Maude Est De Sortie
Maude claque la porte en sortant de son bureau dans le département de psychiatrie. Boum ! Le bruit résonne dans le couloir. Sans accès à son ordinateur elle ne peut rien faire. Elle sait que ce nest pas la faute du technicien mais la colère qui sempare delle a besoin de sexprimer. Elle fonce vers la sortie, tête basse et furieuse. Quelle semaine chiante !
- Ouah ! Regarde-moi ça ! Les deux chauffeurs dambulance qui poirotent devant la clinique, à attendre leurs clients, nont rien dautre à faire que de commenter les passantes.
- Arrête de lorgner ! Tes nouveau, mais tu ne feras pas long feu si tu bigles les toubibesses comme ça !
- Elle est toubib ? Elle a raté sa profession. Si ma copine avaient une paire comme ça, je la ferais bosser comme strippeuse ! Du 95, tu ne crois pas ?.
- Ta gueule, toi lexpert. Quoique
- Quoique quoi ?
- Faut dire quelle porte bien son nom, le docteur Baussin.
- Beaux seins ? Cest pas possible !
- Ça sécrit pas pareil, mais à loreille
Rigole pas ! Elle est psychiatre. Elle lit les pensées de ses patients. Si elle avait la moindre idée des tiennes, tu aurais intérêt à chercher un autre boulot
après têtre relevé de par terre ! On ne plaisante pas avec celle-là.
Inconsciente des commentaires derrière son dos, Maude rejoint sa voiture. La portière de celle-ci ne mérite pas meilleur traitement que celle de son bureau. Elle senferme et sefforce de se calmer avant de démarrer.
Arrivée devant chez elle, elle se sert de la télécommande maison pour fermer tous les volets avant de rentrer la voiture. Elle ne veut voir, ni être vue par personne. Elle prend lescalier interne et monte dans le salon. Ses vêtements volent dans tous les sens. Elle ne les supporte plus et les balance nimporte où, à condition que ce soit bien loin ; nimporte quoi pour se débarrasser de son identité de médecin. Une fois nue, elle va dans la cuisine et se fait un sandwich Nutella.
- Je suis crevée, mais crevée, annonce-t-elle à son image dans la grande glace. Elle pose le verre et saffale sur le canapé, se couvre avec la couette quelle laisse exprès pour quand elle a la flemme - ou simplement pas lénergie - daller jusquà sa chambre, et sendort.
Elle se réveille parce quelle a froid aux pieds. La couette a glissé . Elle a toujours le sandwich à la main, bien écrasé. Elle le mange quand-même, puis finit le vin avant de se mettre debout. Son mécontentement continue à la démanger. Elle va chercher sa robe de chambre, la met, puis ouvre les volets.
Le soleil commence à descendre. (Encore un long vendredi soir sans espoir, alors que jai une envie monstrueuse de sexe, pour me rassurer que je suis une femme.)
Depuis le départ de son ancienne colocataire à Paris, Fanny, quelle avait mis des mois à attirer dans son lit, Maude na plus personne à qui parler de sexe. Ni avec qui en pratiquer non plus. Elle avait fait lerreur de lui montrer sa nouvelle acquisition, un coussin vibromassant de la marque Sybian. Maude en était toute fière, mais Fanny avait ri comme une folle en voyant le verge rigide qui vibrait et oscillait dans tous les sens.
- Tes pas folle ? Tu ne crois quand-même pas que je vais monter là-dessus ? a-t-elle demandé. Toi, tu peux faire ce que tu veux, mais pour moi, une bite doit être attaché à un homme, un bel homme de préférence ! Ecoute, Maude, jai bien voulu tembrasser de temps en temps, et je ne me suis pas plainte de tes caresses, et on sest bien amusées au lit, mais là, non, cest non !
Fanny est partie peu après, laissant Maude toujours sur sa faim. Elle fait le bilan : un mariage , raté, certes, mais elle a été contente den être libérée. Être marié avec un coureur de jupons, surtout des jupons des jeunes infirmières, souvent trop intimidées par les attentions de ce chirurgien charmant quand il veut pour dire non, ce nest déjà pas bien.
Elle va tout de même dire bonsoir a Sybbi, qui attend, toujours prêt, dans sa chambre dinvité, mais elle sait quelle est en train de tergiverser.
(Désolée, Sybbi, ce soir tu ne fais pas le poids. Jentends la forêt qui mappelle. Ça fait combien de temps que je ny suis pas allée ? Deux mois, si ce nest pas plus. Allez hop ! Jy vais.)
