La Fautive

Nico se cache derrière un gros bouquet de fleurs. Dans sa poche, une petite boite n’attend plus que les doigts délicats de Sandy pour tirer sur le ruban et faire apparaître une magnifique bague surmontée d’un joli diamant. Mais la porte ne s’ouvre pas. Pourtant elle devrait être là, elle lui à téléphoné ce matin pour lui dire qu’elle lui préparerait un dîner digne de leur anniversaire de mariage. Il s’apprête à sonner une seconde fois, mais la porte s’ouvre. Il n’a pas le temps d’esquisser un sourire qu’il est bousculé par un type qui bondit dans l’escalier et détale comme un lapin. Sandy se tient dans l’encadrement de la porte. Elle est décoiffée, son pull est à l’envers.
« C’était quoi, ça ? »
Rouge de honte elle balbutie un timide début d’explication. Nico la pousse de coté et entre dans le salon. Des coussins sont à terre, des verres sur la table basse, un emballage de préservatif dans le cendrier ou se consument encore deux cigarettes.
« Ho non ! Tu as recommencé ? Bravo ! Tu as bien choisi le jour ! Tu m’avais pourtant juré, hein ? »
De rage il jette les fleurs sur la moquette et se rend dans la chambre. Le spectacle n’est guère plus réjouissant. Le lit est défaits, les draps sont froissés et tachés. Il s’affale sur une chaise et prend sa tête dans ses mains.
« Qu’est ce que je t’ai fait pour que tu me fasse subir ça, tu peux me le dire ? »
Evidemment, elle n’a rien à répondre. Tremblante, elle ôte son pull pour le remettre à l’endroit.
Nico ne peut s’empêcher de regarder cette créature aux courbes parfaites, si belle, si bien faite mais si incompréhensible, si volage parfois.
Au début de leur mariage et de leur vie commune, Sandy, chaudasse invétérée, ne pouvait s’empêcher de tromper son mari à tour de bras. Non pas qu’il ne la satisfasse pas, ni qu’elle ne l’aima pas, mais le simple sourire ou le regard provocateur d’un homme lui suffisait à perdre pied et elle se laissait emporter dans un tourbillon de démence sexuelle.

Nico s’en aperçut rapidement et obtint de son épouse qu’elle reste tranquille en échange de quoi il lui ferait découvrir les délices d’une union complice, libérée, faite d’échanges, de nuits folles, et de sexe à gogo.
Tout se passait bien… Jusqu'à aujourd’hui.
Agenouillée devant lui, elle prend ses mains et les serre contre elle. Les yeux humides, la tête baissée, elle supplie son mari de lui pardonner.
« Je ne sais pas ce qui m’a pris. »
« C’était qui ? »
« Un assureur, enfin je crois !… »
« Tu crois ? Un type vient de te baiser et tu crois que… ? »
« Nous n’avons pas parlé. Il a sonné, j’ai ouvert et… Il avait un si beau sourire que… Je sais plus Nico, je sais plus… »
Rageusement, il se lève, jette la jolie petite boite dans les draps souillés et sort en claquant la porte….
En descendant l’escalier, il entend Sandy sangloter. Il aimerait remonter, la prendre dans ses bras, lui pardonner et lui faire l’amour, mais se serait trop facile, elle doit payer pour cette faute. Si elle voulait un homme, elle n’avait qu’à le lui demander…
Pour Nico la nuit sera longue, très longue, trop longue. Il traîne de bar en bar…
Les vapeurs d’alcool lui font venir de drôles d’idées. Elles ne le quitteront plus, même une fois dégrisé. Il veut se venger de cet affront. Il veut la punir. Il veut lui montrer qui dirige, qui commande, à qui elle doit obéir et qu’elle ne peut pas faire tout ce qu’elle veut, même si son corps lui réclame. Alors il rentre et s’installe à l’ordinateur. Il a du mal à retrouver l’adresse e-mail de ce « Maître » qui lui avait proposé de dresser sa femme. A l’époque, il avait jugé qu’il était capable de le faire lui-même. Aujourd’hui il doute et espère une aide.
« Fout-la sur le trottoir cette petite salope !… »
Il n’obtiendra rien d’autre de ce pseudo maître, mais l’idée de louer les services de Sandy fait son chemin dans son esprit, cela lui plait. C’est ainsi que le lendemain soir, sans avoir décroché un mot de la journée, il la rejoint dans la chambre.

