Le Métier D'Infirmière Et L'Érotisme. Petit Traité De Sociologie Amateur
Je pianote régulièrement sur le clavier à la recherche de je ne sais quoi. Cest par hasard que je suis tombée sur HDS. Quelques lectures bien captivantes, dautres moins. Mais je suis intéressée. Je suis cependant peu créative. Jai une vie qui me semble assez rangée, je ne me vois donc pas participer à cette collection en y publiant un texte.
Cependant, la poursuite de mes promenades virtuelles, quand elles sorientent vers des sites un peu coquins, mamène un jour à mintéresser au fantasme de linfirmière. Je suis moi-même infirmière et les débats enthousiastes que je peux trouver dans cette boîte quest mon ordinateur mattirent, me font rire, puis me passionnent.
Il y a dun côté les obsédés de linfirmière qui fantasment sans limites et pensent, dans leurs rêves, que les infirmières ont le plus souvent une forte poitrine mal emballée dans un décolleté plongeant (comme le sont bien entendu toutes les infirmières). Ce sont de plus des salopes et des sautes aux pafs dont la seule ambition est de soigner les patients avec des méthodes bien particulières !
Et puis de lautre côté, il y a la plupart des infirmières qui sen défendent, qui prétendent être là pour le patient et expliquent ne pas avoir le temps de penser à autre chose (les saintes Nitouches !).
Ma pratique et mon observation de près de 30 années du métier, me permettent un avis que je pense autorisé sur la chose
Je risque de décevoir les fantasmeurs, mais je ne peux quénoncer une première vérité. Les infirmières ne sont pas des coureuses de patients, des gonzesses qui ne rêvent que de senvoyer en lair à la vue de la moindre quéquette. Cest vrai quelles ont le plus souvent beaucoup dautres choses à faire, et quun zizi, même de dimension respectable, ne les fait pas réagir à la seconde.
Une seconde vérité, et là, ce sont sans doute certaines de mes chères collègues que je vais me mettre à dos, cest que les infirmières sont aussi des fantasmeuses professionnelles, qui, quand elles en ont le temps, parlent de sexe, dautres fois de sexe, et encore de sexe
.
Mais bon sang, voilà, je le tiens mon sujet pour HDS
ces petites historiettes que vivent les infirmières, historiettes hautement érotiques pour les protagonistes, probablement plus gentillettes pour les lecteurs et lectrices de HDS, habituellement confrontés à du plus hard !
Quant à moi, lanalyse qui va suivre, les anecdotes qui vont lillustrer, et le fait que je les raconte à quelques lecteurs pimenteront ma vie
Mais commençons par un petit traité de sociologie amateur
Les infirmières et le sexe dans leurs cadres professionnels.
Je le répète. Ce qui est la priorité pour une infirmière, cest de soigner son patient. 99,9% dentre elles, quand elles sont au turbin, elles sont au turbin. Et quun apollon à poil leur soit présenté, quune bêbête de 25 cm au repos soit exposée à leur regard, si lhomme dans la civière est mal en point, lobjectif et la seule chose que linfirmière aura en tête, ce sera de le soulager de ses souffrances. A ce titre, ces professionnelles ont raison de revendiquer la primauté de leur métier sur tout le reste, et certainement sur le sexe.
Il arrive cependant aux infirmières dêtre plus relax. Je peux également laffirmer, le bureau des infirmières à lhôpital, cest comme un corps de garde. On cause, on déconne, on délire
et on parle sexe
A la différence près que si les bidasses parlent cul et nichons, sans avoir loccasion den approcher lun ou lautre de près, les infirmières qui en parlent, savent de quoi elles parlent, parce que, des bites, de toutes tailles, elles en voient tous les jours. Dès que des groupes dadultes (de plus de 10 ans !) se réunissent, il arrive un moment ou un autre où ils parlent « sexe », et cest un moment qui survient rapidement
surtout dans les moments de détente et les moments plus creux dans une activité intense.
