Frigide Ou Non ?
Je suis dorigine Marocaine, je mappelle Leïla et jai vécu dans une famille puritaine. Seuls, les
garçons, ont le droit de parole et, avec ma sur, nous sommes vouées au silence. On ma mariée à
Saïd, un garçon gentil, qui me permet de vivre un peu plus à la mode occidentale.
Jai réussi à avoir un métier dans une agence de tourisme où je parle les trois langues apprises
durant mes études et, de temps en temps, larabe pour gérer les locations dans le nord de lAfrique.
Ma sexualité est quasiment inexistante hormis le devoir conjugal que jhonore suivant les désirs de
mon mari.
Suite à mon emménagement dans une proche banlieue de Lyon, jai changé de gynécologue avec laccord
de mon mari. Le premier rendez-vous, avec mon mari, lui a permis de voir la doctoresse et de valider
ce choix.
Pendant les rapports, je néprouve aucun plaisir, mon corps reste sec et jai même des douleurs. Mon
mari ma mise en demeure de trouver la solution sinon, il irait se plaindre à mes parents pour
réclamer des dommages pour cette femme froide et sans saveur quon lui avait donné.
Depuis, jai un rendez-vous avec ma gynécologue tous les quinze jours pour trouver les solutions.
A la troisième visite, la doctoresse ma affirmée que jétais normale et que cétait à lhomme de
trouver le chemin du plaisir pour sa femme. Cet aveu me fait plaisir mais je ne peux pas dire à mon
mari que la faute lui revient. Cest comme signer mon arrêt de mort.
Jai supplié la doctoresse de maider et elle me donna une crème pour lubrifier mon intimité.
Il y a une amélioration car mon mari glisse en moi sans me faire mal et je peux vivre mieux avec la
satisfaction de rendre mon mari heureux. Malgré tout, je veux trouver ce plaisir que peuvent avoir
les femmes.
Une nouvelle visite chez ma gynécologue pour apprendre comment fonctionne le corps dune femme est
nécessaire.
La doctoresse maccueille avec un grand sourire et est ravi de savoir que mon mari trouve son
compte.
Cest la seule visite où je nai pas à me mettre sur la cochonnerie de table. A la place, la
doctoresse me parle pendant toute lheure de la visite.
A la fin, je dois lappeler par son prénom, Catherine, et elle ma raconté son parcours qui lui a
permis de trouver les réponses aux plaisirs féminins et aux divers moyens de les déclencher. Je suis
très intéressée mais Catherine préfère garder les révélation pour une prochaine visite.
Jai hâte dêtre à la prochaine rencontre et les quinze jours sont longs.
Un nouveau rendez-vous et jattend beaucoup de celui-ci.
Catherine me choque, dès le début de lentretien, en me parlant de masturbation. Ce mot est interdit
pour une femme car il représente la dépravation et le péché. Catherine rit de ma réaction et part
dans une grande étude philosophique sur le plaisir et la situation de la femme sous le joug
masculin. Cette rencontre me perturbe et cherche à tous les préceptes religieux inculqués
durant mon enfance.
Après cette rencontre, jai envi de changer de gynéco, ou de ne plus prendre rendez-vous. Mais
comment annoncer les raisons à mon mari sans que cela déborde dans une violence et une Intifadah
déraisonnées. Je reprend rendez-vous pour la quinzaine suivante.
Les jours passent et les mots de Catherine raisonnent au fond de ma tête. Le jour du rendez-vous
arrive et jai peur de la suite car cette femme ressemble plus à une révolutionnaire féministe quà
une simple doctoresse.
Laccueil de Catherine est toujours aussi cordial et, après quelques questions sur mon problème
initial, elle me demande de prendre place sur la table.
Je ferme les yeux pour faire abstraction de ma situation. Catherine me demande si jarrive à trouver
du plaisir pendant les rapports. Ma réponse négative la chagrine et elle me demande sil marrive de
me masturber pour maider à me découvrir.
Elle part alors dans une explication de mon anatomie et glisse en moi un ou deux doigts pour ce que
je crois être un test habituel. Rapidement, Catherine appui sur des points très sensibles et jai
limpression que tout mon ventre réagi en me donnant comme des décharges électriques. Jai envie
quelle sarrête mais jai aussi envie quelle continue tellement les sensations sont bonnes.
Catherine me félicite et arrête son touché vaginal pour me dire que la masturbation sert à atteindre
ce genre de zone pour déclencher le plaisir.
