Malika Episode 1 : La Rencontre
Avertissement :
Lhistoire qui va suivre ma été envoyée par un fidèle lecteur, journaliste de profession. Je ne
sais pas si lhistoire est totalement vraie et si elle a été vécue exactement comme elle est
racontée par son protagoniste principal (probablement quelle a été quelque peu enjolivée pour la
rendre plus intéressante) mais, connaissant assez bien le milieu social dans lequel les évènements
sont censés se dérouler, jai été convaincu de leur véracité. Jai donc pris la décision de la
reprendre telle quelle et de laisser les lecteurs seuls juges de son intérêt.
Gérache
Je mappelle Rafik et je suis journaliste dans un grand journal francophone du soir, pour lequel
jassure une chronique politique et sociale hebdomadaire, qui semble avoir un grand succès auprès du
lectorat. Cest aujourdhui encore mon occupation professionnelle principale. Lhistoire que je me
propose de vous raconter ma tellement marqué que aujourdhui quelle a pris fin - jéprouve un
irrésistible besoin de la revivre à travers des souvenirs égrenés sur une feuille blanche. Jespère
en outre quelle plaira aux lecteurs qui auront lamabilité de la lire. Jaimerai aussi quils
sauront comprendre les ressorts psychologiques des personnages principaux et, surtout, quils ne
jugeront pas mal le comportement de Malika, arrivée à un moment de sa vie où il lui fallait, soit
sépanouir dans une relation adultérine passionnée, soit sétioler dans une vie rangée de riche
bourgeoise délaissée par son mari trop occupé à ses affaires et nayant rien dautre à faire
quà tenir une maison trop grande, que même ses s, devenus indépendants, ne fréquentaient plus
que la nuit, pour y dormir.
Physiquement, et sans forfanterie, je suis un homme assez bien de ma personne : grand, mince et,
ma-t-on assuré, dégageant une espèce de force tranquille qui impose le respect à mes
interlocuteurs.
dépicurien (cest ainsi que je me vois quand je me regarde dans un miroir). Ce nest pas par hasard
que jai employé les termes de gourmand et dépicurien. En effet, et je ne sais sil ne sagit pas
en fait dune tare (ce que les chrétiens rattachent au péché de chair), tout ce qui compte pour moi
ce sont les plaisir de la vie. Tous les plaisirs de la vie.
Ma devise dans la vie se résume à bien manger, bien boire et bien b
Tel est le seul mode de vie qui
magrée. Cest dailleurs à cause de cette nature de jouisseur que je suis resté célibataire et que,
aujourdhui encore à près de quarante ans, je ne pense toujours pas à fonder un foyer et poser mes
valises. La vie est trop belle et trop précieuse pour me mettre la corde au cou et perdre toutes les
belles choses que la vie continue de moffrir. Question sexe, je papillonne dune femme à lautre
(parfois plusieurs en même temps, ce qui souvent me pose de vrais problèmes de gestion de mon temps)
et y prends un maximum de plaisir. Bien entendu je nai pas eu que des succès avec la gent féminine.
Il mest arrivé plusieurs fois de faire de vrais flops avec de belles plantes, qui connaissant mon
tempérament et mon refus de tous liens permanents, mont envoyé promener, donnant un douloureux
coup de griffes à mon amour propre de mâle prétentieux. Mais lun dans lautre, la vie pour moi
avait été plutôt généreuse et jétais satisfait de son déroulement.
Depuis que jai commencé à travailler, juste après avoir effectué mon service national, jhabite
seul un petit appartement de fonction - dont je suis devenu assez rapidement propriétaire - dans une
petite cité sur les hauteurs dAlger. Et cest dans le quartier où jhabitais quavait démarré mon
histoire avec Malika. Elle commença une fin de matinée, alors que jétais entrain de faire quelques
petits achats dans le grand magasin du quartier qui venait douvrir ses portes.
acheter quelques produits dentretien ménager et réapprovisionner mon frigo qui sétait vidé depuis
quelques temps déjà. En me promenant dans les allées du magasin à la recherche des produits que je
voulais acheter, mon regard fut attiré par une magnifique croupe de femme. Une vraie croupe de
pouliche, dont la seule vue suffit à titiller le bas ventre de nimporte quel homme normalement
constitué. Elle appartenait à une splendide plante entrain de pousser un chariot qui débordait de
produits et qui, dévidence, commençait à peser trop lourd pour elle. Je lobservai un moment
entrain de sescrimer avec son chariot, rattrapant de temps en temps un paquet qui avait tendance à
tomber par terre.