Elle commence par prendre une douche, et mettre un coloriage bleu-électrique dans ses cheveux blonds. Cest la couleur que les gens remarqueront, plutôt que sa figure. Elle na pas lintention de faire la bêtise de risquer sa carrière pour une soirée qui pourrait savérer très satisfaisante sur le plan sexuel, mais qui pourrait tout aussi facilement ne pas lêtre. La couleur partira quand elle se douchera après. ( Jespère au moins que jaurai besoin dune bonne douche en revenant
)
Après sêtre séchée, elle sort une robe teeshirt noire de son placard, avant de choisir un soutien-gorge. Elle en a plusieurs pour ces occasions, mais opte pour son préféré en noir, celui qui donne le support quexigent les 95C de sa poitrine, sans pour autant cacher ses bouts de sein. Elle est fière de ses mamelons, et les laisser sériger librement lui plaît. Des cuissardes en cuir noir complètent sa tenue.
Elle descend au garage, les clés de son autre voiture à la main. Elle la gardée, cette Clio anonyme, avec ses plaques parisiennes, pour des soirées comme celle-ci . Elle sort de la ville, prend lautoroute vers le sud, et vingt minutes plus tard, la quitte, pour monter, en passant par de petites routes souvent vertigineuses, dans la forêt.
A la clairière, avec son panneau Aire de Pique-Nique, elle nest que la troisième voiture à arriver. Elle en profite pour sasseoir à une des tables rustiques, et admirer le coucher du soleil sur la plaine, avec les lueurs des villes qui commencent à se manifester, au loin, plus près du fleuve. Lair est frais et pur, mais il ne fait pas froid. Dautres voitures arrivent, et elle retourne à la sienne, met son domino, ferme les yeux et attend.
On frappe à sa vitre. Il y a un type qui se masturbe à côté de sa voiture. Elle jette un coup dil critique sur la bite quil propose et fait non de la tête. Il tire une gueule déçue et sen va. (Pas intéressée. Pas beau
ni lui, ni sa queue
et il na même pas demandé.)
Elle doit attendre cinq bonnes minutes avant quun jeune homme ne se présente . Elle le regarde et fait un geste pour quil montre ce quil a. Lérection quil sort de son jean est de bonne taille et à lair bien lavé. Elle baisse la vitre.
- Une pipe ?
- Oui, sil vous plaît.
Elle ne peut sempêcher de sourire, mais cette politesse lui plaît. Elle att lhomme par son pénis et lattire vers elle. Elle avale toute sa longueur, jusquau fond de la gorge. Cest son ex-mari qui lui a appris ça, une des rares choses de lui qui ont servi à Maude depuis le divorce. Elle recule, laisse séchapper presque la chair chaude, puis replonge de nouveau. Il ne faut pas longtemps pour que le jeune homme jouisse.
- On peut baiser ? demande le jeune.
-Dans ton état actuel, je ne crois pas, dit-elle en indiquant le membre flasque devant sa figure.
- Plus tard ?
- Peut-être.
Lui, aussi, sen va. Il est remplacé par trois types qui arrivent ensemble.
- Montrez, dit Maude.
Ils sortent leur bite. Elle indique le plus long.
- Toi. Vous autres, branlez-vous.
Elle sort son gode de la boîte à gants, lui donne un coup de langue et se lenfonce. Elle grimace. (Moins mouillée que je ne pensais.)
Elle est en train de sucer, tout en se ramonant avec le gode, quand elle remarque du mouvement derrière les trois. Il y a quelquun qui regarde. Elle est petite et mince, cette femme aux cheveux noirs bouclés qui lui arrivent jusquaux épaules. Elle porte une jupe très courte en cuir rouge, et un blouson également en cuir, mais noir. (Mignonne, très mignonne, même. Quest-ce quelle fabrique ici ?) Elle tient un petit sac à dos dans une main, et dans lautre elle a un portable dont elle est en train de lire lécran. Une nouvelle voiture arrive et lui éclaire la figure pendant une seconde. Maude sursaute :
(Mais je la connais, celle-là ! Mais doù ? Ou je me trompe ?)
Lun des deux qui se branlent a remarqué la nouvelle arrivée aussi. Il agite sa queue vers la femme :
-Hé, fifille ! Tu veux goûter ?
(Quel couillon ! Aucune idée !)
La femme fait non de la tête et tourne le dos, sans quitter son portable des yeux. Sa concentration coupée, Maude est prise au dépourvu quand le type quelle suce lui jouit dans la bouche. Elle crache furieusement, et quand les trois hommes voient la tête quelle fait, ils dégagent. Elle sessuie les lèvres du revers de la main et cherche des yeux cette inconnue quelle est sûre de reconnaître. Celle-ci est partie vers lautre bout de la clairière, et a de nouveau les yeux fixés sur son portable. Il commence à faire plus sombre, et Maude doit faire un effort pour voir cette femme une fille, plutôt qui lui tracasse la tête.
