Mon Éducation Libertine

C’est à l’époque où je savourais le bonheur d’aménager enfin dans ma nouvelle maison que David me raccompagna chez moi après une soirée entre amis. Il chevaucha alors les cartons jonchés sur le sol à peine terminé, pour prendre un verre. Il eut le temps de se remettre de l’émotion liée au dérangement de la maison tandis que je cherchai l’endroit où pouvait bien se trouver le Whisky. Je ne connaissais pas encore grand-chose de David et faisant désormais abstraction du cadre, il me raconta aussitôt ses aventures. J’appris donc tout ce que je devais savoir sur son mode de vie dont la description fut si rapide que lorsqu’il me demanda s’il pouvait me séduire, interrompu par un coup de fil de sa femme, je n’eus pas le temps de répondre. Il m’expliqua alors d’autres détails de son mode de vie, et me reposa plus tard la même question en comprenant mon absence de réponse comme un consentement.
J’ai d’abord cru que ce serait une histoire sans lendemain. Bien sûr, il m’attirait, et je sortais d’une longue relation qui était devenue une amitié, mais le sexe semblait une part essentielle de son existence alors que pour moi, c’était devenu, après une jeunesse assez enthousiaste, quelque chose de secondaire dans toutes relations. Aussi, David avait la réputation de séducteur qui cumulait les relations amoureuses, alors que je souhaitais une fidélité dont il semblait incapable.

Ce que je n’avais pas compris, c’était la place que le jeu tenait dans sa vie et, plus encore, à quel point il fondait la relation. Un jour, il déclara tout de go : « J’ai enfin la solution pour que notre histoire d’amour ait un sens. Je ne supporte pas ta monogamie, et tu ne supportes pas ma polygamie, alors la réponse est que je devienne monogame et toi polyandre ». Je n’ai pas réalisé tout de suite ce que cela impliquait et j’ai accepté. Le seul engagement qu’il me demandait était d’une part de limiter son exclusion des autres relations amoureuses et sexuelles que j’aurais, et d’autre part, de lui en faire le récit le plus exact.



Intellectuellement, l’idée me plaisait, et à telle ou telle occasion, je fantasmais de la réaliser, mais il me fallait franchir des pas difficiles. Il me fallut du temps, des erreurs ou des maladresses, bref tout un apprentissage. Ma relation avec David m’ouvrait à la rencontre d’autres hommes, que ce soit seule ou en sa compagnie, avec la constance de notre complicité. Ce qui est devenu maintenant un véritable jeu à deux se présenta d’abord comme un défi.

J’avais l’idée de me lancer seule dans l’aventure alors que David était parti quelques jours dans sa maison de campagne au printemps 2008. Il m’avait suggéré d’aller passer une après-midi dans un club libertin pour y retourner ensuite avec lui.
Je me retrouvai donc dans ce club un mercredi vers 14 heures. Lorsque j’arrivai, je découvris avec soulagement que l’endroit était encore assez vide puisqu’un seul homme se trouvait là assis non loin du bar. Après avoir jeté un œil autour et sans avoir visité l’étage, je m’assis spontanément, avec mon Perrier rondelle, à côté de ce seul homme présent, plutôt bel homme, quadragénaire bien tapé, cheveux grisonnants et très classiquement vêtu de bleu marine, et commençai à m’intéresser à ses habitudes dans ce lieu. Quant à lui, il semblait surpris par mon audace et m’interrogeait sur les motivations de ma venue ici. Je lui expliquai alors la vérité : je voulais connaître de plus près les pratiques de David et préférais les découvrir seule dans un premier temps.
Durant ces explications trois ou quatre autres hommes qui paraissaient être des habitués du lieu arrivèrent et se mêlèrent à notre conversation tandis que mon partenaire initial commençait discrètement à me caresser les cuisses et les seins. Certainement par précaution, je leur avais annoncé que je devais partir travailler avant quatre heures. Le barman très sympathique semblait garder un œil sur moi et me conseilla avant toute chose de visiter le haut, tandis que les nouveaux arrivants m’encourageaient à m’offrir à eux aussitôt et ouvertement en bas dans le bar.
J’étais déjà surprise par le fait qu’ils semblaient ne pas respecter ce que j’estimais être la priorité de Stéphane, l’homme vers qui je m’étais spontanément dirigée et avec qui la rencontre s’était déjà amorcée. Pourtant, j’acceptai l’offre de monter pour visiter, suivie par les nouveaux arrivants, et y resta, puisque j’étais bien venue pour m’offrir à qui voudrait.
Je me déshabillai pendant que Paul semblait être aux petits soins pour me mettre à l’aise, ôtant doucement mes chaussures à lacets. Les autres faisaient des commentaires sur mon joli string et l’odeur de mon parfum, pour me mettre à l’aise. Patrick ouvrit la danse en me suçant tout d’abord la chatte pour me pénétrer très rapidement après, tandis que je suçais Claude et que Paul continuait de tenir son rôle de valet attentionné. Il me semble que cinq hommes étaient désormais autour de moi, et je repérais que Patrick semblait donner le rythme de la chorégraphie. Je le remarquais car il avait un pénis particulièrement costaud et pensait ainsi pouvoir s’épargner les préliminaires. Personnellement, je ne fais pas partie des personnes qui entretiennent le mythe du gros sexe et ayant besoin de temps pour me « chauffer », je privilégie la lenteur. Je dois avouer que je ne sais plus bien si j’ai été visitée par tous les bouts ce jour là, c’est-à-dire si l’un d’entre eux ou plusieurs m’ont enculée, mais je pense que oui, et leur contentement me le confirmait. Plusieurs m’ont embrassée, mais cette fois là aucun n’a joui dans ma bouche. Depuis toujours, j’acceptais toutes les variantes de l’acte sexuel et ne refusais ni d’être enculée, ni d’avaler une pipe.
Je suppose que Stéphane regardait durant tout ce temps et ce n’est que lorsque je fus fatiguée au bout d’une bonne heure de baise où tout le monde avait pris sa part, que j’avertis de mon départ proche. Je me relevai à peine quand je me rendis compte qu’un homme, Stéphane, qui semblait être resté en dehors de toute activité entra aussitôt dans l’action, sans que je puisse m’y opposer.
J’avertissais alors que ce serait le dernier coup, dont je reconnais qu’il fut plus agréable que les autres, puisque j’étais rassasiée et plutôt lassée par ce gros bolide dans mon sexe pas si ouvert que ce que l’on aurait pu croire. Je trouvais donc cette dernière expérience plus réussie que les autres, plus adaptée à mon état du moment qui requerrait que la rencontre fut directe, rapidement gourmande et donc efficace. Et puisque j’étais désormais pressée, je pouvais me rhabiller après une douche rapide avec l’aide de Paul qui avait gardé ma montre et me relaçait les bottines avec ses allures de soubrette.
Une fois revenue au bar, je discutais avec mon ange gardien, le barman très mignon. Patrick, Claude, et Luc à mes côtés me demandèrent si j’étais d’accord pour laisser mon numéro de téléphone, ce que je fis. Ils me laissèrent le leur sur un papier tendu par le barman toujours aux petits soins. Au moment de partir, je constatai une fois de plus que Stéphane se tenait à distance et avait rejoint sa place initiale, toujours avec la même allure décontractée, bras ouverts reposant sur le dossier de la banquette et jambe droite croisée ouvertement sur le genou gauche. Je jetais à nouveau un œil vers lui pour m’assurer qu’il ne voulait pas laisser son numéro de portable. En vain. Étonnée par sa discrétion néanmoins voyeuse, je finis par lui faire signe de loin puisqu’il semblait tenir à sa distance, tel un tigre à l’affut de sa proie.
Je gardais de cette expérience un sentiment plutôt sympathique et éprouvais une véritable fierté d’avoir traversé cette expérience sans aucune réticence. Aussitôt sortie, j’appelai David pour tout lui raconter et répondais à ses nombreuses questions. Il fut décidé que nous y retournerions une prochaine fois tous les deux.