Je navais encore rien mis dans mon chariot. Je mapprochai de la dame pour lui proposer de laider.
Je venais de céder à une de ces pulsions qui de temps en temps simposaient à moi, sans trop savoir
pourquoi, et auxquelles je ne savais pas résister.
- Si vous mettez dans mon chariot, tout ce qui déborde, vous vous en sortirez mieux, lui dis-
je, en mefforçant daccrocher à mes lèvres un sourire, que je pensais irrésistible.
La dame se retourna pour regarder et jauger lhomme qui sadressait ainsi à elle. Elle semblait ne
pas trop savoir comment prendre ma proposition de laider. Dévidence, elle se demandait si jétais
entrain de la draguer, ou si je faisais partie de cette race dhommes galants, qui était entrain de
disparaître de la surface de la terre. Mais je voyais, au demi-sourire quelle avait sur les lèvres,
quelle semblait bien contente de trouver une main secourable pour laider à transporter tout ce
quelle avait acheté. Après avoir hésité quelques secondes, elle me répondit, dune voix assurée
doù perçait un soupçon de moquerie :
- Je nai pas quatre bras pour pouvoir pousser deux chariots en même temps!
- Mais je suis là pour pousser le deuxième !
- Cest vrai ?
- Bien entendu que cest vrai !
- Jai encore dautres produits à acheter.
que je termine ?
- Ce sera un plaisir pour moi !
Et ce fut ainsi que je fis la connaissance de Malika. Une superbe plante denviron quarante-cinq
ans, brune une vraie brune au teint mat et aux immenses yeux noirs grande et plantureuse. Elle
était vêtue dun large jogging qui était censé cacher ses formes, mais que chaque pas quelle
faisait en poussant son chariot, mettait en valeur. Javais eu tout le loisir dadmirer ses larges
hanches et son fessier proéminent pendant quelle sescrimait avec son chariot. Ce qui mavait le
plus attiré chez la femme, cétait ses immenses yeux noirs, ses pommettes saillantes et sa grande
bouche entourée par deux lèvres superbement ourlées, légèrement maquillées en marron. Javais aussi
tout de suite aimé son regard profond qui semblait plein de mélancolie, malgré que ses yeux
brillaient de mille étoiles, sous leffet des lumières crues du magasin. Je me disais que la dame ne
devait pas avoir une vie très gaie. Malgré sa grande beauté, son visage renvoyait surtout de la
tristesse et de la mélancolie. Il ny avait pas de trace de joie de vivre et de bonheur dans ce
visage et ce regard.
Je venais de comprendre que la pulsion qui mavait poussé à lui proposer mon aide nétait en fait
que lexpression de mon instinct de prédateur qui venait de se réveiller. Cette femme mattirait
comme un aimant. Il me fallait faire sa connaissance et voir sil ny avait pas moyen daller plus
loin avec elle. Il me fallait profiter du court moment qui métait offert- entre le temps de
compléter ses achats et celui de les ranger dans sa voiture - pour lamener elle aussi à
sintéresser à moi.
Je suis de tempérament extraverti et jai le contact assez facile avec les gens. Mais là je ne
savais pas trop comment my prendre pour lintéresser et créer en elle le besoin de mieux me
connaître.
- Il y a là de quoi nourrir toute une caserne, fis-je en montrant le contenu des deux chariots
qui continuaient de se remplir ! Vous avez une grande famille ?
- Non, mais comme jai horreur des courses, jessaie de ne les faire quune fois par mois.
Jachète en une fois tout ce qui est indispensable et nest pas périssable. Pour le reste, je me
contente des commerçants du quartier. Cest moins contraignant.
- Vous habitez loin ? Je ne vous ai encore jamais aperçue ici.
- Je viens du quartier juste au dessus de celui-ci. Cette grande surface est la plus proche de
chez moi. Vous habitez dans le coin ?
En moi-même je jubilais. Je venais de lamener à sintéresser à moi. Il ne me restait plus quà
ferrer le poisson et à le tenir fermement.