Cest alors que je me rend compte que mon sexe est tout changé avec des ondes qui me remontent le
long du dos.
Catherine me laisse mhabiller et mexplique que je peux en faire autant sans laide de personne
pour trouver le plaisir.
Je sort de mon rendez-vous toute retournée et la journée est difficile à vivre.
Par deux fois, mon mari me fait lamour et je reste très frustrée de ne pas ressentir les mêmes
sensations quavec Catherine.
Un nouveau rendez-vous avec Catherine et jose lui demander ce quelle ma fait lors de la dernière
visite.
Elle mexplique les points de plaisir situés dans le vagin et, devant mon ignorance, ma montre un
livres avec des schémas techniques. Je reste interdite devant autant de complexité dans le corps
féminin. Catherine rigole de mon ignorance et me demande de retirer ma culotte. Je commence à me
lever pour retirer ma jupe et ma culotte pour aller vers la table dexamen.
Catherine marrête et me demande de juste retirer ma culotte et de resté assise sur la chaise. Elle
glisse alors une couche sous mes fesses entre ma jupe et ma peau.
Catherine se place alors à genoux devant moi et glisse sa main sous ma jupe.
Je sens sa main sur ma cuisse et elle mexplique que tout est dans le désir.
Elle me demande décarter les cuisses et jobtempère.
Catherine pose sa main sur mes poils et je sens son pouce appuyer sur le haut de mon sexe.
Catherine mexplique que le clitoris est le déclencheur de plaisir. Elle appuie doucement sur cet
endroit et je ressens clairement mon ventre bouger et devenir comme bouillant.
Je ne peux mempêcher de fermer les yeux et dapprécier cette caresse sur moi. Catherine me demande
si je vais bien. Je ne peux que lui répondre par un soupir tellement les ondes menvahissent.
Catherine me prend la main et la place sur mon sexe. Je la laisse faire et je me retrouve avec mes
doigts sur mon sexe à écraser doucement le clitoris.
Catherine en profite pour glisser en moi ses doigts et dans un élan inattendu, tout mon corps est
emporté dans une série de spasmes qui me fait perdre presque conscience.
Comme dans un rêve éveillé, je sors dun monde cotonneux avec encore des milliers de fourmillements
partout dans le corps.
Ma vue est brouillée et je vois Catherine souriante qui me demande si je vais bien.
Je bafouille avec un mal fou à retrouver mes esprits. Je lui demande ce qui cest passé et elle me
répond que je viens davoir un orgasme, qui est le paroxysme du plaisir.
Il me faut bien quinze minute pour pouvoir sortir du cabinet de Catherine dans un état à peu près
correct.
A moitié morte de honte et contente davoir atteint le plaisir, je me retrouve chez moi, seule.
Je suis contente même si ça met en lair une grande partie de mon éducation. Mon mari entre du
travail et la vie continue comme si rien navait changé. Au fond de moi, jai un énorme secret et je
ne peux en parler à personne. Cest frustrant !
Lamour avec mon mari se déroule avec le même rituel et je commence à comprendre pourquoi je nai
aucun plaisir avec lui. Il est égoïste et ne sattarde pas à me donner des caresses. Seul son
plaisir compte et, aussitôt fait, il me laisse pour dormir.
Dans la semaine, je me retrouve seule à la maison. Je ferme le verrou et je vais au fond de
lappartement, là ou personne ne peut mentendre si je me met à crier.
Je ferme les yeux pour oublier le côté dépravé de mes actes et je glisse ma main dans ma culotte. Je
dépasse rapidement ma toison pour atteindre mon clito. Quelques pressions plus tard, mon corps
répond à mes caresses et je fini avec mes doigts sagitant dans mon fourreau humide, le corps envahi
dondes bienfaisantes.
A trois reprises, jai le plaisir de vivre mes premières masturbations et jai hâte den parler avec
Catherine.
Mon rendez-vous arrive et je suis impatiente.
Catherine maccueille, toujours aussi souriante.
Sans quelle me pose la moindre question, je lui raconte que je me masturbe avec plaisir grâce à
elle. Elle me félicite et me demande si ça va mieux avec mon mari. La réponse négative semble
lembêter car cétait le problème dorigine.
La séance se déroule avec Catherine qui sort de son tiroir deux embouts, dont un en forme de sexe
masculin.
