Nelly
/Misa/février 2011
Nelly
Ch2/3
Vous navez pas lu le chapitre 1 ? dommage
parce que je ne fais toujours pas de résumé !
On sest assises sur le lit, puis allongées lune contre lautre, sans que nos lèvres ne se quittent bien longtemps, seulement pour quelques mots murmurés :
- Jy pensais depuis que je tai vue la première fois à la caisse du magasin avec tes fesses à lair.
- Jy ai pensé aussi, mais javais un peu honte
et peur aussi
- Peur de moi ?
-
Cest
bizarre
mais oui
Clara a ri en caressant mon visage :
- Quest-ce qui est bizarre ? Moi je trouve ça tout naturel !
Jai haussé les épaules, gênée de parler de mes doutes, me sentant un peu bête de les évoquer alors que je venais de lui donner du plaisir et davoir tant aimé la caresser :
- Quand même
Clara sest soulevée sur les coudes et les genoux et a reculé lentement, membrassant dans le cou et sur les seins, sur le ventre et sur les cuisses. En se redressant sur les genoux elle a relevé ma robe, très lentement, jusquà la taille :
- Tu es beaucoup plus habillée que la dernière fois !
Elle sest laissée glisser à genoux au pied du lit et de ses mains sous mes cuisses, ma attirée vers elle en déposant de petits baisers du bout des lèvres sur mes cuisses, remontant vers laine. Dune main elle ma obligée à ouvrir les jambes, ma tirée encore plus au bord du lit jusquà ce que mes fesses soient presque dans le vide. Elle embrassait mon sexe par-dessus ma culotte blanche, mordait à pleine bouche à travers la fine étoffe ; elle a relevé la tête en riant en le découvrant tellement humide, riant encore plus en me voyant rougir violemment pendant quelle abaissait ma culotte, libérant mon épaisse toison brune :
- Ça, je men souvenais très bien
jen ai rêvé
Jai voulu lattirer vers moi dune main, mais elle ma repoussée, soulevant au contraire mes jambes lune après lautre au dessus de ses épaules.
Elle ma donné du plaisir de sa bouche et de ses doigts, me faisant jouir trois fois de suite, ne me laissant pas le temps de reprendre haleine entre deux orgasmes, marrachant à la fin un long cri de plaisir accompagnant les contractions provoquées par son massage du périnée entre le pouce planté dans mon vagin et son index entre mes fesses. Jai protesté, je me suis débattue pour lui faire retirer ce doigt, mais Clara a eu raison de ma résistance.
Bien après, allongée contre moi, elle avait à nouveau caressé du bout du doigt le petit anneau brun entre mes fesses :
- Tu voulais pas ? tu naimes pas ?
-
- Ça aussi cétait nouveau pour toi ?
-
pas que ça
- Ben oui, une femme, tu me las dit aussi !
-
avec ta bouche aussi
On a mangé les salades et le gâteau que Clara avait préparés, assises en tailleur sur le lit, échangé dautres baisers, dautres caresses.
Je voyais le temps filer avec angoisse, jallais devoir partir, faire les courses prévues, puis retrouver Didier qui naurait sans doute pas quitté le canapé, préparer un repas
me coucher, repousser ses avances comme souvent ces deux dernières semaines
Clara a remarqué mon changement dhumeur :
- Tes toute triste, tout dun coup !
- Il va falloir que je rentre, les courses, tout ça
- On peut les faire ensemble, si tu veux, jai aussi un frigo à remplir, tu sais, et puis
on choisira ensemble
je
jaimerais bien que tu restes
- Que je reste ?
- Ce soir, demain
eh ! pourquoi tu pleures ? viens, viens-là
pardon, je vais trop vite encore. Cest ça ? pardon
jai envie de temps avec toi
Cest idiot, men veux pas, je vais me calmer, mais tu sais, je pense tellement à toi que
je vais trop loin trop vite
- Je
jaimerais rester aussi avec toi
je
je suis avec un garçon, enfin, cest pas
mais il est souvent chez moi
javais pas imaginé que
Clara sest redressée, lair un peu déçue, un sourire triste sur le visage :
- Bon
je pouvais pas savoir, excuse-moi, je croyais
je métais fait des idées.