« Habille-toi, on sort ! »
Timidement, la voix tremblante et les yeux encore humides de toutes les larmes qu’elle a versé dans la journée, elle ose demander :
« On va où ?… »
La réponse tombe comme une claque.
« Tu le verras bien. Inutile de te déguiser, sape-toi en ce que tu es vraiment : En poufiasse !… »
Il quitte la chambre et va se servir un verre. Sandy, seule au pied de son lit, se demande ce qu’elle doit faire. Puis, peut être par provocation, elle décide de prendre les paroles de son mari pour argent comptant. Après avoir fouillé un instant sa garde robe, elle en ressort une mini jupe en cuir et un corset assorti.
Nico, perdu dans ses pensées, ne l’entend pas arriver. Le nez collé à la fenêtre, il regarde le soleil disparaître derrière le toit des immeubles.
« Ca te va comme ça ? »
Il sursaute et se retourne. Sandy se tient dans l’encadrement de la porte, dans une position des plus provocatrice, à la manière des filles de joie que l’on trouve dans les films de série B.
Un bras levé qui caresse le contour de la porte, une main sur la cuisse qui remonte légèrement sa jupe pour faire apparaître le haut de ses bas, jambes croisées, elle passe lentement le bout de sa langue sur ses lèvres rouge sang. Il ne lui manque que le fume cigarette de quinze centimètres. Elle s’est maquillée à outrance et jette un regard polisson à son homme.
Nico, stupéfait, manque de lâcher son verre mais se reprend rapidement.
« Hé bien ! Je ne m’étais pas trompé, tu es plutôt à l’aise en putain, hein ! Vire ton string et tu sera parfaite !»
Vexée, elle le retire puis elle se redresse et met ses mains dans le dos en baissant la tête.
« Prend ton sac, on y va !… »

Voilà une heure qu’il la fait marcher devant lui autour du lac du bois de Vincennes. Il reste cinq mètres derrière elle. A cette heure avancée, il n’y a plus que des hommes qui se faufilent entre les arbres, cherchant quelques caresses masculines pour combler leurs manques de femmes à baiser.
Mais, pas homo pour autant, ils sont ravis et excités de voir une si belle créature déambuler au bord de l’eau. Nico se délecte de leurs regards lubriques et vicieux.
Pour la troisième fois, elle rejoint Nico. Elle a entrevu des silhouettes derrières les arbres et elle prend peur.
« Bon ! Ça va là ! Tu t’es bien amusée, on peut rentrer maintenant ! »
« Tu rigoles ? Ca ne fait que commencer et tu as intérêt à faire ce que je te dis, espèce de petite traînée ! Mets-toi à genoux et suce moi !… »
Il l’a sent réticente, alors il l’empoigne par les cheveux, l’oblige à plier les genoux et lui plante son dard dans la bouche. A ce moment précis il se dit que finalement ça peut avoir du bon d’être cocu.
Dans le sous-bois, ça s’agite. Emoustillé par le spectacle, un homme les rejoint pour admirer de plus près le travail de cette femelle. N’en pouvant plus il sort sa queue et commence à se masturber à quelques centimètres de son visage.
Il demande à Nico :
« Humm ! Elle suce bien ? »
« Ha oui et pas cher en plus ! Je la solde. Pour cinq euros elle avale !…»
Sandy manque de s’ en entendant son mari parler ainsi. Elle se redresse et, fixant Nico, elle lui dit en pleurnichant :
« Mais… J’suis pas une pute !… »
Mais déjà un billet est passé de la main de l’inconnu à celle de Nico.
« Maintenant si, tu es une pute. Allez, travaille pétasse ! »
Et l’agrippant de nouveau, il la place face à la queue de l’homme. Comprenant qu’elle ne pourrait pas résister longtemps, elle ouvre la bouche. Une terrible odeur de vieille transpiration lui donne la nausée, mais sous la pression de la main de Nico, elle n’a pas d’autre choix que de sucer le type.
Pendant qu’elle s’applique à faire jouir ce gros dégueulasse, elle entrevoit Nico fouiller dans une poubelle. Il en ressort un journal qu’il roule et avec lequel il vient lui frapper le crane.
« Fais ça bien, putain ! Il doit en avoir pour son fric ! Et tu ne craches pas, t’avales ! T’as compris ?… »
Et il lui remet un coup sur le bras.
Sans s’arrêter de sucer, elle lui fait signe qu’elle a compris.
Elle perçoit les petites saccades qui annoncent l’éjaculation et sa gorge est inondée d’une vague de liqueur chaude et visqueuse. Le flot est abondant et elle a toute les peines du monde à ne pas en recracher une partie. L’homme, vidé, pousse un dernier râle et s’écarte. Trois autres types les ont rejoints, bites à la main, yeux écarquillés pour mieux voir dans la pénombre du bois.
Elle aimerait se relever, partir, mais une pluie de coups de journaux lui font comprendre qu’elle a tout intérêt à rester accroupie. Toujours à l’aide du journal, il lui relève la tête.
« Regarde les, salope ! Tu vas les faire jouir et tu dois en être fière ! »
Désormais, il frappe ses cuisses pour qu’elle les écarte. Le cuir de sa jupe glisse sur les bas et remonte. Sa vulve est maintenant visible de tous et les hommes plus excités que jamais se rapprochent.
« C’est combien pour se faire sucer ?… »
« Cinq euros. Ce minable sac à foutre ne vaut pas plus ! »
Sandy, vexée une fois de plus par l’annonce de ce tarif dérisoire, n’ose pas répliquer. Le journal n’est pas loin et elle a pris suffisamment de coups. Les trois hommes, à tour de rôle, se soulagent entre ses lèvres et Nico accepte enfin de rentrer.