Il faut trois séances pour que Catherine réussisse à me faire jouir avec les gods. Lenvahissement
de ces objets en moi, accompagné des petites vibrations, me gêne, puis, avec toute la patience de
Catherine, jarrive à dépasser le côté mécanique pour libérer mon corps. Jadore Catherine qui, pour
moi, représente un exemple de femme. Catherine ne me dit jamais de quoi sera consti la prochaine
séance et je suis toujours surprise. Jai entièrement confiance en elle mais elle arrive quand même
à me choquer.
Lors dune séance, elle me demande de me mettre sur la serviette quelle pose à terre, comme à
chaque fois. Elle me demande de retirer ma culotte et ma jupe puis de prendre les deux gods. Au
moment où je mapprête à me caresser sous le regard expert de ma coach, Catherine baisse son jean et
retire sa culotte pour me montrer son sexe. Cest la première fois quune femme se déshabille devant
moi et je reste cois. Catherine se place alors devant moi avec les jambes écartées. Elle me demande
de glisser en elle le god pour lui donner du plaisir.
Avec beaucoup dappréhension, je commence à toucher les poils de Catherine. Je suis un peu dégoûtée
mais je fais leffort de passer outre. Catherine att à son tour le god restant et elle ma
caresse le sexe. Ses caresses me donnent le rythme et je prend même un réel plaisir à jouer avec son
sexe que je regarde souvrir pour accueillir le god. Elle arrive à me donner des conseils tout en
recevant le god en elle. Les caresses échangées sont extrêmement bonnes et Catherine déclenche les
vibrations, ce qui menvoi un flot dondes de plaisir. Catherine ondule du bassin pour forcer le
rythme en elle. Jai limpression que son sexe veut avaler entièrement le god et jarrive, malgré
les sensations en moi, à la regarder jouir doucement. Dans le moment le plus fort de son orgasme,
elle me dit quelle madore et quelle est ma chose. Je narrive pas à atteindre lorgasme tellement
je suis concentrée sur les actions avec Catherine.
Dun coup, Catherine, retire le god en moi et me prend la main pour me sortir delle. débarrassée
des objets en nous, elle matt les hanches et mattire contre elle. Nos sexes se touchent et,
sans y réfléchir, je fais comme Catherine et je plaque mon sexe contre le siens en magitant pour le
frotter. Lhumidité de nos sexes fait une suite de bruits de sucions et, après le moment magique où
nous somme collées lune contre lautre, nous partons dans un fou rire incontrôlable. Avant même que
je ne réagisse, Catherine dépose sur ma bouche un baiser. Etonnée, je préfère me lever et mhabiller
rapidement. Je laisse le chèque de la consultation et, sans un mot, je pars.
Choquée par le baiser de Catherine, je ne retourne pas la voir pour le prochain rendez-vous, ni pour
le suivant. Je me demande si tout ce quelle ma apprit est très correct. Maintenant, je me sens
presque vide si je ne me masturbe pas au moins une fois par semaine. Je deviens même experte pour le
faire dans nimporte quel endroit. Je joue à faire mouiller ma culotte rien quen regardant le stylo
qui trône sur mon bureau. Limaginer en moi me donne des idées cochonnes et ça mexcite. Maintenant,
jai toujours deux culottes dans mon sac à main pour les cas de grande pression. Avec mon mari,
jarrive à trouver du plaisir et, après quelques discussions sérieuses sur mon évolution, il a
accepté le fait que jéprouve aussi du plaisir pendant lacte. Jai limpression que mes réactions
au lit lui donne loccasion de soccuper de moi avec moins dégoïsme et notre couple se rapproche un
peu.
Je retourne voir Catherine après plus dun mois de coupure. Elle maccueille avec un sourire que je
sens crispé et inquiet. Sûre de moi, je ferme à clef la porte capitonnée qui la sépare de lentrée.
Jai bien réfléchi et jai accepté finalement les sentiments que je crois partager avec Catherine.
Elle se lève de son bureau et je mavance vers elle pour la prendre dans mes bras et lembrasser sur
la bouche.
Notre baiser est long et doux.
Régulièrement, nous nous retrouvons et nous nous donnons du plaisir. Jai un équilibre sexuel entre
mon mari et ma maîtresse. Je rigole bien quand je vois les femmes de ma famille, réduite à
lesclavagisme dans un monde qui les oblige à être servante. Jai du mal à garder en moi les
réflexions qui ne demandent quà sortir pour dire à tout le monde que ce sont des pauvres desprit.
Loin dêtre suicidaire, je garde pour moi le fol espoir de pouvoir quitter ce monde pour rejoindre
celui de Catherine et vivre avec elle. Le divorce étant hors de question, jattend que la vie
mapporte la réponse.
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