Partouze Avec 24 Bêtes Du Sexe
La soirée était organisée dans une belle maison bourgeoise, de style néo-classique, isolée dans une bourgade paisible située à une trentaine de kilomètres de Tours. Bref, le lieu idéal pour une partouze de bon ton pour personnes bien sous tout rapport. Nous y avions été invités, Caroline et moi, par un couple d'amis rencontrés lors de nos dernières vacances à Cap d'Agde dans une boîte échangiste. Ils étaient originaires de Tours et nous n'avions pas manqué de leur indiquer qu'il était probable que, prochainement, nos destins se croisent, dans la mesure où un déménagement en Touraine se précisait pour nous. Sitôt aménagés dans une confortable maison de banlieue, nous avions décidé rapidement de contacter les M*** afin de se revoir et de pimenter quelques-unes de nos soirées d'automne. Même si les parties à quatre peuvent être sympathiques, d'autant que nous étions dans la même tranche d'âge, celle de ceux qui approchent de la quarantaine, elles ne pouvaient nous satisfaire pleinement. Notre préférence allait vers ces soirées-partouzes où la convivialité apparaissait un peu plus présente. Ainsi les M... nous introduisirent-ils rapidement là où il faut être pour participer à ce genre de fête. Ils nous présentèrent à Cora et Steeve, les deux gentils organisateurs, et nous fîmes bonne impression. Quelques semaines plus tard, nous roulions, plan en main et mot de passe dans la tête, en direction de la charmante bâtisse où la partie allait se dérouler. J'étais parfaitement décontracté.
Caroline était particulièrement belle, ce soir. Elle portait un ensemble tailleur plutôt sobre et ajusté, des bas résille, et un petit string particulièrement original, car constitué d'un mince tissu noir agrémenté de vraies perles comme incrustées entre les fibres. Nous avions acheté ce string lors de vacances au Maroc et Caroline l'aimait beaucoup. Et, bien sûr, pas de soutien-gorge, trop long et trop fastidieux à retirer. Caroline savait que, pour ce type de soirées, il valait mieux pouvoir se déshabiller rapidement sans être embêté par du superflu compliqué.
J'avais, de mon côté, opté pour une tenue simple et décontractée, un peu sportive : chemisette blanche, pantalon de toile crème, chaussures de style tennis mais habillées, et shorty de couleur gris clair. En arrivant, nous sommes passés sous un magnifique porche en pierre avant de pénétrer dans une grande cour où une quinzaine de véhicules étaient déjà stationnés. Après avoir garé la voiture là où il se doit, nous nous sommes approchés de la porte d'entrée. Un homme, qui devait faire office de majordome, nous demanda notre nom ainsi que le précieux sésame. Il prit ensuite nos vêtements et nous invita à entrer dans la demeure.
Pour pouvoir correctement participer à une partouze, il faut déjà bien repérer les lieux. Nous avons pénétré dans un premier temps dans la pièce à droite du vestibule. C'était un vaste salon où des canapés étaient disposés d'une façon qui, dans un premier temps, apparaissait anarchique, mais qui obéissait à la règle fondamentale du « voir-vu ». Quelques couples commençaient à se bécoter çà et là, mais la soirée n'était pas encore vraiment lancée. Au bout de cette pièce, au prix d'un cheminement subtilement tracé entre les canapés, nous atteignons une nouvelle pièce qui se révèle être le bar. C'est pour beaucoup un lieu fondamental dans la mesure où une dose d'alcool non négligeable reste nécessaire pour beaucoup afin de rester « zen » en toutes circonstances (notamment quand on voit sa femme en charmante compagnie).
Trois autres pièces étaient accessibles au rez-de-chaussée, trois petits salons semblables (en plus petit) à celui que nous venions de traverser et une pièce, pourtant indiscutablement de grande taille, semblait inaccessible aux convives. Étrange. À l'étage, une douzaine de chambres étaient destinées aux envies plus personnalisées ou aux fantasmes peu propices à l'exhibition. Caroline et moi, nous avons commencé à boire chacun un bon whisky-coca en observant ce qui se passait. Nous cherchions nos amis, mais cela devenait de plus en plus difficile, car les couples arrivaient en masse.
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