- Jhabite juste à côté. Je fréquente rarement les grandes surfaces ; tout ce dont jai
besoin, je le trouve moi aussi chez les petits commerçants du quartier. Il faut dire quen tant que
célibataire, je nai vraiment pas de gros besoins. Juste un petit frigo à remplir pour les rares
moments que je passe dans mon appartement.
- Vous habitez seul ?
- Oui ! Jai un mode de vie qui nadmet pas de vivre en famille. Je suis journaliste ; presque
toujours par monts et pas vaux.
Je me rendais compte que javais attiré lattention de la dame. Ma qualité de journaliste semblait
avoir éveillé sa curiosité. Elle narrêtait pas de me questionner sur le contenu de mes chroniques
hebdomadaires et sur mon analyse de la situation sociopolitique du pays. Jétais aux anges, non pas
parce quelle sintéressait à mes écrits, mais parce que le temps passait et quelle était toujours
avec moi. Elle termina de remplir le deuxième chariot et nous fîmes la chaîne devant la caisse, tout
en continuant de papoter, comme de vieux amis.
Je laidais à charger ses achats dans son véhicule (un immense 4 X 4, dune grande marque coréenne)
qui était garé à quelques dizaines de mètres du magasin. Il me fallait absolument la revoir et je le
lui dis franchement :
- Ne prends pas mal ce que je vais te dire (jen étais au tutoiement !) mais jai vraiment
envie de te connaître plus intimement. Tu es le genre même de femme qui mattire, et pas seulement
parce que tu es belle et désirable, mais surtout parce que tu es intelligente et cultivée et quil y
a quelque chose en toi de mystérieux. Pour te dire la vérité il y a beaucoup de mélancolie et de
tristesse dans ton regard et jaimerai bien percer ton secret. Ne me répond pas tout de suite. Prend
ma carte de visite et si tu décides de me revoir, appelle-moi.
Elle ne répondit rien. Elle eut un sourire furtif, prit ma carte et sengouffra dans son 4 X 4 en me
disant merci pour mon aide. Elle démarra en trombe et disparut dans la circulation. Je suis resté
longtemps immobile à réfléchir et ruminer ma déception de lavoir laissé partir. Je me dis quelle
nallait certainement pas me rappeler, même si jétais certain davoir éveillé de lintérêt en elle.
Un intérêt purement intellectuel, pensais-je. Je me disais esprit descalier quand tu nous tiens !
que jaurais dû lui demander son numéro de téléphone pour pouvoir lappeler moi-même (tout en
sachant que cétait impossible, parce que la dame était mariée). Je retournai dans le magasin pour
faire les achats pour lesquels jétais venu et retournai chez moi, la tête pleine de Malika. Jétais
certain quelle allait occuper longtemps encore mon esprit, mais quil y avait très peu de chance
pour que nous nous revoyions.
Je passais le reste de la journée devant mon micro à écrire le texte de ma prochaine chronique - qui
devait absolument paraître le lendemain et lenvoyai par mail au journal. Jusquà une heure
tardive de la nuit jallais dun site internet à un autre à la recherche dinformations
intéressantes pour ma prochaine chronique et vers une heure du matin, je me mis au lit pour dormir.
Cest le moment que choisit Malika pour mappeler. Je ne mattendais vraiment pas à ce quelle
mappelle. Et surtout pas en pleine nuit. Inutile de dire dans quel état jétais et combien le
rythme de mon cur sétait accéléré.
- Allo ! Rafik ? Cest moi Malika ! Tu me reconnais ?
- Evidemment que je te reconnais ! Je suis vraiment heureux de tentendre ! Je ne my
attendais vraiment pas ! Cest une magnifique surprise ! Comment vas-tu ?
Jessayais de parler à toute vitesse de manière à attirer son attention et à lempêcher de
raccrocher. Jétais conscient quelle avait dû hésiter longtemps avant de mappeler et quau moindre
signe de ma part quelle me dérangeait ou que je jugeais mal son appel en plein milieu de la nuit,
elle allait raccrocher. En parlant vite et beaucoup, je voulais la rassurer pour quelle se lâche et
me dise ce quelle avait à me dire.
- Je narrive pas à trouver le sommeil ! Je suis seule dans ma chambre. Mon mari est sorti
pour un diner daffaire qui va le retenir dehors jusquau petit matin. Je mennuie et jai pensé à
toi. Jai vraiment passé un moment agréable avec toi ce matin. Tu as une grande culture et tu parles
tellement bien de plein de choses.