Et donc, les infirmières, quand les repas sont distribués, quand les toilettes sont faites, et bien, elles attendent les premières sonnettes qui les appelleront pour des raisons futiles ou plus sérieuses.
Ces moments plus calmes débordent bien entendu dans les moments plus actifs. Et un patient sera appelé 36 cm, parce quil en a une de belle taille (que personne na mesurée et quune évaluation objective risquerait de réduire de moitié). « Il y a 36cm qui a appelé parce quil avait mal au dos
, tu as été voir 36cm aujourdhui ?... ». Et plus précis encore « Tu as vu celle de 36 cm ? ».
Un autre sera appelé « lexhib » ou « lexhibitionniste » parce que volontairement ou non, il sera apparu à un moment inadéquat dans une tenue plus que légère. « Tas été voir lexhib pour son médoc ? Encore à poil, je parie ? »
Apparaissent aussi régulièrement dans les conversations des mister érection, des miss gros nibards qui font la joie des infirmières, bien loin de leur sainte apparence dans ce métier difficile
3 catégories dinfirmières
Relativisons cependant
Sans connaître le tréfonds des subconscients des infirmières, certaines semblent être plus ou moins portées à samuser de tout ce qui concerne le sexe, et ce qui lentoure.
Les catho-moralisatrices.
Ce sont les infirmières pour qui le sexe est banni de toutes les conversations. Elles refusent de participer au moindre dialogue un peu olé-olé avec leurs collègues, parlent verge, pénis ou testicules, quand cela est médicalement absolument nécessaire, et même dans ces cas là, elles tentent de léviter. Elles exècrent les patients qui ne peuvent maîtriser la plus petite érection, les traitants de malades (bin oui, cest normal à lhôpital) ou dobsédés sexuels (alors que des érections involontaires sont des réalités courantes dans les hôpitaux, même avec des malades en mauvais état !). Parmi ces extrémistes, on en trouve qui refusent tout net de soigner ces « pervers », dautres qui nacceptent que de soigner les parties du corps éloignées de cette partie indécente. Certaines se sont parfois autorisées à crier leur scandale ou à claquer des portes au nez de malades bien marris de ne pouvoir maîtriser leur petit chose. Sans calcul précis, et en me basant simplement sur mes diverses observations et sur les échanges avec des collègues, on peut estimer cette part de la population exerçant la profession à entre 10 et 15%.
Les infirmières bonnes mères (A prononcer avec le Pagnolesque accent marseillais. A lexception des lecteurs québécois qui me feraient lhonneur de me lire. Je crains la soupe entre ces 2 magnifiques accents du sud de la France et du Nord américain)
« Bonnes mères » parce que ce qui les intéresse plus que tout, cest leur métier dinfirmière et la part de sacerdoce quil contient. Elles montrent peu dintérêt pour les choses du sexe, même si elles sont capables de samuser des « bêtises », comme elles disent, de certaines de leurs collègues. Elles appellent les patients par leur nom ou par leur numéro de chambre, mais jamais elles ne les appelleront par un surnom « déplacé ».
Parfois cependant une situation particulière, connotée sexuellement, pourra les faire réagir. Des attitudes particulièrement perverses dun patient pourront les excéder. Esméralda a par exemple réagi brutalement à des pratiques masturbatoires exhibées dun malade. Les murs du couloir sen souviennent encore. Et le malade a décidé, la queue entre les jambes daller se faire soigner ailleurs (en psychiatrie aurait été une bonne idée selon Esméralda). Mais quand elles réagissent, la plupart du temps, cest quand même dans la bonne humeur. Ce sera par exemple un zizi tout riquiqui ostensiblement exhibé, une érection particulièrement rythmée, ou une excuse maladroite dun patient « je lui ai dit de rester calme, mais comme vous voyez, il veut pas », qui amèneront ces infirmières à quitter la chambre au prise avec un grand fou rire. Je parierais pour une trentaine de pourcent dinfirmières qui émargent à cette catégorie.
