Un Si Bel Été, Et Ses Suites (1)
Jai été un garçon timide. Cest pourquoi, nayant jamais osé, contrairement à certains camarades de classe moins timorés, avoir recours à la gentillesse de la copine délurée qui rendait volontiers service aux uns et aux autres en leur faisant une fellation rapide dans les toilettes du lycée, jatteignis puis dépassais lâge de majorité sexuelle sans expérience en ce domaine. Bien entendu, je pratiquais assidument des jeux solitaires auxquels mon imagination faisait participer des femmes de mon entourage, voisines, tantes ou amies de ma mère, lune delles en particulier, Cécile, la quarantaine provocante, toujours vêtue très sexy, jupes courtes, pull moulants ou décolletés profonds accompagnant souvent mes activités. Dautant que javais cru comprendre par des bribes de conversation surprise entre elle et ma mère quelle avait une vie sexuelle plutôt libre et agitée, propice à me stimuler.
Cest donc encore puceau que jabordais comme chaque année ces vacances dété chez mes grands-parents.
Je retrouve chaque été la même petite bande de copains et copines, auquel sajoute parfois un touriste en location dans un des gîtes du village. Notre principale distraction, la seule à vrai dire, est le rendez-vous au lac voisin, pour des baignades et des flirts sans lendemain. Pour ma part, ce nest jamais encore allé plus lins que des baisers furtifs et une main vagabondant sous un T-shirt pour y effleurer un sein.
Cette année je sympathise avec Cyril, un garçon de mon âge, dont les parents, quadragénaires ouverts et décontractés, mont immédiatement prié de les appeler par leur prénom, Jérôme et Agnès, et de les tutoyer.
Cet après-midi, comme il marrive souvent, je passe chercher Cyril pour aller rejoindre les autre au lac. Je contourne la maison pour atteindre directement la terrasse, et je reste interdit : Agnès est là, à plat ventre et se faisant bronzer, avec pour tout vêtement le bas dun maillot de bain. Elle ma entendu, se redresse sur ses coudes pour maccueillir, offrant ainsi à ma vue ses seins nus.
Je bredouille quelques mots et tourne les talons quand elle minterpelle :
« Puisque tu es ici, veux-tu me passer de la crème solaire sur les épaules ; je commence à cuire. »
Elle sest rallongée, la tête sur les bras. Je nen reviens pas. Je suis devant cette femme pratiquement nue et je vais poser les mains sur elle ! Je magenouille donc, je prends de la crème et entreprends avec hésitation à lui caresser les épaules et le haut du dos. Jusquoù maventurer ? Elle a roulé le bord de son maillot, découvrant à demi ses fesses, laissant apparaître le haut de la raie. Je nose pas aller jusque-là, bien sûr.
« Noublie pas le dos » me dit-elle, coupant court à mon hésitation.
Mes mains fébriles vont et viennent sur ses reins, mes yeux sont rivés sur ses fesses et je bande comme jamais, je crois, cela ne métait arrivé. Mes mains sont comme aimantées vers ces fesses, je meurs denvie de les glisser sous le maillot. Agnès pousse un soupir et se retourne, moffrant à présent ses seins légèrement tassés mais les tétons pointant vers le ciel, au centre de leurs aréoles ocrées, son ventre plat et le haut du pubis où je devine même quelques poils à la lisière du maillot.
« Il faut faire cette face, maintenant. »
Je suis paralysé, les bras ballant, les mains encore pleines de crème solaire. Agnès ouvre les yeux, me regarde et jentends pour la première fois son rire clair, un peu moqueur : « Allons, ils ne vont pas te brûler ! » Elle prend ma main et la pose sur son sein.
Joublie le prétexte de la crème, je caresse ses seins en priant encore naïvement pour que mon érection passe inaperçue. Mais une main se pose sur ma cuisse, sy attarde une minute. Je retiens mon souffle. La main glisse dans léchancrure du short, puis du boxer, et palpe ma bite raide de désir. Cest la première fois quune main féminine touche mon sexe !
« Il me semble quil y a là tout ce quil faut pour plaire aux dames », dit-elle en riant à nouveau.
Elle se redresse, me fait basculer et cest moi désormais qui suis couché, elle à genoux. Elle déboutonne prestement ma braguette, sort mon membre en érection, et commence à me masturber lentement en me regardant dans les yeux tout en souriant. Je ne tarde pas à éjaculer. Elle a adroitement dirigé le jet vers mon ventre qui se retrouve abondamment aspergé de sperme. Elle rit de nouveau :
« Cest un peu rapide, jeune homme, il faudra apprendre à vous contrôler. »
Puis elle ajoute :
« Je crois que tu as besoin dune petite douche. »
Agnès me prend la main et mentraîne à la salle de bain. Je comprends vite quelle na pas lintention de sortir et je me résous à quitter mes vêtements et à me doucher rapidement devant elle. Elle menveloppe ensuite presque maternellement dune serviette et me frictionne tendrement. Mais elle se presse contre mon dos et sa main redescend vers mon pubis. Je suis de nouveau en érection et elle me murmure à loreille :
« Tu récupères vite, cest bien. »
Puis elle ajoute en riant : « Il faut toujours finir ce quon a commencé », me reprend par la main et me fait entrer dans sa chambre. Le lit ny a pas encore été refait, les draps sont froissés, les deux oreillers gardent en creux la forme des têtes. Agnès sy allonge, se cambre pour faire glisser son bas de maillot, replie les jambes pour sen débarrasser et minvite à la rejoindre.
Je découvre enfin sa chatte soigneusement épilée hormis un petit rectangle parfaitement délimité de poils clairs coupés court doù part une fente à peine entrouverte, ourlée de deux lèvres fines délicatement plissées. Elle menlace et sa bouche trouve la mienne, nos langues se mêlent pour un long baiser. Elle mattire sur elle, je sens souvrir sous moi ses cuisses et jentre en elle tout naturellement. Son vagin se contracte régulièrement sur ma bite quil retient, elle ondule des hanches, ses mains sur mes fesses mimposent le rythme, elle respire de plus en plus vite, de plus en plus fort, puis, secouée de spasmes ; pousse un cri tandis que jéjacule en elle, secoué moi-même de contractions du bas ventre.
Nous restons ainsi lun sur lautre, corps mêlés, ma tête enfouie au creux de son épaule. Elle me chuchote :
« Cest la première fois, nest-ce pas ?
-Oui.
-Et ça ta plu ? Cétait bien ?
-Oh oui
-Tant mieux. Il faut que ce soit bien, la première fois, on sen souvient. »
Elle ajoute en riant : « Pour moi aussi ce sera un beau souvenir de vacances.
Allez, sauve-toi maintenant, jeune vaurien. »
Nous navons pas eu dautre occasion de nous retrouver seuls. Les vacances touchaient à leur fin. Cyril et moi avons échangé nos numéros de téléphone, ses parents et lui ont regagné Bordeaux et moi je suis rentré à Paris, bien résolu à vaincre désormais ma timidité. Mais quen serait-il vraiment ?
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