Près de dix huit mois se passèrent. Depuis j’étais retournée plusieurs fois dans ce club mais aussi à la découverte d’autres lieux, seule ou avec David. Il aimait y jouer le cocu complaisant qui me regardait dès l’entrée embrasser ceux qui étaient devenus mes amants préférés et anonymes, puis me livrer à toutes les fantaisies habituelles ; il m’était même arrivé d’en inviter un ou deux chez moi.
Comme j’avais changé le jour de ma fréquentation au club, je ne revis plus Stéphane dans ce lieu. J’avais en même temps renoué avec un ancien amant qui habitait depuis peu à l’étranger et me faisait signe lors de ses venues à Paris ; et David invitait parfois un ou plusieurs amis avec lesquels la soirée se terminait au lit, avec ou sans lui. En son absence, je lui faisais le récit détaillé de la nuit. Mais contrairement aux espoirs de David et malgré quelques essais ratés, je ne parvenais pas à séduire seule de nouveaux amants.

Un soir, à la Comédie française, nous croisâmes un couple de ses collègues, professeurs de littérature à l’Université, accompagnés de leur fils et de sa compagne du moment. Ce fils évoqua son travail, mais je n’y prêtais pas attention. Nous allâmes dîner avec eux après le spectacle. David repéra vite que ce jeune homme, âgé d’une trentaine d’années, me plaisait, et me glissa discrètement à l’oreille le mot « pied ». Je compris ce qu’il me demandait, mais du fait de la présence de ses parents et de sa compagne, je pensais que je tenterais de me placer à côté de lui, que je lui ferais discrètement du pied, et qu’il refuserait l’avance. Je pourrais ainsi dire à David que j’avais essayé mais que ça n’avait pas marché. Je lui reprocherais sans doute d’avoir incité à ce que je reçoive en retour mon peu de séduction et la réalité de mon âge plus avancé.
Pourtant les événements ne se passèrent pas selon mes prévisions. Nous étions serrés à six sur une table de quatre, parlant de la pièce et de sa mise en scène. J’étais à côté de Martin, hésitant pendant tout un temps à risquer quoique ce soit, malgré les signes de David que je trouvais peu discrets, puis je sentis le pied de Martin contre le mien et bien sûr, ne m’esquivai pas, puis ce fut sa jambe entièrement collée à la mienne. Nous finîmes ainsi cuisse contre cuisse au moment de partir.
Sur le chemin du retour, toujours convaincue de mon peu de séduction, je m’enfermais dans la conviction que seule l’étroitesse de la table avait imposé ce rapprochement. David tenta alors de me convaincre du contraire, puis renonça avec un « on verra bien » énigmatique puisque nous n’avions convenu d’aucun rendez-vous, ni même demandé l’adresse de Martin.

Quelques semaines plus tard, je me retrouvais avec des problèmes habituels d’ordinateur. David tenta de le réparer, puis conclut qu’il fallait le formater, ce qu’il n’osait risquer. Il allait trouver une solution. Il me téléphona quelques jours plus tard pour m’annoncer qu’il connaissait un informaticien qui arrangerait ça. Un soir où je l’attendais pour dîner, il me demanda de l’accueillir, comme il l’appréciait, dans une tenue « séduisante », ce qui dans son vocabulaire signifiait non pas une tenue sexy ou vulgaire, mais une de mes robes légèrement transparente ou très fendue, sur un simple string. J’essayais une robe un peu courte et, pour le surprendre, sans aucun dessous, si bien qu’il suffisait que je monte l’escalier, me penche ou m’assieds dans un fauteuil sans plus de précaution pour que mon intimité apparaisse.
Il arriva ce soir là accompagné de Martin. Après m’avoir rappelée que Martin était informaticien et qu’il était d’accord pour m’aider à formater mon ordinateur, il proposa que nous dînions d’abord. À table, il me fut impossible de me rapprocher de Martin, sans forcer les choses, et je pensais que de toute façon, cela ne donnerait rien. David joua le « directeur d’acteur » : il annonça d’abord qu’il devait terminer le même soir la relecture d’un article à expédier avant minuit et avait donc apporté son mini-ordinateur ; puis il glissa quelques allusions discrètes mais compréhensibles sur notre mode de vie libertin. Martin demanda si j’avais tout sauvegardé sur mon ordinateur. Ce n’était pas le cas et il fallut donc engager une procédure de sauvegarde sur un disque dur autonome qu’heureusement je m’étais procuré, puis patienter un moment que la sauvegarde soit terminée avant de formater. Sur l’incitation de David, nous décidâmes de lancer la procédure avant le dessert et le café, de revenir puis de formater ; lui-même restant en bas pour préparer le café.
J’oubliais en montant l’escalier de meunier que j’étais en train de dévoiler mes fesses nues, et m’en aperçus avec honte aussitôt arrivée dans la chambre. Je ne savais que faire, toujours convaincue qu’il refuserait toute avance, ou espérant qu’il s’y engagerait lui-même, incité par l’évocation discrète par David de mon libertinage. L’ordinateur était sur le bureau à côté de mon lit, séparé par la chaise. Il s’assit pour installer le disque dur, et je me tenais derrière lui, le frôlant sans qu’il résiste mais pour autant, sans signe d’acquiescement plus explicite. Je me disais que si nous descendions sans que rien ne se passe, David allait me lancer un de ses regards furieux, ou pire, déçu. Martin me demanda alors de prendre sa place pour choisir les fichiers à conserver et se tint debout à côté de moi.
Il fallait que je fasse quelque chose. Je commençai par me dire que j’allais attendre un moment plus propice, suivant ainsi ma tendance habituelle à reporter tout acte décisif, puis que, quand nous serions debout tous les deux, je l’embrasserais. J’élaborai toute une série de possibilités pour plus tard… Subitement, j’agis sans réfléchir - ce fut sans doute la première fois de ma vie - et me tournant vers lui, je réalisai que j’étais à hauteur de sa braguette et qu’il était en train de bander ; sans doute l’effet de la montée de l’escalier. Je touchais, comme pour me protéger, son sexe à travers le pantalon. Il ne recula pas. Alors j’ouvris spontanément sa braguette et sans un mot, me mis à le sucer, lui me caressant la tête, en silence. Il était si excité qu’il jouit presque aussitôt.
Je m’amusais en fait de sa gêne par rapport à David et lui fis signe de silence. Nous descendîmes comme si rien ne s’était passé. Arrivé en bas, il se dirigea aussitôt vers les toilettes et sans un mot, j’en profitai pour embrasser David qui détecta l’odeur de sperme dans ma bouche, me sourit avec amour et complicité.
Nous prîmes tous trois le café en bavardant, puis nous remontâmes Martin et moi pour le formatage. Le précédant pour gravir les marches, j’insistais cette fois-ci avec exhibitionnisme sur ma nudité. Arrivé en haut, il toucha mes fesses que je lui offris en me penchant. Il releva ma robe, me faisant pivoter à quatre pattes sur le lit, descendit à moitié son pantalon, et lui debout, m’encula sans un mot, ni même guetter un signe de mon acquiescement. Le lit grinçait et je pensais à David. Il jouit un peu moins vite que la fois précédente. Puis, il formata l’ordi et nous redescendîmes.
David n’avait besoin d’aucune explication. Il savait que je lui raconterais le lendemain ce à quoi il n’avait pas assisté. Comme Martin habitait la banlieue, David le raccompagna. Au moment du départ et sans qu’il s’y attende, j’embrassai longuement Martin sur la bouche, puis David, et proposai qu’une prochaine fois, nous fassions l’amour à trois.

