Hélène 45 : L'Arbre
Hélène : Larbre.
Récit de Mel
Hélène sest installée en sultane sur le canapé. Elle sest calée sur son homme qui lenlace tendrement. Comme dhabitude, elle sest apprêtée : corsage et longue jupe flottante, propice à toutes les caresses, rouge à lèvres discret, et queue de cheval. Mais ses yeux sont cernés. Elle allonge ses jambes et les écarte légèrement. Je me glisse dans ce compas ouvert et je pose ma tête sous ses seins. Je faufile ma main sous le tissu, jusquà sa chair nue, au-dessus des bas. Je joue des bouts des doigts avec la plaque de soumise de ma déesse.
Flash-back un mois plus tôt, le dimanche en fin daprès-midi.
Hélène vient de poser sa tasse de thé et se colle langoureusement contre Pierre, elle lui saisit la main, et les yeux dans les yeux, elle lui déclare.
- Ça fait longtemps que tu ne mas pas fouettée, chéri !
- Pardon, lui renvoie, surpris, son amant.
- Jai envie dêtre attachée et flagellée, mon amour, et elle poursuit.
- Et en public !
Un long silence, puis son homme laisse tomber.
- Daccord, je sais que tu ne me laisseras pas tranquille, si je ne cède pas.
Nous garons notre voiture devant la villa, mais ce nest pas là que nous sommes attendus.
Tous les cinq à six mètres, une torche balise un chemin jusquà un grand chêne dont le pied est brillamment éclairé. Une petite assemblée sest regroupée dans la lumière.
Notre chauffeur mouvre ma portière, puis celle dHélène. Il lui tend la main pour laider à descendre.
Elle se débarrasse de sa cape de soie. Ses traits sont dissimulés sous une cagoule de dentelle. Elle ne porte que son corset serre-taille, ses bas coutures remontent haut sur ses cuisses. Ses seins en liberté se balancent doucement. Delle même, elle pivote sur ses hauts talons, et tend ses mains dans le dos. Il crochète les mousquetons de ses bracelets de cuir.
Je lui tends un rosebud orné dune longue queue de cheval. Je magenouille derrière elle, et je lui écarte les fesses. Je mouille sa raie, puis je fouille son anus de ma langue. Elle roucoule malgré son bâillon. Jadore cajoler son sphincter. Un petit Hum, Hum, minterrompt. Je me dégage. Elle sincline, avec ses mains liées, elle sécarte les fesses. Pierre présente lolive dacier à son pertuis étroit. Il pousse. Lillet engloutit lembout dacier provoquant un petit gémissement.
Au fil du temps, nous nous sommes accordés. A moi, la soumise, la préparation de ma déesse, les soins de son corps et de la toilette de ma reine. Et à son sultan, lorganisation de ses plaisirs et de ses supplices.
Il croche une paire de rênes aux anneaux.
Le gravier crisse sous nos pas. Lallée nous mène à un groupe rassemblé sous les ramures.
Des verres de champagnes sont alignés sur table, avec quelques amuse-gueules, mais aussi un assortiment dinstruments de , et bizarrement un minuteur de cuisine.
En moi-même je remercie Pierre de mavoir laissée les accompagner. Jadore ma déesse, mais jéprouve un trouble plaisir à la voir souffrir.
Les conversations cessent. Une assemblée exclusivement féminine entoure mon amie
Récit dHélène.
Pierre me mène au milieu de ce cénacle de sept femmes. Je tremble car je sais quelles sont souvent plus cruelles que les hommes. Mon seigneur décroche mes rênes. Il att le minuteur, et dun geste tournant du poignet, il le met en marche, puis le pose sur la table.
Il sécarte et disparait dans lombre.
Un commentaire fuse.
- Quelle jolie pouliche, puis une autre ajoute.
- Elle annelée de partout.
- Regardez, elle porte une plaque, accrochée à la lèvre, poursuit une troisième
Une mature, à la chevelure noire de geai, avec une mèche blanche, on dirait la sur jumelle de Cruella dEnfer se détache du groupe.
 Elle mouille déjà, ça coule le long de sa cuisse, et elle appuie le rebord de cristal sur la peau, au-dessus du bas, et remonte sur la chair nue jusquà la chatte suintante de liqueur.
Elle récupère la cyprine qui coule le long du verre, et se mélange aux bulles du liquide doré. Elle présente son verre à lassemblée, en lagitant légèrement, puis elle porte le mélange à sa bouche.
- Et fruitée, en plus, commente-t-elle.
