gémis.
— Chut, chienne. Il est trop tard, on ne devrait croiser personne. Alors pas un bruit, compris ?
Je hochais la tête, les paupières fermées de toutes mes forces derrière le bandeau. J’avais l’impression que tant que je ne les ouvrirais pas, personne ne pouvait me voir. À y réfléchir, je compris plus tard que c’était sans doute pour ça que mon maître m’avait mis un bandeau.
Nous entrâmes dans l’ascenseur. Je le sentis descendre, s’arrêter. Après quelques pas, je compris que nous n’étions pas dans le parking, comme je l’avais imaginé, mais dans l’entrée. Je me raidis à nouveau, mais continuai de marcher. Mon maître s’arrêta et se tourna vers moi.
— Nathalie ?
— Oui maître ?
Je parvenais à peine à chuchoter, la voix un peu rauque, tellement j’avais la gorge serrée.
— À quatre pattes, chienne.
J’obéis. Il ouvrit la porte de notre immeuble. L’air tiède de la nuit d’été passa sur ma peau. Il se remit à marcher, et je le suivis. Très vite, je sentis le trottoir sous mes mains et mes genoux. J’étais accoutrée comme une chienne, et promenée comme telle ! Mon cœur battait comme un fou, j’avais le ventre retourné, le souffle coupé. J’avais l’impression que le monde entier me regardait. Mon maître continuait de marcher, et je suivais, faible, tremblante, morte de honte, et terrorisée. Mes bras avaient du mal à me porter tellement je tremblais. Je sentais tout mon corps rougir, et je n’arrêtais pas de gémir, tout bas, dans ma gorge. Je sentis une main me caresser les fesses, et m’arrêtai, surprise. Mais mon maître me parla, un peu derrière moi. La laisse était molle, mais perdue dans mon affolement, je ne m’étais pas arrêtée en même temps que lui.

— Quelle jolie chienne. Quelle gentille chienne. C’est bien, ma belle.
Sa main me claqua les fesses une fois, puis il tira de nouveau sur la laisse, et je repartis.

Je ne sais pas où nous étions. Loin, ou tout près de l’immeuble ? Mystère. De temps en temps, il s’arrêtait, me caressait, me pinçait les seins ou glissait ses doigts dans ma bouche ou dans ma chatte. Après quelques arrêts, il m’ordonna de me lever. Une fois debout, il repartit, toujours en tenant ma laisse. Puis soudain, je la sentis retomber entre mes seins. Il l’avait lâchée !
Je ne l’entendais pas, je ne savais pas où il était, ni où j’étais. Étais-je visible ? Y avait-il un problème ? On nous avait vus ? La terreur me retomba dessus en plein. Je levai la main pour enlever le bandeau, mais il m’attrapa le poignet.
— Non.
Je poussais un soupir de soulagement. Mon maître me lâcha le poignet. Je l’entendis faire quelques pas, mais il ne me toucha pas, ne me parla pas. Jusqu’à ce qu’il me pince les deux seins en même temps, et me dise :
— Penche-toi. Je vais prendre ta gorge.
La douleur me fit mouiller aussitôt. L’idée d’être à ce point soumise que j’en commettais un crime, à déambuler nue dans la rue… l’idée que tous les gens que nous pourrions croiser sauraient aussitôt que j’étais une esclave, un objet de plaisir pour celui qui me tenait en laisse… toute l’excitation de la soirée me reprit de plus belle. La peur n’avait pas disparu, mais… elle ne comptait plus, elle était loin de mon esprit. Je voulais juste être une bonne chienne.
Je me pliais en deux et relevai la tête au maximum, pour redresser ma gorge et lui permettre d me prendre comme il voulait. Bouche ouverte, je l’entendis ouvrir sa braguette et sentis son gland sur ma bouche. Avec un « gentille chienne » attendri, il s’enfonça jusqu’à la gorge. Il s’en sert si souvent, je ne m’étrangle presque plus jamais, à présent. Et l’excitation m’aidait à la garder bien disciplinée. Il me posa les mains sur les oreilles pour me tenir la tête et commença ses allées et venues, avec parfois une pause un peu plus longue pour me laisser respirer.
L’une de ses mains me lâcha la tête et commença à caresser ma joue, mon épaule, à descendre… à remonter, à caresser ma gorge, ma nuque… puis elle se referma sur mon sein. Assez fort pour me faire mal. Il ne ralentit pas ses allées et venues dans ma bouche pour autant, et ma gorge continuait de le serrer comme un gant. Je gémis de douleur, l’appréciai comme toujours… puis sentis sa main lâcher mon sein et serrer l’autre. Puis il serra les deux en même temps, et je grognais autour de son gland.

Quand il me lâcha les seins, quand la douleur et le plaisir reculèrent un peu, je sentis sa main sur ma tête. Elle n’avait pas bougé, de tout ce temps ! Comment… son autre main revint sur mon oreille. Puis on me toucha la chatte. Je crois que j’aurais crié, sans sa queue au fond de ma gorge. Il y avait quelqu’un d’autre ! Qui ? Quelqu’un à qui mon maître avait donné rendez-vous ? Ou un passant qui s’était invité dans notre jeu ? Mon maître avait dû le voir avant qu’il me touche, alors c’était sans doute ce qu’il voulait. Une fois la surprise passée, je me perdis dans la fellation et les doigts qui approchaient peu à peu de mon trou. Les doigts entrèrent en moi et firent bouger le rosebud. Je grognai, et mon maître m’interdit aussitôt de jouir en m’appelant sa putain. Je me concentrai pour repousser l’orgasme, malgré les doigts, la queue de mon maître dans ma bouche, le vent tiède sur ma peau et l’humiliation.