- Cest très gentil de ta part. Il tarrive souvent de te retrouver seule comme cela la nuit ?
Jai vraiment limpression que tu te sens délaissée par ton mari. Cest peut-être cela lexplication
de la tristesse qui se dégage de ton visage. Je me trompe ?
- Non tu ne te trompes pas. Cela fait une vingtaine dannées que je suis mariée. Les premiers
temps, cétait le paradis. Mon mari était alors très amoureux et se comportait avec moi à la manière
dun prince charmant. Cela avait duré environ cinq ans. Jusquà la naissance de nos deux s et
jusquà ce quil quitte son travail de fonctionnaire pour se lancer dans les affaires. Depuis,
matériellement tout sest amélioré chez nous (il a même fini par acheter une superbe villa dans un
quartier chic, dans laquelle nous vivons), mais à force de courir après toujours plus dargent et
toujours plus de pouvoir, la stabilité et léquilibre de notre couple en ont pris un sacré coup.
Mon mari na pratiquement plus de temps à me consacrer et est très souvent absent. Tant que les
s étaient petits, moccuper deux suffisait à remplir ma vie. Mais depuis quils ont grandi et
sont devenus indépendants, je me retrouve seule.
- Et malheureuse ?
- Oui ! Je me sens inutile ; donc malheureuse.
- Javais senti cela ce matin. Je me disais que la tristesse qui se dégageait de toi ne
pouvait sexpliquer que par une déception amoureuse ou bien par une vie plutôt morose. En fait il
sagit des deux raisons à la fois. Tu te sens délaissée par lamour de ta vie et ta vie quotidienne
te parait morose et inutile. Je vais te poser une question embarrassante à laquelle tu peux ne pas
répondre, si tu la trouves déplacée. Comment cela se passe-t-il pour le sexe ? Tu es trop belle et
encore très jeune, pour avoir tiré un trait sur le sexe. Comment cela se passe-t-il avec ton mari ?
Il y eut un long silence à lautre bout de la ligne. Un moment, javais même craint quelle nait
été choquée par ma question et quelle allait raccrocher et mettre fin à la conversation. En fait
il nen fut rien. Elle était simplement entrain de réfléchir à la réponse quelle allait me faire.
- Cest gênant pour moi den parler, mais pour être honnête mes relations au lit avec mon mari
deviennent de plus en plus distendues et rares. En y réfléchissant, cela fait bien une année quil
ne pas fait lamour. Et pour être encore plus franche, cela me manque énormément. Cela te choque que
je te parle comme cela ?
- Absolument pas ! Je ne peux pas imaginer un beau brin de femme comme toi sans amoureux. Je
ne te connais que depuis peu, mais je peux te dire quil suffit dun regard pour comprendre que tout
en toi est amour et érotisme : ton corps dont les formes feraient perdre le nord à nimporte qui ;
tes immenses yeux noirs ; ta grande bouche aux lèvres pulpeuses; ta langue que tu fais apparaître
furtivement, mais régulièrement, pour humecter tes lèvres ; ton long cou lisse et brillant ; le
teint mat de ta peau. Je suis sûr quau lit tu es un vrai volcan ! Je me trompe ?
- Tu me gêne en parlant comme ça. Cétait comme si tu décrivais une catin. Or je ne suis pas
une catin. Cest vrai que jaime faire lamour avec mon mari et que cela me manque de ne plus le
faire aussi souvent quavant. Cest vrai aussi quil marrive de plus en plus dêtre en chaleur et
dêtre très frustrée de ne pouvoir assouvir mon besoin de sexe.
- Dis-moi que cest ce qui se passe en ce moment même : tu es en chaleur et tu as envie de te
trouver entre les bras dun homme qui te fera grimper aux rideaux. Je suis sûr que tu as envie de
faire lamour et que cest uniquement cela qui tempêche de dormir ! Jai raison ?
- Jai honte de le dire, mais cest vrai. Jai rarement été dans un tel état dexcitation. Je
ne comprends pas pourquoi.
- Cest à cause de moi ! Je suis sûr que tu nas pas cessé de penser à moi depuis ce matin !
Jy allais au culot, sachant quelle avait déjà été trop loin pour être vraiment choquée par mes
paroles et pour me raccrocher au nez.
- Tu es un petit prétentieux. Tu crois vraiment que je nai fait que penser à toi toute la
journée ?
