Eté À Montalivet - 3/3

Eté à Montalivet
Chapitre 3

Eh non ! toujours pas de résumé des chapitres précédents !

Allez donc fouiller dans l’historique de mes histoires …

Nadège a regardé Jane se lever et disparaître derrière le rideau, a entendu des bruits métalliques et les pas de Jane. Deux heures plus tôt, elle se posait des questions. Elle ne s’en pose plus. Ne cherche plus. Les réponses n’ont plus aucune importance. Elle admet la situation pour ce qu’elle est. Point. Etendue sur le lit, elle n’envisage même pas de se rhabiller, de rejoindre Pascal disparu depuis un bon moment. Elle attend. D’une main entre ses jambes ouvertes, elle essuie son sexe, baignée de cyprine collante depuis qu’elle a donné du plaisir à Jane. Elle aurait voulu voir ce sexe qui lui couvrait le visage, voir ce clitoris qu’elle sentait si gros dans sa bouche et l’a faite mouiller à simplement l’imaginer.
Elle est perdue dans ses pensées et ses doigts courent machinalement sur son sexe quand Jane, enveloppée d’un peignoir noir en satin franchit le rideau une tasse fumante dans chaque main, qu’elle dépose sur la petite tablette à la tête du lit. En s’asseyant, elle retire la main de Nadège de son sexe en la prenant par le poignet et la pose sur le lit, regardant Nadège dans les yeux, qui rougit, prête à s’excuser, et baisse les yeux, se redresse et s’assoit au bord du lit à l’invite de Jane.
Elles ont bu leur thé, sans un mot ; Jane a ouvert le rideau, pris une veste de jogging sur le siège où William était assis quand elle est arrivée et a jeté sur son épaule une serviette de toilette sortie d’un placard. Elle l’a aidée à enfiler la veste, trop grande pour elle. Elle a ouvert la porte de la caravane invitant Nadège à la suivre. Pieds nus, fermant d’une main cette veste sur son ventre et ses seins d’un poing serré, elle s’est dirigée avec Jane vers le bloc des sanitaires où elle avait pris sa douche en rentrant de la plage. Voyant de loin les allées et venues d’estivants qui entraient et sortaient du bâtiment, elle a voulu vérifier d’une main dans son dos si la veste lui couvrait suffisamment les fesses pour être décente, mais Jane a devancé son geste en prenant sa main dans la sienne, et l’a entraînée à sa suite en riant.

Nadège n’a pas osé regarder les gens qu’elles croisaient, gardant la tête haute et les yeux fixés droit devant elle.
Jane a choisi une cabine de douche proche de l’entrée, l’a débarrassée de la veste et poussée vers le bac, et s’est adossée à la porte qu’elle a laissée ouverte tout le temps que Nadège se lavait puis l’a essuyée de la tête au pied, tendrement, comme on s’occupe d’un . Après avoir simplement repoussé la porte, elle s’est dévêtue, douchée et a renfilé son peignoir sur sa peau mouillée.
Arrivées devant la caravane de Nadège, avant qu’elle ne puisse se baisser pour ouvrir la fermeture éclair de la porte de toile, Jane lui a enlevé la veste et l’a embrassée, longuement, en caressant ses fesses nues dans son dos :
- Goodnight, honey … tu me vois, demain, bye !
Elle a traversé l’allée pendant que Nadège s’empressait d’ouvrir et de disparaître sous son auvent.
A son entrée, Pascal et William ont levé les yeux. Nadège s’est précipitée vers la porte ouverte de leur caravane pour y cacher sa nudité.
Elle était couchée quand elle a entendu William partir. Pascal n’a pas allumé la lumière, n’a pas vu ses larmes pendant qu’il lui faisait l’amour, jouissant très vite de son sexe sec. Ils n’ont pas échangé un seul mot.

