Mon Éducation Libertine
Cest à lépoque où je savourais le bonheur daménager enfin dans ma nouvelle maison que David me raccompagna chez moi après une soirée entre amis. Il chevaucha alors les cartons jonchés sur le sol à peine terminé, pour prendre un verre. Il eut le temps de se remettre de lémotion liée au dérangement de la maison tandis que je cherchai lendroit où pouvait bien se trouver le Whisky. Je ne connaissais pas encore grand-chose de David et faisant désormais abstraction du cadre, il me raconta aussitôt ses aventures. Jappris donc tout ce que je devais savoir sur son mode de vie dont la description fut si rapide que lorsquil me demanda sil pouvait me séduire, interrompu par un coup de fil de sa femme, je neus pas le temps de répondre. Il mexpliqua alors dautres détails de son mode de vie, et me reposa plus tard la même question en comprenant mon absence de réponse comme un consentement.
Jai dabord cru que ce serait une histoire sans lendemain. Bien sûr, il mattirait, et je sortais dune longue relation qui était devenue une amitié, mais le sexe semblait une part essentielle de son existence alors que pour moi, cétait devenu, après une jeunesse assez enthousiaste, quelque chose de secondaire dans toutes relations. Aussi, David avait la réputation de séducteur qui cumulait les relations amoureuses, alors que je souhaitais une fidélité dont il semblait incapable.
Ce que je navais pas compris, cétait la place que le jeu tenait dans sa vie et, plus encore, à quel point il fondait la relation. Un jour, il déclara tout de go : « Jai enfin la solution pour que notre histoire damour ait un sens. Je ne supporte pas ta monogamie, et tu ne supportes pas ma polygamie, alors la réponse est que je devienne monogame et toi polyandre ». Je nai pas réalisé tout de suite ce que cela impliquait et jai accepté. Le seul engagement quil me demandait était dune part de limiter son exclusion des autres relations amoureuses et sexuelles que jaurais, et dautre part, de lui en faire le récit le plus exact.
Intellectuellement, lidée me plaisait, et à telle ou telle occasion, je fantasmais de la réaliser, mais il me fallait franchir des pas difficiles. Il me fallut du temps, des erreurs ou des maladresses, bref tout un apprentissage. Ma relation avec David mouvrait à la rencontre dautres hommes, que ce soit seule ou en sa compagnie, avec la constance de notre complicité. Ce qui est devenu maintenant un véritable jeu à deux se présenta dabord comme un défi.
Javais lidée de me lancer seule dans laventure alors que David était parti quelques jours dans sa maison de campagne au printemps 2008. Il mavait suggéré daller passer une après-midi dans un club libertin pour y retourner ensuite avec lui.
Je me retrouvai donc dans ce club un mercredi vers 14 heures. Lorsque jarrivai, je découvris avec soulagement que lendroit était encore assez vide puisquun seul homme se trouvait là assis non loin du bar. Après avoir jeté un il autour et sans avoir visité létage, je massis spontanément, avec mon Perrier rondelle, à côté de ce seul homme présent, plutôt bel homme, quadragénaire bien tapé, cheveux grisonnants et très classiquement vêtu de bleu marine, et commençai à mintéresser à ses habitudes dans ce lieu. Quant à lui, il semblait surpris par mon audace et minterrogeait sur les motivations de ma venue ici. Je lui expliquai alors la vérité : je voulais connaître de plus près les pratiques de David et préférais les découvrir seule dans un premier temps.
Durant ces explications trois ou quatre autres hommes qui paraissaient être des habitués du lieu arrivèrent et se mêlèrent à notre conversation tandis que mon partenaire initial commençait discrètement à me caresser les cuisses et les seins. Certainement par précaution, je leur avais annoncé que je devais partir travailler avant quatre heures. Le barman très sympathique semblait garder un il sur moi et me conseilla avant toute chose de visiter le haut, tandis que les nouveaux arrivants mencourageaient à moffrir à eux aussitôt et ouvertement en bas dans le bar.
Je me déshabillai pendant que Paul semblait être aux petits soins pour me mettre à laise, ôtant doucement mes chaussures à lacets. Les autres faisaient des commentaires sur mon joli string et lodeur de mon parfum, pour me mettre à laise. Patrick ouvrit la danse en me suçant tout dabord la chatte pour me pénétrer très rapidement après, tandis que je suçais Claude et que Paul continuait de tenir son rôle de valet attentionné. Il me semble que cinq hommes étaient désormais autour de moi, et je repérais que Patrick semblait donner le rythme de la chorégraphie. Je le remarquais car il avait un pénis particulièrement costaud et pensait ainsi pouvoir sépargner les préliminaires. Personnellement, je ne fais pas partie des personnes qui entretiennent le mythe du gros sexe et ayant besoin de temps pour me « chauffer », je privilégie la lenteur. Je dois avouer que je ne sais plus bien si jai été visitée par tous les bouts ce jour là, cest-à-dire si lun dentre eux ou plusieurs mont enculée, mais je pense que oui, et leur contentement me le confirmait. Plusieurs mont embrassée, mais cette fois là aucun na joui dans ma bouche. Depuis toujours, jacceptais toutes les variantes de lacte sexuel et ne refusais ni dêtre enculée, ni davaler une pipe.
Je suppose que Stéphane regardait durant tout ce temps et ce nest que lorsque je fus fatiguée au bout dune bonne heure de baise où tout le monde avait pris sa part, que javertis de mon départ proche. Je me relevai à peine quand je me rendis compte quun homme, Stéphane, qui semblait être resté en dehors de toute activité entra aussitôt dans laction, sans que je puisse my opposer.
Une fois revenue au bar, je discutais avec mon ange gardien, le barman très mignon. Patrick, Claude, et Luc à mes côtés me demandèrent si jétais daccord pour laisser mon numéro de téléphone, ce que je fis. Ils me laissèrent le leur sur un papier tendu par le barman toujours aux petits soins. Au moment de partir, je constatai une fois de plus que Stéphane se tenait à distance et avait rejoint sa place initiale, toujours avec la même allure décontractée, bras ouverts reposant sur le dossier de la banquette et jambe droite croisée ouvertement sur le genou gauche. Je jetais à nouveau un il vers lui pour massurer quil ne voulait pas laisser son numéro de portable. En vain. Étonnée par sa discrétion néanmoins voyeuse, je finis par lui faire signe de loin puisquil semblait tenir à sa distance, tel un tigre à laffut de sa proie.
