Le Métier D'Infirmière Et L'Érotisme: Petit Traité D'Ethnologie Amateur
Me voici donc de retour avec dautres historiettes, mais cette fois, avec une casquette dethnologue. Une ethnologue de terrain, puisque cest à partir de mon métier dinfirmière à domicile que je réalise ce travail dobservation ethnologique.
Je suis donc une jeune infirmière dans un service de soins à domicile. Jai droit à une petite voiture de fonction (ma magnifique R4 pour commencer). Tous les matins, je passe au bureau, où on me transmet mon ordre de mission pour la journée, c'est-à-dire le nom des malades, leurs adresses, et ce que je dois leur prodiguer comme soins.
Premier jour, premier patient. M. Michaux. Celui-ci a sans doute influencé mon approche des gentils pervers que sont certains patients. Mon histoire avec lui permettra sans doute de comprendre mes attitudes par la suite, ce qui me permettra aussi de réaliser cette petite étude ethnologique
Je gare donc ma R4 dans le parking devant limmeuble, sort de ma voiture, et remarque un monsieur à sa fenêtre qui me suit du regard. Arrivé à sa hauteur, il mapostrophe. « Cest ouvert, et tout est sur la table ! ». Jen déduis que cest mon malade. Je suis cependant décontenancée par son aboiement. On ne peut pas dire que je sois très bien reçue ! Je rentre dans le bâtiment, trouve sa porte au rez-de-chaussée. Elle est effectivement posée contre le chambranle. Je la pousse et elle souvre. Jappelle : « M. Michaux ? » pas de réponse. Javance, et découvre M. Michaux toujours appuyé à sa fenêtre, le pantalon et le caleçon aux chevilles, bref, le cul nu ! Ce nest pas ses fesses blanches qui mimpressionnent, jen ai vu dautres. Par contre lattitude, limpudeur, la perversité de cet homme me trouble. Je ne sais trop comment réagir, et cest machinalement que je réalise ce quil souhaitait probablement. Je vais à la table, je prends la seringue, la remplit du médicament, mapproche de la fenêtre et de lénergumène et lui plante laiguille dans la fesse. Pas un mot, pas un regard.
Je rentre dans ma voiture un peu hébétée. Ca commence bien ! Je ne suis pas sûre dêtre faite pour ce boulot. Si je ne tombe que sur des tarés pareils !
Mais la suite de la journée se passe bien. Mon dernier patient de la matinée a reçu un appel téléphonique me signalant que les 2 premiers patients de laprès-midi ne pouvaient être présents. Le service me propose de repasser par le bureau.
Jy tombe sur deux de mes collègues que je ne connais pas. Nous faisons connaissance et elles sinquiètent de ma première impression. Lénervement provoqué par M. Michaux est bien redescendu, mais cest quand même de lui que jai envie de parler. Les réactions de mes collègues sont diamétralement opposées. Suzanne est furibarde et énonce que des pervers pareils, on devrait les embastiller, que je nai pas à me laisser faire, et que sil remet ça, je nai quà refuser de le soigner. Irma est bien plus coulante. Dimaginer ainsi ce monsieur cul nu à sa fenêtre, ça la fait rire de bon cur. Et de minterroger « ça ta choquée ? ». Je me rends compte que, pas vraiment finalement. Je me suis sentie désemparée daccord, mais fondamentalement, je ne suis pas dérangée. « Et bien tu vois, faut pas en faire un plat ! » lance t-elle à Suzanne. « Des mecs de ce style, tu en rencontreras dans ce métier. Faut pas te laisser faire, mais si ça tamuse comme moi ça mamuse, il faut en profiter. Ce que tu dois avoir en tête, cest toujours rester maître de la situation. Et si tu nest pas sûre de toi, tu prends ça dans ton sac » Et de me montrer une petite bombe lacrymogène. « Avec ça, je suis rassurée dans des situations qui pourraient devenir difficile. Mais jai 15 ans de métier, ça fait 15 ans que je me promène avec ça, je ne men suis jamais servie
Si, une fois, sur mon mari qui voulait, alors que jétais pas daccord ! Quel con celui-là ! ».