Assez loin sur leur droite, des jeunes ont faits un feu, et ils entendent des rires couvrant des accords de guitare, portés par le vent. Guillaume sent de sa main posée sur son ventre le rire de Nadia :
- Quoi ?
- Non, rien, c’est la guitare, c’est rien …
Après un temps de silence, elle leur raconte le timide Nicolas de l’an dernier, qui jouait toujours aussi mal à la fin des vacances, mais avait acquis bien d’autres talents.
- Tu couchais pas ?
- Non, pas l’an dernier.
Elle a raconté son premier amant, qu’elle avait choisi après avoir surpris les propos élogieux échangés par deux jeunes femmes à une table de café, comment elle l’avait séduit. Quand il l’avait amenée chez lui la première fois, elle lui avait expliqué ce qu’elle attendait de lui ; pendant les deux mois qu’ils avaient passé ensemble, il avait été un excellent amant.

- Et depuis ?
- Si tu veux, tu seras le second, Guillaume…
Thierry s’est mis à rire :
- T’es pas banale, toi !
Nadia a un peu froid. Elle se blottit contre Guillaume en se tournant vers lui, un bras replié entre eux deux. D’une main, elle attire un bras de Thierry sur sa taille, et en reculant un peu ses hanches, met ses fesses contre son ventre. Prenant dans sa main la main de Thierry sur sa taille, elle la guide vers le torse de Guillaume. Il a résisté un temps. Il s’est laissé faire, soupirant dans son cou, sa main sous la main de Nadia, sur le torse de Guillaume. Ils l’ont caressé ensemble. C’est elle qui lui a enlevé son bermuda. Elle a posé la joue sur son ventre en le caressant de la main gauche, a soulevé sa jambe à l’équerre pour se caresser en même temps de l’autre main. Le sexe de Guillaume était plus épais, plus long que celui de Thierry. Avançant à peine son visage, elle a penché la verge vers sa bouche, l’effleurant des lèvres et de la langue en le caressant lentement sur la longueur. Quand elle l’a pris dans sa bouche, refermant doucement ses dents au-delà du bourrelet du gland, elle l’a lâché, cherché la main de Thierry posée sur la cuisse de Guillaume et l’a attirée dans son dos, sous sa jambe levée, guidée entre ses jambes sous ses fesses jusqu’à la pousser sur son autre main avec laquelle elle se caressait. Il a laissé sa main là, doigts posés sur ses doigts, accompagnant, sans la toucher, le mouvement de ses doigts. Elle repris sa caresse du sexe de Guillaume, de sa main et de sa bouche, ses deux mains jouant au même rythme. Thierry abandonnait parfois ses doigts, caressait l’intérieur de sa cuisse levée, le bas de sa fesse, revenait sur ses doigts, sans jamais toucher son sexe qu’elle couvrait de sa propre main. Guillaume, de ses deux mains a tiré sa tête en arrière quand il a l’éjaculation proche. Sentant le premier jet de sperme chaud sur sa joue, Nadia a repris le gland entre ses lèvres en accordant le rythme de ses mains, sur elle et sur lui, au rythme des soubresauts de la verge sur ses lèvres, gardant le sperme chaud sur sa langue.
Elle attendu de sentir le gland dans sa bouche se dégonfler de l’afflux de sang pour l’abandonner et accélérer la rotation de ses doigts sur son sexe. Elle s’est caressée longtemps avant de jouir enfin en gémissant, tête rejetée en arrière contre Thierry, visage crispé sous la main de Guillaume, resserrant brutalement ses cuisses en emprisonnant la main de Thierry.
Thierry a doucement retiré sa main quand elle s’est détendue après un long frisson et s’est un peu reculé pour qu’elle puisse s’allonger sur le dos, encadrée des deux garçons tournés vers elle en appui sur un coude. Guillaume a essuyé sa joue et l’a embrassée, sa bouche remplacée peu après de la bouche de Thierry, tous les deux goûtant sur sa langue le plaisir de Guillaume gardé dans sa bouche.
Ouvrant grand les jambes, mollets par-dessus les jambes des garçons, elle a recommencé à se caresser, leurs mains sur ses cuisses, leurs bouches sur ses seins et sa bouche, et un nouvel orgasme l’a secouée, respiration bloquée, tendant ses jambes que les garçons retenaient très fort de leurs mains, avant de s’écrouler toute molle sous leurs baisers.
Thierry a enlevé son t-shirt pour essuyer la fine transpiration sur son visage, entre ses seins, sur son ventre et la couverte du sweater de Guillaume. Sa culotte roulée dans sa main, elle a essuyé son sexe, le haut de ses cuisses encore largement ouvertes sur les jambes des garçons.
Thierry la regardait les sourcils levés et a murmuré, faisant naître un grand sourire sur le visage de Guillaume :
- Tu es tellement belle … tellement belle …
Ils sont rentrés en longeant la plage à la lueur d’un maigre quartier de lune