- Oui ! Je sens que tu as vraiment envie que je te fasse lamour. Je suis certainement ton
type dhomme. Tu dois te dire quavec moi, tu grimperas aux rideaux comme tu ne las jamais fait
dans toute ta vie amoureuse. Et cest bien cela que je te promets si tu as le courage de franchir le
Rubicon. Tu veux essayer ?
- Tu es fou ! Je suis une femme sérieuse, pas une catin ! Je nai jamais trompé mon mari et je
ne vais pas commencer aujourdhui. Même si cest vrai que tu me plais et que jai envie.
- Tu as envie de faire lamour ?
- Oui !
Elle avait dit « oui » de manière presque inaudible, dans un souffle que javais immédiatement
interprété comme une invitation à lui faire lamour, comme cela au téléphone. Elle voulait
satisfaire son désir dêtre avec un homme, même si cétait de manière virtuelle. Javais déjà eu
affaire à des femmes qui aimaient faire lamour comme cela, au téléphone. Cétait pour elles une
espèce de fantasme quelles vivaient de manière anonyme. Mais je ne pensais pas que Malika faisait
partie de cette catégorie. Elle navait certainement jamais encore fait lamour de cette manière.
Cela navait pas dimportance ; je me disais quil fallait que je lappâte comme cela par une séance
damour virtuel, pour ensuite la rendre accro à moi et, objectif suprême, la faire venir chez moi le
lendemain ou les jours suivants, pour nous aimer pour de vrai.
- Tu dors comment ? Toute nue ou en pyjama ?
- En nuisette !
- Super ! Et en dessous ?
- Soutien-gorge et petite culotte !
- Tu me laisse venir à tes côtés pour te faire lamour ?
- En imagination ? Tu sauras ty prendre et me faire jouir rien quen parlant ?
- Bien entendu ! Je suis un vrai pro ! Tu mécoutes, tu dis tout ce qui te passe par la tête
en matière dérotisme et bien entendu
tu te caresse. Ou si tu préfère, tu te masturbes ! Tu veux
essayer ? Je te promets que tu passeras un moment superbe et que tu en redemanderas ! Je viens ?
- Oui ! Viens et dis-moi tout ce que tu vas me faire ! Fais-moi jouir ! Jai besoin de jouir !
Cela me manque beaucoup !
- Me voilà ! Je viens mallonger à tes côtés. Je soulève le drap qui te recouvre jusquau cou
pour voir ton corps à travers la nuisette transparente. Mon Dieu que tu es belle et bandante ! Tes
cuisses sont découvertes jusquà laisser voir ta petite culotte en soie noire ! Cest magnifique !
Je bande déjà comme un âne ! Je mapproche de toi pour tembrasser; sur la bouche. Jai été tout de
suite attirée par ta bouche : grande, toujours entrouverte ; avec une paire de lèvres ourlées et
sensuelles. Tu sais que ta bouche est une machine à faire bander les hommes ? Tu sais que celui qui
te regarde timagine immédiatement entrain de lui faire une fellation du Diable ? Je vais poser mes
lèvres sur les tiennes pour un long baiser torride et mouillé. Tu veux ?
- Oui ! Embrasse-moi ! Comme cela, avec la langue qui pénètre dans ma bouche et va à la
conquête de ma langue. Lèche-moi lintérieur de la bouche ! Bois ma salive ! Donne-moi un peu de la
tienne ! Elle a le goût du sucre ! Laisse ma langue entrer dans ta bouche pour jouer avec ta langue
! Oui ! Comme ça ! Cest délicieux ! Caresse-moi en même les seins ! Ils ont besoin dêtre pétris
par une main dhomme ! Non pas si fort ! Tu me fais mal ! Voilà, comme cela, en douceur ! Cest bon
! Embrasse-les ! Sur le téton ! Tu sens comme il est dur et sensible ! Tu vois comme jaime être
caressée comme cela sur les seins ! Continue ! Cest bon ! Tu veux que jenlève complètement mon
soutien gorge ? Comme cela ? Tu trouve que jai encore de beaux seins ? Malgré mon âge ? Ils sont
encore très fermes et très doux ! Tu les aimes ?
