Montalivet, L'Été De Magali Et Alexia - 2/3
Montalivet, lété de Magali et dAlexia. 2/3
(Vous savez bien, depuis le temps
ne râlez pas ! je ne fais pas de résumé des épisodes précédents !)
Alexia et Magali ont déjeuné du reste du Yaourt à boire sorti de leur glacière et se sont partagé un paquet de gâteaux secs. Cest la chaleur qui les avait tirées de leur tente quaucune ombre ne protégeait du soleil le matin. Elles ont installé la couverture sur laquelle elles ont déjeuné un peu à lécart, contre lune des petites haies darbuste qui séparent les emplacements les uns des autres.
A côté, lun des deux garçons aperçus la veille était assis en tailleur devant un petit réchaud à gaz. Alexia et Magali ont échangé un sourire entendu, ayant toutes les deux remarqué quand il était sorti de sa tente quil ne portait quun boxer blanc. Magali avait légèrement soulevé son propre t-shirt en regardant Alexia et en haussant les épaules, montrant quelle aussi après tout était en sous-vêtements.
Elle sentait bien depuis leur lever quAlexia nétait pas comme dhabitude ; elle parlait moins, riait peu ; elle la surprenait à détourner le regard brusquement. Bien sûr elle se doutait de la raison de ce malaise et cherchait la meilleure manière de la dérider. Lépisode du garçon dà côté ny ayant pas réussi, elle sest assise tout à côté delle, épaule contre épaule :
- Alex
je voulais te remercier pour hier soir
cétait gentil de
mexpliquer
et tout
cétait vraiment gentil !
Elle a passé un bras autour des épaules, lui a claqué un gros baiser sur la joue la aidé à se relever :
- Allez miss, vaisselle et toilette, on va être en retard pour la marée !
Alexia a enfin fait un grand sourire, le premier de la journée.
Sac de plage en bandoulière, elles ont décidé de faire un grand détour : passer par le village et remonter ensuite toute la plage par le bord de mer.
Devant la librairie, Magali a été ravie de rencontrer Yohan, vite dépitée de constater quil était accompagné dune fille de leur âge :
- Bonjour, vous vous baladez ?
- On achète des cartes postales, et toi ?
- On a un appart juste au-dessus, on va manger !
Voyant les coups dil que toutes les deux jetaient à la fille qui laccompagnait, il la présentée :
- Ma sur, Léa, elle était malade hier soir
Magali a retrouvé le sourire.
- Bonjour ! Vous savez que vous bloquez le passage ?
Ils se sont retournés sur lhomme qui les interpelait :
- Ouais, on se bouge, venez !
Yohan la présenté :
- Lui cest notre oncle ! Il a un studio en face du nôtre, comme ça vous connaissez presque toute la famille ! Manque plus que maman.
Loncle en question avait une trentaine dannée ; il les a suivis à lécart de lentrée de la librairie :
- Des amies à toi, Léa ?
Yohan a corrigé, précisant quils sétaient rencontrés la veille sur la plage :
- Ah oui, ces longues soirées où vous restez sur la plage à surveiller la mer
Vous mangez avec nous ?
- Euh
- Ne vous inquiétez pas, juste une salade et cest moi qui paye, allez, venez !
Elles ont fini par accepter, se faisant prier un peu, pour la forme, contentes davoir retrouvé Yohan et déconomiser largent du sandwich quelles avaient prévu dacheter.
Marc, loncle en question, était sympa, plaisantait, faisait des efforts pour les mettre à laise. Magali a cependant été très déçue dapprendre, quand la mère de Yohan les a rejoints, quil partait dans laprès-midi avec elle à Mérignac pour y chercher sa correspondante anglaise venant passer deux semaines en France ; elle a compris à quelques remarques qui ont fait rougir Yohan à quel point « ils sétaient si bien entendus » lan dernier.