Pensant en avoir fini avec cette histoire, c’est toute guillerette que le lendemain matin elle amène un copieux petit déjeuner à son homme encore endormi. Mais son enthousiasme est de courte durée. Délaissant le plateau posé sur le lit, il se lève, prend une douche et après s’être habillé sort, sans dire un mot.
Sandy passera sa journée à essayer de le joindre sur son portable. Elle y déposera une multitude de messages implorant son pardon, le suppliant d’oublier cette histoire, mais elle n’aura pas de réponse…
Vingt et une heures. La porte s’ouvre enfin. Elle se recroqueville dans son fauteuil, appréhendant l’humeur de son mari. Il semble calme et ça la rassure un peu. Pourtant…
« Déshabille-toi ! Entièrement !… »
Son ordre est sec et pétant. Un frisson la parcourt. Il disparaît dans la chambre. Redoutant sa colère elle fait ce qu’il lui a demandé et quitte tout ses vêtements. Nue comme un vers, elle attend, debout comme une idiote près de la télé. Revenu dans la pièce, il lui jette au visage une paire de bas, une micro jupe noire et un chemisier blanc.
« Enfile ça, connasse ! »
Il la regarde se préparer. La jupe est si courte qu’elle est très largement au dessus des bas et au ras de la chatte rasée de près. Mais cela ne semble pas le troubler.
« Mets ton manteau et suis moi ! »
Elle lui demanderait bien ou ils vont, mais elle renonce et puis elle le saura bien assez tôt.
La voiture prend la direction de Pigalle mais ne s’y arrête pas. Il se gare plus loin vers la place Clichy.
Il la fait descendre en empoignant son bras comme le ferait un flic à un malfrat. Puis, sans la lâcher, il remonte l’avenue la plus chaude de Paris. Elle ne comprend pas pourquoi il ne s’est pas garé plus près, mais, impossible de discuter. Il la tire littéralement par le bras tant il marche vite. Puis soudain ils s’engouffrent dans un cinéma porno. Elle connaît l’endroit. Il l’a déjà emmenée dans cette salle pour l’offrir aux arabes et aux blacks du coin. Mais il ne l’installe pas dans une rangée de fauteuils. Il la traîne directement dans les toilettes sous les regards intéressés des quelques spectateurs.
L’endroit est sale, l’odeur poivrée prend les narines. De l’eau coule sans discontinuer dans des urinoirs bouchés par des mégots. Le sol est taché par des flaques d’eau marron, presque sèches. Une porte est ouverte sur des chiottes à la turc. Là, un jeune suce un senior, mais quand il aperçoit Sandy, il se redresse et sort aussitôt sa queue et l’exhibe comme un trophée. Nico la pousse dans un coin des latrines. Elle se cogne et se fait un peu mal au bras. Elle a du mal à comprendre toute cette violence. Ca ne lui ressemble pas.
« Donne-moi ton imper et fout-toi à genoux ! »
« Non Nico, je ne peux pas faire ça, s’il te plaît, mon amour ! »
Le jeune intervient.
« Aller m’dame, vas y quoi ! T’es qui toi ? T’y doit lui obéir sinon y vas t’frapper ! T’y t’prend pour qui ? Counasse ! »
Nico fronce les sourcils et tend sa main. Tremblante elle retire son imper et le tend à son mari.
A la vue du spectacle qui lui est offert, le jeune reste muet, bouche ouverte…
« Aller sale truie ! Ne fais pas d’histoire inutile ! Fais ce que je te dis ! Fous-toi à genoux, écarte les cuisses et mets tes mains dans le dos ! Ne donne pas raison au jeunot, je veux pas te cogner.»
Angoissée et stressée, elle se laisse glisser le long du carrelage. Ses genoux ont à peine touchés le sol que Nico se penche vers elle et lui passe des menottes dans le dos.
« Tu verras ça t’empêchera de faire des bêtises !… »
Il lui écarte bien les cuisses de façon à ce que sa vulve soit bien dégagée puis il sort un marqueur de sa poche et inscrit quelque chose sur le mur au dessus de Sandy. Dans sa position il lui est impossible de voir l’inscription. Puis d’une pression des doigts, il lui ouvre la bouche.
« Laisse ta bouche ouverte, sort la langue et ne bouge plus ! Sinon gare à toi ! »
Il recule de quelques pas, s’adosse au mur d’en face et allume une cigarette.
Le jeune s’approche en se masturbant frénétiquement. Le vieux qu’il suçait en fait autant. La porte donnant sur la salle s’ouvre à plusieurs reprises. Des hommes pénètrent dans les toilettes et, imitant les premiers, se masturbent à leur tour.
Sandy, bouche ouverte, attend frissonnante le déluge de sperme. Un premier jet puissant atteint son visage. Un second, mieux maîtrisé sans doute éclabousse sa bouche et la langue.
« Avale salope ! Avale tout !… »
La voix puissante de Nico à l’effet d’un coup de fouet et elle sursaute. Aussitôt, elle se lèche les babines afin de récupérer la semence tiédasse. Des traînées de foutre souillent de plus en plus son visage d’ange. Ses cheveux ne sont pas épargnés et ils ruissellent de liqueurs blanchâtres. De son menton de longs filets visqueux viennent finir leurs lentes courses sur le chemisier jusqu’alors immaculé. Une coulée gluante glisse de son front vers son œil droit. Elle le ferme et redoute de devoir fermer l’autre.
Elle entrevoit tout de même un grand type qui bien qu’en érection ne se masturbe pas. Pourtant, il cambre ses reins vers elle comme pour jouir sur son visage. Elle n’a pas le temps de se poser d’autres questions. Juste au moment ou elle comprend, le type urine puissamment sur la jeune femme. D’instinct, elle détourne son visage, mais l’homme prend un malin plaisir à viser son oreille. C’est insupportable. Elle revient à sa position initiale et est aspergée de haut en bas. L’idée suit son chemin et d’autres l’imitent. Obligée désormais de fermer les yeux, elle ignore d’où viendra le prochain jet. Encouragé par son mari à rester bouche ouverte, elle la laisse se remplir et recrache le tout. Il lui semble se noyer. L’odeur est insupportable. Bien que prenant garde à ne pas avaler de se liquide doré, le goût amer et fort de l’urine lui donne la nausée mais elle s’interdit de vomir. Elle n’offrira pas ce spectacle.
Arrosée, spermée de toute part, voilà une heure qu’elle est à genoux. Sa bouche lui fait mal d’être restée ainsi ouverte.
Nico sonne la fin de son calvaire. Il lui essuie les yeux avec du papier journal qui traînait à terre. Une fois les menottes détachées, il l’aide à se relever. Les genoux écrasés, tétanisés, elle se relève péniblement en s’appuyant au mur. Son regard croise l’inscription sur le carrelage que les jets d’urine commençaient à effacer. « Urinoir et vide couille humain en libre service.» Une flèche indique l’endroit ou elle se trouvait.
C’est souillée, les cheveux collés, mouillés, des paquets de foutre coulant encore sur son visage qu’il la reconduit à la voiture. Elle comprend pourquoi il s’est garé si loin. Il avait prévu de l’exhiber, de lui foutre la honte de sa vie en la traînant ainsi dans la foule. Les gens se retournent sur eux. Elle entend des « Beurck ! » des « C’est dégueulasse ! » Ou encore, « Elle sort d’où ? Elle pue ! Pauvre homme.»