Ils déjeunaient tous les trois devant l’auvent le lendemain matin. Apercevant les garçons qui revenaient de leur toilette, Nadia s’est levée pour les arrêter au passage, les saluant tous les deux d’un baiser sur la bouche en se mettant sur la pointe des pieds. Devant ses parents, ils semblaient empruntés, ne sachant quelle contenance prendre, un peu étonnés de son naturel.
Fouillant sa poche, Guillaume lui a rendu le porte-monnaie qu’elle lui avait confié la veille, et en tapotant son autre poche, il lui a dit, en jetant un regard vers les parents de Nadia qui regardaient la scène d’un œil curieux, qu’il lui rendrait sa culotte plus tard.
Quand elle s’est rassise à la table du petit-déjeuner, son père avait l'air fâché et s’est étonné qu’elle ait embrassé ainsi ces deux garçons :
- Je croyais avoir compris que c’était des homos !
- Mais c’est vrai, ils le sont …
Son père a haussé les épaules, mais semblait rassuré ; puisqu’ils étaient homos, elle ne risquait rien.
Sa mère avait remarqué ses yeux cernés et lui avait demandé si elle rentrée tard, se satisfaisant de sa réponse sans vraiment l’écouter. Elle aussi avait une petite mine et n’avait pas son entrain habituel. D’habitude, à cette heure-là, elle était déjà lavée et légèrement maquillée, soigneusement habillée, ou déshabillée d’ailleurs, selon l’appréciation que l’on faisait de ses tenues. Elle lui avait seulement dit que cette première journée de plage l’avait fatiguée et qu’elle avait mal dormi.
Elle ne déjeunerait pas avec eux. Comme hier, elle voulait profiter de la plage et s’achèterait un sandwich au magasin d’alimentation en partant. Elle est partie chercher ses affaires de toilettes pendant que sa mère débarrassait la table et partait laver la vaisselle du déjeuner encore vêtue du t-shirt avec lequel elle dormait sous lequel elle avait enfilé un petit short de coton assorti.
En partant prendre sa douche, Nadia a accompagné un bout de chemin son père qui fidèle à ses habitudes de vacances partait jouer aux boules. L’anglais de la caravane d’en face l’accompagnait.
Quand les garçons et elle sont partis à la plage deux heures plus tard, sa mère n’étant pas là, elle s’est arrêtée au terrain de jeux pour signaler son départ à son père qui a recommandé en riant aux deux garçons de s’occuper d’elle. Ce qu’ils ont promis …