Je gardais de cette expérience un sentiment plutôt sympathique et éprouvais une véritable fierté davoir traversé cette expérience sans aucune réticence. Aussitôt sortie, jappelai David pour tout lui raconter et répondais à ses nombreuses questions. Il fut décidé que nous y retournerions une prochaine fois tous les deux.
Près de dix huit mois se passèrent. Depuis jétais retournée plusieurs fois dans ce club mais aussi à la découverte dautres lieux, seule ou avec David. Il aimait y jouer le cocu complaisant qui me regardait dès lentrée embrasser ceux qui étaient devenus mes amants préférés et anonymes, puis me livrer à toutes les fantaisies habituelles ; il métait même arrivé den inviter un ou deux chez moi.
Un soir, à la Comédie française, nous croisâmes un couple de ses collègues, professeurs de littérature à lUniversité, accompagnés de leur fils et de sa compagne du moment. Ce fils évoqua son travail, mais je ny prêtais pas attention. Nous allâmes dîner avec eux après le spectacle. David repéra vite que ce jeune homme, âgé dune trentaine dannées, me plaisait, et me glissa discrètement à loreille le mot « pied ». Je compris ce quil me demandait, mais du fait de la présence de ses parents et de sa compagne, je pensais que je tenterais de me placer à côté de lui, que je lui ferais discrètement du pied, et quil refuserait lavance. Je pourrais ainsi dire à David que javais essayé mais que ça navait pas marché. Je lui reprocherais sans doute davoir incité à ce que je reçoive en retour mon peu de séduction et la réalité de mon âge plus avancé.
Pourtant les événements ne se passèrent pas selon mes prévisions. Nous étions serrés à six sur une table de quatre, parlant de la pièce et de sa mise en scène. Jétais à côté de Martin, hésitant pendant tout un temps à risquer quoique ce soit, malgré les signes de David que je trouvais peu discrets, puis je sentis le pied de Martin contre le mien et bien sûr, ne mesquivai pas, puis ce fut sa jambe entièrement collée à la mienne. Nous finîmes ainsi cuisse contre cuisse au moment de partir.
Sur le chemin du retour, toujours convaincue de mon peu de séduction, je menfermais dans la conviction que seule létroitesse de la table avait imposé ce rapprochement. David tenta alors de me convaincre du contraire, puis renonça avec un « on verra bien » énigmatique puisque nous navions convenu daucun rendez-vous, ni même demandé ladresse de Martin.
Quelques semaines plus tard, je me retrouvais avec des problèmes habituels dordinateur. David tenta de le réparer, puis conclut quil fallait le formater, ce quil nosait risquer. Il allait trouver une solution. Il me téléphona quelques jours plus tard pour mannoncer quil connaissait un informaticien qui arrangerait ça. Un soir où je lattendais pour dîner, il me demanda de laccueillir, comme il lappréciait, dans une tenue « séduisante », ce qui dans son vocabulaire signifiait non pas une tenue sexy ou vulgaire, mais une de mes robes légèrement transparente ou très fendue, sur un simple string. Jessayais une robe un peu courte et, pour le surprendre, sans aucun dessous, si bien quil suffisait que je monte lescalier, me penche ou massieds dans un fauteuil sans plus de précaution pour que mon intimité apparaisse.
Il arriva ce soir là accompagné de Martin. Après mavoir rappelée que Martin était informaticien et quil était daccord pour maider à formater mon ordinateur, il proposa que nous dînions dabord. À table, il me fut impossible de me rapprocher de Martin, sans forcer les choses, et je pensais que de toute façon, cela ne donnerait rien. David joua le « directeur dacteur » : il annonça dabord quil devait terminer le même soir la relecture dun article à expédier avant minuit et avait donc apporté son mini-ordinateur ; puis il glissa quelques allusions discrètes mais compréhensibles sur notre mode de vie libertin. Martin demanda si javais tout sauvegardé sur mon ordinateur. Ce nétait pas le cas et il fallut donc engager une procédure de sauvegarde sur un disque dur autonome quheureusement je métais procuré, puis patienter un moment que la sauvegarde soit terminée avant de formater. Sur lincitation de David, nous décidâmes de lancer la procédure avant le dessert et le café, de revenir puis de formater ; lui-même restant en bas pour préparer le café.
Joubliais en montant lescalier de meunier que jétais en train de dévoiler mes fesses nues, et men aperçus avec honte aussitôt arrivée dans la chambre. Je ne savais que faire, toujours convaincue quil refuserait toute avance, ou espérant quil sy engagerait lui-même, incité par lévocation discrète par David de mon libertinage. Lordinateur était sur le bureau à côté de mon lit, séparé par la chaise. Il sassit pour installer le disque dur, et je me tenais derrière lui, le frôlant sans quil résiste mais pour autant, sans signe dacquiescement plus explicite. Je me disais que si nous descendions sans que rien ne se passe, David allait me lancer un de ses regards furieux, ou pire, déçu. Martin me demanda alors de prendre sa place pour choisir les fichiers à conserver et se tint debout à côté de moi.
Il fallait que je fasse quelque chose. Je commençai par me dire que jallais attendre un moment plus propice, suivant ainsi ma tendance habituelle à reporter tout acte décisif, puis que, quand nous serions debout tous les deux, je lembrasserais. Jélaborai toute une série de possibilités pour plus tard
Subitement, jagis sans réfléchir - ce fut sans doute la première fois de ma vie - et me tournant vers lui, je réalisai que jétais à hauteur de sa braguette et quil était en train de bander ; sans doute leffet de la montée de lescalier. Je touchais, comme pour me protéger, son sexe à travers le pantalon. Il ne recula pas. Alors jouvris spontanément sa braguette et sans un mot, me mis à le sucer, lui me caressant la tête, en silence. Il était si excité quil jouit presque aussitôt.
Je mamusais en fait de sa gêne par rapport à David et lui fis signe de silence. Nous descendîmes comme si rien ne sétait passé. Arrivé en bas, il se dirigea aussitôt vers les toilettes et sans un mot, jen profitai pour embrasser David qui détecta lodeur de sperme dans ma bouche, me sourit avec amour et complicité.