- Non, non, je mexplique mal
cest compliqué
Toi, moi, jamais jaurais cru
et puis je laime pas, je sais même plus pourquoi on est ensemble. Je paye la bouffe, il squatte mon canapé et ma télé, je lave ses caleçons et
jai même plus envie de
mais toi
je pensais à toi, mais
javais même un peu honte
cest tellement nouveau
Jai posé ma joue sur son épaule, visage baissé, en caressant doucement sa cuisse de lindex, dun geste machinal :
- Jaurais dû te dire
je savais pas que
que ça se passerait
- Je te lai dit, je vais trop vite et je suis gourmande, cest rien
Clara ma raccompagné sur le parking du supermarché où javais laissé ma voiture. On sest quittées dun baiser timide, du bout des lèvres, les yeux et le sourire tristes :
- Tu sais où jhabite maintenant
-
oui
à
à bientôt
Jai fait les courses dans le brouillard, la tête ailleurs.
Quand je suis rentrée, Didier na pas levé les yeux de lécran de télé, les doigts crispés sur les boutons de la manette de jeux. La table du salon était encombrée de ses magazines, dune boîte de sardines dont le couvercle arraché baignait dans une petite flaque dhuile imprégnant le bois de la table, du reste de la baguette de pain de la veille.
Jai rangé mes achats dans le réfrigérateur et les placards de la cuisine.
- Tas acheté du coca ? tu men sers un verre ?
- Tu fais chier, Didier ! tas quà te lever ! Et tant que tu y es, tu ranges !
Je suis partie dans la salle de bains, pour misoler, être seule, prendre une douche.
Jai écarté le rideau pour attr le drap de bain posé sur le lavabo ; Didier était là et me détaillait, mempêchant de prendre la serviette :
- Tessuie pas tout de suite, je te rejoins, tu veux ?
- Non ! donne !
- Allez
- Non ! tas rangé ? non ! bien sûr que non ! Tattends que je le fasse ? Cest ça ?
- Eh ! ténerve pas !
- Je ménerve pas ! mais franchement tu magaces ! et puis jai du boulot ce week-end, et toi tu fous rien, ça va pas !
- Oh ! eh ! me prends pas la tête ! et puis si je temmerde, je me casse ! suffit de le dire !
- Et ben cest ça ! casse-toi !
Didier est sorti de la salle de bain en colère en me jetant le drap de bain, mais je lai rappelé tout de suite :
- Oh ! oh ! pas si vite ! toublie ça !
Quand il a repassé la tête dans la salle de bain, je lui ai montré le tas de linge sale quil avait jeté sous le lavabo.
- Ah ouais ! carrément ! ok ok ! ben tu sais pas ? ça marrange ! Cédric ma invité et jai dit non pour rester avec toi ce soir, mais là, comme ça, je vais pouvoir y aller ! tu me rends service !
- Tant mieux ! tout va bien, alors ! passe donc le week-end avec lui, et puis la semaine entière si tu veux ! et noublie pas de lui amener ton linge ! eh ! reviens, y a encore un caleçon, là !
Didier a ramassé le dernier caleçon et a claqué très fort la porte en sortant. Jai pris mon temps. Jécoutais ses allées et venues entre la chambre et le salon. Je ne suis sortie quaprès avoir entendu la porte dentrée claquer et je suis allée directement à la fenêtre du salon pour surveiller le parking. Jai vu Didier jeter son sac et deux poches en plastique dans le coffre de sa voiture et démarrer furieusement.
En me retournant, jai constaté que la boîte de sardine traînait toujours sur la table du salon et
et quil avait laissé à côté le trousseau de clés de lappartement.
Pas le moindre pincement au cur ! Au contraire, un sentiment de liberté ! Cétait vraiment aussi facile ?
Jai fait le tour de lappartement. Il avait oublié un t-shirt et un livre de poche sur la moquette entre le mur et le lit
mais à part ça, plus de trace de lui.
Jai passé le début de la soirée à nettoyer lappartement, à tout remettre en ordre, à passer laspirateur, à nettoyer le peu de vaisselle qui traînait dans lévier ; jai mis mon linge dans la machine à laver.