Nadège range la vaisselle du petit déjeuner et prépare ses affaires de toilettes quand Jane se présente à l’entrée de l’auvent, portant dans ses mains les vêtement que Nadège portaient la veille au soir. Elle attend à l’extérieur :
- Toc toc … je peux ?
- Oui, entre !
Jane lui tend son petit haut rouge et sa jupe blanche, puis son string :
- Joli … cela moi, pas bien …
Elle sourit en tapotant son ventre de la main et en hausse les épaules. Comme hier, elle porte son peignoir noir arrivant aux genoux et fermé d’une ceinture nouée.
En tendant la main, elle caresse du pouce un cerne sous les yeux de Nadège, son bras, serre une main d’une légère pression des doigts, avant de glisser la main sous le t-shirt et de prendre un sein dans sa main, l’enveloppant, souriant en constatant d’un doigt l’érection du téton. Elle s’approche à côté de Nadège, enserrant ses épaules d’un bras et plonge une main sous le short, fouille son sexe d’un doigt profondément entre ses jambes :
- Toujours toi … comme ça ?
- … non !
- Oh !
Elle frotte son doigt humide sur les lèvres de Nadège :
- Je … aussi … tu vois ?
Nadège prends Jane par la main et l’emmène vers la porte de la caravane qu’elle ferme derrière elle, l’entraîne vers le lit où Jane s’assoit. Nadège hésite, interroge du regard, et finalement s’agenouille devant elle, écarte les deux pans du peignoir, pose les deux mains sur les cuisses de Jane et lève à nouveau les yeux vers Jane qui sourit. Les mains de Nadège tremblent doucement sur les cuisses. Jane dénoue la ceinture du peignoir, bascule en appui sur ses coudes et relève les genoux pour poser les pieds sur le bord du lit, jambes ouvertes :
- Come on, honey …
Nadège baisse enfin les yeux sur le ventre offert glisse les deux mains sur les cuisses fermes, effleure de ses deux pouces la toison sur les lèvres charnues. Des deux pouces elle écarte les lèvres. Ce qu’elle cherche est là, tout en haut des chairs pâles, sous un épais repli de peau plus brune, un peu fripé. Une fine ligne de liqueur blanchâtre semble souder ensemble le petites lèvres du haut en bas du sexe. Elle déplace ses pouces, étire, remonte ses pouces à toucher le capuchon de peau qu’elle repousse plus haut sur la tige qu’elle palpe de la pulpe de ses doigts, qu’elle masse doucement, montant et descendant. Elle voit les chairs s’écarter, un bouton rose couvert d’une humeur translucide lentement apparaître en même temps qu’elle sent durcir la tige sous ses doigts. Entre le pouce et l’index d’une main, plantés profond dans les chairs pour glisser sous la tige, elle soulève et branle cette tige qui n’en finit pas de s’étirer sous ses yeux attentifs et ébahis. Elle tient dans ces doigts un véritable petit sexe de trois bons centimètres surmonté d’un gland gonflé et lisse auquel ne manque qu’un méat pour imiter un sexe d’homme, tirant les petites lèvres dans son érection. Elle respire plus vite, les joues en feu, des crampes dans le ventre qu’elle sent palpiter entre ses cuisses qu’elle a écartées en glissant au sol, se voulant ouverte ; ses hanches ondulent au rythme de la caresse de ses doigts. Elle branle un long moment de ses doigts cet organe étonnant et n’y tenant plus, l’abandonne