Camille Episode 1

(Une grossesse bien arrosée)

« Tu es trop belle, tu sais ? Ca me fais chier de te laisser. Pfff ! »
« Non, non, non mon Piou-piou ! Pas question que tu reste là. Allez ! Au boulot ! Tu ne voudrais pas que ton bébé manque de quelque chose, non ? Courage. Encore demain et c’est le week-end. Je m’occuperais de toi. Promis.»
Fabien me fait un grand sourire, m’embrasse tendrement et dévale l’escalier quatre à quatre.
« Chéri ! Fais doucement quand même ! J’ai besoin de toi. Ce n’est pas le moment que tu te casse quelque chose ! »
« T’inquiète ! À ce soir ! »
Ce type me rend folle. Je suis la fille la plus heureuse de la terre.
Nous sommes en ménage depuis un an. Oh, nous ne vivons pas dans le luxe. Un tout petit appartement caché sous les toits nous sert de nid. Petit, certes, mais c’est le notre. Et puis c’est très provisoire, car Fabien m’a fait le plus beau des cadeaux… Un bébé.
Bien que je sois jeune, je me suis battu pour faire accepter le fait que je veuille le garder.
J’entends encore mon père.
« Un môme à dix huit ans ! Tu n’y pense pas, quand même ? Tu vas foutre ta vie en l’air ! »
Et puis, j’ai présenté Fabien à mes parents.
Mon Fab, mon homme, mon Piou-piou, ma raison de vivre.
Devant mes yeux bleus qui brillaient quand il est arrivé chez eux, ils ont comprit qu’ils ne me feraient pas changer d’avis.
De plus, Fab à un travail qui rapporte plutôt bien. Le seul souci, ce sont les trois huit qui perturbent un peu notre organisation, mais ca vas.
Pas mieux du coté de ses parents. De son père surtout. Il se prénomme Félicien, mais pour moi, c’est, monsieur Félicien.
Il est patron d’une immense scierie. Il est… bref ! C’est un patron.
La première fois qu’il m’a vu, j’étais déjà enceinte. Il est rentré dans une colère monstre. J’ai même cru qu’il allait gifler Fabien.
« Quoi ? Un môme avec une gamine de seize ans ? Tu n’y pense pas mon p’tit bonhomme ! On paye, mais elle avorte ! »
« Désolée, monsieur Félicien ! Mais d’une, j’ai dix huit ans et de deux, je garde mon bébé ! Que ca vous plaise ou non ! »
Me belle mère, Mylène, à plus de vingt ans de différence avec lui.

Elle est encore jeune et belle, mais ne semble pas très heureuse.
Pour elle, que j’ai cet , semble être une bénédiction.
Mon ventre est rond comme un ballon. Le petit (c’est un garçon) me rappelle parfois qu’il sera bientôt là, en me donnant de grands coups de pieds. Je suis aux anges. Vraiment.

Je suis en plein ménage. Enfin, je fais ce que je peux, sans prendre de risque inutile.
Je vais pour m’asseoir, lorsque quelqu’un sonne à la porte.
Je vais ouvrir et un homme se présente à moi. C’est un représentant. Il a environs quarante ans. Il présente super bien et semble très sympathique.
« Ca ne m’intéresse pas ! Merci »
« Attendez, vous ne savez même pas ce que je veux vous présenter ! Haha ! C’est un garçon ou une fille ? »
« Un garçon. »
« Très bien ! Je vous ferais un beau cadeau et pour fêter cet événement. Avec vos amis, vos familles, il vous faudra des vins de qualités, non ? »
« Je suis seule, il faudrait voir ca avec mon chéri. »
« Oui, bien sur. Mais je peux vous présenter nos vins et vous laisser des documents et les tarifs, ainsi vous pourrez en parler ensemble, tranquillement. D’accord ? »
« Bon ! Entrez. »
Il reste une bonne heure à me parler vin, terroir, vigne et appellation. Je ne comprends rien et il s’en amuse en me taquinant régulièrement.
« J’ai des échantillons, mais je doute que vous buviez dans votre état. J’aimerais repasser pour les faire goutter à votre ami. »
« Bof ! Vous savez, il fait les trois huit et là, il est d’après midi. Il commence à quatorze heures et ne rentre pas avant vingt deux heures trente. C’est très tard. Et le samedi, il ne veut pas être dérangé, alors…»
« J’aimerais tout de même le rencontrer. Demain, mon dernier client est à vingt et une heures trente. Pour moi, ca colle. Ok ? »
Rendez vous est prit pour le lendemain soir, vingt deux heures quarante cinq.
Ayant fini tout son blabla, je lui propose un café, qu’il accepte volontiers.
Nous parlons de choses et d’autres et il ne tarit pas d’éloge sur ma supposée « beauté » éclatante, mes rondeurs magiques de future maman, le teint de ma peau et j’en passe.
« Quoi de plus beau, de plus sensuelle qu’une brune aux yeux bleus. Vos cheveux sont si longs. Si beaux. Vous êtes superbe. Vraiment. Et vous êtes si jeune, la grossesse vous va à ravir.»
« J’ai dix huit ans. »
« Vous en paraissez seize. »
Il est vrai que certaines de mes amies me traitent de femme . Une femme avec un visage d’ado. C’est cool et j’en joue beaucoup, je l’avoue.
« Je sais ! Mon beau père m’en a déjà fait part. Mais vous, vous êtes un charmeur et vous me faite rougir. »
« Bon ! Je dois partir. Accordez-moi une dernière faveur. Puis je toucher votre ventre ? »
Je suis étonnée par sa demande, mais je n’y vois aucun mal. J’en retire même une certaine fierté.
« Ben…si vous voulez, oui. »
Le contact chaud de sa paume, au travers de mon tee-shirt, me provoque un long frisson tout le long de l’échine.
Il fait de grands yeux d’s.
« Humm ! Comme il est dur. C’est magique. Troublant»
Je l’arrête, car il s’apprête à poser son autre main.
« S’il vous plait ! Je vous raccompagne à la porte. J’aimerai me reposer un peu, maintenant. A demain, monsieur. »
« A demain, Camille. »
Devant mon étonnement à l’entendre prononcer mon prénom, il me fait un large sourire en me montrant l’étiquette sous le bouton de la sonnette.
« Je ne suis pas devin. Haha ! C’est écrit. »