Nous prîmes tous trois le café en bavardant, puis nous remontâmes Martin et moi pour le formatage. Le précédant pour gravir les marches, jinsistais cette fois-ci avec exhibitionnisme sur ma nudité. Arrivé en haut, il toucha mes fesses que je lui offris en me penchant. Il releva ma robe, me faisant pivoter à quatre pattes sur le lit, descendit à moitié son pantalon, et lui debout, mencula sans un mot, ni même guetter un signe de mon acquiescement. Le lit grinçait et je pensais à David. Il jouit un peu moins vite que la fois précédente. Puis, il formata lordi et nous redescendîmes.
David navait besoin daucune explication. Il savait que je lui raconterais le lendemain ce à quoi il navait pas assisté. Comme Martin habitait la banlieue, David le raccompagna. Au moment du départ et sans quil sy attende, jembrassai longuement Martin sur la bouche, puis David, et proposai quune prochaine fois, nous fassions lamour à trois.
Depuis cette date, Martin est devenu mon principal amant. Je le vois parfois avec David, parfois seule. Nous sommes aussi partis ensemble un week-end. Il ma accompagnée une ou deux fois dans des clubs, mais je sentais quil était un peu jaloux de tout autre que David. Je ne mattendais pas à ce quil se fasse manipuler, comme ce fut le cas rapidement.
Les semaines passant, je commençais à inventer des jeux sans laide de David. Étant inscrite sur un site, javais sélectionné quelques hommes, connus et inconnus. Un soir, je le surpris donc en lui demandant de me rejoindre chez moi pour 20 heures.
Cétait un jeudi ordinaire au travail et je devais rejoindre mon bureau quand jeus lidée de consulter mes mails au secrétariat. Je maperçus alors quun dénommé Stéphane qui disait avoir fait lamour avec moi lors de cette après-midi inaugurale mavait laissé un message pour me revoir. Il insistait sur le fait quil avait rarement eu loccasion de croiser des femmes élégantes et raffinées dans les clubs libertins et quil avait mis un an et demi avant de retrouver ma trace. Il se présentait en disant quil avait quarante ans, quil était marié et avait deux s
Jaurais pu trouver ce message flatteur, dautant que sil ne mentait pas sur son âge, javais six ans de plus que lui. Mon sentiment était double : certes, sil sagissait bien du Stéphane auquel je pensais, javais bien envie de refaire lamour avec lui, dans un cadre plus intime, mais le fait de tomber sur ce message au travail me mit mal à laise, et je me demandais comment Stéphane avait pu obtenir mes coordonnées. Je lui répondais donc pour lui poser la question, après avoir téléphoné à David sur un ton amusé.
Stéphane sexpliqua donc immédiatement sur le fait quil mavait croisée un midi au restaurant lorsque que je déjeunais avec David, tandis quil avait rendez-vous avec des collègues. Sa femme, je le supposais déjà, devait avoir établi des règles très strictes de fonctionnement au sein de leur couple : pas de relation hors club avec les femmes si ce nest par MSN. Stéphane me rassurait sur le fait quil avait tenu à être discret, aussi bien pour lui que pour moi, trouvant une excuse plausible pour se procurer mon adresse mail. Il profitait également de ce deuxième mail pour me préciser les conditions possibles de notre rencontre, confirmant ainsi ma première intuition : il désirait me revoir en club un mercredi après-midi ou parler avec moi sur MSN. Il regrettait ne pas mavoir vue depuis, alors quil avait appris par des connaissances que David et moi-même y étions retournés à plusieurs reprises. Je me demanderai après-coup pourquoi il navait pas obtenu mon numéro de téléphone par ses petits amis du club, sil tenait tellement à me revoir. Jen conclus que les règles édictées par sa femme étaient vraiment appliquées avec la plus grande rigueur !
Pour me lancer plus spontanément dans cette nouvelle rencontre, il aurait fallu que je sente un peu plus de liberté chez ce Stéphane, et au lieu de cela, je me trouvais en face dune proposition de rencontre anticipée tellement ficelée quelle mennuyait davance. Je me dérobai alors facilement, profitant du fait que jétais surmenée et absente plusieurs week-ends de suite, avec un emploi du temps quoccupaient tout autant mes activités professionnelles que libertines.
Cette pirouette lirrita et le ton monta rapidement. Il se montrait excité à lidée de me revoir et dut même préciser que sa femme posait des limites dans le temps pour notre rencontre, tellement sa nouvelle obsession le débordait. Dans le même temps, il avait réussi à connaître lidentité de David et sétait procurée son adresse MSN, ce qui fut certainement facile car David est un personnage « public ». Il contacta donc David, le tutoyant demblée, pour lui demander sil était daccord pour notre prochaine rencontre. David lui répondit sur un ton neutre que jétais libre de faire ce que je voulais
Ce que je ne savais pas, cest que David qui navait pas apprécié le ton de cette « discussion » sétait renseigné sur ce Stéphane mais navait obtenu aucune information précise. Il me fit part de ce message quelques heures plus tard, alors que nous arrivâmes enfin dans une chambre dhôtel pour le week-end.
Malgré mon absence de Paris, Stéphane me demanda de préciser clairement avant le lendemain matin 8 heures si jétais daccord pour les rencontrer, lui et sa femme, pour passer la nuit avec eux un des soirs de la semaine suivante, condition désormais posée par sa femme pour que nous puissions nous revoir ultérieurement tous les deux, éventuellement hors club puisquil avait perçu mon manque de goût pour la répétition. Plus de doute, Stéphane semblait « accro ». Quant à moi, je me sentais irritée par un tel forçage, raison pour laquelle je décidai de me fier au hasard de la rencontre et de léconduire jusquà ce que le facteur hasard décide, ou pas, de notre nouvelle rencontre. David au contraire se passionna pour la proposition, trouvait que cétait une occasion de jeu, dans lequel je devais entrer pour le renverser. Mais je ne me sentais pas suffisamment experte pour atteindre lobjectif fixé : celui de ne faire que du deux sur une proposition de faire du trois, ce qui revenait à exclure la femme de Stéphane puisque visiblement, elle maîtrisait tout depuis le début.