Suzanne nest pas daccord et tente de me gagner à sa cause. Je promets à toutes les deux de réfléchir et de choisir la solution qui me convient le mieux. Comme cest lheure de repartir au turbin, nous nous quittons sur le parking du service. En rentrant dans sa R4, Irma me rappelle : « 3 choses à ne pas oublier : samuser, rester maître de la situation, et prévoir une petite arme comme celle que je tai montrée
Ce sera comme ça le plus rigolo. Et je te promets que comme ça, tu vas en voir ! » Suzanne démarra en trombe en tapant son front avec son index dun geste non équivoque. Elle nétait pas du même avis.
Le surlendemain allait être décisif. Une nouvelle visite chez M. Michaux. Pas de petite bombe dans mon sac, ce monsieur navait pas lair dangereux. Javais une ambition pour cette seconde fois
Ne pas me laisser impressionner. Et la situation se répète. Il mattend à sa fenêtre. Je rentre dans son appartement. Le cul nu et le matériel sur la table. Mais je suis plus guillerette. Je lui parle de la pluie et du beau temps, lui signale quand je vais piquer, demande si je ne lui ai pas fait mal. Il ne me répond que par des silences, au mieux par un grognement. Je le laisse les fesses à lair et en passant devant sa fenêtre je lui lance : « vous ne bougez pas hein, je reviens dans deux jours ». Et je continue mes visites, assez fière de moi. Je me sens lenvie de pousser le bouchon plus loin avec ce Monsieur Michaux. Combien de visites seront nécessaires pour que je le fasse bouger ? Mieux, pour quil me montre son petit kiki ? Parce que jy prends déjà goût moi. Cest Suzanne qui avait raison. Faut être un soupçon plus pervers que les pervers !
Et tous les deux jours, je me pointe chez lui. Il reste bougon. Et moi, jessaie de le faire bouger. Sans succès, Je lui demande un verre deau, il me dit daller le chercher. Jai besoin dune paire de ciseaux, il mindique le tiroir. Mais toujours en me montrant son dos
et ses fesses.
Jessaie alors autre chose.
Jai revu Suzanne. Je lui ai raconté. Elle ma aussi expliqué ses histoires. Et puis elle ma donné un autre conseil prudent. Ca dépend avec qui, mais parfois, cest possible « dattaquer » en nommant clairement la perversité. Et jai décidé de tester cette proposition chez M. Michaux.
Cest dabord ma traditionnelle arrivée dans lappartement. Et puis jattaque rapidement. « Dites là, monsieur lexhibitionniste, faut évoluer dans le métier. Des fesses, toujours les mêmes, faut chercher à appâter autrement le client. Il se lasse le client. Je me lasse moi. Retournez-vous que je puisse voir autre chose ». Un grognement. Je mapproche de lui. Le prend par les épaules. Tente de le retourner. Mais il résiste. Vlan. Une fessée. Pas violente, non. Mais une fessée quand même. Il sursaute. Japerçois un léger sourire sur son visage (oui, malgré que je sois derrière lui !). Mais il ne bouge toujours pas. Tant pis, pour cette fois, je lui fais sa piqûre. Mais cest la fois suivante que jai ma surprise. Il mattend à sa fenêtre, mais sest retourné quand je rentre dans lappart. Je vois sa quéquette légèrement gonflée par un début dérection, mais surtout son sourire narquois. Un rien désarçonnée, je nen laisse rien paraître, et le félicite pour sa progression.
Mon histoire avec M. Michaux se termine presque. Un jour, il ne mattend pas à sa fenêtre.
Une histoire finalement un peu banale. Mais qui a orienté très clairement la façon avec laquelle jai décidé de gérer ma carrière avec ces gentils pervers. Parce que des histoires, jen ai vécu dautres, et ce pendant mes 30 ans de carrière
Par quoi je commence ?
Et si je commençais par mes émotions ?
Monsieur Raisière par exemple. Un cancer, en phase terminale. Je lui fais sa toilette. Complète. Mais sans réaction. Il est fatigué, très fatigué, na plus envie de rien. Il attend tristement. Et je narrive pas à lui remonter le moral. Un 21 mars, jour du printemps, pendant que je le lave, je vois sa bébête si malheureuse qui commence à frétiller
Qui gonfle, gonfle, puis se dresse. Je regarde son visage. Un petit sourire. Un peu gêné. Mais il me semble apercevoir dans ses prunelles fatiguées un léger mieux. Joctroie une petite caresse à son érection inattendue, termine sa toilette, et file vers mes autres patients non sans un au revoir chaleureux que je moblige à manifester avec ses patients en fin de vie. Début daprès-midi, chez mon premier patient, un message du bureau. M. Raisière est mort. Je men souviendrai toujours et je me demande parfois si je dois men vouloir, mais la première image que jai de lui à cette annonce, cest sa queue dressée. Des années plus tard, quand jy repense, je suis assez fière de moi. La dernière érection de M. Raisière, cest moi qui lai provoquée. Une mission de linfirmière a ici pris tout son sens
Faire le bien autour de soi, à ses patients.