Jai ouvert grand toutes les fenêtres pour aérer et faire un peu de courant dair, pour profiter de la fraîcheur du soir.
Je me suis préparé une salade que jai mangée assise sur le canapé en écoutant le CD de Muse acheté dans la semaine.
Javais dit à Didier que javais du travail, mais cétait faux ; javais déjà préparé les cours du début de semaine et je pouvais maccorder un week-end sans travailler.
Je pensais à Clara ; à laprès-midi passé avec elle.
Jamais je naurais imaginé
la retrouver
me retrouver nue dans ses bras ! et y prendre autant de plaisir ! Cétait tellement inattendu !
Vers vingt-deux heures, jai étendu mon linge
je me sentais mal
je tournais en rond
je ny tenais plus ! Cétait idiot
mais cétait plus fort que moi
Jai enfilé un pantalon de jogging et un t-shirt, fermé toutes les fenêtres, et je suis partie vers la cité des Primevères ; à pied ; au pire ça me ferait une balade ; et peut-être
Clara a ouvert la porte avant même que je ne sonne :
- Jétais sur la terrasse, je tai vue arriver, entre.
Elle était pieds nus, enveloppée dune grande chemise dhomme, les pointes de cheveux humides de la douche quelle venait de prendre.
Elle ma conduite sur la terrasse, ma invitée à sasseoir sur le bain de soleil et sest assise sur la petite table basse en poussant un peu le verre de soda posé dessus :
- Tu te promenais ?
- Oui
Jhabite pas très loin
- Et tas vu de la lumière, alors
- Te moque pas
- Pardon !
- Je
jai fichu Didier dehors
- Ah bon ?
- Clara !
- Mmm ?
- Je
Je voulais te voir
- Tes partie bien vite, tout à lheure !
- Je sais
- Et maintenant ?
- Maintenant je suis là
Clara gardait les yeux baissés, cachés par les mèches humides de ses cheveux :
- Jétais triste toute à lheure
ton copain
et puis tes partie si vite.
Dune main elle faisait nerveusement tourner un bracelet autour de son poignet. Elle a haussé les épaules et relevé le visage vers moi :
- Je te lai dit, je vais toujours trop vite
jai pensé à toi toute la semaine
et puis cet après-midi cétait
je tombe vite amoureuse, moi
fais-moi une place.
Je me suis décalée contre un accoudoir en ouvrant un bras pour entourer les épaules de Clara qui sest allongée contre moi, la joue au creux de mon épaule.
Pour la première fois, moi qui étais passée par des sentiments très différents, angoisse, espoir, rejet, je me suis sentie assurée, forte de la fragilité que je devinais pour la première fois chez Clara. Amoureuse ? et moi ?
cette envie impérieuse de venir la retrouver, le plaisir que javais eu avec elle, la chaleur et les fourmillements dans tout mon corps, surtout le sentiment de plénitude, dêtre à ma place, ici ; elle ? amoureuse dune femme ? les mots de Clara mobligeaient à réfléchir à ce que je ressentais. Amoureuse
et pourquoi pas ! Jétais si bien ! En chemin javais hésité, presque fait demi-tour en imaginant que Clara me repousserait ou se moquerait de moi.
En baissant les yeux, jai vu une grosse larme couler sur la joue de Clara. Jai resserré létreinte de mon bras sur ses épaules, caressant doucement son dos. Dun doigt jai effacé la larme sur sa joue :
- Je sais pas si je taime
je sais pas
mais ça y ressemble beaucoup
il va falloir me laisser un peu de temps
cest tellement nouveau
Clara sest blottie plus près de moi. Sa main chaude froissait le coton du t-shirt sous mes seins.
On na plus parlé, plus bougé, jusquà ce que la fraîcheur nous fasse frissonner :
- On rentre ? jai un peu froid.