- Oui ! Ils sont doux et fermes. On dirait les seins dune jeune fille. Jai envie de les
écraser ; de te faire un peu mal. Je te fais mal ? Tu veux que je te caresse plus doucement. Comme
ça ? Je vois que tu aimes ! Tu commences à gémir doucement de plaisir. Je vais accroître ton plaisir
en allant à la rencontre de ta chatte. Je commence à te caresser à travers le tissu de ta petite
culotte. Je vois que tu aimes et que tous tes muscles sont tendus en attendant que ma main pénètre
sous la culotte. Tu continues à gémir doucement. Je vois que tu salives de plaisir ! Dis-moi que tu
aimes !
- Jadore ! Aacel ! (Du miel !) Jaime la sensation de tes doigts sur mes grandes lèvres, à
travers la culotte. Je suis entrain de mouiller ! Cheft kiffach en-sil ? (Tu sens comme je coule ?)
Arrache-moi la culotte ! Je veux que tu me caresses directement ! Oui comme cela ! Je suis
complètement mouillée ! Je relève mon bassin pour mieux sentir tes doigts pénétrer dans mon vagin !
Vas-y plus franchement ! Hek-li ! (Masturbe-moi !) Plus fort ! Plus profond ! Je coule sur tes
doigts ! Tu entends les clapotis que font tes doigts à lintérieur de ma chatte ? Cest super
excitant ! Encore plus fort ! Plus vite ! Rahi djaïa ! (Je sens que je ne vais pas tarder à jouir !)
- Non ne jouis pas encore ! Pas avant que je ne te pénètre ! Je veux te faire jouir avec ma
queue ! Pas avec ma main ! Tu veux ? Tu veux que je sorte mon manche du pantalon ? Tu veux voir
combien il a envie de ta petite chatte ? Tu veux le voir bander comme un âne et frétiller
dimpatience de te posséder ? Il est beau ? Il est assez grand pour toi ? Tu laimes ? Tu le veux ?
- Il est magnifique ! Achal kbir ! (Comme il est grand !) Il est deux fois plus gros et plus
grand que celui de mon mari ! Je suis sûre quil va me faire très mal ! Enhabou ! (Je laime !)
Laisse-moi le tenir dans ma main ! Il est trop gros ! Je narrive pas à lentourer complètement !
Hlou wa skhoun ! (Il est doux et chaud !) Dekhal hou li ! (pénètre-moi !) Tu me le mets ? Tu veux
le placer entre mes grandes lèvres et me pénétrer en force ? Tu veux me défoncer ma petite chatte ?
Bghit tekassarli saouti ! (Je veux que tu me défonces la chatte !) Je veux que tu me prennes comme
une brute ! Je veux sentir toute la force de ta queue ! Je veux devenir son esclave ! Ahhhhh ! Oui
comme ça ! Plus fort ! Plus fort ! Plus vite ! Ouuiiii ! Zid ! (Continue !) Mlih ! (Cest bon !)
Wadjaani ! (Fais-moi mal !) Plus fort ! Nhab ki etnikni hakha ! (Jadore être baisée comme cela
!) Be ezzour ! (En force !) Be zeb el aadjib ! (Par une superbe queue !) Par un bel homme ! Par
une brute ! Zid ! Zid ! Ziiiid ! (Encore ! Encore ! Encooore ! ) Je vais jouir ! Je vais jouir !
Cest bon !!! Je jouis !!!!!!! Ahhhhh !
Je sentais que Malika était vraiment entrain de jouir. Je laccompagnais avec des paroles et des
gémissements lui faisant sentir que moi aussi jétais sur le point de jouir. Elle continua un bon
moment à haleter et à dire des mots de plaisir de plus en plus difficile à comprendre. Elle parlait
tantôt en arabe, tantôt en français. Javais limpression que cest dans sa langue maternelle
quelle préférait sexprimer dans ces moments là. Elle avait un plus grand pouvoir érotique que la
langue française.
Elle semblait vraiment jouir très fort. Comme si elle faisait réellement lamour avec moi. Elle
était partie dans un monde virtuel dans lequel elle prenait vraiment du plaisir. Je devinais quelle
se caressait très fort et que sa main jouait le rôle que devait jouer ma queue dans son histoire.
Tout lui paraissait réel. Ce nest quaprès avoir joui de manière très bruyante, et après un long
moment de silence le temps de reprendre son souffle et de réaliser ce qui venait de se passer
quelle se mit parler.