Les zobsédées. (non, il ny a pas de faute dorthographe !)
Reste donc une grosse moitié dinfirmières (certainement les plus intéressantes à décrire ici !) qui, dans les conversations entre collègues, manifestent un intérêt évident pour le sexe et notamment les sexes de leurs patients. Quand on parle de sexes des patients, il serait parfois plus raisonnable de parler de leur physique. En effet, certaines sont fans de tel ou tel malade parce quil a des yeux, mais des yeux !
Dautres préféreront le torse viril, ou les plaquettes de chocolat qui sculptent les ventres
mais face aux intimités aussi régulièrement exhibées, il faut admettre que les zizis ou les fesses (ah les fesses !) occupent une grande place dans les conversations
Quasi toute la place, même. Excepté quand il faut aller au turbin émotionnellement prenant, c'est-à-dire surtout quand les souffrances sont là. Dans ces moments, la conscience professionnelle reprend vite le dessus.
Dautres moments de travail permettent cependant à cette catégorie dinfirmières de satisfaire leurs pulsions d « obsédées »
Cest de cette catégorie que sont bien entendus issus les surnoms donnés aux malades. 36 cm (ou dautres tailles !), érectionman, lexhib sont des noms assez courants dans certains bureaux dinfirmières des hôpitaux. Cest aussi ces infirmières qui jouent le rôle de tour opérator dans les couloirs et invitent les collègues à visiter telle ou telle chambre pour observer
limpensable, linimaginable
Et il arrive que certains messieurs se voient soignés par une quantité anormale dinfirmières qui toutes doivent à un moment ou un autre, et pour des raisons parfois douteuses, sattaquer au pantalon de pyjama
Bien sûr, toutes ne sont pas des perverses excessives qui organiseraient des soins imaginaires pour observer la bête, mais ces infirmières existent cependant. En nombre restreint, mais cela nest pas non plus exceptionnel.
Mais des pratiques plus courantes sont surtout à luvre. Si une, voire deux, infirmières suffisent largement pour assurer la toilette dun patient incapable de se laver seul, il peut arriver quun de ces malades ou blessés au membre particulièrement développé (que se soit au repos ou dans lexpression maximale de sa virilité) attire dans sa chambre à un moment de cette toilette 4, 5 ou même 6 infirmières (c'est-à-dire quasi tout le service !) « qui ne veulent par rater ça ».
Il peut aussi arriver quun patient capable de se laver seul, voie débarquer dans sa chambre lune à la suite de lautre, sous des prétextes futiles, alors quil se trouve dans le plus simple appareil devant le lavabo, une kyrielle de soignantes qui viennent rechercher le plateau repas, voir si monsieur na pas appelé, sil a bien pris son médicament, si on lui a déjà dit que le médecin passerait le soir, si tout va bien
Et ce nest pas la mince toile sensée protéger la pudeur de ces patients qui va arrêter ces zobsédées. Surtout si le morceau est à la hauteur de sa réputation.
Les érections sont aussi sujettes des conversations
Sur différents sites internet, les infirmières expriment leur indifférence face à ces levers intempestifs. Si dans la plupart des situations dans les chambres, ces professionnelles ne manifestent que peu de réactions, le retour au bureau est bien différent. Cest la collègue qui demande : « Il a encore bandé ? » ou mieux « tas réussi à le faire bander ? ». Ou encore « Alors belle érection ? ». Ce qui peut aller même jusquà lintention dorganiser des concours entre les plus délurées dentre elles. « Qui sera la première à réussir à faire bander celui de la chambre 24 ? » ou dans le sens inverse : « Combien de temps pourra tenir le malade de la chambre 113 quand on lui fait sa toilette avant darriver à lérection ? ». Bien souvent ces concours sont annoncés, mais très peu sont suivis de réels défis
Il sagit la plupart du temps de paroles qui nentraînent pas nécessairement de passage à lacte.