Depuis cette date, Martin est devenu mon principal amant. Je le vois parfois avec David, parfois seule. Nous sommes aussi partis ensemble un week-end. Il m’a accompagnée une ou deux fois dans des clubs, mais je sentais qu’il était un peu jaloux de tout autre que David. Je ne m’attendais pas à ce qu’il se fasse manipuler, comme ce fut le cas rapidement.

Les semaines passant, je commençais à inventer des jeux sans l’aide de David. Étant inscrite sur un site, j’avais sélectionné quelques hommes, connus et inconnus. Un soir, je le surpris donc en lui demandant de me rejoindre chez moi pour 20 heures.


C’était un jeudi ordinaire au travail et je devais rejoindre mon bureau quand j’eus l’idée de consulter mes mails au secrétariat. Je m’aperçus alors qu’un dénommé Stéphane qui disait avoir fait l’amour avec moi lors de cette après-midi inaugurale m’avait laissé un message pour me revoir. Il insistait sur le fait qu’il avait rarement eu l’occasion de croiser des femmes élégantes et raffinées dans les clubs libertins et qu’il avait mis un an et demi avant de retrouver ma trace. Il se présentait en disant qu’il avait quarante ans, qu’il était marié et avait deux s…
J’aurais pu trouver ce message flatteur, d’autant que s’il ne mentait pas sur son âge, j’avais six ans de plus que lui. Mon sentiment était double : certes, s’il s’agissait bien du Stéphane auquel je pensais, j’avais bien envie de refaire l’amour avec lui, dans un cadre plus intime, mais le fait de tomber sur ce message au travail me mit mal à l’aise, et je me demandais comment Stéphane avait pu obtenir mes coordonnées. Je lui répondais donc pour lui poser la question, après avoir téléphoné à David sur un ton amusé.
Stéphane s’expliqua donc immédiatement sur le fait qu’il m’avait croisée un midi au restaurant lorsque que je déjeunais avec David, tandis qu’il avait rendez-vous avec des collègues. Sa femme, je le supposais déjà, devait avoir établi des règles très strictes de fonctionnement au sein de leur couple : pas de relation hors club avec les femmes si ce n’est par MSN. Stéphane me rassurait sur le fait qu’il avait tenu à être discret, aussi bien pour lui que pour moi, trouvant une excuse plausible pour se procurer mon adresse mail. Il profitait également de ce deuxième mail pour me préciser les conditions possibles de notre rencontre, confirmant ainsi ma première intuition : il désirait me revoir en club un mercredi après-midi ou parler avec moi sur MSN. Il regrettait ne pas m’avoir vue depuis, alors qu’il avait appris par des connaissances que David et moi-même y étions retournés à plusieurs reprises. Je me demanderai après-coup pourquoi il n’avait pas obtenu mon numéro de téléphone par ses petits amis du club, s’il tenait tellement à me revoir. J’en conclus que les règles édictées par sa femme étaient vraiment appliquées avec la plus grande rigueur !
Pour me lancer plus spontanément dans cette nouvelle rencontre, il aurait fallu que je sente un peu plus de liberté chez ce Stéphane, et au lieu de cela, je me trouvais en face d’une proposition de rencontre anticipée tellement ficelée qu’elle m’ennuyait d’avance. Je me dérobai alors facilement, profitant du fait que j’étais surmenée et absente plusieurs week-ends de suite, avec un emploi du temps qu’occupaient tout autant mes activités professionnelles que libertines.
Cette pirouette l’irrita et le ton monta rapidement. Il se montrait excité à l’idée de me revoir et dut même préciser que sa femme posait des limites dans le temps pour notre rencontre, tellement sa nouvelle obsession le débordait. Dans le même temps, il avait réussi à connaître l’identité de David et s’était procurée son adresse MSN, ce qui fut certainement facile car David est un personnage « public ». Il contacta donc David, le tutoyant d’emblée, pour lui demander s’il était d’accord pour notre prochaine rencontre. David lui répondit sur un ton neutre que j’étais libre de faire ce que je voulais… Ce que je ne savais pas, c’est que David qui n’avait pas apprécié le ton de cette « discussion » s’était renseigné sur ce Stéphane mais n’avait obtenu aucune information précise. Il me fit part de ce message quelques heures plus tard, alors que nous arrivâmes enfin dans une chambre d’hôtel pour le week-end.
Malgré mon absence de Paris, Stéphane me demanda de préciser clairement avant le lendemain matin 8 heures si j’étais d’accord pour les rencontrer, lui et sa femme, pour passer la nuit avec eux un des soirs de la semaine suivante, condition désormais posée par sa femme pour que nous puissions nous revoir ultérieurement tous les deux, éventuellement hors club puisqu’il avait perçu mon manque de goût pour la répétition. Plus de doute, Stéphane semblait « accro ». Quant à moi, je me sentais irritée par un tel forçage, raison pour laquelle je décidai de me fier au hasard de la rencontre et de l’éconduire jusqu’à ce que le facteur hasard décide, ou pas, de notre nouvelle rencontre. David au contraire se passionna pour la proposition, trouvait que c’était une occasion de jeu, dans lequel je devais entrer pour le renverser. Mais je ne me sentais pas suffisamment experte pour atteindre l’objectif fixé : celui de ne faire que du deux sur une proposition de faire du trois, ce qui revenait à exclure la femme de Stéphane puisque visiblement, elle maîtrisait tout depuis le début.