- Jai vraiment joui comme une folle ! Jai un peu honte de moi. Je ne me croyais pas capable
de faire ce que je viens de faire. Tu vas me prendre pour une salope. Tu trouves que je suis une
salope ? Dis-moi la vérité !
- Non tu nes pas une salope. Tu es une femme en manque damour qui avait vraiment envie de
prendre du plaisir. Tu nas pas pu le faire pour de vrai ; tu tes contentée de le faire de manière
virtuelle. Il ny a rein de plus normal. Tu veux que je te dise ce que je pense vraiment ? Tu es
épatante ! Tu es partie au quart de tour, sans tabous. Et surtout tu y as pris du plaisir. Jespère
que la prochaine fois, ce sera pour de vrai. Tu mas fait bander comme jamais une femme ne ma fait
bander ! Je ne pourrais pas dormir tranquille tant que tu ne me promettras pas de toffrir à moi
pour de vrai. Tu veux ? Surtout ne me dis pas non !
- Je ne peux pas ! Je suis mariée et je suis une femme fidèle à mon mari! Même si cela fait
trop longtemps quil ne ma pas fait grimper aux rideaux. Il est trop occupé par ses affaires et
rentre toujours très tard la nuit, très fatigué. Je ne peux pas le tromper, même si cest pour
connaître autant de plaisir que tout à lheure !
- Beaucoup plus ! Car ce sera pour de vrai ! Sans me vanter, je suis un superbe coup au lit.
Et puis tu me plais tellement quavec toi, je sais que je me surpasserai. Sil te plait, ne dis pas
non et promets-moi de venir demain matin chez moi. Je te garantis que tu passeras une journée
inoubliable dans mes bras. Dis oui !
- Je ne peux pas ! Jai déjà honte de ce que je viens de faire ! Si je me donnais réellement à
toi, je serais vraiment très mal moralement ! Je te dis bonne nuit et merci pour le plaisir que tu
mas donné cette nuit ! Je ne pense pas que nous nous reverrons !
- Il faut absolument que nous nous revoyons ! Je naccepte pas que tu disparaisses comme cela
! Après ce qui vient de se passer. Je suis convaincu que toi aussi tu as envie de me revoir et que
notre histoire aille plus loin. Tu sais que je suis un homme très discret et je te promets que
personne ne saura jamais rien de notre histoire. Avoue que toi aussi tu veux me connaître plus
intimement. Sois honnête avec toi-même et dis-moi la vérité ! Tu veux faire lamour avec moi pour de
vrai ! Dis-moi que tu veux faire lamour avec moi ! Allez dis-le ! Dis-le !
- Oui ! Jai vraiment envie de vivre des moments torrides avec toi ! Mais je ne peux pas !
- Si tu peux ! Je tattends à neuf heures chez moi ! Je veux que tu viennes ! Je tordonne de
venir ! Je te supplie à genoux de venir ! Sil te plait ne me déçois pas!
- Je ne te promets rien !
Cette dernière phrase était une victoire pour moi. Elle ne mavait pas dit catégoriquement non. Elle
mavait même fait comprendre quelle allait venir : car ne pas promettre et refuser, cétait des
choses totalement différentes. Je ne la laissais pas dire autre chose. Je lui souhaitai une
merveilleuse nuit pleine de rêves érotiques et lui donnai rendez-vous pour le lendemain matin. Je
raccrochais avant quelle nait eu le temps de répondre quoi que ce soit.
Jeus beaucoup de mal à mendormir, tant jétais excité et tant jétais impatient que le jour se
levât et que lheure de mon rendez-vous arrivât. A neuf heures, rien ne se passa. Neuf heures-
trente, toujours rien. Jétais sur des charbons ardents et je commençais à douter. Je me disais que
la belle avait finalement décidé de ne pas venir et que la raison lavait emporté chez elle sur la
passion. Jen étais là à ruminer mes pensées noires, quand le téléphone se mit à sonner. Cétait la
petite voix chevrotante de Malika (elle semblait très émue et peut-être aussi un peu honteuse de sa
démarche) qui mannonçait quelle se trouvait au dessous de limmeuble et quelle voulait que je la
guide jusquà chez moi.