Quoique certaines peuvent sy essayer
On devrait probablement les inscrire dans une sous-catégorie. Les « extrêmement zobsédées » devrait bien leur convenir
En effet, quelques unes de ces infirmières dépassent les limites que la déontologie autorise. Catherine et Magali faisaient réellement à deux le concours de lérection la plus rapide. Elles accomplissaient une toilette à deux, lune soccupait du corps du patient, lautre assistait. Le lendemain, les rôles sinversaient. Le top chrono était donné à lentrée dans la chambre, et le chronomètre était arrêté quand lérection était là
Josepha a fait ses études dinfirmière avec sa copine Patricia. Et lors de son premier stage elle est rentrée toute excitée dans le petit appartement quelle partageait avec sa copine durant ces études. « Jai vu un zizi, jai vu un zizi
». Et déclater de rire. Patricia navait pas encore eu cette « chance » alors quelle était également dans une période de stage. Et Josepha daccumuler ces visions particulières pendant que Patricia ne voyait rien venir. Et puis Patricia a vu. Mais Josepha sest vantée den avoir vu plus. Et ce fut un jeu de potaches. Comptabiliser le nombre de quéquettes que chacune avait loccasion dentrevoir. 10 ans après leurs études, Josepha comptabilisait toujours. Elle venait au travail avec son petit carnet, soigneusement organisé. Elle notait chaque jour de présence, et dans les colonnes adéquates, elle faisait de petites barres. Il y avait la colonne des zizis vus, celle des zizis touchés, celle des érections vues, celle des érections provoquées. Et consciencieusement, elle notait. Parfois une de ces biroutes lui laissait une impression particulière. Elle y ajoutait alors un numéro et commentait en fin de carnet ces sentiments vis-à-vis de ce sexe. « tout petit », « énorme », « belle bête », « dommage que le monsieur ne soit pas aussi sympathique que ne lest son zizi ». Parfois, elle indiquait le propriétaire. « Cétait le zizi de M. Serwy, mon prof de chimie ! pas terrible », « Je me demande comment M. Humblet va me regarder quand il me croisera maintenant au super marché, moi qui ai eu loccasion de le voir aussi vigoureux », « Tas de la chance Eliane »,
Et Josepha comptait. Quand elle arrivait à un chiffre rond, elle offrait la tournée. La cinq centième érection, champagne
la millième biroute, tournée générale. A la deux millième biroute comptabilisée, elle a même été boire un verre avec lheureux propriétaire. Et comme il était sympa, elle lui a expliqué la raison de la petite fête. Le monsieur nen est toujours pas revenu !
Les fantasmes de ces messieurs confrontés aux infirmières, cest généralement quelles vont leur accorder une petite gâterie. Les déceptions sont bien évidemment nombreuses. Certaines parmi mes collègues prenaient cependant un plaisir évident à affirmer une érection. Pendant un soin ou une toilette, il arrivait régulièrement des gonflements annonciateurs de garde à vous. La plupart des infirmières, si cétait le moment de passer à autre chose, passaient effectivement à une autre action dans les soins à ce patient, laissant les biroutes toutes penaudes. Dautres par contre, quand lépanouissement de la quéquette semblait proche, trouvaient alors un incontestable contentement à sattarder jusquà obtenir la raideur souhaitée
Mais cela sarrêtait là.
Chloé est lexception qui confirme la règle. Cétait « linfirmière saute aux pafs ». La seule que jai connue. Tout ce qui était mâle, avait toutes ses chances de passer à la casserole avec elle. Médecins, kinés, infirmiers, ambulanciers,
chauffagistes et patients, rien ne la rebutait. Il était déjà arrivé quune collègue la découvre chevauchant un patient. Mais la plupart du temps, cest quand on la voyait sortit dune chambre, le tablier mal rajusté, la coiffure en bataille, voire le regard un peu hagard quon se disait quelle avait encore frappé. Elle avait été appelée par la direction de lhôpital, mise au courant de ces murs douteuses. Mais de sanction il ny eu point. Comment a-t-elle pu éviter une telle sanction ? Allez savoir !