On aurait pu croire que les messages sarrêteraient là, mais David avait perçu que lhistoire allait prendre une tournure radicalement différente. Les choses se passèrent désormais entre David et Stéphane, tout dabord dans une espèce de relation de rivalité où Stéphane supposait que David décidait de chacune de mes conduites, projection de ce que lon pouvait supposer être la conduite de sa propre femme avec lui.
Les choses allèrent crescendo, Stéphane accusant David dêtre un faux libertin, puis se renseigna auprès dune multitude de connaissances qui lui donnèrent toute une série dinformations romancées sur sa vie personnelle, certaines amusantes mais la plupart portant atteinte à la vérité, le présentant comme un bourreau des curs, voire un salaud
Il se mit alors à imaginer un montage où je devais me rendre régulièrement le soir de mon choix, mais en précisant lequel, dans un autre club que je fréquentais, dans un délai dun mois et demi, tandis que lui sy rendrait au moins une fois, comptant sur le hasard, pour notre rencontre.
Ce jeu me paraissait envisageable et jacceptai, ajoutant pour ma part que je my rendrais seule ou accompagnée. Pourtant il commençait à mennuyer car Stéphane ne cessait de changer les règles, avec la maladresse dun joueur encore plus amateur que moi. Tout ceci pour compenser son manque évident dintelligence aux jeux libertins. Il ne savait pas, contrairement à David, quun vrai joueur sait tout miser, y compris sa vie, et que sans risque de perdre, il ny a pas de gain possible.
À la première date possible, je ne suis pas venue, ma soirée étant déjà réservée. Cet échec du hasard commença à le faire sortir de ses gonds. Mais pire, la fois suivante où je my suis rendue, il ny était pas ; soirée dailleurs un peu lassante, que je passais toute entière enfermée avec un seul homme, qui ne savéra pas un foudre de la baise.
Les messages alors changèrent de ton, et ne ressemblèrent plus en rien à une proposition de jeu libertin. Une fois épuisées les attaques contre David, il commença par petites touches à évoquer mon histoire avec Martin, dont le moins quon puisse dire est quil nétait pas dune discrétion à toute épreuve. En même temps, il prenait un ton menaçant pour mimposer de retourner chaque semaine, à son gré, dans ce club. David, qui ne supportait plus létat dagacement, voire de déprime que provoquait ce manège, décida de jouer un va-tout pour que Stéphane révèle sa lâcheté. Il exigea quil arrête ce harcèlement, faute de quoi il le provoquerait en duel. Il menvoya simplement la copie de ce mail, et je blêmis en sachant quil ne reculerait pas ; je ne pensais pas que lon pouvait en arriver là. David avait raison, semblait-il. Après quelques mails envoyés aussitôt où il tentait de garder la face, Stéphane annonça quil renonçait à toutes ses demandes, non pas en avouant sa panique, mais en se prétendant généreux et protecteur !
Quelques temps plus tard pourtant, il réapparut, avec un tout autre ton. Plus de libertin, plus de jeu, seulement des menaces. Il commença par se focaliser sur mon histoire avec Martin, en décrétant quil sagissait dune histoire damour qui menaçait David ; cest alors que je compris quen vrai parano, il sétait constitué un réseau dinformateurs, auxquels Martin devait se confier sans prudence. Il ignorait que le ciment de notre relation avec David était la complicité. Plus, Martin était à lorigine dune nouvelle modalité de relation sexuelle entre nous.
Puis en croyant détenir des secrets sur ma vie sexuelle que je naurais pas avoués à David, il menaça de les révéler. Il ne pouvait pas concevoir une complicité sans mensonge et projetait sans doute sur nous ses propres difficultés avec une épouse pour le moins dominante. Je pensais quil allait inventer une histoire bancale, en tirant profit de mes hésitations du début à me lancer dans ces jeux libertins ainsi que ma crainte initiale dinstrumentaliser des partenaires, mais concernant la réalité des rencontres sexuelles, je savais quil navait rien à révéler. David quant à lui pensait que je navais peut-être pas tout dit, non pas sur mes activités sexuelles le comble, alors quil attendait avec impatience que je lui narre la moindre des aventures mais sur mes sentiments ; ou encore que Stéphane allait tenter de lui montrer que je nétais ni ne voulais être une vraie libertine, mais que je ne réalisais que le minimum pour quil sen contente, sans véritable initiative ou invention.
Ainsi, Stéphane profita de léloignement de David durant un mois pour adresser un CD dans lequel il racontait tout ce quil avait pu glaner comme informations sur moi, depuis ma rencontre avec David.
Quand David reçut tout ce dossier, avec des extraits de mails, des copies de SMS, des photos, des témoignages de complices qui mavaient vue avec dautres hommes, il me téléphona avec un ton où je perçus son angoisse. Apparemment, Stéphane avait dû trouver des éléments qui affectaient David, mais je ne voyais pas de quoi il pouvait sagir. Je lui proposai alors que lon sappelle le soir même.
Il parlait avec un ton faussement dégagé, un peu absent, mais calme. Je ne my trompais plus. Je savais quil bouillait intérieurement et que cétait leffet de cet envoi. Je ny tenais plus ; je lui dis quil navait plus confiance en moi, que Stéphane avait dû lui envoyer des mails et des photos truqués, ou même inventer des témoignages. Il répondit seulement que non. Il fallut plus dune heure pour quil en dise plus.
Il ajouta que sil avait des doutes, un manque de confiance, ce nétait que par rapport à lui-même, parce quil assumait mal ce quil désirait. Les mails, les sms, les photos, les témoignages ne lui apprenaient strictement rien concernant ce que javais fait et, de ce point de vue, Stéphane avait raté son coup. Mais il avait dû se rendre à lévidence : je jouais presque mieux que lui et je ne faisais pas semblant. Enfin, concernant Martin et quelques autres, jétais vraiment amoureuse. Cétait pourtant ce quil souhaitait, linjonction quil mavait donnée, mais dun autre côté, cela touchait en lui une jalousie amoureuse quil refusait tandis quil navait aucune jalousie sexuelle. Je lui répondis que javais dissimulé cette dimension dans certaines de mes relations sexuelles pour le ménager, surtout au début. Il répondit quil navait strictement rien à me reprocher, quil mesurait par cette occasion quil était vraiment cocu, et que cétait à lui de dépasser ses états dâme.