L’homme qui me doigtait me parla à l’oreille.
— Espèce de pute, dit-il d’une voix tendue. À poil dans la rue, en laisse, avec un machin dans le cul. Je t’ai vue te promener à quatre pattes, le cul bien tendu, comme une chienne en chaleur, oui, tu cherches, hein ? Je pourrais t’enfiler toute la nuit, je ne tromperais pas ma femme pour autant, t’es rien qu’un animal, une petite chienne errante qu’on croise et qu’on prend sans lui demander son avis.
Je sentais à quel point ça l’excitait de me parler comme ça, et je sursautais quand il parla de m’enfiler.
Je ne voulais pas coucher avec un autre homme, je n’appartenais qu’à mon maître. Mais s’il décidait de me faire prendre par quelqu’un d’autre, si cela lui plaisait, alors je ne devais rien dire. Cela faisait partie de nous, ce serait comme si mon maître me prenait deux fois. Et les paroles de l’homme n’avaient pas calmé les nœuds que j’avais dans le ventre. Mon maître répondit :
— Non, pas errante, regardez, elle a un collier. Et elle s’appelle Nathalie.
Je sursautais une fois de plus. De m’entendre appeler par mon nom, et non par un qualificatif quelconque, rendait tout cela très réel. Moi, Nathalie, je me faisais doigter par un inconnu, nue, en pleine rue.
Mais mon maître gémit un peu, puis un peu plus fort, et je fus à nouveau étourdie. Je sentis son sperme jaillir dans ma gorge quand il me prit une dernière fois, et écrasa ma tête contre son pubis. Il jouit longtemps, à tel point que je commençais à manquer d’air, mais je sentais encore son sperme gicler. Cela l’avait beaucoup excité de me promener, apparemment. Je grognai aussi, contente d’avoir satisfait mon maître. La main se retira de ma chatte.

Mon maître retira sa queue de ma bouche, l’essuya sur ma joue et mes cheveux, et remonta sa braguette, mais m’ordonna de me mettre à genoux. J’obéis. L’autre homme vint se camper devant moi, et parla de nouveau.
— On dirait que tu aimes ça, le sperme, hein Nathalie ? C’est pour ça que tu fais la chienne à poil ? Pour montrer que tu veux du foutre ? Attends, je vais t’en donner, moi. »
Et je le sentis jouir presque immédiatement sur mes seins et mon visage. Je sentis son sperme chaud sur ma peau, puis son gland contre ma joue, comme s’il s’essuyait aussi.
— Là, t’es contente, putain ? T’en as, du foutre. Ha ! T’as peut-être un mouchoir dans la poche, pour t’essuyer ?
Et il rit. Je savais qu’il voulait m’humilier, mais tout du long, j’avais senti ma laisse, tenue par mon maître comme s’il me tenait la main. Oui, j’étais nue dans la rue, avec un jouer en acier dans le cul, une queue qui dépassait de mon anus, un collier de chien et une laisse, et un bandeau sur les yeux. Oui, j’étais une chienne, et si mon maître voulait que j’aie le sperme d’un étranger sur mon visage… alors je le prendrais où il voulait, comme il voulait.

Mon maître me fit me relever. Je sentis le sperme couler un peu sur ma peau.
— Alors ma chienne, on t’a pris la gorge, on t’a mis des doigts dans la chatte, en pleine rue. Tu avais l’air incroyablement obscène. Et je sais que ça t’a plu, tu as le haut des cuisses trempé.
Il continua de me parler à mi-voix, d’un ton chaud, ronflant, me raconta ce que je n’avais pas vu. Un couple qui était passé à côté de nous, trop choqué pour faire un bruit. Deux voitures qui étaient passées dans la rues, et qui ne m’avaient pas vue parce que j’étais à quatre pattes. Il me dit que j’étais une bonne petite chienne, bien dressée, et qu’il ne me restait plus qu’une seule chose à faire avant de rentrer.
— Tout ce que vous voudrez, maître. Jouez avec moi.
Et il retira le bandeau. La lumière des lampadaires fut trop forte, au début, mais il m’ordonna de garder les yeux ouverts. Je vis la rue, la nuit, et baissai le regard sur mon corps. J’avais du sperme sur les seins. Je le voyais, et c’était… si incongru, si impossible, d’être comme ça dans une rue, que je n’eus même pas peur. Je sentis quelques mèches de cheveux coller à mon visage. Et je flottais. J’étais excitée, je voulais jouir, jouir à en hurler, et je me sentais étrangement forte. Comme dans un rêve, pas vraiment là.
Je regardai mon maître dans les yeux, et lui sourit.
— Merci, maître.
Il sortit un vibromasseur de sa poche, et me le tendit.
— Allonge-toi par terre, et fais-toi jouir, autant que tu voudras. Tu l’as bien mérité. Après, nous rentrerons.
A un moment, j’ai crié si fort que quelqu’un a ouvert ses volets pour voir ce qui se passait. Je ne sais pas si c’était un homme ou une femme, mais les volets ne se sont refermés que lorsque j’ai demandé à mon maître de me ramener à la maison, les jambes tremblantes.

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