Johnny. Ce nest pas son vrai prénom. Mais cest comme ça quil aimait se faire appeler. En référence au mythe. Quel mythe ? Plus dun sappelle Johnny. Ce nétait apparemment pas Halliday.
Un accident de moto. Sérieux. Mais guérissable. Sa maman veut le reprendre à la maison. Sans se rendre compte de la charge que cela va représenter. Les deux jambes, les deux bras, immobilisés. Et pendant un mois, les yeux bandés. Et la maman qui doit assumer, notamment les toilettes. Et son Johnny qui bande comme un âne à chaque toilette. Qui refuse de couvrir son intimité, estimant (avec raison) quil est vraiment difficile dans sa situation de se déshabiller, et quil fait vraiment trop chaud dans sa chambre. Pauvre Johnny, cest en effet un soleil de plomb qui va accompagner la première partie de son séjour au lit, celle où il est vraiment immobile, complètement dépendant !
Et la maman qui supplie de laider. Pas parce que cest trop dur à faire la toilette de son fils. Mais parce quelle ne supporte pas les érections que elle, sa maman, provoque. Ca la dépasse complètement. Elle sen veut. Elle en veut à Johnny. Et ce nest pas possible de lui expliquer que cest la nature, que vu létat de son fils, cest même plutôt une bonne nouvelle.
Jaccepte de la dépanner. Ca ne fait pas moins bander son fils. Une trique denfer. Parmi les plus impressionnantes quil mait été donné de voir dans ce métier. Et le Johnny ça ne le dérange pas dexhiber son gros bâton. Mais Johnny nest pas prioritaire pour notre service. Dautres patients doivent passer avant, sa mère étant capable dassumer la toilette. Mais elle pleure la maman. Dit quelle ne peut plus, quil faut que je laide. Moi, le bénévolat, je veux bien, mais il y a des limites.
Je demande à la maman et à Johnny si quelquun ne pourrait les aider. La maman parle de Sonia et Elise. Ca fait pouffer son fils. Qui semble intéressé. Je repère dans le quartier 2 nanas aux nichons provocants qui me semblent correspondre à la description. Ce sont bien elles. Qui connaissent Johnny. Et semblent amusées à lidée de laider.
Je leur propose une formation minute sur le terrain. Elles gloussent quand Johnny déballe son engin. Johnny nest pas mécontent de se dévoiler de la sorte. Mon petit cours terminé, je leur remets Johnny, leur recommandant den prendre soin, ce dont je ne doute pas. Je promets de faire un détour quand je passe dans le quartier.
Cest ce qui se passe la semaine suivante. Sonia et Elise sont dans la chambre
accompagnées de Cathy et de Martine. La semaine suivante ce sera Yolanda et Colette. Bref Johnny passe entre de très nombreuses mains féminines, complètement dépendant, complètement à leur merci. La maman préfère ça. Il bande Johnny, il bande beaucoup, il bande même tout le temps, mais ce nest plus elle qui le fait bander. Ce sont ses copines aux nichons qui débordent
Et ça cest normal. Johnny aime ça aussi. Et les nanas samusent et nt de la situation dans un consentement général. Johnny naura jamais autant joui que quand il sest retrouvé aussi handicapé. Dans des mains, dans des bouches, dans des sexes,
Je repense attendrie à Johnny, mais surtout à sa maman. Elle qui ne supportait pas de faire bander son fils, mais qui acceptait sans problème quil se fasse essorer par la population féminine du quartier
Jessica. Une espèce de maladie qui latt comme ça à limproviste. Elle se gratte partout. Les toubibs cherchent. Mais ne trouvent pas. Cest une espèce dallergie aux tissus. Toucher un tissu déclenche chez elle des démangeaisons infernales
Impossible pour elle de shabiller, impossible pour elle de dormir dans des draps.