Dautres infirmières ont également eu des relations avec certains patients. Cétait le plus souvent le début dune histoire amoureuse. Quand au bureau, on tombe amoureux ou amoureuse dun ou dune collègue, on linvite ou on se fait inviter pour boire un verre. A lhôpital, il était possible que cela se passe différemment avec les patients. Il faut dire que parfois tout le matériel était à disposition pour éviter ces étapes fastidieuses. Et dun soin infirmier, il était possible assez naturellement de passer à des touchers équivoques, puis des caresses non équivoques, voire plus si les pudeurs nétaient pas trop importantes. Mais il ne sagissait aucunement de pratiques perverses, puisque ces relations se poursuivaient à la sortie de lhôpital. Parfois pour quelques jours seulement, parfois pour plus longtemps. Jai eu loccasion dassister à 2 mariages qui avaient commencés à se construire dans les pantalons de pyjama des chambres dhôpital.
Et puis, il y avait la perverse Carla qui collectionnait les photographies prisent le plus souvent à linsu des patients. Sans jamais se faire prendre. Une vraie experte dans lart de la photo à la sauvette. Cela avait démarré par un pari à propos de la quéquette dun voisin à elle et à lamie avec laquelle elle avait commis le pari. Lamie avait offert le resto à Carla quand celle-ci lui avait montré la photo des affaires de leur voisin. Mais elle avait surtout déclenché une perversité particulière chez cette infirmière qui à part ces faits darmes était très discrète. Et elle en avait une collection notre Carla. Des zigounettes, des ptits culs mâles, des gros culs femelles, des nichons de toutes tailles, des hommes nus de la tête aux pieds,
Sil y avait dans sa collection des photos dattributs féminins, cest surtout et fort logiquement les mâles qui attiraient ses convoitises
Il y en eu même qui acceptèrent de poser sur leur lit dhôpital dans le plus simple appareil. Rien que pour Carla. Comment elle sy prenait ? Mystère. Et jamais la hiérarchie ne fut mise au courant
Dans un hôpital une ambiance gentiment érotique est donc possible et cela se confirme dans les faits. Les infirmières y ont leur part de responsabilité. Mais ce ne sont pas les seules
Les patients, malades ou blessés y jouent aussi un rôle
En effets, ces moments particuliers ne sont possibles que parce que la relation érotique se noue au moins entre deux personnes. Linfirmière et le patient (le patient homme bien évidemment. La patiente femme, cest une autre histoire dont certains médecins pourraient écrire des chapitres. Pas moi !). Le patient parfois dans une position de faiblesse qui pourrait lamener à subir une relation de domination. Mais ces situations sont rares. De ce quil me semble connaître, les infirmières ont un grand cur, et aiment exercer une douce perversité face à des patients qui ont un minimum de répondant
Ce qui est assez souvent le cas.
Au contraire des infirmières dont la libido nest que peu influencée par une présence à lhôpital (cest leur quotidien), la libido des patients subit linfluence de ce lieu. Pour la plupart des malades ou blessés, la présence à lhôpital est synonyme dun certain mal-être qui déteint le plus souvent négativement sur leurs désirs quels quils soient et quelle que soit la façon dont ils pourraient être satisfaits. La plupart des hommes rentrent en effet en clinique la queue entre les jambes. Et pour certains dentre eux, cette situation va perdurer durant tout le séjour. Pour dautres, le chaleureux contact avec les infirmières, les exhibitions es de leurs anatomies et leur exploration pour raisons médicales ou hygiéniques par le personnel soignant, vont avoir un effet de réactivation de cette libido. Et la queue entre les jambes risque de retrouver une certaine vivacité. Pour dautres enfin, le fantasme de linfirmière bien présent avant lhospitalisation a parfois pour effet au moment de lentrée en clinique de décupler une libido le plus souvent déjà bien développée pour ce type de patients.