Javais failli pousser un grand cri de victoire, tant jétais heureux. Je la guidais, à partir du
balcon de mon appartement, vers la bonne cage descalier et, une fois quelle sy était engouffrée,
je lattendis devant la porte du hall à létage où se trouvait mon appartement. Elle se présenta à
moi dans la même tenue de sport que la veille. Elle était toujours aussi magnifique. Elle avait les
yeux baissés et ne semblait pas être très à laise. La situation semblait vraiment lembarrasser. Je
me dis quil me fallait la mettre à laise et lui enlever de la tête toute idée de culpabilité et de
mauvaise conscience.
- Bonjour ma grande ! Merci dêtre venue ! Entre vite !
Je lui pris la main et la tirai doucement à lintérieur. Je lui donnai un très léger baiser sur la
joue droite et la relâchai. Elle resta un instant debout devant la porte dentrée, hésitante sur ce
quelle devait faire. Je me disais quil ne fallait pas que je lui laisse trop le temps de réfléchir
et analyser lincongruité de la situation. Je me disais que si elle était venue, cétait parce
quune force supérieure à la morale et au devoir, lavait poussée vers moi. Même si une petite voix
intérieure - pour la culpabiliser- lui disait quelle se comportait mal, lenvie de vivre quelque
chose de vraiment fort avait pris le dessus. Il ne fallait surtout pas quelle ait, même faussement,
limpression que je la jugeais mal et que je la considérais seulement comme un bon coup dont
jallais profiter come un goujat. Elle ne voulait absolument pas que je la considère « comme une
catin ». Cétait ce quelle mavait dit la veille au téléphone.
Je repris sa main que je portai à ma bouche pour y déposer un très léger baiser. Un baiser furtif
qui ne dura quune seule seconde. Je voulais seulement quelle comprenne que javais du respect pour
elle et que je savais contrôler mes instincts bestiaux. Jarrêtai le baiser, mais je ne lâchai pas
sa main. Au contraire, je la gardai dans la mienne, tout en la forçant en douceur à me suivre jusque
dans le salon. Je la fis assoir sur le sofa qui trônait contre le mur du fond.
Jusque là elle navait pas prononcé un seul mot. Elle avait gardé les yeux baissés comme si elle
était gênée dêtre là et quelle ne savait pas quoi faire. Je massis à côté delle en tenant
toujours sa main dans la mienne. Je refis le geste de la porter contre ma bouche et y déposai un
autre baiser ; un peu plus appuyé que le premier, mais sans trop insister non plus. Je la regardai
avec insistance. Elle leva les yeux sur moi, probablement pour y découvrir les sentiments qui
pouvaient me traverser lesprit et juger mon comportement. Jétais convaincu à lintensité du regard
quelle me lança quelle était prête à partir, au moindre geste quelle aurait jugé déplacé de ma
part. Je devinais quelle craignait par-dessus tout que je la juge mal ; que je la prenne pour une
femme de mauvaise vie. Probablement les restes dune éducation traditionnelle qui nadmet aucun
écart de conduite surtout pour une femme.
Je ne fis rien qui pût leffaroucher, sinon continuer à garder sa main dans la mienne et à la porter
plusieurs fois à ma bouche. Avec beaucoup de douceur, en la regardant droit dans les yeux et lui
souriant gentiment, je portais sa main vers mon visage et lui fis faire le geste de caresser ma joue
droite. Au début, elle ne fit que se laisser faire. Puis petit à petit, elle se laissa prendre au
jeu et se mit à me caresser elle-même, tout doucement au début, puis avec de plus en plus
dinsistance. Elle avait même commencé à sourire en me regardant presque avec reconnaissance.
Jétais certain quelle avait apprécié que je ne lui aie pas sauté dessus dès quelle avait pénétré
chez moi.
Au bout denviron une demi-heure, je jugeais quelle était maintenant rassurée à mon sujet et quil
était temps de pousser lavantage un peu plus loin et réveiller son envie de prendre du plaisir,
comme elle lavait fait la veille, au téléphone. Je repris sa main dans la mienne et me mis à
lembrasser avec passion ; sur le dos dabord, puis sur la paume. Elle eut un petit rire, comme si
mes baisers la chatouillaient. Elle me regardait faire avec un sourire de plus en plus éclatant. Je
compris que cétait gagné et quelle appréciait vraiment ma manière de faire. Je pris sa deuxième
main et lui appliquai le même traitement. Jembrassai à tour de rôle lune puis lautre. Ses mains
étaient vraiment douces. Mes lèvres sattardèrent longtemps sur ses paumes, avant daller soccuper
de son long cou doux et brillant.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!