On aurait pu croire que les messages s’arrêteraient là, mais David avait perçu que l’histoire allait prendre une tournure radicalement différente. Les choses se passèrent désormais entre David et Stéphane, tout d’abord dans une espèce de relation de rivalité où Stéphane supposait que David décidait de chacune de mes conduites, projection de ce que l’on pouvait supposer être la conduite de sa propre femme avec lui.
Les choses allèrent crescendo, Stéphane accusant David d’être un faux libertin, puis se renseigna auprès d’une multitude de connaissances qui lui donnèrent toute une série d’informations romancées sur sa vie personnelle, certaines amusantes mais la plupart portant atteinte à la vérité, le présentant comme un bourreau des cœurs, voire un salaud… Il se mit alors à imaginer un montage où je devais me rendre régulièrement le soir de mon choix, mais en précisant lequel, dans un autre club que je fréquentais, dans un délai d’un mois et demi, tandis que lui s’y rendrait au moins une fois, comptant sur le hasard, pour notre rencontre.
Ce jeu me paraissait envisageable et j’acceptai, ajoutant pour ma part que je m’y rendrais seule ou accompagnée. Pourtant il commençait à m’ennuyer car Stéphane ne cessait de changer les règles, avec la maladresse d’un joueur encore plus amateur que moi. Tout ceci pour compenser son manque évident d’intelligence aux jeux libertins. Il ne savait pas, contrairement à David, qu’un vrai joueur sait tout miser, y compris sa vie, et que sans risque de perdre, il n’y a pas de gain possible.
À la première date possible, je ne suis pas venue, ma soirée étant déjà réservée. Cet échec du hasard commença à le faire sortir de ses gonds. Mais pire, la fois suivante où je m’y suis rendue, il n’y était pas ; soirée d’ailleurs un peu lassante, que je passais toute entière enfermée avec un seul homme, qui ne s’avéra pas un foudre de la baise.

Les messages alors changèrent de ton, et ne ressemblèrent plus en rien à une proposition de jeu libertin. Une fois épuisées les attaques contre David, il commença par petites touches à évoquer mon histoire avec Martin, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’était pas d’une discrétion à toute épreuve. En même temps, il prenait un ton menaçant pour m’imposer de retourner chaque semaine, à son gré, dans ce club. David, qui ne supportait plus l’état d’agacement, voire de déprime que provoquait ce manège, décida de jouer un va-tout pour que Stéphane révèle sa lâcheté. Il exigea qu’il arrête ce harcèlement, faute de quoi il le provoquerait en duel. Il m’envoya simplement la copie de ce mail, et je blêmis en sachant qu’il ne reculerait pas ; je ne pensais pas que l’on pouvait en arriver là. David avait raison, semblait-il. Après quelques mails envoyés aussitôt où il tentait de garder la face, Stéphane annonça qu’il renonçait à toutes ses demandes, non pas en avouant sa panique, mais en se prétendant généreux et protecteur !



Quelques temps plus tard pourtant, il réapparut, avec un tout autre ton. Plus de libertin, plus de jeu, seulement des menaces. Il commença par se focaliser sur mon histoire avec Martin, en décrétant qu’il s’agissait d’une histoire d’amour qui menaçait David ; c’est alors que je compris qu’en vrai parano, il s’était constitué un réseau d’informateurs, auxquels Martin devait se confier sans prudence. Il ignorait que le ciment de notre relation avec David était la complicité. Plus, Martin était à l’origine d’une nouvelle modalité de relation sexuelle entre nous.
Puis en croyant détenir des secrets sur ma vie sexuelle que je n’aurais pas avoués à David, il menaça de les révéler. Il ne pouvait pas concevoir une complicité sans mensonge et projetait sans doute sur nous ses propres difficultés avec une épouse pour le moins dominante. Je pensais qu’il allait inventer une histoire bancale, en tirant profit de mes hésitations du début à me lancer dans ces jeux libertins ainsi que ma crainte initiale d’instrumentaliser des partenaires, mais concernant la réalité des rencontres sexuelles, je savais qu’il n’avait rien à révéler. David quant à lui pensait que je n’avais peut-être pas tout dit, non pas sur mes activités sexuelles – le comble, alors qu’il attendait avec impatience que je lui narre la moindre des aventures – mais sur mes sentiments ; ou encore que Stéphane allait tenter de lui montrer que je n’étais ni ne voulais être une vraie libertine, mais que je ne réalisais que le minimum pour qu’il s’en contente, sans véritable initiative ou invention.

Ainsi, Stéphane profita de l’éloignement de David durant un mois pour adresser un CD dans lequel il racontait tout ce qu’il avait pu glaner comme informations sur moi, depuis ma rencontre avec David.

Quand David reçut tout ce dossier, avec des extraits de mails, des copies de SMS, des photos, des témoignages de complices qui m’avaient vue avec d’autres hommes, il me téléphona avec un ton où je perçus son angoisse. Apparemment, Stéphane avait dû trouver des éléments qui affectaient David, mais je ne voyais pas de quoi il pouvait s’agir. Je lui proposai alors que l’on s’appelle le soir même.

Il parlait avec un ton faussement dégagé, un peu absent, mais calme. Je ne m’y trompais plus. Je savais qu’il bouillait intérieurement et que c’était l’effet de cet envoi. Je n’y tenais plus ; je lui dis qu’il n’avait plus confiance en moi, que Stéphane avait dû lui envoyer des mails et des photos truqués, ou même inventer des témoignages. Il répondit seulement que non. Il fallut plus d’une heure pour qu’il en dise plus.