Marc la regardait pâlir et se renfermer dun il amusé et compatissant. Il a profité dun moment où les autres ne prêtaient pas attention pour se pencher vers elle et chuchoter :
- Ne sois pas triste, il est trop jeune pour toi, de toute façon
Alexia, elle a remarqué laparté ; elle a remarqué aussi quil avait posé sa main un peu trop longtemps sur la jambe de Magali en lui parlant à loreille, et quil la regardait souvent à la dérobée. Pourtant elle ne surveillait pas vraiment, très occupée à discuter avec Léa, ayant déjà découvert quelles étaient toutes les deux en classe de seconde, naimaient pas le Français, portaient des mêmes habits aux couleurs improbables, et surtout quelles prenaient le même plaisir à se moquer et à rire des gens autour deux, souvent pour un détail idiot.
- On dirait que ta copine lui a tapé dans lil !
Yohan et sa mère les ont quittés pour aller chercher cette anglaise que Magali naimait déjà pas. Alexia et Léa avait aussi découvert quelles fréquentaient la même plage, et sy promenaient dans la même tenue :
- Vous mattendez ? je prends mes affaires et je viens avec vous !
Magali et Alexia ont été surprises de la voir revenir avec Marc ; Léa avait oublié de leur dire quil les accompagnerait ; au clin dil quelle a lancé à Alexia, celle-ci a compris que loubli était sans doute volontaire, et cest en toute complicité quelles ont ralenti le pas pour laisser Magali et Marc, qui faisait la conversation, partir devant ensemble.
Magali a vite remarqué leur manège, un peu gênée, mais ravie en même temps que Marc laccompagne, se sentant flattée des efforts quil faisait pour lamuser. Plus ils avançaient vers le coin de plage où ils allaient, et plus elle pensait au moment où elle se déshabillerait, et au moment ou lui aussi se déshabillerait, et elle en était troublée, à tel point quelle nécoutait plus vraiment ce quil disait, ratant une question qui est restée en suspens.
Marc a posé la main dans son dos, geste aussitôt remarqué des deux autres :
- Eh ! il drague fort, ton oncle !
- On dirait, oui. Quand on est monté chercher mes affaires, il ma dit quil la trouvait sympa et jolie
- Il est comment ? Lui ?
- Super cool ! tinquiète pas ! elle risque rien ! enfin
peut-être que ça lui déplaît pas à Mag !
Marc samusait de voir la jeune fille rougir :
- Tu ne mécoutes plus, cest vexant ! je tennuie ?
- Oh non ! au contraire
enfin
pardon
- Tu rêvais ?
Ils ont dépassé la plage face au chemin daccès, sont arrivés dans la zone naturiste. Marc les a entraînées un peu plus loin que lendroit où elles sétaient installées la veille, préférant sapprocher de la zone de baignade surveillée du camp naturiste :
- Léa se baignerait nimporte où si je la laissais faire, mais je préfère rester prudent à cause des baïnes.
Léa et Alexia ont étalé leurs draps de bains, se sont déshabillées très vite, et sont parties en courant vers la mer. Marc lui aussi se déshabillait, tournant le dos à Magali, qui, elle,faisait durer. Elle aurait préféré que les deux filles restent, ou mieux, quil les suive. Marc sest installé sur son drap de bain, en appui sur les coudes dans son dos. Magali na pu sempêcher de jeter un coup dil sur son corps. Jamais encore elle navait vu dhomme nu daussi près. Elle sest dévêtue assise sur son drap de plage, une nouvelle fois rougissante, dautant quelle sentait sur elle le regard de Marc, qui suivait ses mouvements sans sen cacher le moins du monde.
Elle sest allongée à plat ventre, les coudes collés au corps dans une tentative avortée pour cacher ses seins, visage caché sur son sac de plage. Marc en basculant sur un côté, a embrassé son épaule :
- Tu es très jolie, Mag. Plus encore que je nimaginais. Je ne veux pas te mettre mal à laise, alors, dis-moi si je tennuie, surtout, naie aucune crainte, je ne ten voudrais pas du tout. Quand une femme me plaît, je préfère être franc. Et tu me plais.