La solution ? Vivre nue dans sa chambre, dormir sur une planche en bois. Cloîtrée. Elle ne peut et surtout ne veut recevoir personne à poil. Je viens chez elle pour faire les piqûres sensées la soulager. Elle-même senduit le corps dune pommade grasse, dont les effets sont peu spectaculaires. Mais les médecins cherchent.
Elle téléphone à ses copains et copines. Les remballe sec quand ils proposent de venir lui dire bonjour. Elle qui avait tant de copains la voilà seule maintenant.
Je rencontre Claire en bas de son immeuble. Elle me dit quelle veut aider sa copine. Mais quelle ne sait pas comment. Nous sommes daccord, elle a besoin de voir du monde. Elle devient folle sans ça. Claire a une illumination. Et si jy allais nue ? Bonne idée ! Faut lui demander ! Claire ne veut pas. Elle préfère faire la surprise.
Cest par hasard que jarrive à lappart de Jessica le jour où Claire a décidé de réaliser cette surprise. Mais sur le pallier de lappart de Jessica, cest 15 mecs et nanas à poil qui silencieusement sapprêtent à rentrer chez leur copine. La voisine détage a permis que son logement serve de vestiaire. Elle samuse beaucoup la voisine. Elle reluque, elle apprécie ses jeunes corps nus. Je dois dire que moi aussi je profite bien. Les nanas sont très à laise. Les quatre mecs sont moins fiers. Mais ils assument. La maman de Jessica ouvre la porte. Claire lui avait parlé de son idée, mais elle ne sattendait pas à voir autant de monde débarquer dans son appartement les fesses à lair. Elle est étonnée, mais moins que Jessica qui hurle en les voyant rentrer dans sa chambre, terrorisée quelle est. Elle se cache comme elle peut derrière sa planche en bois. Puis elle reconnaît les copines et les copains. Et elle éclate de rire, elle saute dans sa chambre. Puis dans les bras de chacun. Les biroutes des mecs ne se tiennent plus et se dressent fièrement. Rendant les gars un peu moins fiers encore. Et on sort les biscuits, les chips, les bouteilles. Les jeunes boivent, mangent
et comparent les anatomies
tout cela dans un esprit étonnamment bon . La maman est heureuse, mais nen revient pas du culot de ces jeunes. Jai fini mon boulot, mais je reste.
La soirée se passe. Il est temps de partir. Embrassades. On promet de revenir. Dans la même tenue. Et cest comme ça que ça se passe les deux mois qui suivent. Les visites sont possibles. Vient qui veut, quand il veut, mais à poil. Jusquà ce que Jessica décide que ce nest plus nécessaire de se déshabiller. Mais les potes préfèrent et continuent leurs visites dans le plus simple appareil. Et puis, Alléluia ! Un médecin trouve le médicament miracle. On raconte que cest par hasard. On ne sait toujours pas de quelle maladie a souffert Jessica, mais elle est guérie. Pendant longtemps, une fois par mois, ces jeunes ont continué à se réunir chez Jessica. A poil. La maman nétait pas trop daccord. Et puis, elle a laissé faire
Quelle est belle cette jeunesse. Elle est belle à poil, mais elle est belle aussi dans sa tête
Des émotions dabord. Quelques sourires ensuite
Dany est un jeune garçon de 17 ans, passionné par la mode punk, quil a décidé dadopter. Cest donc à un gaillard à la crête verte haut perchée sur un crâne pour le reste rasé que je men vais, ce jour, faire son rappel contre le tétanos. Je le rencontre dans lescalier sans savoir que cest lui, et il me toise, son blouson de cuir noir parsemé dépingles de nourrice et constellé de mots tracés au tippex, à la gloire des sex pistols et de Nina Hagen
Un vrai spécialiste. Je me rends à lappartement renseigné sur mes fiches. Cest sa maman qui mouvre. Quelques minutes se passent et Dany nous rejoint. Un vrai dur. Qui roule des mécaniques, qui rabroue sa maman, qui renifle bruyamment (et de manière tout à fait impolie !), qui ouvre une canette de bière et se vautre dans le fauteuil en attendant que je passe à laction.