En plus de ce mail, David voulait se venger fortement de Stéphane de lui avoir révélé ses limites de libertin, même sil était bien décidé à les dépasser. Il me rappela alors quil mavait proposé, au tout début de lintervention de Stéphane quand jétais encore attirée par lidée de faire lamour de nouveau avec lui, de rentrer totalement dans son jeu pour le renverser.
Il me proposa ainsi de faire croire à Stéphane quil avait été affecté par le dossier et avait réagi avec agressivité contre moi ; que je voulais donc me venger et que jacceptais enfin sa proposition ancienne dune invitation avec sa femme et lui, en attendant seulement quil revienne de vacances pour maccompagner dans les préparatifs.
Stéphane se précipita pour accepter et plus encore, jouer les maîtres. Il madressa un mail, en me demandant de venir un soir en taxi (il me proposait trois dates), dans la tenue la plus sexy possible, et de rester jusquau matin pour repartir, toujours en taxi.
En transférant ce mail à David, je lui dis quil nétait pas question que je me livre ainsi, que je trouvais vulgaire une tenue trop sexy, que je voulais pouvoir partir dès que jaurais renversé le jeu. Il me répondit que cétait un excellent test pour savoir si javais acquis une maîtrise libertine. Il ajouta même une proposition pour accen limpression de maîtrise de Stéphane : En place de taxi, cest lui-même qui maccompagnerait et viendrait me chercher, dans un tenue très pute, que Stéphane ne supporterait pas puisque, voulant la place de David, il préférerait un érotisme élégant.
Dès son retour, David maccompagna dans une des boutiques de fringues sexy de Pigalle et choisit lensemble de la tenue : des cuissardes noires, une jupe en cuir ultra-courte qui ne cachait rien, un haut, noir aussi, transparent, des gants longs en résille. Tout ceci lamusait et moi aussi.
Le soir prévu, il vint me chercher, recouverte dun manteau long, qui resterait dans la voiture. Il mamena devant limmeuble de Stéphane et Diane, et me demanda dessayer de faire en sorte quun voisin maperçoive et puisse penser quils avaient invité une prostituée. Bien que gênée je trouvais lidée amusante, et cela me prouvait que David avait dépassé son moment de choc.
Prise par le plaisir du jeu, je fis même pire et cela fit vraiment rire David après-coup. Ne rencontrant personne dans limmeuble, je sonnai à la porte de leur voisin immédiat, fis semblant dune erreur en lui demandant où je devais sonner, cétait un vieux monsieur, très respectable mais visiblement émoustillé par ma vue. Puis je sonnai, leur annonça à tous deux lerreur, et entra sans rien demander. Jembrassai Stéphane sur la bouche en me collant à lui, sans tenir aucun compte de la présence de sa femme ; il se dégagea rapidement et me la présenta. Je lui serrai alors la main. Pendant tout le repas, je me tenais offerte à Stéphane, montrant ma hâte de baiser avec lui, et simplement polie avec Diane. Il bandait et en était gêné, elle nous regardait avec un faux sourire, mais puisquil voulait me traiter en pute, jallais en rajouter. En plein milieu du repas, je le déboutonnai, sortis son sexe et à quatre pattes sous la table, commençai à le sucer, puis je me relevai, lui dis que javais envie quil mencule comme dhabitude et lentrainai vers le canapé du salon.
Il commença par refuser, proposant que lon aille dans la chambre tous les trois, et surtout insista sur le fait quon avait fait lamour une seule fois au club. Je répondis par un « oui, cest vrai », suggérant que je participais ainsi à un mensonge à sa femme. Jajoutai aussi que je navais pas un vrai goût pour les femmes, mais que jacceptais sa présence durant la nuit, si dabord nous faisions lamour tous les deux devant elle.
Il accepta de menculer sur le canapé, et commença à enfiler un préservatif. Je lui dis : « Ah bon, cette fois tu veux mettre une capote ? Daccord, si tu préfères ». Elle blêmissait à vue dil et ça le fit débander aussitôt. Puisque je persévérais, il commença à menculer, mais il était clair quil ne voulait pas jouir avant que sa femme ne soit dans le jeu. Quant à moi, je voulais dabord lépuiser. Masseyant alors sur lui, je le forçai à éjaculer sans échappatoire possible. Lambiance était lourde.
On prit tranquillement le café, puis on alla dans la chambre. On se déshabilla tous les trois, et il entreprit de me caresser tout en baisant sa femme. Je protestai que sils mavaient fait venir pour ça, jallais attendre dans le salon. Il sarrêta et me baisa, cette fois en caressant vaguement sa femme que je refusais toujours de toucher. Quand il éjacula, je lui dis que cétait mieux avant, et quil semblait gêné par la présence de son épouse. Je crus quelle allait nous tous les deux.
Alors je renversai mon jeu. Il semblait, au moins pour un temps, sexuellement calmé. Je commençai à caresser Diane, à lembrasser, en repoussant ses mains à lui, qui tentaient de caresser lune ou lautre. Après un 69 avec elle, je leur annonçai que javais apporté un joujou et jallai le chercher dans mon sac. Jenfilai un godemiché, et demandai à Diane si je pouvais la baiser, pour savoir si je baisais mieux que lui. Ce que je fis, en prêtant attention à ce quelle jouisse.
Toute la nuit, couchée entre eux, joscillai ainsi de lun à lautre, refusant à la fois toute vraie baise à trois, et les éloignant lun de lautre, prétextant que pour baiser ensemble, ils navaient pas besoin que je sois là.
Au matin, je mattendais à ce quils me sautent encore dessus, malgré mon épuisement et le leur. Pourtant, ils étaient en train de discuter dans la cuisine. Avec un ravissement où je découvrais mon aptitude à mentir et à instrumentaliser les autres dans le jeu, ce que David allait apprécier, je leur dis quà trois avec une autre femme, ce nétait pas mon truc, quil serait donc préférable désormais que je les voie lun et lautre séparément. Surprise par la réussite immédiate de mon jeu, je constatai quelle accepta volontiers, y compris que je le voie aussi lui, séparément delle. Quant à lui, il refusa énergiquement, arguant que ce nétait pas la règle quil avait posée. Rétorquant immédiatement un « tant pis ! », jattendis avec un silence pesant, que David vienne me chercher. Ils pourraient ainsi continuer la scène de ménage que javais interrompue.