Magali a tourné le visage vers lui, cherchant ses yeux, incapable de répondre, ayant enregistré les mots « femme », « tu me plais »
est-ce quil lennuyait ? oh non ! mais elle avait peine à y croire, simplement, quant à être mal à laise, là, oui, elle létait, non pas de ce quil avait dit, mais parce quelle ne savait pas quelle attitude adopter, comment se comporter, quoi lui dire.
Il a embrassé son épaule une deuxième fois, sattardant plus. Magali a fermé les yeux et na pu retenir un sourire un peu bête, qui valait pour Marc la réponse quil attendait.
Au bord de leau, Léa a donné un coup de coude à Alexia :
- Je tavais dit ! cest lui le meilleur !
Alexia samusait aussi à regarder de loin ce début de danse de séduction, ressentant malgré tout un petit pincement au cur.
En fin de soirée, les deux filles les ont abandonnés :
- Jaccompagne Léa chez elle, je te retrouve au camp vers sept heures, ça tembête pas ?
Non, ça ne lembêtait pas
elle était sur un petit nuage.
- Mag, je crois quelles ont fait exprès de partir, pour nous laisser seuls.
- Je crois aussi, oui
- Je te lai dit, je te trouve très jolie, et je suis flatté quune jeune fille prenne plaisir à être avec moi, mais
je suis un vieillard pour toi, et
en plus je repars demain ! Je naurais sans doute pas dû venir à la plage avec vous
tu mas ramené quelques années en arrière !
Elle simaginait quétant seuls, peut-être, il se passerait quelque chose, sans savoir quoi, sans lencourager, sans trop y croire non plus, jusquau moment où il lui a dit quil partait le lendemain. Bien sûr il ne sétait rien passé du tout, à y réfléchir, à aucun moment il ne lui avait laissé croire quoi que ce soit. Alors pourquoi cette impression que quelque chose venait de sécrouler ? Elle se sentait malheureuse. Elle aurait tellement aimé
- Merci de me le dire
mais tu sais, ça change rien
et puis javais remarqué que tu étais plus vieux que moi
Elle riait mais il voyait des larmes dans ses yeux.
- Jaurais bien aimé que tu membrasses
tant pis
Elle a tourné la tête et fermé les yeux pour cacher ses larmes.
une main sur sa joue, tendrement caressante, écartant une mèche de cheveu de son front, lissant une paupière, caressant ses lèvres, une autre main sur son bras. Elle a ouvert les yeux. Son visage au- dessus du sien. Il sest penché, a embrassé ses lèvres, doucement, sest redressé. Fugitivement, elle a pensé à Alexia, à la leçon de baiser dhier soir. Elle aurait dû
quoi déjà
et elle ny a plus pensé
accueillant le second baiser de ses lèvres entrouvertes en levant une main pour caresser sa joue, gémissant dans sa bouche sous son baiser, frissonnant de tout son corps, montant à sa rencontre pour se plaquer à lui.
Dune main sur son épaule, il la repoussée en riant, la forçant à se rallonger :
-
chhhhut
nous ne sommes pas seuls sur la plage
un baiser, ça va
mais si tu continues, je vais offrir un drôle de spectacle
Magali sest redressée pour regarder autour deux :
- Oh ! pardon !
mais ils sont loin
- Il est tard de toute façon, on va rentrer, je te raccompagne.
Il lui a tenu la main sur la plage, la prise par la taille sur le chemin qui mène au camp.
Quand il la laissée à lentrée du camping, il la embrassée une nouvelle fois.
-
tu sortiras pas ce soir ? nous, on ira à la plage
- Tu voudrais ?
- Oh oui ! je pourrais tattendre à lentrée de la plage !
- A ce soir, alors !
- Fais gaffe à toi, Mag ! on rentre chacune de notre côté, Dac ?
Alexia est partie vers la plage, laissant Magali seule, sur une dernière bise, croisant les doigts des deux mains levées bien haut au-dessus de sa tête.