Je prépare le matériel, et lui propose la piqûre debout, les deux mains sur la table ou couché sur le ventre dans le divan. Il se fait déjà moins fier, mais choisi finalement la position couchée. Je lui demande de défaire son pantalon, et de légèrement le baisser ainsi que le slip pour dégager suffisamment le haut de la fesse pour me permettre de lui faire cette piqûre. Cest là que le faux dur se révèle. Il rechigne. Hésite. Se fait rappeler à lordre par sa maman. Consent finalement à défaire sa braguette, mais sans baisser suffisamment ces vêtements. Je le lui fait remarquer, et il montre une tellement mauvaise grâce à sexécuter, que cest sa maman qui sen occupe brusquement, dévoilant plus que nécessaire ! Dany est donc couché sur le divan, les fesses finalement bien à lair, mais son visage passe au livide. Je le rassure comme je peux, mais quand je pose le coton imbibé dalcool, il hurle, se retourne, se lève et refuse la piqûre. Voilà ce grand punk, debout au milieu du salon, les fesses à lair et la larme à lil devant sa maman et linfirmière. Je tente gentiment de le raisonner, mais comme je ne rencontre pas de succès, sa maman le reprend plus vertement. Elle latt par le bras pour le forcer à se recoucher. Il se débat, le pantalon tombe aux chevilles, le slip laisse largement apparaître une biroute de taille respectable en position debout. Lui sen fout. Sa maman rougit. Moi, je mamuse. Il se recouche, par sa mère sur le divan, mais ces fesses sont tellement contractées, que je vais lui faire vraiment mal quand je vais le piquer. Je la joue calme pour le détendre, mais, ça ne marche pas. Sa maman sénerve, il lengueule, tente de faire le cador par rapport à sa mère, et se relève à nouveau. Le tableau me fait éclater de rire. Ce grand escogriffe qui veut apparaître comme le plus grand des caïds, se retrouve cul nu et la bite au garde à vous au milieu dun salon bourgeoisement meublé. Jexplique la raison de mon hilarité. Ca fait sourire Dany, mais il ne fait pas le moindre effort pour retrouver un peu de dignité et remballer ces affaires. La maman sourit aussi, mais rougit quand je vante le garde-à-vous de lengin de son couillon de fils. Mais latmosphère se détend. Jinvite Dany à sasseoir quelques instants à côté de moi, ce quil fait sans remonter quoi que ce soi. Il faut faire baisser le stress de ce gamin. Il me parle de la passion quil a pour la musique, des concerts quil a déjà été voir, des enregistrements vidéo de certaines émissions,
La tension baisse. Cest encore plus visuellement visible avec un pantalon et un caleçon aux chevilles. Je le lui fais remarquer. Un nouveau sourire. Je lencourage. Il se recouche, un peu crispé. Le coton lui caresse la fesse. Il se raidit un peu. Quelques secondes de détente, et il sent à peine quand je le pique. Jai fini. Je lui dis quil peut se rhabiller et boire un coup. Il se relève et les chevilles bien entravées par ses vêtements, se dirige vers sa canette. Cest seulement après lavoir vidée à longues gorgées quil consent à remballer tout son matériel. Je fais de même de mon côté. Je ne men vais pas sans lui faire une dernière petite remarque
Il ma dévoilé son anatomie. Je lui exprime ma déception. Il ne sest pas fait de crête colorée au pubis
Je trouve pourtant que ça lui irait très bien. Jai le sentiment que la maman trouve que je dépasse les bornes
La semaine suivante, jai un rendez-vous dans la même cité. Quand je quitte lappartement de mon patient, je croise Dany et deux de ses potes aux cheveux colorés. Cest Dany qui a la crête la plus élevée. Les deux autres se contentent dune crête aux cheveux courts, mais sur un crâne également rasé. Dany me sourit et me signale quil voulait me voir. Je nai pas le temps de réagir, que les 3 compères ont baissé culotte et slip pour mexhiber de magnifiques biroutes, toutes trois bien dressées, mais aussi toutes trois agrémentées au niveau du pubis dune jolie petite crête : une verte, une rose et une orange
Cest ce jour là que jai décidé de méquiper, pour mon travail et surtout ces à-côtés, dun appareil photo, qui ne ma plus quitté depuis
Mais de cet appareil, jen reparlerai plus tard
Sachez seulement que les queues de ces 3 ados ont été les premières dune collection