Il ajouta que s’il avait des doutes, un manque de confiance, ce n’était que par rapport à lui-même, parce qu’il assumait mal ce qu’il désirait. Les mails, les sms, les photos, les témoignages ne lui apprenaient strictement rien concernant ce que j’avais fait et, de ce point de vue, Stéphane avait raté son coup. Mais il avait dû se rendre à l’évidence : je jouais presque mieux que lui et je ne faisais pas semblant. Enfin, concernant Martin et quelques autres, j’étais vraiment amoureuse. C’était pourtant ce qu’il souhaitait, l’injonction qu’il m’avait donnée, mais d’un autre côté, cela touchait en lui une jalousie amoureuse qu’il refusait tandis qu’il n’avait aucune jalousie sexuelle. Je lui répondis que j’avais dissimulé cette dimension dans certaines de mes relations sexuelles pour le ménager, surtout au début. Il répondit qu’il n’avait strictement rien à me reprocher, qu’il mesurait par cette occasion qu’il était vraiment cocu, et que c’était à lui de dépasser ses états d’âme.


En plus de ce mail, David voulait se venger fortement de Stéphane de lui avoir révélé ses limites de libertin, même s’il était bien décidé à les dépasser. Il me rappela alors qu’il m’avait proposé, au tout début de l’intervention de Stéphane quand j’étais encore attirée par l’idée de faire l’amour de nouveau avec lui, de rentrer totalement dans son jeu pour le renverser.

Il me proposa ainsi de faire croire à Stéphane qu’il avait été affecté par le dossier et avait réagi avec agressivité contre moi ; que je voulais donc me venger et que j’acceptais enfin sa proposition ancienne d’une invitation avec sa femme et lui, en attendant seulement qu’il revienne de vacances pour m’accompagner dans les préparatifs.


Stéphane se précipita pour accepter et plus encore, jouer les maîtres. Il m’adressa un mail, en me demandant de venir un soir en taxi (il me proposait trois dates), dans la tenue la plus sexy possible, et de rester jusqu’au matin pour repartir, toujours en taxi.
En transférant ce mail à David, je lui dis qu’il n’était pas question que je me livre ainsi, que je trouvais vulgaire une tenue trop sexy, que je voulais pouvoir partir dès que j’aurais renversé le jeu. Il me répondit que c’était un excellent test pour savoir si j’avais acquis une maîtrise libertine. Il ajouta même une proposition pour accen l’impression de maîtrise de Stéphane : En place de taxi, c’est lui-même qui m’accompagnerait et viendrait me chercher, dans un tenue très pute, que Stéphane ne supporterait pas puisque, voulant la place de David, il préférerait un érotisme élégant.

Dès son retour, David m’accompagna dans une des boutiques de fringues sexy de Pigalle et choisit l’ensemble de la tenue : des cuissardes noires, une jupe en cuir ultra-courte qui ne cachait rien, un haut, noir aussi, transparent, des gants longs en résille. Tout ceci l’amusait et moi aussi.
Le soir prévu, il vint me chercher, recouverte d’un manteau long, qui resterait dans la voiture. Il m’amena devant l’immeuble de Stéphane et Diane, et me demanda d’essayer de faire en sorte qu’un voisin m’aperçoive et puisse penser qu’ils avaient invité une prostituée. Bien que gênée je trouvais l’idée amusante, et cela me prouvait que David avait dépassé son moment de choc.

Prise par le plaisir du jeu, je fis même pire et cela fit vraiment rire David après-coup. Ne rencontrant personne dans l’immeuble, je sonnai à la porte de leur voisin immédiat, fis semblant d’une erreur en lui demandant où je devais sonner, c’était un vieux monsieur, très respectable mais visiblement émoustillé par ma vue. Puis je sonnai, leur annonça à tous deux l’erreur, et entra sans rien demander. J’embrassai Stéphane sur la bouche en me collant à lui, sans tenir aucun compte de la présence de sa femme ; il se dégagea rapidement et me la présenta. Je lui serrai alors la main. Pendant tout le repas, je me tenais offerte à Stéphane, montrant ma hâte de baiser avec lui, et simplement polie avec Diane. Il bandait et en était gêné, elle nous regardait avec un faux sourire, mais puisqu’il voulait me traiter en pute, j’allais en rajouter. En plein milieu du repas, je le déboutonnai, sortis son sexe et à quatre pattes sous la table, commençai à le sucer, puis je me relevai, lui dis que j’avais envie qu’il m’encule comme d’habitude et l’entrainai vers le canapé du salon.
Il commença par refuser, proposant que l’on aille dans la chambre tous les trois, et surtout insista sur le fait qu’on avait fait l’amour une seule fois au club. Je répondis par un « oui, c’est vrai », suggérant que je participais ainsi à un mensonge à sa femme. J’ajoutai aussi que je n’avais pas un vrai goût pour les femmes, mais que j’acceptais sa présence durant la nuit, si d’abord nous faisions l’amour tous les deux devant elle.
Il accepta de m’enculer sur le canapé, et commença à enfiler un préservatif. Je lui dis : « Ah bon, cette fois tu veux mettre une capote ? D’accord, si tu préfères ». Elle blêmissait à vue d’œil et ça le fit débander aussitôt. Puisque je persévérais, il commença à m’enculer, mais il était clair qu’il ne voulait pas jouir avant que sa femme ne soit dans le jeu. Quant à moi, je voulais d’abord l’épuiser. M’asseyant alors sur lui, je le forçai à éjaculer sans échappatoire possible. L’ambiance était lourde.
On prit tranquillement le café, puis on alla dans la chambre. On se déshabilla tous les trois, et il entreprit de me caresser tout en baisant sa femme. Je protestai que s’ils m’avaient fait venir pour ça, j’allais attendre dans le salon. Il s’arrêta et me baisa, cette fois en caressant vaguement sa femme que je refusais toujours de toucher. Quand il éjacula, je lui dis que c’était mieux avant, et qu’il semblait gêné par la présence de son épouse. Je crus qu’elle allait nous tous les deux.
Alors je renversai mon jeu. Il semblait, au moins pour un temps, sexuellement calmé. Je commençai à caresser Diane, à l’embrasser, en repoussant ses mains à lui, qui tentaient de caresser l’une ou l’autre. Après un 69 avec elle, je leur annonçai que j’avais apporté un joujou et j’allai le chercher dans mon sac. J’enfilai un godemiché, et demandai à Diane si je pouvais la baiser, pour savoir si je baisais mieux que lui. Ce que je fis, en prêtant attention à ce qu’elle jouisse.
Toute la nuit, couchée entre eux, j’oscillai ainsi de l’un à l’autre, refusant à la fois toute vraie baise à trois, et les éloignant l’un de l’autre, prétextant que pour baiser ensemble, ils n’avaient pas besoin que je sois là.