Sans plus rien dire, on sest succédées à la salle de bains, Clara a fermé la baie vitrée et éteint les lumières, et ensemble on a monté lescalier vers la loggia, Clara me tirant du bout des doigts. Au pied du lit Clara a déboutonné sa grande chemise et ma déshabillée, sagenouillant pour abaisser mon pantalon de jogging et mon slip, effleurant à peine la peau du bout des doigts, puis a soulevé mon t-shirt et arrangé mes cheveux dune main. En mentourant de ses bras, elle a dégrafé le soutien-gorge dans mon dos et la fait glisser sur mes bras.
Elle ma conduite vers le lit et écarté la couette, sest glissée contre moi sous la couette tirée sur nos épaules après avoir éteint la lumière. Couchée sur le côté, un genou passé sur mes jambes, elle a enfin posé la main sur moi, enfermant un sein dans sa main.
Et le temps a filé
sans geste ou presque, juste la chaleur de nos peaux, collées lune à lautre, quelques petits baisers du bout des lèvres.
On ne dormait pas, jambes mêlées, nos mains au creux de la taille, douces caresses sur larrondi de la hanche, sur le dos, un doigt lent suivant les creux et les bosses au creux du dos, des épaules aux reins, effleurant et abandonnant à lamorce du sillon des fesses.
Le premier geste est venu de moi. Clara avait bougé en sétirant, sa jambe passant largement au-dessus des miennes. Je sentais se presser contre le haut de ma cuisse la chaleur du sexe épilé que javais découvert en début daprès-midi. De mes deux bras jai fait basculer Clara pour quelle sallonge sur moi, accompagnant le mouvement de mes mains sur ses hanches pour amener Clara plus haut, ses seins lourds entre ses bras tendus venant effleurer ma bouche. Mes mains ont glissé dans son dos des hanches vers les fesses, les prenant à pleins doigts, les écartant en pétrissant les chairs douces ouvertes de la cambrure du dos. Mes doigts plongeaient profondément, se faisaient plus tendres pour jouer sur le début de la vulve et les voiles plissés qui en dépassaient légèrement. Dun mouvement des reins, Clara provoquait un autre attouchement, plus intime encore auquel je méchappais, comme javais essayé déchapper au doigt indiscret de Clara plus tôt. Jappréciais le poids et la douceur des seins sur mon visage, y déposais de petits baisers.
Clara balançait son buste, sécartait pour offrir un téton à ma bouche qui laspirait, se plaquait sur ma bouche et séchappait pour me noyer à nouveau le visage. Quand un mouvement de bassin a une nouvelle fois provoqué le glissement dun doigt sur la chair plissée de lanus, je nai pu rester sourde au gémissement de plaisir et à la crispation tremblante des genoux encadrant mon torse. Du geste de Clara dans laprès-midi et de ce long soupir, jai reconnu lattente dune caresse que je ne connaissais pas.
Jamais dans mes caresses je ne métais touchée ainsi, et je lavais refusé à tous mes amants. Lattente de Clara était trop claire pour que je lignore et cette caresse avait un délicieux goût dinterdit qui finalement mexcitait. Jai plus délibérément recherché du doigt le contact et senti lanneau palpiter sous la pulpe du doigt, lai massé doucement, récompensée dun feulement de gorge de Clara. Je nosais pourtant pas maventurer à une caresse plus invasive et continuais à masser doucement à deux doigts, de mouvements plus amples et plus appuyés. Jai interrompu mon massage de lanus, laissant les doigts posés dessus, immobiles, incertaine sur le désir de Clara et son attente.
Clara sest redressée, échappant à mes bras :
-
naies pas peur, chérie
sil te plaît
Elle sest penchée vers le bord du lit, et jai entendu souvrir et se refermer le tiroir de la table de nuit. Clara sest allongée à plat ventre à côté de moi, me tournant légèrement le dos après mavoir très fort serré les doigts pour minviter à reprendre mes caresses. Je me suis assise sur le lit, glissant les doigts dune main dans les cheveux épais, caressant sa joue, lautre main posée sur les fesses offertes.