de ses mains pour le prendre entre ses lèvres et surtout, plonger une main entre ses jambes. Elle jouit presque immédiatement, gémissant de plaisir sur le clitoris entre ses lèvres, en oubliant Jane, qui s’est allongée sur le lit et passe lentement ses doigts dans les cheveux de Nadège. Elle relève la tête, souffle court, satisfaite et inquiète en même temps d’avoir abandonné Jane sans lui donner de plaisir. Jane aussi à les joues colorées et le souffle rapide. Elle se redresse prend les joues de Nadège entre ses mains et se penche pour l’embrasser en l’attirant vers elle, et en s’écartant :
- Tu fais … pour moi …
Elle tient le poignet de Nadège dans sa main, plaque sa main sur son sexe, guide ses doigts :
- Fuck me, honey … fuck me now …
Nadège a entré deux doigts dans le sexe de Jane et commence à la caresser mais Jane serre ensemble les doigts de Nadège d’une main et tire son poignet vers elle de l’autre. Nadège réunit ses quatre doigts, effarée, et pousse, obéissant à l’injonction de Jane qui attire son poignet d’une main ferme. Jane est tellement lubrifiée et ouverte qu’elle n’a aucun mal à entre tous ses doigts dans le vagin béant, mais Jane n’est toujours pas satisfaite, et de sa main libre cherche le pouce de Nadège, le replie sur la paume de la main. Un peu effrayée, Nadège a compris cette fois. Jane tire sur le bras qu’elle tient par le poignet, bouge le bassin au-devant de la main. Nadège pousse, tourne légèrement sa main, pousse encore, affolée à l’idée de déchirer les chairs blanchies par l’étirement, et sa main glisse sur un long râle de Jane qui tremble violemment, le sexe se refermant sur son poignet. Jane qui a basculé sur le dos quand la main entière est entrée en elle se redresse, visage couvert de transpiration et reprend le poignet de Nadège, le serre fort et lui imprime un mouvement de va-et-vient. Dans son ventre, par peur de la blesser, au moment où sa main recule, replie les doigts sur eux-mêmes, étonnée de l’élasticité et de la douceur des chairs. Jane de sa main libre fermé en poing, fait comprendre à Nadège qu’elle a ressenti le mouvement de ses doigts et ce qu’elle attend d’elle, alors Nadège ferme son poing dans son ventre et d’elle-même, sans que Jane n’ait plus besoin de réclamer, elle entame un mouvement de va-et-vient de son bras, sidérée de voir son poignet disparaître dans le vagin de l’anglaise, qui halète et se redresse en cadence avec le bras. Nadège avance l’autre main et du plat des doigts caresse le clitoris, appuyant fort en écrasant le tige dure sous ses doigts au rythme de ses poussées, et Jane jouit, tout son ventre se contractant violemment, en brusques contractions qu’elle accompagne de râles de plaisir. Lentement, presque sans difficulté, Nadège retire sa main, la rentre à nouveau, et la retire complètement, observant la béance du sexe, qui se referme lentement, par petites saccades. Elle enveloppe le sexe de sa main, le flatte doucement, le tenant fermé entre ses doigts, l’embrasse.
Jane a mis longtemps à reprendre un souffle plus calme, un bras sur le visage, l’autre sous les seins.
Nadège est venue s’allonger près d’elle et une main posée sur le sexe de l’anglaise, attend.