Elisabeth, la grosse quarantaine. Encore bien fraîche. Une habituée de mes visites médicales. Elle me considère comme son amie. Ce qui ne me dérange pas trop, elle ne me demande pas de la considérer comme telle, et ne me fait pas de propositions qui envahiraient ma vie privée. Elle aime son homme comme elle dit, quelle trouve très beau (ça se discute, je trouve !) et elle se dit assez portée sur la chose. Un jour, je me rend chez elle pour je ne sais plus quelles raisons (cétait souvent des problèmes de migraines). Elle vient mouvrir assez excitée, me dit quelle voulait me voir pour me parler de ses vacances. Et dune expérience quelle a eue avec son mari, expérience dont elle est assez fière. Et hop, elle ouvre un album photos où sont disposées des photos de son Jules et delle-même dans le plus simple appareil. Pas du tout gênée et même assez fière de me les montrer. Il y a des photos devant la mer, sur la plage, dans les dunes, dans la forêt
Une belle collection. « Quand le photographe qui développe nos photos à dû voir ça ! » rosit-elle. Et il y a de tout. Des portraits en pied, mais aussi des gros plans. Et par exemple des gros plans des mamelles et du fri fri de madame, du kiki de monsieur (debout ou couché !) et des fesses de tous les deux. Puis dans les dernières pages, des duos, quelques photos des deux visages, quelques unes de leurs deux sexes. Mais ces dernières photos désolent Elisabeth qui les trouve mal fichues. « Faut dire, cétait pas facile de nous photographier nous-mêmes ! ». Je lui demande pourquoi ils nont pas cherché un photographe sur leur lieu de vacances, quidam qui, jen suis sûre, se serait fait un plaisir de les aider à poser pour léternité. « Tu ny penses pas ! On naurait jamais osé ! » Elle réfléchit quelques secondes, puis « A toi, on aurait bien demandé ! ». Et moi, bêtement et sans réfléchir : « Mais il nest pas trop tard ! » Evidemment elle saute sur loccasion. Et quand je reviens la semaine suivante, elle en a parlé à son mari et ils mattendent tous deux pour une séance photo. Je me souviens que la piqûre que javais dû réaliser ce jour là est vite expédiée et mes deux tourtereaux se retrouvent tous les deux à poil, passablement excités, ce qui se remarque bien entendu surtout dans le chef du monsieur. Cest tout nu et le zizi bien dressé quil mexplique le fonctionnement de son appareil. De son appareil photos, je précise ! Et je me mets au travail ! Un travail particulier et exceptionnel dans ma carrière, certainement déontologiquement contestable, mais pour lequel je me suis bien amusée. La chambre, la salle de bain, le salon, et même la cuisine et le pallier de lappartement ont été le théâtre de ces poses. Dabord sages, elles se sont transformées, au fur et à mesure, en positions plus osées. Il a dailleurs fallut que je mette moi même des limites, je navais pas lintention de réaliser un reportage porno. Je trouvais que les prises sur lesquelles madame posait ses lèvres sur lérection de monsieur et où la langue de monsieur faisait mine de sinsinuer entre les lèvres du sexe de madame étaient bien suffisantes ! Pas question que jassiste, fusse comme photographe, aux ébats de ces deux êtres en chaleur, comme Elisabeth semblait vouloir me le proposer ! Je méclipsai, les laissant à leurs ébats !
Elisabeth, me permit de choisir parmi les photos que javais réalisées. Jen choisi une très soft, où tous les deux étaient debout, nus bien sûr, monsieur tenant madame par les épaules et monsieur enlaçant la taille de monsieur. Elisabeth sembla déçue de mon choix et me proposa une photo où son mec démontrait une belle vigueur. Je refusai, mais reçu néanmoins le cliché quelques jours plus tard. Je ne collai dans mon album secret que la photo soft
Dautres souvenirs amusants. Les timides. Jen ai connu un paquet. Qui font passer un message subliminalement érotique à linfirmière de service, c'est-à-dire à moi-même. Des exemples ? M. Hutois (et bien dautres comme lui) qui laisse négligemment traîner des revues de cul sur la table du salon. Plus amusant ? M. Noël qui tient absolument à ce que je le soigne dans sa chambre, là où une photo dans un cadre le représente nu, mais de dos. Du même style, M. Hourlay qui manifestement remplace les cadres de son salon avant ma venue, et y place des pêle-mêle où se retrouvent des gens à poil, parmi lesquels, il est reconnaissable
Amusant encore ? M. Ansenne qui maccueille en musique. Il a mis une cassette où passent à la queue leu leu une série de chansons qui parlent de sexe ou sont gentiment érotique. Pierre Perret soctroie la part du lion. Le zizi, à poil, tout le monde à poil, ce joli mot con, la porte de ta douche est restée entrouverte, les seins,
Puis « déshabillez moi » chanté par la Greco ou la vilaine fermière. Les érotiques de Gainsbourg y ont aussi leur place bien entendu. Et, cerise sur le gâteau, la sublime chanson de Colette Renard « les nuits dune demoiselle ».