Clara a soulevé les reins, allant au-devant de ma main dont elle attendait la caresse de manière tellement explicite que jen souriais en me mordant la lèvre. Sans plus hésiter, jai tout de suite posé le majeur sur lanneau de chair, le poussant légèrement à lintérieur, le sentant complaisamment souvrir. Clara sest redressée sur les genoux, fesses tendues très haut, mordillant du bout des dents les doigts de mon autre main que javais gardée sur son visage. Clara avançait et reculait le bassin, mouvements de lamour que je reconnaissais, venait à la rencontre du doigt, se plaignait dun gémissement venant du fond de la gorge de mon retrait comme jhésitais encore à mengager plus profond.
Jai retiré la main de sous le visage de Clara et lai glissée sous son ventre, allant tout de suite sur le sexe, entre les lèvres écartées, les écartant plus encore pour plonger sans attendre deux doigts dans le vagin trempé de mouille épaisse. Un bref instant, jai mouillé dans son sexe le majeur de lautre main et très vite, lai ramené sur lanus refermé et ly est plongé, de deux phalanges dun coup, arrachant un grognement de plaisir à Clara qui a recommencé à osciller du bassin pour profiter de la double pénétration et aller au-devant.
Jai senti un contact froid sur mon poignet. Clara, un bras rejeté en arrière me tendait un objet dont elle tapait mon poignet à petits coups. Jai retiré mon doigt et jai saisi de lobjet, lai posé sur le lit pour en découvrir les contours : trois renflements successifs, de plus en plus imposants, puis une partie plus longue et plus fine, elle aussi se terminant par un renflement arrondi, lisse et froid, très dur et froid
du verre sans doute
Le tenant par ce que je pensais servir de poignée je lai frotté sur le sexe que je maintenais ouvert de deux doigts, lai poussé dans le vagin deux ou trois fois et jen ai posé le bout sur lanus. Clara était tendue vers lui, immobile, et jai poussé, en surveillant la progression, de la main glissée sous le ventre de Clara qui retenait son souffle. Jaurais voulu voir, voulu allumer la petite veilleuse et voir lobjet la pénétrer. Je sentais mes propres joues chaudes, mes seins et mon ventre durcir dexcitation. Jai poussé plus fort, sentant entrer le second renflement entre les fesses de Clara en commençant à danser de lautre main sur son sexe. Clara gémissait et donnait des coups de reins. Jétais un peu affolée de la taille de lobjet, de sa longueur et du diamètre surtout, et tellement excitée que jai abandonné lobjet un instant pour passer ma main entre mes jambes. Je ne métais pas trompée, mon sexe coulait sur ma main. Quand jai voulu reprendre lobjet de verre, la main de Clara mavait remplacée . Jai posé ma main sur la sienne, laccompagnant dans son rythme, plus ample que le mien plus timide avant, lai laissée là, et de lautre main glissée sous son ventre jai accéléré le tourbillon de mes doigts entre les lèvres, jusquà lorgasme de Clara qui arrondissait le dos de brusques secousses avant de sécrouler sur le lit, sans même arracher lobjet de ses fesses, le laissant planté là, essoufflée, étendue à plat ventre et jambes ouvertes, tremblantes contre mes genoux.
Je me suis agenouillée, à cheval sur ses cuisses, dégageant ses cheveux pour lembrasser dans le cou. En sentant lobjet réchauffé de nos mains contre mon ventre, je me suis redressée, lai enfourché prudemment en mouvrant de deux doigts et le sentant bien engagé au creux de mon ventre, jai commencé à me caresser dune main, appuyée de lautre sur les reins de Clara qui soulevait lentement les fesses à ma rencontre, provoquant de lents va-et-vient de lobjet qui nous pénétrait toutes deux. Jai joui très vite et me suis soulevée du gode, lenlevant doucement des reins de Clara, et je lai posé sur la table de nuit.
Clara, le souffle encore court ma prise dans ses bras en tirant la couette sur nos têtes.
On sest endormies en nous serrant lune contre lautre.
Lodeur du café ma réveillé. Dans la lumière du grand jour qui envahissait la loggia depuis la baie vitrée du salon, en clignant des yeux, jai vu Clara assise au bord du lit qui me regardait en souriant :
- Bien dormi, chérie ?
- Viens !
Clara sest reculée en riant et en chassant les bras qui je tendais vers elle :
- Pas question ! Jembrasse pas les filles dépravées ! tu sens le sexe, chérie ! Va te doucher dabord !