Au matin, je m’attendais à ce qu’ils me sautent encore dessus, malgré mon épuisement et le leur. Pourtant, ils étaient en train de discuter dans la cuisine. Avec un ravissement où je découvrais mon aptitude à mentir et à instrumentaliser les autres dans le jeu, ce que David allait apprécier, je leur dis qu’à trois avec une autre femme, ce n’était pas mon truc, qu’il serait donc préférable désormais que je les voie l’un et l’autre séparément. Surprise par la réussite immédiate de mon jeu, je constatai qu’elle accepta volontiers, y compris que je le voie aussi lui, séparément d’elle. Quant à lui, il refusa énergiquement, arguant que ce n’était pas la règle qu’il avait posée. Rétorquant immédiatement un « tant pis ! », j’attendis avec un silence pesant, que David vienne me chercher. Ils pourraient ainsi continuer la scène de ménage que j’avais interrompue.


Depuis, David et moi avons continué nos jeux. Je prends beaucoup plus d’initiatives et périodiquement, je drague seule de nouveaux amants. Nous ne fréquentons plus beaucoup les clubs, sauf parfois pour y inviter un homme que j’ai en vue et qui se retrouve alors dans l’impossibilité de toute esquive. Nous habitons encore séparément, et nous voyons en général deux soirs par semaine, ainsi que certains week-ends et parfois partons ensemble une semaine en vacances. Lorsque je passe une soirée ou une nuit avec un amant, David vient au petit matin quand l’autre est parti et nous faisons l’amour tandis que je lui fais le récit de la nuit. Je sais que la prochaine étape sera celle où j’assumerai pleinement ma polyandrie et aimerai sans réserve un ou deux autres hommes, sans pour autant limiter notre complicité.

David m’apprit un jour, au détour d’une discussion sur un tout autre sujet - un livre de Bataille qu’il venait de relire et me conseillait - que Diane avait quitté Stéphane pour partir vivre avec une autre femme.

C’est à cette époque que je me suis inscrite sur un site de rencontre, j’y allais peu, échaudée par la vulgarité de beaucoup. Récemment, j’y ai trouvé un autre trentenaire, Cédric, très intéressant. David nous a rejoints sur MSN. Je lui ai alors donné rendez-vous dimanche chez moi, tandis que David était occupé à du rangement. Le contact était plus facile, parce qu’il était là pour ça et avait déjà vécu des expériences avec des couples.
Je suis allée le chercher à la gare, ai dialogué un peu, et pendant la baise, il a adressé 3 MMS à David, le premier montrant une pipe, le second, ma chatte baisée, et la troisième bien sur mon enculage. Il a continué après une pause, et j’étais épuisée en fin d’après midi. Voici le mail que j’ai envoyé à David aussitôt que je suis revenue chez moi, après avoir raccompagné Cédric à la gare.
« Amour.
Il vient de partir et je t'écris donc le déroulement de l'après midi. Il est trop mignon ce mec, bourré de qualités. C'était donc très facile pour moi. Non pas que j'étais sous le charme car l'aspect découverte fait que j'ai plus de difficultés à tenir la longueur. C'est certain que les jeunes hommes que je connais m'excitent beaucoup plus parce que les sentiments amoureux sont pour moi un plus.
Nous parlons aussitôt arrivés. Parcours indéniablement intéressant. Tu verras par toi-même. Parlons aussi de toi, de notre rencontre, de notre manière de fonctionner ensemble...
Nous finissons par monter et il m'embrasse, tout en me déshabillant. Je le déshabille aussi tranquillement. Il me dit que je suis toute mince donc petits seins ne choquent pas...
Il va se laver les mains. (Il a un côté un peu obsessionnel amusant, mais somme toute banale).
Quand il revient, je suis nue sur le lit et il commence par me lécher très longuement. Il rigole du fait que je sois très mouillée. Il me fait lécher ses doigts tout mouillés. Il adore ça et moi aussi donc je le suce jusqu'au moment où la 69 s'impose, longuement aussi. Savoir faire indéniable du haut de ses 30 ans. Il parle pas mal. Nous t'envoyons sur son initiative des photos plutôt que de répondre à ton SMS. Sa complicité à ton égard est touchante. J'adore. Il me demande si je veux qu'il me pénètre... Je lui dis de faire selon son rythme. Il enfile donc son préservatif et se lance. Prend une autre photo. Il est tout doux mais il a un pénis assez costaud et c'est le maximum pour moi. Le max mais parfait. Il est en effet totalement rasé d'ailleurs. Il me demande si j'aime ça qu'il soit rasé... Je crois n'avoir jamais vu un mec rasé totalement et je dois le décevoir en lui disant que s'il ne m'avait rien dit, n'aurais rien remarqué... Au passage, son parfum est trop sucré à mon goût mais bon, il est déjà tellement parfait... Tant pis pour le parfum. Autre détail, sa voix. Je préfère la tienne. Dommage, car la voix c'est important, finalement, le parfum aussi...

On en était à la pénétration. Tout doux puis très actif, puis il me met de coté. C'est la position qu'il préfère, lui. C'est vrai que c'est pas mal. Puis je me retrouve sur le dos je crois. Il finit par m'enculer. Là il y va carrément rapidement, un peu trop d'ailleurs mais je m'y fais vite. Comme d'habitude.
Là il t'enverra encore une photo.
Il change de préservatif et me propose de se glisser en dessous de moi. Je l'avertis sur mon manque d'enthousiasme pour cette position... Puis me pénètre à nouveau, comme j'aime cette fois-ci. Puis il jouit. Après s’être enlevé le préservatif, je lui dis qu'il est franchement un drôle de personnage, lui glissant qu'il est très doué.

Petite pause. Il répond à ton SMS sur moi je suppose et finit par une blague après tous les superlatifs... Pendant la pause, il me demande pourquoi j'aime être enculée et ce que j'y trouve de différent par rapport à la baise... Je lui dis que je n'y ai pas pensé mais la passivité absolue me plaît. Certainement le côté masochiste plus affirmé. Lui me dira la deuxième fois qu'il adore être à l'étroit dans mon cul, avec la nouvelle posture que nous adoptons alors.

Nous papotons un long moment sur le lit. Me parle de lui, beaucoup, évoque sur son goût pour l'Italie et l'art italien.... Il aborde enfin son expérience de libertin. Il y a de quoi dire en effet...

Subitement, il me lèche. C'est à ce moment là que je te mets un SMS disant que l'on recommence tout doucement. Mais très vite, il enfile un troisième préservatif pour me pénétrer. Il y va vraiment cette fois-ci, assez brutalement. Mais ça ne me dérange pas. Il dit qu'il m'entend respirer, que je suis intérieure (certes !). Je suppose qu'il aimerait m'entendre davantage. Je le rassure en lui expliquant que je suis comme ça, avec tout le monde...