Derrière moi, une main glisse sur ma croupe, puis sinsinue dans mon sillon.
- Elle a un cul somptueux, et sa peau, cest de la soie, et la voix continue.
- Et ses fesses sont bien élastiques. Ça va être un vrai bonheur.
Japprécie ces compliments sur mon corps. Je suis timide, et pudique dans la vie. Mais aussi étrange que cela semble, jai plaisir à être jaugée et appréciée comme un bel animal. Jaime être exhibée et surtout plaire à mes voyeurs. Cest probablement une des raisons cachées de mon gout pour les prestations en public.
Deux chaines pendent dune branche basse. On y accroche les mousquetons de mes poignets. Une maitresse blonde accroche mes bracelets de chevilles à une barre décartement. Puis on la bloque avec deux piquets fichés dans le sol.
Cruella sempare dune chambrière. Elle tourne autour de moi. Elle lance son bras. Le serpent de cuir me mord au sein. Une autre domina la rejoint, avec un martinet, et arrose ma croupe. Les cinq autres bourrelles rejoignent le carrousel infernal, signalant leur entrée dans la ronde avec une cinglée. Elles me fouettent chacune leur tour, sur un rythme dabord lent, puis de plus en plus rapide. Mon pauvre cul, mes seins, mon ventre sont martyrisés dans un tournis infernal. Sous mon bâillon, je ne crie plus, je pleure, je sanglote.
Je perds le sens du temps, je ne suis plus quune douleur.
Elles se sont arrêtées.
Au craquement de lallumette, je comprends ce qui mattend. Cruella passe une chandelle devant mes yeux.
Javais demandé la bougie à Pierre, mon souhait allait être exaucé.
On relâche légèrement les liens de mes mains pour me pencher en arrière.
On fait tomber les gouttes sur ma poitrine en visant soigneusement mes tétons. Une cire brulante gaine ma poitrine suppliciée.
On me bascule en avant, exposant, mon dos, mes fesses et mes cuisses. Un deuxième cierge est allumé. Elles sen donnent à cur joie sur mon cul, mes jambes, et mes reins.
Je brule.
Les bougies se sont éteintes.
Cruella se penche et murmure à mon oreille.
- On va faire sauter la cire avec le martinet, nous allons te nettoyer chacune notre tour.
Elle cingle ma poitrine faisant tomber une plaque de paraffine. Elle tend son instrument à la bourrelle suivante. Cette fois, cest le derrière de mes cuisses qui prend. Puis une autre fouette mon beau croupion, et je perds le compte
Le minuteur sonne. Cruella se recule, à regret, et laisse tomber son instrument.
Cest la fin, il était temps, je nen peux plus. Je ne sens plus la brulure de mes seins, ni létirement de mes bras.
La douleur de la flagellation est toujours présente, mais comme lointaine, amortie. Je pends dans mes liens, cramponnée à la barre.
Lassemblée sest reculée et rassemblée en face de moi. Elle sécarte et souvre en deux, laissant le passage à mon amour, suivi de Mel. Il sarrête à un mètre de moi et lui tend sa cravache. Il se rapproche, glisse ses mains derrière ma nuque, et détache les cordons du mors.
Avec sa pochette jaune, il essuie la bave qui a coulé sur mon menton et sur ma poitrine. Il reprend la badine des mains de ma soumise, et pose lextrémité de cuir sur mes lèvres. Jembrasse linstrument de mon supplice.
Je ferme les yeux. Je sens quil passe derrière moi. Jassure ma prise sur les dragonnes qui brident mes poignets.
Je fais le vide, je suis bien, sereine, et pourtant jai la chair de poule, je suis secouée dun tremblement incoercible. Un sifflement, et immédiatement la brulure qui sabre mes fesses. Jhurle, tétanisée et je retombe dans mes liens.
Je souffle en haletant, je vois lassemblée se disperser. Cest fini
Cest fini. Non, jen veux encore plus. Mon amant va me détacher quand je lui murmure.
- Non laisse, encule-moi toute attachée
Il se cale derrière moi, entre mes jambes, il ouvre mes fesses. Doucement, il retire le leurre de mes reins. Japprécie cette libération, et surtout le petit courant dair, le temps que je me referme.
Mon chéri ne perd pas de temps, il se présente devant mon illet, et pousse. A sec.
Il me pénètre en force, les doigts crochés sur mes hanches. Mon supplice la stimulé, Il est énorme, puissant, animal. Il se recule, se retirant complétement. Il me prend à nouveau puis décule pour la deuxième fois, laissant mon anus se refermer à chaque retrait. Sans faiblir, il mencule. Jadore cette sensation de dilatation de ma rosette. Je suis heureuse.