Tout comme pour les infirmières, je pense quon peut, assez objectivement, dessiner trois catégories de patients : les libidos au point 0, les hommes normaux ( ! ) et les obsédés. Mais peut-être quau contraire des infirmières ancrées à long terme dans une catégorie, les patients sont eux capables dévoluer assez rapidement dune catégorie à lautre, passant de la pudeur absolue (la libido queue entre les jambes), à une relation plus naturelle avec linfirmière (une libido qui se retrouve), relation naturelle comprenant un dévoilement plus spontané de leur nudité. Puis, de cette relation naturelle à une relation le plus souvent gentiment perverse, voire plus sérieusement perverse avec notamment un dévoilement ostensible en toute occasion de leurs morceaux de choix (une libido décuplée par les fantasmes). Tout dépend bien entendu de la personnalité des patients, de ce qui les amène à lhôpital, et également de la durée de lhospitalisation.
Mais pour être plus clair, commençons par développer ce que sont ces 3 catégories.
Les libidos au point 0.
Trois types de personnages (trois sous-ensembles) correspondent à cette catégorie :
- Ceux qui sont vraiment en mauvaise santé et nont vraiment pas le temps de penser à ça.
Une hospitalisation prolongée permet heureusement pour certains dentre eux daller mieux et de positiver leur libido, notamment au contact du personnel soignant. Ils sont nombreux les exemples des patients quon peut triturer dans tous les sens et qui sen foutent parce que la douleur est là, permanente et insupportable, parce que la mort se cache derrière la porte, et que la peur est incommensurable. Et puis, leur situation médicale saméliore. Et la vie reprend le dessus. On reboit un peu deau, on mange une biscotte, puis deux, un bol de soupe, un repas complet. Et on sen plaint parce que la bouffe de lhôpital
cest bien connu. Et puis, on se rend compte que linfirmière a un joli sourire, on sintéresse au ptit cul dans son tablier. Et quand elle vient refaire un pansement ou faire une toilette, on se rend compte quelle déshabille, quelle tripote, quelle frôle. On a limpression quon lintéresse, quil y a de la perversité dans sa démarche professionnelle. Bref, on érotise la situation. Le patient érotise la situation. Gentiment, de manière très gauche ou de façon plus perverse.
- Les pudiques
Larrivée en clinique est un double calvaire pour eux. Dune part parce quils ne vont pas bien ou au moins ont des inquiétudes sur leur bien-être. Ensuite, parce que la pudeur à lhôpital, elle en prend un coup. On se retrouve à poil pour un rien. Devant une quantité de personnes, et le plus souvent des femmes. Qui, de plus, nont pas beaucoup de considération pour lintimité. Cest monsieur Dujardin qui ne veut pas que linfirmière baisse son pantalon de pyjama pour la piqûre dans la fesse. Ce sont de grosses larmes de honte qui coulent sur les joues de monsieur Nemery quand linfirmière le rase avant lopération. Et ce nest pas parce que son beau pubis se dégarnit ! Ces personnes ont une grande pudeur et les premiers moments à lhôpital sont vraiment pénibles pour eux. Le calme des infirmières, leur compétence, leur tact permet parfois des miracles. Et certains arrivent à comprendre en quelques jours que leur pudeur ne se situe pas là où ils le pensent. Il arrive même que certains rient de leurs attitudes des premiers jours. Il y en a aussi qui versent dans lexcès contraire. Ceux là sont rares, mais je me souviens de monsieur Dupont qui après avoir manifesté des accès de pudeur qui rendaient le travail des infirmières difficile, a évolué de manière telle quun soir il a sonné. Linfirmière de service est allée voir ce qui se passait. Elle la trouvé nu au milieu de sa chambre. Cest dans cette tenue quil a voulu expliquer quelles, les infirmières, lavaient guéri dune maladie aussi sérieuse que son cancer, le ridicule de sa pudeur. Et nous sommes nombreuses dans le service à avoir pu profiter de sa nudité généreusement exposée. La plupart des patients de cette catégorie rentrent cependant chez eux en espérant ne plus avoir à revenir un jour en clinique !