Nico rentre du travail. Il tourne la clef et rentre dans l’appartement. Une délicieuse surprise l’attend. Sur la table basse il y a deux coupes et un champagne qui se rafraîchit dans un seau. Dans la salle à manger, la table est dressée pour un repas à deux et aux chandelles. La lumière est tamisée et une musique douce se diffuse dans la maison.
« Sandy ? Tu es où ?… »
Il se retourne et n’en crois pas ses yeux. Elle est là, comme l’année dernière, dans l’encadrement de la porte. Encore plus belle, plus désirable, plus sexy que jamais. Il en est troublé, mais ne l’avouera jamais. Il s’approche d’elle et l’enlace tendrement.
« Et qu’est ce qui me vaut tout ces honneurs, hein ? »
Elle retire doucement la main qui était dans son dos et place devant les yeux de son amour la petite boite blanche avec son joli nœud.
« Notre anniversaire mon cœur. Aurais-tu oublié ? Tu vois, je ne l’ai pas ouverte… »
« Pose là dans ton assiette, tu pourras l’ouvrir au dessert, et reviens vite dans mes bras. »
Elle revient, se colle à lui, ondule, se frotte. Puis elle le pousse dans le canapé et s’agenouille devant lui. Elle lui sert une coupe de champagne, puis, délicatement elle déboutonne sa braguette et sort doucement sa queue déjà bien congestionnée. Elle lui ferra la plus belle fellation de toute sa vie.
Nico ferme les yeux, heureux. Elle a enfin compris qui est le maître. Elle restera sage désormais.

Mais…A-t’elle vraiment comprit ?









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