Puis pénétration mais en position quatre pattes, par derrière, puis de là, enculage, costaud. Il jouit au bout d'un bon moment.

Repos. On papote encore sur son boulot je suppose, à cause de ton SMS pour organiser notre soirée de demain à trois. Je sens son angoisse monter. On le sent dépassé mais il veut tenir. C'est un homme de défi. Il a l'air de déguster.

Je lui propose de boire quelque chose. J’espère ne pas l'avoir vexé car il a compris ce signal comme une fin. On est donc descendus. Buvons un coup et parlons. Il commence à être ailleurs, dit qu'il appréhende sa rentrée demain, et veut partir. Je le raccompagne. Il parle toujours beaucoup. C'est parfait car je ne parle pas vraiment...

Demain nous le voyons chez lui, il préfère.

Voilà amour, j'ai certainement oublié des trucs... C'est vrai qu'il me demandait sans cesse comment je me sentais, ce que je préférais... Je n'ai pas cessé de lui dire que je le suivrais et que mon côté bon public devait le mettre à l'aise dans son improvisation de la situation. Je lui explique que je ne peux pas me comparer aux autres femmes, je ne sais pas ment ce que les autres femmes aiment... Mais il précise qu'il me demande juste de dire ce que je ressens... Il a raison... Pas très facile de parler de soi... ou plutôt de dire ce que l'on aime..., ou pas... Peut-être que j'aime trop de choses, sans discrimination.

Voilà amour.

L. »


Lundi soir, nous avions prévu de nous rencontrer tous les trois. Mais comme il terminait tard et il ne pouvait que nous recevoir chez lui, en lointaine banlieue, ce fut une péripétie d’y arriver puis d’en revenir. David prenait en effet le premier TGV du lendemain. David l’a trouvé sympathique et…bien jeune. Petite discussion sur son installation – il arrive de province – petit cadeau de ma part d’un guide pour ses nuits parisiennes, et passage dans la chambre, entre nous deux ; moi vite nue, lui aussi, parce que rien sous le pantalon, et un sexe assez impressionnant remarque aussitôt David.
Petites pipes puis bien sûr un sandwich, et même un moment à deux dans ma chatte. Mais c’est surtout mon cul qui en profitait. Pendant un 69, moi sur David, il m’encula. Spectacle excitant, selon David, de voir cette bite imposante entrer totalement dans un cul très ouvert. Il n’y résista pas et jouit alors. Le temps manquait et comme il avait déjà joui dans ma chatte et mon cul, David lui demanda s’il avait aussi profité de mon goût d’avaleuse. Il répondit qu’il n’avait jamais réussi à jouir ainsi. Tandis que David me baisait doucement, il lui suggéra, plutôt qu’une pipe, qu’il baise ma bouche, en se mettant sur moi, ce qu’il fit, et réussit à jouir ainsi.
J’avais ainsi gagné un nouvel amant.

Notre complicité libertine, ce n’est pas de vivre quelques moments rares ou fréquents d’anticonformisme conformiste ni d’excitation par procuration, au milieu d’une vie morne, du genre fréquentation des clubs ; ce n’est ni la tentative de battre un record, ni un aménagement d’une névrose de couple. C’est la tentative de construire une vie, où, de mon côté avec deux ou trois amants et moi, je pourrai me retrouver selon les moments, seule, à deux, à trois…à quatre ou plus, pourquoi pas, avec facilité et aisance, et sans exclusion des uns ou des autres.

Notre prochain vrai projet de complicité, ce seront quelques jours de vacances, à trois. Mais nous ne sommes pas dans la performance. Quand se seront confirmées quelques unes de ces histoires, il ne s’agira plus de « chercher », ce qui est bien sûr difficile si l’on est exigeant sur les relations, mais de construire.

À cette fin, je m’habitue à la logique des sites… J’y prends goût désormais car ma première tentative fut si agréable que je poursuis les expériences. Aussi, j’ai récemment voulu surprendre David un soir de semaine. J’ai donc préparé une invitation pour trois hommes dont deux me sont connus puisque le dernier, bisexuel, est choisi pour l’occasion.
J’attendais donc mes invités à 20 heures 30 et eus tout juste le temps de le mettre au courant du fait que nous attendions du monde. Quant à moi, arrivée à 19 heures 30, j’ai commencé par allumer le chauffage. Puis bain et petits préparatifs pour mettre les hôtes à l’aise. Florent, que nous connaissons déjà, m’avait demandé la veille de m’habiller en tenue moulante et transparente. J’avais une tenue parfaite pour lui dans ma garde robe. Il m’avait également demandé de l’attendre à quatre pattes mais ce ne fut pas le cas…

Il arrive donc à l’heure dite et commence à m’embrasser, tandis que le sentant déjà bien parti, je lui demande d’attendre que tout le monde soit arrivé. Nous sommes en bas et assis, Florent à droite et David à droite. Après avoir vaguement enlevé son pantalon, Florent me guide pour une fellation tandis que David m’embrasse. Peu après, François arrive. Je ne le connais pas mais dès son arrivée, je me sens très à l’aise avec cet homme qui affiche un naturel très agréable. Il s’installe à ma gauche, à la place de David qui cède se déplace et je l’embrasse, tandis que Florent se montre impatient pour que la danse cesse de s’interrompre. Fabien tarde en effet à arriver et je commence à énoncer le jeu, meilleur moyen pour que ce dernier arrive enfin.
Aussitôt arrivé, nous nous installons dans le salon qui ne se prête pas du tout au jeu. Pas de canapé mais des fauteuils individuels, pas de moquette ni de tapis suffisamment grands… Je propose donc que nous montions et je précède, vêtue de mon haut transparent après avoir enlevé mon string. Arrivés dans la chambre et après avoir indiqué la salle de bain, je leur demande qui va commencer. Faignant d’être patient et partageur, ce qu’il n’est pas naturellement, Florent cède son tour mais personne ne semble vouloir commencer, certainement l’effet de la sidération de chacun à se retrouver à cinq plutôt que trois. En effet, seul Florent était au courant que nous serions plus nombreux que prévus. C’est donc Fabien qui se lance, à peine arrivé, ce qui n’est pas pour le mettre à l’aise, étant le plus débutant et réalisant tout juste qu’il est en compagnie de deux autres invités. Il ne profite de ses cinq minutes que pour m’embrasser, ce qu’il aime particulièrement, et me lécher le sein droit sous ma tenue transparente et suffisamment drapée pour lui faciliter la tache. Durant ce temps, les autres se déshabillent et s’installent sur les fauteuils pour regarder. David quant à lui donne le tempo.