Jane a refermé son peignoir, et sur léger baiser sur ses lèvres a quitté la caravane. Nadège s’est enveloppée dans un drap de bain et elle est partie se doucher, ses affaires sous le bras.

A son retour, les seins à peine cachés sous un top bleu ciel sans couture, et un mini short blanc découvrant en partie le bas de ces fesses, Pascal et William, Jane, chacun une bière en main, l’ont accueillie d’un sourire appréciateur. A une remarque de Jane, les deux hommes ont ri. Sur son regard interrogateur, Pascal lui a fait un petit signe que ce n’était pas important. Jane continuait à parler, doucement, tantôt la regardant, tantôt regardant les deux hommes, qui s’agitaient sur leur chaise, ne lui jetant plus que de rapides regards. Ne comprenant rien de toute façon, elle a étendu son drap de bain et est entrée sous l’auvent pour ranger ses affaires de toilettes.
Jane était sous l’auvent quand elle est sortie de la caravane, et Pascal et William les ont rejointes. Jane l’a entourée de ses bras collée à son dos, murmurant dans son cou. William s’est approchée à l’invite de Jane. Après un baiser dans son cou, et quelques mots de Jane qu’elle n’a pas compris, William, debout devant Nadège a baissé le pantalon de son jogging. Jane a appuyé sur les épaules de Nadège et l’a e à s’agenouiller devant lui. L’abandonnant, elle s’est assise sur un fauteuil de toile dans le dos de William. Pascal s’est approché d’elle, et abaissé son bermuda sur ses chevilles, libérant son sexe dressé. Jane a glissé une main dans son dos entre ses jambes et a pris son sexe de l’autre main, commençant à le caresser lentement. Jane et Nadège ne s’étaient pas quitée des yeux un instant, et Jane a fait un signe de tête à Nadège. Tournant la tête vers William, elle a abaissé son caleçon à deux mains et après un nouveau coup d’œil à Jane, a pris le sexe dans sa bouche. D’un coup d’œil, elle a vu que Pascal avait le regard braqué sur sa bouche et le sexe qu’elle suçait. Elle s’est appliquée à le faire jouir très vite, le retirant de sa bouche quand elle a senti qu’il allait jouir, accompagnant son éjaculation de la main. Quand elle l’a abandonné, Pascal avait déjà joui et Jane n’avait plus qu’un sexe mou dans sa main. Elle a aidé Nadège a se relever et l’a entraînée à l’extérieur un bras autour de sa taille.