(Tu es jeune et tu nes pas une habituée. Un corps comme le tien, ça ne soublie pas. Tes trop chic, trop bien fringuée, avec ta jupette toute mignonne et ton petit sac. Non, ce nest pas dici que je te connais.)
La femme range son portable dans la poche de son blouson. Elle jette un coup dil autour, puis : (Oh, super !) elle défait sa jupette et lenlève. (Pas de slip ? Oh, la coquine, malgré son air dinnocente !). Maintenant elle est nue depuis son blouson jusquà ses petites bottines.
La femme avance vers le centre de la clairière, en tenant sa jupe devant elle. Elle sarrête et sort son portable de nouveau. Lécran illumine sa figure. Elle se penche et Maude admire de jolies fesses bien fermes. (Quest-ce que jaimerais donner la fessée à celle-là ! Et après, couvrir de baisers les marques de mes doigts sur sa peau !) La femme met sa jupe dans le petit sac à dos, puis repart, en marchant vite. Son portable sallume tout de suite. Elle stoppe net, et lit, puis repart en marchant plus lentement.
(Ah, je comprends ! Il y a quelquun qui contrôle ce quelle doit faire). Maude regarde les voitures. La seule qui lui saute aux yeux est une vieille Citroën, une DS. Elle peut tout juste distinguer quelquun derrière le volant, une silhouette qui utilise des jumelles. La femme sest arrêtée encore une fois. (Est-ce quelle va
? Oh oui !) Cest le blouson maintenant qui rejoint la jupe dans le sac. La femme ne porte plus quun soutien-gorge, qui révèle une poitrine très menue dadolescente avec des mamelons très longs et qui pointent. Maude sourit. (Elle a le même modèle de soutien-gorge que moi
La taille nest sûrement pas la même, cependant. Elle fait du 80 à tout casser, contre mes 95. Mais, ces bouts de sein
délicieux ! Ils doivent être hyper-sensibles. Quest-ce que jaimerais
)
Tout à coup, les phares de la DS sallument et éblouissent et éclairent la femme . Elle cache ses yeux avec les mains, ce qui permet à Maude de vraiment apprécier les détails de ce corps nu et exposé . (Une plastique de danseuse ? Quest-ce quelle est fine, cette fille ! A croquer à pleines dents !)
La fille lit de nouveau et après une brève hésitation, sa main descend le long de son ventre plat, vers ce qui reste dune toison pubienne aux poils noires taillées très courts. Un doigt glisse dans la fente de son sexe. (Je suis sûre que jai vu ses genoux fléchir quand elle a fait ça. Son clito doit être aussi dur que
le mien !) Maude frôle son clitoris qui est comme un petit caillou. Euh ! Rien quau toucher, ça lui fait comme un choc électrique. (Est-ce que jai assez de temps pour un petit orgasme ?)
Elle jette un coup dil vers la fille, autour de qui un cercle dune douzaine dhommes est en train de se former.
(Et non. Pas le temps. Faut intervenir avant que les choses ne se gâtent.)
Maude enlève son teeshirt et son soutien-gorge et, vêtue uniquement de ses cuissardes et son domino, sort de la voiture et marche vite vers là où la fille est maintenant immobile, pétrifiée devant tant de convoitise évidente mâle qui la cerne . Il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin à travers le groupe et se mettre à côté de la fille.
- Oh là là. Que ne vois-je ? dit Maude. Les hommes ont du mal à savoir comment réagir, face à cette femme qui est intégralement nue, mais qui déclare la confiance totale quelle maitrise la situation.
- Quelquun a eu la gentillesse de nous amener une jolie dame. Ta première fois ici ?
- Première fois, oui, balbutie la fille. P-première fois dans un endroit comme ici.
(Ah ! Te voilà ! Ce brin daccent te trahit ! Tu es Leila je ne sais plus quoi. Cétait toi qui posais des questions intelligentes quand jai fait ma présentation sur les paraphilies. Tu étais mariée, malgré ton air davoir quinze ans, sinon jaurais tenté ma chance. Mais maintenant que je tai devant moi
et qui plus est, toute nue
je vais remédier à ça.)