C’est maintenant au tour de Florent qui profite des cinq minutes pour accomplir le plan qu’il s’était donné de réaliser. Aussi, de manière très pensée, il commence par me demander de lui faire une pipe, puis arrivera à me baiser et à m’enculer. Pour gagner du temps, il a demandé à David de lui ouvrir son préservatif. La gourmandise de cet homme m’amuse toujours beaucoup. Il fera de nombreux commentaires tout au long de cette soirée sur mon ouverture et mon goût pour l’enculage et la fellation, encourageant ainsi François qui ne me connaît pas et Fabien qui est plus tendre et discret.

Alors que François prend sa place, il me demande de lui faire une pipe mais très rapidement, nous nous trouvons dans un 69 qui durera pendant les cinq minutes. Je me rends compte que François a non seulement le sexe totalement « épilé », mais qu’il est particulièrement gros et ferme, ainsi que ses couilles d’ailleurs, que je compare avec celles de Florent qui sont plus souples et donc plus facilement « dévorables ».

Enfin c’est le tour de David qui poursuit sur le 69 et finit par un enculage si mes souvenirs sont fidèles. Il a cédé le chronométrage à l’un des trois autres.

Je demande alors un temps de pause et tandis que je prends mon papier pour noter chacun, je propose que l’un ou l’autre s’occupe de David, regardant particulièrement Florent mais surtout François, tous deux soutenant une pratique de la bisexualité. Nul doute que Florent n’a rien de bisexuel, tandis que François ne recule pas. Pourtant, cette proposition provoque un « flop », parce qu’amenée prématurément.

David suggère alors de changer la proposition et je rebondis en demandant à chacun de nommer un ou deux de leurs fantasmes jamais réalisés. Florent s’empresse de dire qu’il a déjà tout réalisé et je m’étonne de son manque de gourmandise cette fois-ci. Fabien propose que l’on me ligote et que l’on me bande les yeux, pour lui, à moins que ce ne soit lui qui soit ligoté… Et enfin François rêve d’enculer une femme… David et moi nous étonnons qu’il n’ait jamais enculé une femme. Il explique que les femmes qu’il a connues n’aimaient pas cela et que rares sont les femmes, selon lui, qui proposent l’enculage.
Nous réalisons alors ces deux fantasmes, en commençant par celui de Fabien. Tandis que j’ai les yeux bandés, il fait ce qu’il veut de moi tandis que les autres hommes me tiennent les membres, tout d’abord allongée sur le dos, puis sur le ventre.
Puis je reste sur le ventre puisque François qui s’initie à l’enculage. Florent le guide en lui disant qu’il n’a nullement besoin de lubrifiant avec moi puisque je mouille du cul. Et en effet, il s’étonne de la facilité. Nous enchainons par un moment de désordre où chacune finit par reprendre possession de moi pour faire ce qu’il désire, alternant l’enculage et la baise simultanée par deux hommes. Je me souviens que j’ai commencé par me faire empaler par le sexe de François tandis que Fabien me baisait, puis le contraire… Alors que je leur apprends que je ne sens pas grand-chose lorsque je suis empalée par derrière, ou encore moi sur l’homme, avec son sexe dans le mien, Florent commente que la position que je préfère est le « 4 pattes » parce que je ne suis pas très active. Je demande alors à voir une femme active…
Florent quant à lui m’encule de plus en plus violemment, il adore vraiment ça, tandis que je suce David, puis Fabien et François… Il me demande si j’aime ça. Je lui réponds évidemment que oui. C’est probablement Florent qui est le plus doué pour ça, sauf quand il libère sa violence. En cela, je préfère David car il n’a pas besoin de cette violence. Puis dans un second temps, je me demande si je ne pourrais pas finir par apprécier cette violence…
Cette étape du jeu étant terminée, je leur propose la dernière, chacun disposant soit de ma bouche, de mon cul ou de mon sexe pour s’activer, se coordonner pour jouir en même temps. David ne prendra pas de photos puisqu’il fait trop sombre, que je n’ai pas d’appareil et que nos portables ne sont pas suffisamment perfectionnés pour les conditions. Dommage car certains moments étaient amusants.
David n’est pas d’accord avec cette nouvelle idée. Il demande que chacun dispose d’un peu de temps pour continuer l’action entamée et finir par jouir comme il le souhaite.
Je suis d’accord et Florent commence par la bouche, sur ordre de David. Florent le contrarie et veut mon cul. Puis il change d’avis en cours de route et veut que je le suce pour jouir dans ma bouche. Finalement, il me guide vers ses couilles et je passe un temps très long sur la dévorations de celles-ci, mais aussi sur le léchage de son cul… Il finit par jouir en dehors de ma bouche trop occupée ailleurs.
Il se lève et file prendre une douche. C’est alors que, poursuivant la même chose avec François, je m’aperçois qu’il me dit au revoir et rejoint sa voiture en disant qu’il connait la sortie. Florent ne s’attarde jamais, il aime le caractère furtif du sexe, sauf quand il est dans mon cul qui mouille, aime-t-il à répéter.

Fabien jouit quand à lui, mais dans un deuxième temps, étant passé de la fellation à mon cul. Puis, François me propose de lécher ensemble le sexe de David qui est allongé à côté de nous. Ce que nous faisons, finalement… J’ai adoré cette proposition de François. C’était la trouvaille de la soirée pour moi. Merci François.
Quand à Fabien, il préfère me proposer une variante en me baisant. Je dois reconnaître à Fabien une persévération de débutant qui fait que j’arrive à prendre mon temps pour calquer mon rythme sur le sien et prendre mon pied alors qu’il me baise, ce qui n’est pas ment ce que je préfère. Alors bonne note à lui !
David demande son tour mais je ne lui accorderai qu’une fois les autres partis (Je commence à m’épuiser…)
Chacun se douche, puis descend en reparlant des fantasmes de Fabien et de François.
Discussion avec François en tenue cool, véritable aventurier soumis au seul principe de plaisir, bien que surdiplômé… Il nous raconte donc ses choix de carrière dans le monde entier. Il contraste ainsi avec Fabien vêtu de son costard (très élégant) et son petit cartable…
L’appartement de François à Paris se situe dans la rue où nous logeons parfois avec David le lundi soir lorsqu’il prend son train pour Marseille, tôt le lendemain matin.
David propose donc que nous le voyions le lundi suivant chez lui. Puis ils partent ensemble tandis que David se montre impatient de rattr enfin son tour.
David semble très content de cette soirée qui l’a amusé, non pas parce que les hôtes y sont allés de leur excentricité puisque l’ambiance générale était plutôt sage selon moi, mais parce qu’il m’a trouvée particulièrement libertine, menant la danse avec assurance dans une complicité constante avec lui.

À suivre…

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