Devant ma mine déconfite, elle sest jetée sur moi pour membrasser, mécrasant sous son poids :
- Mais non ! jadore cette odeur là le matin sur le corps de la fille que jaime !
Elle sest redressée pour me tendre un verre de jus dorange que jai bu dun seul trait. En le reposant sur la table de nuit, jai vu pour la première fois en pleine lumière lobjet dont elle sétait servie dans la nuit, qui était là, juste à côté de la tasse de café. Clara a éclaté de rire en voyant ma tête et en me voyant rougir :
- Ça aussi cétait une première ?
- Ouais ! mais cest énorme ! comment
- Je te montrerais
tu aimeras !
- Moi ? jamais ! cest
trop !
- Mais non ! je parie que taimeras !
- Dans tes rêves !
- Tu verras
si jai tout compris, tu navais jamais embrassé une femme, personne navait posé sa bouche sur ton sexe, et tu navais laissé personne te toucher entre les fesses
- Même pas moi !
- Et
si jai encore bien tout compris
tu as bien aimé tout ça, non ?
Nelly a hoché la tête en souriant.
-
et jadore te voir rougir comme ça
- Toi
tu
tu naimes que les femmes ?
Clara a haussé les épaules :
- Mon premier amour était une prof, comme toi, ma première expérience aussi, pas avec elle, une amie de ma mère en fait, et jai jamais rencontré de garçon qui mait donné envie. Et si cest juste pour essayer
ça na pas dintérêt.
- Et en ce moment, tu es
seule ?
- Eh ! tu plaisantes ? Personne dautre, bien sûr ! je suis seule depuis presque un an
- Oh
- Quest-ce que tu croyais ? que je draguais comme une folle ?
- Non, non
- En fait, cest la première fois que je fais le premier pas
tu étais tellement jolie dans la cabine
javais envie de tembrasser, je me retenais, et puis toi tu restais à poil, là, devant moi !
- Je faisais pas exprès !
- Je me suis posé la question
et puis au resto, la manière dont tu me regardais !
- Mais tu me draguais ! dis pas le contraire !
- Un peu
et ça avait lair de te plaire !
- Jétais étonnée ! cétait
bien et un peu fou !
- Et tes là
je comprends que cest nouveau pour toi, mais
tu sais, cest pas juste comme ça pour le week-end ! attends ! ne dis rien, attends
je
je voudrais passer beaucoup plus de temps avec toi
Jai posé la tasse de café sur la table de nuit et jai passé les bras autour du cou de Clara pour déposer un baiser sur sa bouche :
- Je vais pas disparaître, Clara, je suis là,
mais je sais pas si tu te rends compte à quel point cest difficile pour moi !
- Quest-ce qui est difficile ?
- De rester à te parler alors que jai une envie de faire pipi que timagines même pas !
Je me suis levée très vite, pas assez cependant pour éviter une claque sur les fesses. On a toutes les deux descendu lescalier en courant et en riant aux éclats. Je nai pas été assez rapide, peu familiarisée encore avec la disposition des pièces et Clara sest engouffrée dans la salle de bain à ma suite avant que je ne réussisse à en fermer la porte derrière moi :
- Allez !! laisse-moi !
- Non ! tu tes moquée de moi, alors je bougerai pas dici ! on verra bien si tas autant envie que tu le dis !
- Alors tourne-toi !
- Oh ! dis-donc ! tu me tripotes les fesses, tu te balades à poil chez moi, et tu veux pas faire pipi devant moi ? Pfff !
Clara a enjambé le rebord de la baignoire et tiré sur elle le rideau de douche :
- Tu vois, je me cache !
Quelques secondes après, elle écartait le rideau :
- Tu veux que je fasse couler leau pour masquer le bruit ?
Elle a refermé le rideau juste à temps pour éviter le rouleau de papier hygiénique que je lui ai lancé depuis le siège des toilettes :
- Règle pas trop chaud, jarrive !
et voilà pour la 2ème partie ! mais il ya encore une suite
on se retrouvera ? oui ? à bientôt, alors !
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