Depuis, David et moi avons continué nos jeux. Je prends beaucoup plus dinitiatives et périodiquement, je drague seule de nouveaux amants. Nous ne fréquentons plus beaucoup les clubs, sauf parfois pour y inviter un homme que jai en vue et qui se retrouve alors dans limpossibilité de toute esquive. Nous habitons encore séparément, et nous voyons en général deux soirs par semaine, ainsi que certains week-ends et parfois partons ensemble une semaine en vacances. Lorsque je passe une soirée ou une nuit avec un amant, David vient au petit matin quand lautre est parti et nous faisons lamour tandis que je lui fais le récit de la nuit. Je sais que la prochaine étape sera celle où jassumerai pleinement ma polyandrie et aimerai sans réserve un ou deux autres hommes, sans pour autant limiter notre complicité.
David mapprit un jour, au détour dune discussion sur un tout autre sujet - un livre de Bataille quil venait de relire et me conseillait - que Diane avait quitté Stéphane pour partir vivre avec une autre femme.
Cest à cette époque que je me suis inscrite sur un site de rencontre, jy allais peu, échaudée par la vulgarité de beaucoup. Récemment, jy ai trouvé un autre trentenaire, Cédric, très intéressant. David nous a rejoints sur MSN. Je lui ai alors donné rendez-vous dimanche chez moi, tandis que David était occupé à du rangement. Le contact était plus facile, parce quil était là pour ça et avait déjà vécu des expériences avec des couples.
Je suis allée le chercher à la gare, ai dialogué un peu, et pendant la baise, il a adressé 3 MMS à David, le premier montrant une pipe, le second, ma chatte baisée, et la troisième bien sur mon enculage. Il a continué après une pause, et jétais épuisée en fin daprès midi. Voici le mail que jai envoyé à David aussitôt que je suis revenue chez moi, après avoir raccompagné Cédric à la gare.
« Amour.
Il vient de partir et je t'écris donc le déroulement de l'après midi. Il est trop mignon ce mec, bourré de qualités. C'était donc très facile pour moi. Non pas que j'étais sous le charme car l'aspect découverte fait que j'ai plus de difficultés à tenir la longueur. C'est certain que les jeunes hommes que je connais m'excitent beaucoup plus parce que les sentiments amoureux sont pour moi un plus.
Nous parlons aussitôt arrivés. Parcours indéniablement intéressant. Tu verras par toi-même. Parlons aussi de toi, de notre rencontre, de notre manière de fonctionner ensemble...
Nous finissons par monter et il m'embrasse, tout en me déshabillant. Je le déshabille aussi tranquillement. Il me dit que je suis toute mince donc petits seins ne choquent pas...
Il va se laver les mains. (Il a un côté un peu obsessionnel amusant, mais somme toute banale).
Quand il revient, je suis nue sur le lit et il commence par me lécher très longuement. Il rigole du fait que je sois très mouillée. Il me fait lécher ses doigts tout mouillés. Il adore ça et moi aussi donc je le suce jusqu'au moment où la 69 s'impose, longuement aussi. Savoir faire indéniable du haut de ses 30 ans. Il parle pas mal. Nous t'envoyons sur son initiative des photos plutôt que de répondre à ton SMS. Sa complicité à ton égard est touchante. J'adore. Il me demande si je veux qu'il me pénètre... Je lui dis de faire selon son rythme. Il enfile donc son préservatif et se lance. Prend une autre photo. Il est tout doux mais il a un pénis assez costaud et c'est le maximum pour moi. Le max mais parfait. Il est en effet totalement rasé d'ailleurs. Il me demande si j'aime ça qu'il soit rasé... Je crois n'avoir jamais vu un mec rasé totalement et je dois le décevoir en lui disant que s'il ne m'avait rien dit, n'aurais rien remarqué... Au passage, son parfum est trop sucré à mon goût mais bon, il est déjà tellement parfait... Tant pis pour le parfum. Autre détail, sa voix. Je préfère la tienne. Dommage, car la voix c'est important, finalement, le parfum aussi...
On en était à la pénétration. Tout doux puis très actif, puis il me met de coté. C'est la position qu'il préfère, lui. C'est vrai que c'est pas mal. Puis je me retrouve sur le dos je crois. Il finit par m'enculer. Là il y va carrément rapidement, un peu trop d'ailleurs mais je m'y fais vite. Comme d'habitude.
Là il t'enverra encore une photo.
Il change de préservatif et me propose de se glisser en dessous de moi. Je l'avertis sur mon manque d'enthousiasme pour cette position... Puis me pénètre à nouveau, comme j'aime cette fois-ci. Puis il jouit. Après sêtre enlevé le préservatif, je lui dis qu'il est franchement un drôle de personnage, lui glissant qu'il est très doué.
Petite pause. Il répond à ton SMS sur moi je suppose et finit par une blague après tous les superlatifs... Pendant la pause, il me demande pourquoi j'aime être enculée et ce que j'y trouve de différent par rapport à la baise... Je lui dis que je n'y ai pas pensé mais la passivité absolue me plaît. Certainement le côté masochiste plus affirmé. Lui me dira la deuxième fois qu'il adore être à l'étroit dans mon cul, avec la nouvelle posture que nous adoptons alors.
Nous papotons un long moment sur le lit. Me parle de lui, beaucoup, évoque sur son goût pour l'Italie et l'art italien.... Il aborde enfin son expérience de libertin. Il y a de quoi dire en effet...
Subitement, il me lèche. C'est à ce moment là que je te mets un SMS disant que l'on recommence tout doucement. Mais très vite, il enfile un troisième préservatif pour me pénétrer. Il y va vraiment cette fois-ci, assez brutalement. Mais ça ne me dérange pas. Il dit qu'il m'entend respirer, que je suis intérieure (certes !). Je suppose qu'il aimerait m'entendre davantage. Je le rassure en lui expliquant que je suis comme ça, avec tout le monde...
Puis pénétration mais en position quatre pattes, par derrière, puis de là, enculage, costaud. Il jouit au bout d'un bon moment.
Repos. On papote encore sur son boulot je suppose, à cause de ton SMS pour organiser notre soirée de demain à trois. Je sens son angoisse monter. On le sent dépassé mais il veut tenir. C'est un homme de défi. Il a l'air de déguster.