Pour chacun deux, joctroie une réaction du même style. Avec M. Hutois, je feins de remarquer les revues. Je manifeste du mécontentement parce que de telles revues nexistent que pour les hommes et que les femmes nont pas droit à ce plaisir. Puis jajoute malicieusement : « Y a que les infirmières qui ont cette chance. Allez, déshabillez-vous ! ». Et le visage de M. Hutois de se transformer en tomate bien mûre. Et denlever quelques vêtements. Je repère la page centrale dune revue, la lui montre et questionne « cest tout ? ». La tomate est blette maintenant. Mais M. Hutois obtempère et dévoile bientôt linévitable érection
Il est arrivé que dautres patients disposent des revues hots sur leurs tables. Mais il ny a que M. Hutois que jai réussi à désaper complètement. Dans ces autres situations, jai eu droit à plusieurs slips avec une bosse importante sur lavant, mais le retrait de la dernière pièce ne fut pas possible. Sauf, quand, pour les soins il fallait (absolument bien entendu !) que je passe par là
Quelques fesses ont alors été plus largement dénudées que nécessaire.
Messieurs Noël et Hourlay ont droit à des commentaires semblables
Je remarque leurs nudités sur la ou les photos du cadre ou du pêle-mêle. Japprécie, et indique ensuite que de telles nudités ainsi exposées devraient faciliter mes soins en évitant les pudeurs excessives. Monsieur Noël et monsieur Hourlay, quand je leur ai proposé de se déshabiller, nont ainsi pas vraiment hésité
Enfin, cest après avoir entendu chanter Perret et son Zizi, et en entendant Greco qui demande de la déshabiller que jai proposé à M. Ansenne de se déshabiller aussi et de me dire tout sur son zizi à lui. Jai dû un peu insister, relever son manque de cran, pour quil se décide lui aussi à déballer son outil en pleine forme
Mais jy suis arrivée !
Ma fierté ? Plus que daméliorer mon record de bites vues, record auquel jaccorde si peu dimportance (au contraire de ma collègue Josepha dont je parlais dans mon premier texte), cest davoir réussi à corriger une situation où jétais linstrument de la perversité de ces hommes, pour la transformer en situation où eux se trouvaient manipulés. Cest bien là la deuxième partie essentielle de mon travail : Dabord soigner ensuite, pour ces quelques mecs aux perversités le plus souvent douces (y a pire en tout cas!), plus nombreux quon ne le croit, prendre le dessus, en faire moi-même un instrument. Ce qui ne veut pas dire que eux ne trouvent pas leur compte dans nos relations légèrement dévergondées
Et puis, ce qui me plait aussi, cest que comme je le racontais aux copines, jai toujours eu les situations bien en main !
Avec ces témoignages amusants, je pense être rentrée dans ce qui constitue lessentiel des pratiques « peu morales » de ces patients. Il en est bien quelques uns qui ont tenté de me draguer, qui mont proposé la botte. Je les ai toujours rapidement remis à leur place. Parfois dune simple parole, parfois par la menace, une fois en utilisant la force, le monsieur sétant retrouvé sur le tapis du salon, bien marri. Mais cet essentiel des pratiques perverses, cest surtout lexhibitionnisme. En trente ans de travail, je nai pas vécu un mois où un patient ne se déshabillait plus que nécessaire, où un autre ne me présentait des morceaux de son anatomie quil ne métait cependant pas nécessaire de voir pour exercer mon métier.
La fois prochaine, je raconterai quelques anecdotes parmi celles qui me paraissent les plus dignes dêtre racontées. Et qui alimentent à ce titre mon expérience ethnologique : Mon immersion dans la tribu des gentils pervers exhibitionnistes.
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