Ils ont déjeunés ensemble au restaurant du camp.
Pascal et William sont partis pour une nouvelle après-midi de pétanque pendant que Jane s’enfermait pour faire une sieste.
Nadège est allée retrouver Nadia à la plage.

Ils étaient tous les trois installés sur une grande toile de couleur et elle a hésité un instant à les rejoindre. Elle s’est finalement installée à côté d’eux. Pour une fois, elle s’est dénudée très discrètement, assise sur son drap de bains, et s’est installée à plat ventre, surprise elle-même de la relative gêne qu’elle éprouvait devant les amis de sa fille. Elle était à côté du plus mince des deux, qui s’était présenté comme étant Thierry. Au bout de peu de temps, il l’avait fait participer à la lecture de son magazine, lui demandant son avis et faisant des efforts pour se montrer drôle. Sa fille et l’autre jeune homme se moquaient gentiment de lui de temps en temps. Nadège s’est détendue à cette conversation. Guillaume l’a relevée d’une main ferme quand ils sont allés se baigner et Nadège s’est fait la réflexion qu’il était dommage qu’un aussi beau jeune homme soit homosexuel. Il était solidement bâti, des muscles saillants. Contrairement à son ami qui avait gardé un petit triangle de poils au-dessus du pubis, lui était entièrement privé de toute toison. Tous les deux étaient très bronzés et chacun de manière différente, très séduisants. Les vagues étaient fortes. Ils se sont baignés longtemps malgré la fraîcheur de l’eau, réchauffés par l’eau qui les cinglait. Guillaume à un moment l’a soulevée dans ces bras pour la projeter dans une vague qu’elle voulait fuir. Il y avait très longtemps qu’elle n’avait plus ainsi joué dans l’eau comme une ado, et la simplicité et la gentillesse des jeunes gens était rafraîchissante. Thierry qui était très vite passé au tutoiement, l’a ramenée vers leurs serviettes en la tenant par la taille, se moquant de la démarche de Guillaume. Ils lui ont fait une place en se serrant un peu sur leur grande toile. Suite à un commentaire sur un article, les deux garçons et elle ont eu une discussion très sérieuse sur les différentes méthodes d’épilation, ce qui a très vite fait hurler de rire Nadia, surtout quand Nadège, alors qu’ils étaient assis face-à-face, a donné des conseils à Thierry qui se plaignait d’avoir des petits boutons sur les testicules, en étirant la peau entre ses doigts. Ils sont rentrés ensemble, et cette fois, c’est Guillaume qui tenait Nadège par la taille et jouait les amoureux.
Pour gagner du temps et éviter trop d’attente, la mère et la fille ont pris leur douche ensemble. Nadège était ravie du temps passé avec ses amis et le lui a dit. Nadia a répondu qu’il ne tenait qu’à elle de passer tous leurs après-midi ensemble, qu’ils en seraient contents et elle aussi. Nadège avait encore en tête la réflexion qu’elle s’était faite :
- Dommage quand même, lequel tu aurais préféré ?
- De quoi tu parles, maman ?
- Hé bien … comme petit-ami, quoi !
- Oh … à vrai dire, les deux …
Nadège a ri en secouant la tête. C’est vrai qu’ils étaient beaux tous les deux et tellement gentils. Elle était contente que Nadia se soit aussi vite liée avec deux garçons comme eux.
- Maman …
- Oui ?
- Il arrive que les homos aiment aussi les filles, tu sais …
- Mmm … comme une femme pourrait aimer les hommes et éprouver quelque chose pour une autre femme …
- Maman ?
Nadège avait les yeux perdus dans le vague et venait d’être secouée d’un frisson. Elle semblait perdue, et cette petite voix ne lui ressemblait pas. Nadia était surprise, à vrai dire un peu désemparée de voir sa mère ainsi. C’était tellement inhabituel qu’elle prit sa mère dans ses bras sous le jet d ‘eau chaude de la douche, sans réfléchir, et ça aussi était inhabituel, comme les sanglots de sa mère sur son épaule.
L’une et l’autre, en même temps, se sont senties plus proches qu’elles ne l’avaient été depuis bien longtemps. Instinctivement, Nadia a su tout de suite combien l’instant était fragile et combien il était important de le préserver, que peut-être cet instant ne se reproduirait plus.
La première chose qui lui est passé par la tête est sortie très vite :
- Je vais faire l’amour avec eux, tous les deux ensemble …
Nadège a relevé la tête, les yeux pleins de larmes, la bouche ouverte de surprise, tenant Nadia par les épaules et a éclaté de rire :
- Nadia ! …
Longtemps elle l’a regardée, riant et pleurant toujours, et n’a su que lui dire :
- Ils sont beaux …
- Oui … ils sont beaux … maman … raconte …
Elle n’a pas raconté, bien sûr, a aligné quelques phrases décousues, serrée contre elle, mains crispée dans son dos. Elle lui a dit qu’elle était complètement dépassée par ce qui lui arrivait. Qu’elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Qu’elle n’avait … elle s’est reculée, a regardé sa fille dans les yeux, et l’a à nouveau serrée dans ses bras … jamais éprouvé un tel plaisir, a hésité, a ajouté : « physique », qu’elle voulait … elle s’est relevée d’un coup :
- Avec les deux ?
Nadia a hoché la tête en riant et Nadège riait aussi.
Elles avaient les cheveux mouillés, étaient enveloppées dans leur drap de bain, balançaient leurs trousses de toilette à bout de bras, se tenaient par la main.
- Ce soir ?
- Peut-être… c’est qui ?
Elles arrivaient devant la caravane ; Nadia a pressé plus fort la main de sa fille :
- Elle, en face …
Nadia n’a pas tourné la tête, serré aussi la main de sa mère, l’a suivi sous l’auvent. C’est seulement une fois entrée qu’elle s‘est retournée pour regarder la dame qui lisait à l’ombre d’un chêne de l’autre côté de l’allée et elle s’est retournée vers sa mère :
- C’est bien ?
Nadège a haussé les épaules. A nouveau, elle avait cet air un peu égaré que Nadia ne lui connaissait pas :
- Oui … bizarre … oui …
Elle a pris sa fille dans ses bras, l’a embrassée sur la joue et est montée se changer dans la caravane.
Nadia est partie vers sa tente, passant, sans lui jeter un regard, devant l’anglaise, en collant noir, ample tunique en satin beige boutonnée jusqu’au col Mao, lisait.