Je lui propose de boire quelque chose. Jespère ne pas l'avoir vexé car il a compris ce signal comme une fin. On est donc descendus. Buvons un coup et parlons. Il commence à être ailleurs, dit qu'il appréhende sa rentrée demain, et veut partir. Je le raccompagne. Il parle toujours beaucoup. C'est parfait car je ne parle pas vraiment...
Demain nous le voyons chez lui, il préfère.
Voilà amour, j'ai certainement oublié des trucs... C'est vrai qu'il me demandait sans cesse comment je me sentais, ce que je préférais... Je n'ai pas cessé de lui dire que je le suivrais et que mon côté bon public devait le mettre à l'aise dans son improvisation de la situation. Je lui explique que je ne peux pas me comparer aux autres femmes, je ne sais pas ment ce que les autres femmes aiment... Mais il précise qu'il me demande juste de dire ce que je ressens... Il a raison... Pas très facile de parler de soi... ou plutôt de dire ce que l'on aime..., ou pas... Peut-être que j'aime trop de choses, sans discrimination.
Voilà amour.
L. »
Lundi soir, nous avions prévu de nous rencontrer tous les trois. Mais comme il terminait tard et il ne pouvait que nous recevoir chez lui, en lointaine banlieue, ce fut une péripétie dy arriver puis den revenir. David prenait en effet le premier TGV du lendemain. David la trouvé sympathique et
bien jeune. Petite discussion sur son installation il arrive de province petit cadeau de ma part dun guide pour ses nuits parisiennes, et passage dans la chambre, entre nous deux ; moi vite nue, lui aussi, parce que rien sous le pantalon, et un sexe assez impressionnant remarque aussitôt David.
Petites pipes puis bien sûr un sandwich, et même un moment à deux dans ma chatte. Mais cest surtout mon cul qui en profitait. Pendant un 69, moi sur David, il mencula. Spectacle excitant, selon David, de voir cette bite imposante entrer totalement dans un cul très ouvert. Il ny résista pas et jouit alors. Le temps manquait et comme il avait déjà joui dans ma chatte et mon cul, David lui demanda sil avait aussi profité de mon goût davaleuse. Il répondit quil navait jamais réussi à jouir ainsi. Tandis que David me baisait doucement, il lui suggéra, plutôt quune pipe, quil baise ma bouche, en se mettant sur moi, ce quil fit, et réussit à jouir ainsi.
Javais ainsi gagné un nouvel amant.
Notre complicité libertine, ce nest pas de vivre quelques moments rares ou fréquents danticonformisme conformiste ni dexcitation par procuration, au milieu dune vie morne, du genre fréquentation des clubs ; ce nest ni la tentative de battre un record, ni un aménagement dune névrose de couple. Cest la tentative de construire une vie, où, de mon côté avec deux ou trois amants et moi, je pourrai me retrouver selon les moments, seule, à deux, à trois
à quatre ou plus, pourquoi pas, avec facilité et aisance, et sans exclusion des uns ou des autres.
Notre prochain vrai projet de complicité, ce seront quelques jours de vacances, à trois. Mais nous ne sommes pas dans la performance. Quand se seront confirmées quelques unes de ces histoires, il ne sagira plus de « chercher », ce qui est bien sûr difficile si lon est exigeant sur les relations, mais de construire.
À cette fin, je mhabitue à la logique des sites
Jy prends goût désormais car ma première tentative fut si agréable que je poursuis les expériences. Aussi, jai récemment voulu surprendre David un soir de semaine. Jai donc préparé une invitation pour trois hommes dont deux me sont connus puisque le dernier, bisexuel, est choisi pour loccasion.
Jattendais donc mes invités à 20 heures 30 et eus tout juste le temps de le mettre au courant du fait que nous attendions du monde. Quant à moi, arrivée à 19 heures 30, jai commencé par allumer le chauffage. Puis bain et petits préparatifs pour mettre les hôtes à laise. Florent, que nous connaissons déjà, mavait demandé la veille de mhabiller en tenue moulante et transparente. Javais une tenue parfaite pour lui dans ma garde robe. Il mavait également demandé de lattendre à quatre pattes mais ce ne fut pas le cas
Il arrive donc à lheure dite et commence à membrasser, tandis que le sentant déjà bien parti, je lui demande dattendre que tout le monde soit arrivé. Nous sommes en bas et assis, Florent à droite et David à droite. Après avoir vaguement enlevé son pantalon, Florent me guide pour une fellation tandis que David membrasse. Peu après, François arrive. Je ne le connais pas mais dès son arrivée, je me sens très à laise avec cet homme qui affiche un naturel très agréable. Il sinstalle à ma gauche, à la place de David qui cède se déplace et je lembrasse, tandis que Florent se montre impatient pour que la danse cesse de sinterrompre. Fabien tarde en effet à arriver et je commence à énoncer le jeu, meilleur moyen pour que ce dernier arrive enfin.
Aussitôt arrivé, nous nous installons dans le salon qui ne se prête pas du tout au jeu. Pas de canapé mais des fauteuils individuels, pas de moquette ni de tapis suffisamment grands
Je propose donc que nous montions et je précède, vêtue de mon haut transparent après avoir enlevé mon string. Arrivés dans la chambre et après avoir indiqué la salle de bain, je leur demande qui va commencer. Faignant dêtre patient et partageur, ce quil nest pas naturellement, Florent cède son tour mais personne ne semble vouloir commencer, certainement leffet de la sidération de chacun à se retrouver à cinq plutôt que trois. En effet, seul Florent était au courant que nous serions plus nombreux que prévus. Cest donc Fabien qui se lance, à peine arrivé, ce qui nest pas pour le mettre à laise, étant le plus débutant et réalisant tout juste quil est en compagnie de deux autres invités. Il ne profite de ses cinq minutes que pour membrasser, ce quil aime particulièrement, et me lécher le sein droit sous ma tenue transparente et suffisamment drapée pour lui faciliter la tache. Durant ce temps, les autres se déshabillent et sinstallent sur les fauteuils pour regarder. David quant à lui donne le tempo.