- Les moralistes coincés du cul.
Cest monsieur Beckers qui fait sa prière pendant que linfirmière fait sa toilette intime. Qui trouve que ces petites dévergondées sont des mauvaises filles. Alors que ces petites dévergondées comme il dit, lui lave son cul dégueulasse. Qui regrette le temps où cétait les bonnes surs qui soignaient les malades. Sil savait. Je nen ai pas connues beaucoup, mais celles que jai connues nétaient pas les plus bégueules !
Ces malades le sont tout autant du ciboulot. Le corps est considéré comme impur, il rabaisse lhomme. Et que dire du sexe et des plaisirs interdits qui lentourent. Cest bestial tout ça. Evidemment, si lun deux tombe sur une petite infirmière un peu perverse, pas particulièrement sexuellement perverse, mais remontée contre ces pudibonderies ridicules, et bien ce pauvre monsieur, risque den voir de toutes les couleurs. Même soigné par une infirmière bonne mère, même avec une petite quéquette sans attrait, cette infirmière quil ne respecte pas, attaquera là où ça lui fait mal. Et ce sera juste en dessous de la ceinture, là où il ne veut pas quon aille regarder ou toucher. A lhôpital, cest le seul endroit où les hommes ne sont pas maîtres de leur pantalon ! Et ce monsieur de se retrouver cul nu plus que nécessaire, avec parfois en prime lune ou lautre remarque désobligeante, lair de rien : « il ne doit pas faire pipi le petit zizi que voilà ? ».
Les hommes normaux ( !)
Et bien oui. Malgré ce que le début de mon texte pourrait laisser penser, lhôpital a pour mission première daccueillir des malades. Des gens normaux qui vivent un moment de difficulté avec leur santé. Cest parfois bénin, cest parfois plus grave, et cest parfois très grave.
Les premiers jours dhospitalisation, tout tourne autour de la maladie. Et le reste apparaît bien secondaire. On accepte de bouffer nimporte quoi, on est peu sensible aux infirmières quelles soient mignonnes ou quelles aient les mains baladeuses. Et puis, la situation évolue, parfois elle empire, parfois on va mieux, on est rassuré. Quand on va mieux et quon est rassuré, sil reste quelques jours dhospitalisation, en général dans ces cas là, la libido retrouve sa place. Parfois de manière démesurée. Quand la situation empire, il ny a dabord pas cette remontée de la libido. Cependant, La force de lhabitude aidant, on commence à vivre avec sa maladie, au moins à laccepter et à revenir malgré tout aux choses simples de la vie. Ce sont les visites de la famille et des copains, cest la bouffe et cest le cul, les seins, les mains et le sourire des infirmières.
Les obsédés.
Malades ou blessés daccord, mais le cerveau toujours bien installé dans le pantalon ! Il y a un peu de trouille chez ces malades (va-t-on se réveiller après la table dopération ?) des douleurs parfois sérieuses, mais que sister morphine (ou lune ou lautre de ses comparses) aident à gérer, un peu de timidité dans cet univers blanc et un peu froid
Mais ce fond de trouille, ces douleurs ou ce soupçon de timidité ne sont pas suffisants pour leur faire perdre lenvie de profiter des choses de la vie. Et comme la bouffe et lalcool ce nest pas possible à lhosto, reste le sexe. Et comme la bonne vieille baise nest pas la plus simple à réaliser (juste un petit coït rapide pour les plus audacieux qui ont la chance dêtre visité par une compagne ou assimilée aussi audacieuse), cest vers dautres plaisirs quils sorientent. La drague intempestive, le matage à travers les tabliers des infirmières et enfin et de manière la plus évidente dans ce type détablissement, le plaisir (et la découverte) de lexhibition, les 3 possibilités se mélangeant allègrement. Le nombre de patients qui pensent pouvoir draguer une infirmière est impressionnant. Limage de linfirmière salope à la dent dure. Et comme ces soignantes, à défaut dêtre complaisantes, sont patientes et rarement farouches, les patients simaginent avoir entrouvert une porte, ce qui nest que plus que rarement vrai !