Elle les a rejoints après le repas pris avec ses parents. Ils lui ont fait une place en repoussant les cartons à pizza et le pack de lait vide qui traînait. Elle a bu une bière, fouillé dans leur pile de CD. Thierry est parti se changer avant qu’il ne partent faire un tour. Ils ont payé les glaces, elle a payé les cocktails. Il était tard, la nuit était noire, ils ont décidé de rentrer. De loin, elle a aperçue, une femme, grande, portant une ample tunique de satin beige, les boucles blondes de la jeune femme qui l’accompagnait. Elles allaient vers la plage …


C’est à peine s’il elle distinguait son visage, pourtant à quelques centimètres du sien. Longtemps elle l’avait tenu dans ses bras, embrassant ses joues, son front, sa bouche. Il effleurait à peine ses seins de son torse. Il s’était redressé, en appui sur ses bras tendus. Elle avait noué ses jambes dans son dos. Elle avait pris son sexe dans une main, avancé l’autre main plus loin entre ses jambes, sur ses fesses. Elle avait tenu un instant dans sa main la verge dure de l’autre, l’avait guidé au creux des fesses . Elle avait senti l’étirement, le creusement sous ses doigts, pendant qu’au-dessus d’elle il retenait son souffle. Elle avait senti le relâchement quand il avait expiré enfin, et reconnu le lent mouvement du bassin sous les jambes qu’elle serrait dans son dos.
Alors elle l’a caressé, au rythme de l’autre sexe qui bougeait dans les reins du garçon dont elle entourait la taille de ses jambes. Il a durci sous ses doigts experts. Elle a reculé, son dos glissant sur le sol, le faisant se coucher sur elle en guidant de sa main la verge entre les lèvres de son sexe. Il l’a pénétrée ainsi, d’un seul mouvement en s’allongeant, enfouissant son visage dans son cou.
Elle ne bouge pas, une main sur sa joue, une main dans son dos. Lui ne bouge que du mouvement de l’autre dans son dos.
Elle ferme les yeux, concentré sur le lent mouvement du sexe au fond de son ventre, sur le doux balancement de ses seins, sur le souffle dans son cou.
Elle dénoue ses jambes, appuie les talons sur ses fesses, et accompagne le rythme lent, lui donnant plus d’ampleur, et sent sur son ventre les contractions de son ventre, lui aussi accompagnant maintenant le rythme de mouvements du bassin, qui se font plus amples, et enfin il bouge en elle, et le glissement se fait plus doux, et leur respiration s’accordent, se mélangent quand il pose ses lèvres sur les siennes. Elle se sent fondre de ce baiser si doux.
Dans le dos de Thierry, Guillaume se retire lentement, tenant ses hanches à deux mains, donnent de l’ampleur au mouvement du bassin, toujours lent. Elle sent Thierry se raidir entre ses bras et sa plainte sur sa bouche. Elle ressent toutes les contractions de la verge dans son sexe, jusqu’à la dernière, jusqu’à ce que Thierry se fasse plus lourd dans ses bras, la faisant frissonner du souffle chaud dans son cou. Il veut se retirer mais elle le retient des ses jambes dans son dos, le cajole dans ses bras en murmurant des mots doux à son oreille.

Elle est couchée, sur le côté, face à Guillaume, elle caresse ses abdos, il joue avec ses tétons :
- Tu m’avais dis que je serais le second …
- C’est vrai. Je t’ai déçu …
- Bien sûr que non …
- Alors fais-moi l’amour.

Elle a dit :
- … Surprise … ce soir …
L’une, grande, portant une ample tunique de satin beige, l’autre en robe fourreau blanche soulignée d’une chaîne de taille dorée à gros maillons.
Elles se promènent en bord de mer …

Elles sont rentrées tard. Les lumières sont éteintes dans les deux caravanes. Jane l’entraîne vers la sienne. Avant d’ouvrir la porte, Jane enlève la robe de Nadège en la passant au-dessus de sa tête, la laissant un instant nue à l’extérieur, exposée à tous, le temps d’entrer et d’allumer une lumière, regrettant qu’il n’y ait aucun promeneur tardif. Sur le lit, William, s’est redressé sur un coude en les voyant entrer. Jane conduit Nadège jusqu’au lit, et part se déshabiller à l’autre bout de la caravane, les rejoints nue. Elle échange quelques mots avec William qui acquiesce lentement, repousse les draps au pied du lit, enfile son jogging et quitte la caravane.
Elle s’est caressée sous ses yeux attentifs, a joui de ses mains.
Elle l’a caressée, brutalement, l’a faite gémir de douleur.
Elle a léché ses seins et son sexe à s’.
Elle, puis lui quand il est rentré, l’ont sodomisée, elle d’abord, de ses doigts épais, lui plus tard. Elle était hagarde, épuisée.
Très tard dans la nuit, elle l’a mise à la porte, nue.


Elle avait les traits tirés, des cernes énormes. Sans rien dire à Pascal, elle est partie à la plage avec Nadia et les garçons. Elle a beaucoup dormi.
Au retour, en approchant de leur emplacement, elle s’est arrêtée net au milieu du chemin.
- Tu a vu, maman ? Vous avez changé de voisins !
Le premier vrai sourire de la journée a éclairé son visage.

Les garçons sont partis devant, donnant rendez-vous pour plus tard.

- Nadia, laisse-moi du temps, mais je te raconterai …
Au milieu du chemin, sa fille l’a prise dans ses bras :
- On a tout notre temps, maintenant, maman …

FIN

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