Cest maintenant au tour de Florent qui profite des cinq minutes pour accomplir le plan quil sétait donné de réaliser. Aussi, de manière très pensée, il commence par me demander de lui faire une pipe, puis arrivera à me baiser et à menculer. Pour gagner du temps, il a demandé à David de lui ouvrir son préservatif. La gourmandise de cet homme mamuse toujours beaucoup. Il fera de nombreux commentaires tout au long de cette soirée sur mon ouverture et mon goût pour lenculage et la fellation, encourageant ainsi François qui ne me connaît pas et Fabien qui est plus tendre et discret.
Alors que François prend sa place, il me demande de lui faire une pipe mais très rapidement, nous nous trouvons dans un 69 qui durera pendant les cinq minutes. Je me rends compte que François a non seulement le sexe totalement « épilé », mais quil est particulièrement gros et ferme, ainsi que ses couilles dailleurs, que je compare avec celles de Florent qui sont plus souples et donc plus facilement « dévorables ».
Enfin cest le tour de David qui poursuit sur le 69 et finit par un enculage si mes souvenirs sont fidèles. Il a cédé le chronométrage à lun des trois autres.
Je demande alors un temps de pause et tandis que je prends mon papier pour noter chacun, je propose que lun ou lautre soccupe de David, regardant particulièrement Florent mais surtout François, tous deux soutenant une pratique de la bisexualité. Nul doute que Florent na rien de bisexuel, tandis que François ne recule pas. Pourtant, cette proposition provoque un « flop », parce quamenée prématurément.
David suggère alors de changer la proposition et je rebondis en demandant à chacun de nommer un ou deux de leurs fantasmes jamais réalisés. Florent sempresse de dire quil a déjà tout réalisé et je métonne de son manque de gourmandise cette fois-ci. Fabien propose que lon me ligote et que lon me bande les yeux, pour lui, à moins que ce ne soit lui qui soit ligoté
Et enfin François rêve denculer une femme
David et moi nous étonnons quil nait jamais enculé une femme. Il explique que les femmes quil a connues naimaient pas cela et que rares sont les femmes, selon lui, qui proposent lenculage.
Nous réalisons alors ces deux fantasmes, en commençant par celui de Fabien. Tandis que jai les yeux bandés, il fait ce quil veut de moi tandis que les autres hommes me tiennent les membres, tout dabord allongée sur le dos, puis sur le ventre.
Puis je reste sur le ventre puisque François qui sinitie à lenculage. Florent le guide en lui disant quil na nullement besoin de lubrifiant avec moi puisque je mouille du cul. Et en effet, il sétonne de la facilité. Nous enchainons par un moment de désordre où chacune finit par reprendre possession de moi pour faire ce quil désire, alternant lenculage et la baise simultanée par deux hommes. Je me souviens que jai commencé par me faire empaler par le sexe de François tandis que Fabien me baisait, puis le contraire
Alors que je leur apprends que je ne sens pas grand-chose lorsque je suis empalée par derrière, ou encore moi sur lhomme, avec son sexe dans le mien, Florent commente que la position que je préfère est le « 4 pattes » parce que je ne suis pas très active. Je demande alors à voir une femme active
Florent quant à lui mencule de plus en plus violemment, il adore vraiment ça, tandis que je suce David, puis Fabien et François
Il me demande si jaime ça. Je lui réponds évidemment que oui. Cest probablement Florent qui est le plus doué pour ça, sauf quand il libère sa violence. En cela, je préfère David car il na pas besoin de cette violence. Puis dans un second temps, je me demande si je ne pourrais pas finir par apprécier cette violence
Cette étape du jeu étant terminée, je leur propose la dernière, chacun disposant soit de ma bouche, de mon cul ou de mon sexe pour sactiver, se coordonner pour jouir en même temps. David ne prendra pas de photos puisquil fait trop sombre, que je nai pas dappareil et que nos portables ne sont pas suffisamment perfectionnés pour les conditions. Dommage car certains moments étaient amusants.
David nest pas daccord avec cette nouvelle idée. Il demande que chacun dispose dun peu de temps pour continuer laction entamée et finir par jouir comme il le souhaite.
Je suis daccord et Florent commence par la bouche, sur ordre de David. Florent le contrarie et veut mon cul. Puis il change davis en cours de route et veut que je le suce pour jouir dans ma bouche. Finalement, il me guide vers ses couilles et je passe un temps très long sur la dévorations de celles-ci, mais aussi sur le léchage de son cul
Il finit par jouir en dehors de ma bouche trop occupée ailleurs.
Il se lève et file prendre une douche. Cest alors que, poursuivant la même chose avec François, je maperçois quil me dit au revoir et rejoint sa voiture en disant quil connait la sortie. Florent ne sattarde jamais, il aime le caractère furtif du sexe, sauf quand il est dans mon cul qui mouille, aime-t-il à répéter.
Fabien jouit quand à lui, mais dans un deuxième temps, étant passé de la fellation à mon cul. Puis, François me propose de lécher ensemble le sexe de David qui est allongé à côté de nous. Ce que nous faisons, finalement
Jai adoré cette proposition de François. Cétait la trouvaille de la soirée pour moi. Merci François.
Quand à Fabien, il préfère me proposer une variante en me baisant. Je dois reconnaître à Fabien une persévération de débutant qui fait que jarrive à prendre mon temps pour calquer mon rythme sur le sien et prendre mon pied alors quil me baise, ce qui nest pas ment ce que je préfère. Alors bonne note à lui !
David demande son tour mais je ne lui accorderai quune fois les autres partis (Je commence à mépuiser
)
Chacun se douche, puis descend en reparlant des fantasmes de Fabien et de François.
Discussion avec François en tenue cool, véritable aventurier soumis au seul principe de plaisir, bien que surdiplômé
Il nous raconte donc ses choix de carrière dans le monde entier. Il contraste ainsi avec Fabien vêtu de son costard (très élégant) et son petit cartable
Lappartement de François à Paris se situe dans la rue où nous logeons parfois avec David le lundi soir lorsquil prend son train pour Marseille, tôt le lendemain matin.
David propose donc que nous le voyions le lundi suivant chez lui. Puis ils partent ensemble tandis que David se montre impatient de rattr enfin son tour.
David semble très content de cette soirée qui la amusé, non pas parce que les hôtes y sont allés de leur excentricité puisque lambiance générale était plutôt sage selon moi, mais parce quil ma trouvée particulièrement libertine, menant la danse avec assurance dans une complicité constante avec lui.
À suivre
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