Le fantasme de linfirmière nue sous son tablier, cest cette même dent dure. Qui ne correspond pas à la réalité non plus ! Mais ces hommes dans leurs lits y croient ou jouent à y croire. Et ils reluquent les popotins ou les légers décolletés avec une insistance déplacée, mais les infirmières si peu farouches
Et puis il y a les quéquettes exhibées. Même si les malades sy attendent, cest le plus souvent surprenant la première fois. Et la surprise aidant, la biroute na pas la présence desprit de se lever. A la seconde visite de linfirmière, le ptit bout se fait plus vaillant. Nombre dentre eux sont déjà debout avant que le pantalon ne soit baissé et poussent sur le pantalon de pyjama afin de pouvoir sortir. Les autres se dressent dès quon les lâche à lair libre
Avec un peu de gêne la première fois. Moins les fois suivantes, et de larrogance même par la suite. Convaincus quils sont ces malades que cela impressionne les dames en blanc.
Certains, parmi les plus obsédés, M. Dradin reste un souvenir évident dans la tête de ceux qui lont connu, insistent et trouvent les moyens de sexhiber tout nu ou quasi tout nu dans des moments où cela nest clairement pas nécessaire. En se promenant nu dans la chambre en attendant une entrée dans la pièce, en passant un temps anormal dans le plus simple appareil devant son lavabo, en feignant par exemple de se laver les dents (cest fou linfluence du fluor sur lérection !). Les infirmières et aides-soignantes laissent passer, habituées quelles sont de voir ces bébêtes entre les jambes de ces messieurs. Par contre, les servantes des repas ou les dames chargées du nettoyage moins habituées à ces nudités peuvent elles aussi profiter du spectacle. Certaines en profitent bien, dautres sont plus gênées, mais cela alimente bien des conversations avec les collègues. Et puis ça plaît particulièrement à lexhibitionniste qui trouve en ces personnes des spectatrices moins blasées et donc plus intéressantes.
3 catégories. Mais rarement définitives. Beaucoup de patients évoluent assez rapidement de la catégorie libido au point 0, à la catégorie dhommes normaux ( !), puis à la catégorie dobsédés. Parfois très rapidement, parfois cela prend plus de temps. Quelques exemples dans les explications des différentes catégories, témoignent de ce passage dune catégorie à lautre.
Et moi dans tout ça
Je suis infirmière depuis 30 ans. Jen ai vu des zizis. Des hommes à poil. Jai rencontré des patients à la libido au point 0, des hommes normaux ( !) et des obsédés. Mais jai très peu travaillé en hôpital et beaucoup dans les visites à domicile, dabord à une époque et ensuite dans des lieux où il était encore possible de prendre son temps. Jai commencé mon métier comme infirmière plutôt bonne mère, avec une pointe dinfirmière zobsédée. Mais les nombreuses rencontres de mâles (ou soi-disant appelés comme tels) dans le cadre de ces visites à domicile, plutôt que de me rendre blasée, mont amenée à un rapprochement de cette catégorie de zobsédées. Tout en restant digne cependant. Mon deuxième chapitre, se proposera de raconter certaines de mes nombreuses rencontres. On va y quitter ce style pseudo-scientifique (les typologies) pour rentrer dans le plus anecdotique, passer de la sociologie, à lethnologie, létude de la faune rencontrée par une infirmière à domicile... Des anecdotes au moins légèrement érotiques pour ceux qui les ont vécues (donc pour moi), jespère au moins amusantes pour certains lecteurs
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!