Il était déjà là, guettant le départ dAlexia, la surprenant en posant ses deux mains sur ses épaules. Il lui a pris la main :
- On prend un verre ou
si tu veux, je temmène chez moi ?
-
chez toi
Elle a répondu sans vraiment réfléchir, surprise quil soit déjà là à lattendre, et puis elle voulait tellement être seule avec lui, quil lembrasse encore
elle la suivi.
Jusquà lentrée de limmeuble à côté de la librairie, jusquà la porte de son appartement au troisième étage, jusquà son canapé-lit qui occupait le fond du studio où elle sest assise sur les draps défaits. A genoux devant elle, il a pris son visage dans ses mains et la attirée vers lui, embrassant ses lèvres tout doucement, puis plus profondément. Elle a pressé sa bouche sur la sienne, lui rendant son baiser, de plus en plus fougueusement. Ses bras autour de son cou, elle sest laissée glisser du lit sur ses genoux en lentourant de ses jambes.
Il la écartée de lui, sarrachant à sa bouche de ses mains sur ses joues. Un peu décoiffée, la bouche humide de leur baiser, les yeux mouillés de bonheur, elle était très belle et désirable, pourtant il hésitait :
- Doucement, Mag, doucement, tu sais où tu vas, là ? Si tu continues comme ça, dans deux minutes je tarrache tes fringues pour te faire lamour
tu en es consciente ou pas ? je préfèrerais être sûr
Mag sest reculée lentement, laissant retomber ses bras entre eux deux ; elle le regarde dans les yeux, ne se rendant réellement compte quà ses mots de ce quelle est en train de faire, et beaucoup de choses se bousculent dans sa tête, comme des flashes dimages, didées, de souvenirs, denvies. Elle baisse les yeux.
Elle voulait que cet été soit le bon, pour elle.
Elle avait imaginé perdre sa virginité comme on peut rêver de faire le tour du monde, idée lointaine, sans support, sans réalité.
Etre dans les bras dun garçon, quil laime.
Aimer.
Etre belle pour quelquun.
Elle a tout ça à portée de main, et elle a plus. Elle a le désir en plus. Cette sensation sourde au creux du ventre. Pas inconnue. Mais si forte. Ce désir qui balaie tout le reste.
Et elle veut croire en lui.
Elle le veut, lui.
Elle relève la tête, le regarde, et tremble, et se penche vers lui, et du bout des lèvres, les joues en feu, embrasse ses lèvres, cherche ses lèvres du bout de sa langue, prend ses mains dans les siennes et les porte sur ses seins, en tremblant toujours, inquiète delle, parce quelle nest sûre de rien, inquiète de lui, inquiète dêtre repoussée, de soffrir et de ne pas être désirée. Ce nest pas ce qui pourrait se passer qui leffraie, ce nest plus ça ; ce dont elle a peur, cest quil ne se passe rien.
Petit à petit, ce nest plus une jeune fille peu sûre delle qui embrasse Marc, cest une femme éperdue de désir.
Elle lembrasse et lui parle contre sa bouche, mots décousus, mots damour, mots maladroits.
Cest elle qui tremble et lui dit ne pas avoir peur, qui invite de sa bouche et supplie de son corps et se recule, souffle cours. Elle voit son désir dans ses yeux, ses yeux rieurs plus tôt et si sérieux maintenant, elle sent son désir pour lui lemporter sur tout, libérant les mots :
- Fais-moi lamour Marc, fais-moi lamour
me laisse pas
tinquiète pas, fais-moi lamour
maintenant
Comment aurait-il pu se douter ? son âge ? ses timidités ? ses maladresses ?
Il a déboutonné sa large tunique et dénoué sa ceinture. Elle sest soulevée de ses genoux et a levé les bras pour quil enlève sa tunique. Il a dégrafé son soutien-gorge à deux mains dans son dos. Elle sest levée devant lui, il a fait glissé le slip sur ses jambes, embrassé son ventre en remontant ses mains sur ses seins.