- Voyons, les gars, dit Maude, en haussant le volume et en utilisant ce ton qui intimide tellement ses collègues. Elle est jolie, nest-ce pas ? Et avec un corps qui donne envie. Elle a fait de son mieux pour nous faire un show. Si elle part maintenant, elle reviendra peut-être nous offrir quelque chose de plus intime. Vous aimeriez ça, vous, et moi aussi. Mais si vous la poursuivez comme une meute, tous avec la langue qui pend et la bite à lair, vous allez lui faire peur et vous risquez de ne plus jamais la revoir. Allez, les garçons ! Ouste ! Du large !
Le cercle commence à se dissiper.
- Toi, viens avec moi, dit Maude à celle qui sappelle Leila. Tu as une dette à payer.
Elle guide Leila vers une des tables de pique-nique.
- Couche-toi là, ordonne-t-elle.
Leila obéit sans hésitation et se couche sur le dos, avec son petit sac comme oreiller.
- Les genoux repliés et les cuisses écartées, continue Maude. Elle se penche sur la table, sappuie sur ses coudes et remplit sa bouche du sexe de Leila.
(Quest-ce que cest bon ! Tout chaud et juteux ! Tu as dû être bien excitée, malgré ta peur.)
Maude suce fort, en glissant de temps en temps sa langue dans la fente pour titiller le clitoris de sa victime. A chaque fois, Leila tressaillit. Même pas une minute passe avant quelle ne jouisse. Son corps tremble.
(Rapide. On remet ça ?) Maude continue son travail et un deuxième orgasme ne tarde pas. (Hmm. Et si je te fais ceci ?)
Elle trace la raie entre les fesses de Leila avec un doigt. Quand celle-ci ne se plaint pas, Maude va chercher la petite rondelle, qui se contracte au toucher. Elle met un peu de pression avec le bout dun doigt, et Leila se détend pour le laisser pénétrer, avant de jouir une troisième fois. Maude rajoute un deuxième doigt sans problème. Leila pousse un petit cri.
(Mais tu gémis de plaisir, pas de désagrément . Tu en as lhabitude, on dirait, et daprès ta réaction, tu aimes ça.)
Maude sent que quelquun sest approché delle de derrière. Elle tend la main en arrière pour vérifier que lhomme a mis une capote et grogne de délice quand il la pénètre jusquà la garde. Linconnu adopte un rythme lent et puissant et en même temps, il passe sa main sous le ventre de Maude et commence à jouer avec son clitoris. (Oh, que cest bon ! Une moule à bouffer, plus une bonne bite, ça me fait du bien. Et en bonus, mon clito qui est sur le point dexploser, peut-être au même moment que celui de Leila !)
Et Maude jouit. Sans sen rendre compte, elle croque le sexe de Leila à pleine bouche. Elle sait quelle mord, mais ne peut sen empêcher. De toute façon, Leila, aussi, est en train de jouir, encore plus fort cette fois, les muscles de son abdomen crispés et tout le corps qui convulse.
Maude se remet et souffle. Lhomme na pas joui, mais il a lair de comprendre et se retire. Il donne une claque amicale sur les fesses de Maude, et sen va. (Ah. Lui. Un des habitués.) Leila tremble toujours. (Le coup de grâce ?) Maude lui prend ces longs mamelons durs entre ses doigts et les pince. Leila crie et Maude sourit à voir une dernière vague dextase qui transperce sa victime. Après un moment, Leila souffle, se met assise et commence à sortir sa jupe de son sac. Maude ne peut résister à la tentation de la taquiner. Elle décide de la vouvoyer, pour accen lincongruité de la situation.
- Et bien, dit-elle , je ne mattendais pas à vous trouver ici
docteur.
Leila, choquée, laisse tomber son sac. Ses affaires séparpillent par terre. Elle tourne vers Maude une figure où celle-ci lit la peur, le choc et lincompréhension.
- Vous ne vous souvenez pas de moi, Leila, dit-elle. Si javais su, il y a maintenant huit ans, que vous aviez un corps aussi désirable, jaurais tenté ma chance. Vous reviendrez ici ?
- Je
je ne sais pas. Je dois réfléchir. Leila finit de ramasser ses affaires et part, nue sauf ses bottines et presquen courant, vers la Citroën. Maude la regarde monter, comme elle avait soupçonné, dans la vieille voiture. Elle soffre un sourire :
(Même si ce nest pas ici que je te retrouve, jaurai de tes nouvelles, je parierais. Tu nes pas une femme à te contenter dune demi-réponse. Tu voudras savoir qui je suis. Ça me fera plaisir de te rencontrer de nouveau, parce que jai des plans pour toi. Je te vois déjà sur mon sybian. Quest-ce tu jouiras ! Et moi, je serai sans pitié et tu jouiras encore et encore ! Je mouille rien quà y penser. Au revoir et à très bientôt , Docteur Leila ! )
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