Il ne sarrête plus. Il pilonne ma rondelle sans pitié. Je ne suis plus quun cul à baiser. Cette violente sodomie est royale. Je nai jamais ressenti un tel bonheur, ni une telle brutalité. Je râle. La boule de plaisir se forme dans mon oignon maltraité, elle gagne mon ventre, ma poitrine, ma tête.
Pierre lâche ma hanche et sans pitié, pince et tord mon mamelon. Il part, expulsant sa semence dans mon rectum hyper sensible. Mon cerveau explose. Petite mort
.
Récit de Mel.
Hélène reprend son souffle, cramponnée à ses liens. Son supplice, puis son orgasme anal lont épuisée, sa tête pend entre ses bras.
Pierre la détache, elle se raccroche à son cou, il la soutient et lempêche de tomber, mais il ne peut plus soccuper des chevilles de la pauvrette.
- Mel, sil vous plait, pouvez-vous la détacher?
Je magenouille derrière elle. Un mince filet translucide coule à lintérieur de sa cuisse gauche, puis le long de lisière de son bas. Je mavance et je lape ce liquide opalescent.
Je lève les yeux. Pierre a surpris mon geste, il me sourit, et dun battement de paupières, il mapprouve.
Jécarte les fesses de la belle, son illet ne sest pas refermé. Je ventouse mes lèvres sur lanus ouvert, je faufile ma langue, et je rapporte sa liqueur dans ma bouche. Ça a un gout fort, puissant, animal. Cest un mélange du sperme de son amant, de sa cyprine, de quelques gouttes durine, de sa sueur, et puis aussi dune sécrétion venant du plus profond de son rectum.
Cest bien différent du gout parfumé au thé noir qui mest familier. Et pourtant, je retourne caliner sa raie culière avec plaisir. Ma langue la pénètre à nouveau et la fouille profondément. Javale avec bonheur cette liqueur forte. Le muscle de mon amie se contracte rythmiquement. Puis il se bloque brutalement, memprisonnant dans son illet. Je force son anneau pour retirer ma langue. Elle râle, puis effondre toute molle dans les bras de son amant.
Hélène sest installée en sultane sur le canapé. Elle sest calée sur son homme qui lenlace tendrement. Comme dhabitude, elle sest apprêtée : corsage et jupe longue flottante, rouge discret, et queue de cheval. Mais ses yeux sont cernés. Elle allonge ses jambes et les écarte légèrement. Je me glisse dans ce compas ouvert et je pose ma tête sous ses seins.
Pierre fait sauter un bouton du corsage, dégage son sein gauche, et pinçouille son mamelon, juste en dessous de la barrette.
Je farfouille dans sa jupe et je trouve louverture. Je glisse mes doigts sur le nylon, et je remonte sur sa cuisse jusquà sa peau. Je continue jusquau satin de sa culotte.
Elle pose sa main sur ma chevelure. Son homme tire sur son barbel et étire sa framboise. Dans un râle, elle murmure
- Sil vous plait
Je remonte sa robe, dégageant son ventre. Je fais glisser sa culotte, elle souvre.
- Pierre, occupe- toi de mes seins.
Elle remonte ses genoux, me livrant son entrejambe. Je me penche, je connais ses préférences, et je commence à lécher son anus, puis je me glisse en elle. Elle sest lavée au thé noir à son habitude, je reconnais le gout astringent de son lavement favori.
Mais étrangement, je suis déçue. Jaurai aimé retrouver le gout fort et bestial de la dernière fois.
Je relève la tête. Je ne vois delle que sa main gauche aux ongles rouges appuyant sur le crâne rasé de son homme. Elle gémit doucement. Ses doigts se coulent dans ma chevelure et me tire vers son bourgeon. Celui-ci est gonflé et projeté en avant par la barre horizontale de son piercing. Je pose mes lèvres sur son clitoris érigé et décalotté. Jalterne les succions, et les caresses râpeuse de ma langue. Elle halète de plus en plus fort et de plus en plus vite.
Puis elle se cabre dans un grand râle. Elle retombe et reprend son souffle.
- Mes chatons, vous mavez épuisée, et elle continue
- Et toi, ma douce , tu es une bouffeuse de minou de première.
Alors je saisis loccasion
- Dis, tu me mèneras à larbre.
- Oui, ma belle.
- Et je veux que tu me fasses percer avant
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