Elle a jeté son t-shirt sur le lit, presque arraché le bouton du pantalon. A genoux à ses pieds, elle le regarde dans les yeux, mains en suspens sur la ceinture, baisse les yeux. A peine la fermeture éclair baissée, le pantalon est tombé seul. Elle la abandonné, ne se donnant pas la peine de lenlever entièrement. Une main sur sa cuisse, elle a caressé son sexe de lautre main, de la paume et doigts tendus, par-dessus le slip noir, suivi dun doigt la ligne de la verge couchée sur le côté, caressé dessous, du dos des doigts, regardant le petit mouvement sous le tissu qui sétirait, la à nouveau suivi dun doigt curieux, comme étonné du pouvoir quelle avait sur ce rouleau de chair quelle avait regardé cet après-midi ; elle prenait son temps, avec une gourmandise et une naïveté quil a pris pour un art consommé. Agenouillée à ses pieds, elle a frotté sa joue sur le tissu, contre le sexe, en a suivi les contours des lèvres, commençant par le renflement sous la verge quelle savait recouvert de fins poils noirs, a suivi des lèvres la verge quelle sentait se gonfler, dont elle sentait lodeur mâle, odeur inconnue. Elle a mordu doucement à travers le tissu en remontant lentement vers le bout, où elle avait vu apparaître une petite tâche humide, ses mains glissées sous le slip sur ses fesses.
Il aurait voulu presser sa tête contre lui. Il aurait voulu que ça dure une éternité. Il ne pensait plus, suspendu à ses lèvres.
Sa bouche et ses mains lont quitté et elle a levé le visage vers lui, un énorme sourire éclairant son visage, et très vite elle a baissé son slip, baissant les yeux à nouveau sur la verge et la prise entre ses deux mains en prière pendant quil se redressait, posant un baiser léger sous le gland. Elle a pris du bout de la langue la petite goutte translucide qui sest étirée en filet et quelle a bu de ses lèvres. Elle sest relevée, sest pressée de tout son corps contre lui, la serré très fort dans ses bras, et sest mise à trembler, très fort, ses jambes, son ventre, ses bras, secouée de longs frissons ; et elle le serrait si fort !
Il est désorienté. Elle la caressé avec une telle maîtrise et la voilà tremblante, et
en pleurs ? dans ses bras. Il la cajolée, sans bien comprendre, la bercée, la entraînée vers le lit où il sest allongé contre elle, un bras sous son cou, déstabilisé de son air malheureux, il murmure :
- Quest-ce quil tarrive ? dis-moi
-
tu vas te moquer
- Mais non, dis-moi
-
jai jamais fait
aide-moi
Comment aurait-il pu comprendre après lextraordinaire séance de déshabillage qui lavait laissé tout au bord dun plaisir quil avait eu du mal à retenir ?
- Je comprends pas, Mag
sil te plaît, dis-moi
sil te plaît !
Elle a levé un regard malheureux sur lui, sest blottie contre lui :
- Je suis nulle
je sais même pas quoi faire pour toi
et puis jai jamais fait lamour et même jamais touché un garçon, jai même jamais embrassé !
Elle sest redressée sur un coude, presque en colère.
Il se couche sur elle, lembrasse dans le cou sur le front, sur sa bouche, et il rit, il rit en lécrasant sous son poids :
- Jai du mal à te croire !
- Tu vois, tu te moques de moi !
- Mag, Mag, jamais une femme ne mavait déshabillé et caressé comme toi à linstant !tu mentends ? jamais ! Alors ferme-les yeux, maintenant
Elle a ouvert ses jambes sous sa main et très vite perdu pied. La découvert du corps de Marc sous ses doigts et ses lèvres lavait elle aussi tellement excitée quil na pas eu grand effort à faire pour la faire gémir de plaisir et se tordre sous ses caresses. Il voulait être doux et tendre, prendre son temps, lapprivoiser lentement, mais le corps affamé de la jeune-fille se déchaînait contre lui. Elle serrait les draps chiffonnés de ses deux poings, bras levés à hauteur de sa tête et arquait son corps, le bassin agité de secousses. Marc observait son visage rougi de plaisir, ébahi de la rapidité avec laquelle elle réagissait à peine avait-il effleuré dun doigt lentrée du vagin puis son clitoris. Il croyait simplement éveiller son désir pour lui et déclenchait un orgasme brutal !
Elle a jeté ses bras autour de son cou, lattirant sur elle, cherchant sa bouche.
Elle a noué ses jambes dans son dos. Quand il a soulevé légèrement le bassin, son sexe sest placé seul entre ses lèvres, il a cru un instant ne pas avoir trouvé la bonne position, mais elle a pressé ses fesses de ses talons dans son dos, le forçant à sappuyer plus fort. Elle le fixait de ses yeux grands ouverts, un sourire étonnant illuminant son visage :
-
doucement
viens
viens
Elle lattirait de ses jambes, dune pression continue. Il a senti son sexe étroit sétirer, a vu ses paupières serrées et le pli profond sur son front, a vu ses dents se refermer sur sa lèvre. Cramponnée de ses mains sur cou, elle sest redressée vers lui ouvrant brusquement les yeux et la bouche
un instant de temps arrêté
et sa verge a glissé en elle, du mouvement conjugué de leurs ventres, accompagnée dune plainte étouffée dans le cou de Marc, et dun long soupir. Il nosait plus bouger. Elle a relâché ses bras, les laissant glisser sur son cou, relâché la pression de ses jambes autour de lui, comme alanguie ; elle a caressé ses joues de ses mains
et ce sourire lumineux à nouveau :
-
fais-moi jouir encore, mon amour
Cétait les mots dune femme, la voix dune femme
le désir dune femme.
Il sest penchée vers elle. Sa bouche était douce et tendre
et gourmande. Il a commencé lentement a bouger en elle, bouche au contact de la sienne, souffles accordés
elle a accompagné le mouvement de ses reins
et son souffle sest accéléré
Cen était trop pour lui ; sa douceur et son exigence, ses mains sur son visage et ses talons sur ses reins, son sourire amoureux et ses ondulations du bassin, beaucoup trop
elle la senti jouir en elle avec un
ooohh
de bonheur étonné
et elle a fermé les yeux, les ongles plantés dans ses épaules, relevant plus haut les jambes dans son dos pour mieux soffrir, se donner à lui. Elle riait sous sa bouche en sentant les jets chauds quelle saluait de pressions de ses cuisses sur sa taille ; elle sest raidie dans ses bras, imposant son rythme. Il a senti, sensation divine, les contractions autour de sa verge immobile, en se noyant dans le regard mouillé.
Sil navait pas ressenti la rupture, vu dans ses yeux la pointe de douleur du déchirement, essuyé sur sa cuisse une fine trace de sang, jamais il naurait cru être son premier amant.
Il la enveloppé dun drap et la portée dans ses bras jusquau fauteuil dosier sur la terrasse. Blottie sur ses genoux, ils ont regardé la ligne dhorizon sur la mer passer du pourpre au violet. Elle chantonnait en jouant avec ses tétons, levant vers lui son sourire amusé en les sentant se crisper sous ses ongles. Elle a glissé ses fesses plus loin sur ses genoux, a écarté le drap dune main, effleuré son sexe endormi du bout de lindex :
-
montre-moi
montre-moi comment te donner du plaisir
Il na pas répondu tout de suite, suivant le parcours de son doigt, les yeux fermé, et puis :
- Je ne crois pas que tu aies besoin de moi
invente
essaie chérie
essaie
Il la quittée devant sa tente. Le jour se levait.
Pour vous, cette histoire est finie.
Pour eux ?
fermez les yeux
et le chapitre 3 viendra bientôt
mais rêvez un peu !
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