Fab rentre à vingt deux heures trente, un peu fatigué. Nous discutons et racontons nos journées respectives. Je lui parle du passage du représentant et lui montre les papiers qu’il m’a laissés.
« T’es pas prudente Camille ! N’ouvre pas quand je ne suis pas là ! Ok ? »
« T’inquiète pas. Il était très sympa. Tu verras demain. »
« Demain ? »
« Ben oui ! J’y connais rien et puis j’ai pensé que ca pourrait t’intéresser ! Il repasse demain soir.
»
Il n’est pas très content.
« Putain, Camille ! C’est la fin de la semaine, je suis crevé ! »
« Ben oui, justement ! Après tu pourras te détendre. »
J’omets volontairement de lui parler de l’apposition de la main du représentant sur mon ventre, et encore moins de l’effet produit.

Le lendemain.
C’est étrange, mais j’ai pensé à ce bonhomme une grande partie de la nuit. Je ne sais pas pourquoi. En plus j’appréhende le rendez vous de ce soir. C’est idiot. Ce doit être les hormones qui me travaillent.
Avant que Fab ne rentre, je me change et enfile une espèce de djellaba rapportée du Maroc. Depuis quelques semaines, je ne supporte plus les élastiques des vêtements, culottes ou autres soutient gorges. C’est nue que je l’enfile. Je me sens bien dans ce truc.
Je défais ma queue de cheval et brosse mes cheveux que je laisse couler sur mes épaules et dans mon dos. Je mets du noir à mes yeux, du rose à mes joues et du rouge à mes lèvres. J’ai envie d’être belle. Très belle.
A la réaction de Fabien lorsqu’il rentre, je pense y être parvenue.
« Hoo ! Ma poupée ! C’que t’es mignonne toi ! Tu es…Tu es…Viens là, dans mes bras. »
Il me donne un long et délicieux baiser.
Au bas de mon ventre, je sens sa queue gonfler dans son pantalon.
« Hummm ! T’es en forme toi ! »
« Comment ne pas l’être avec une bombe comme toi. »
« Voilà un compliment qui mérite une récompense. »
Je défais sa braguette et sors son membre, droit comme un bâton. Je le branle doucement tout en l’embrassant, puis je m’assois sur un tabouret et j’englouti son sucre d’orge en le faisant glisser tendrement entre mes lèvres.
Il respire fort, poussant de petits gloussements rigolos qui se transforment rapidement en grognements de plus en plus puissants. Je le sens, sa délivrance approche, mais mon pauvre Piou-piou devra attendre. On sonne à la porte. Enervé, il range son matériel et va ouvrir.

Le représentant recommence toute sa présentation depuis le début, pour Fab.
Moi, je n’y connais rien en vin, mais ca semble intéresser mon homme.
« Vous voulez une dégustation ? Je descends à ma voiture prendre ce qu’il faut et je reviens tout de suite. Vous ne le regretterez pas. »
Restée seule avec Fab, je le questionne.
« Alors ? »
« Alors quoi ? »
« Ben ! Tu le trouve comment ?
« C’est un bon vendeur, c’est tout. Il fait bien son boulot. »
« Rhooo ! Arrête ! Tu sais bien que ce n’est pas ce que je te demande ! »
« Ben ! Il est sympa. Quoi d’autre ? »
Oui, bien sur, quoi d’autre ? Comment peut-il imaginer que ce type me trouble, mais j’aurais aimé qu’il me dise qu’il le trouvait pas mal, que c’était un bel homme. Mais trop tard car notre vendeur est de retour.
« Voilà ! Je vous ai monté quelques bons échantillons et comme j’avais promis un cadeau à votre charmante jeune femme, j’ai pris un champagne. Le meilleur de notre gamme. Mais ca, c’est juste pour le plaisir. Ok ? »
La dégustation commence.
Moi, je ne dis rien. J’écoute et je regarde.
Malgré un léger strabisme, ce type a un charme fou. Chaque fois que son étrange regard croise le mien, j’ai comme une sensation de trouble incompréhensible, qui me fait monter le rouge aux joues. Si Fab s’en aperçoit, ca va barder pour mon matricule. C’est sur.
Mais pour l’instant, son attention est plus sur le vin que sur moi.
A ce propos. Je trouve que pour une dégustation, notre représentant n’y va pas de main morte et ca commence à ce voir dans le regard de mon Piou-piou.
Enfin, le bon de commande est remplit et signé.
Son matériel rangé, il demande trois flutes à champagne et ouvre sa bouteille. Je n’accepte qu’une gorgée. Tandis qu’il nous sert, il entame un étrange discourt.
« Vous êtes un petit couple charmant. Si, si, c’est vrai. Dans d’autres circonstances, nous aurions passé un bon moment ensemble, vous, moi et mon épouse. »
« Bon moment ? »
« Oups ! Oui, bien sur. Vous ne pouvez pas comprendre. Excusez-moi, mais le champagne me rappelle tellement de moments délicieusement… coquins. En fait ma femme Amandine et moi, formons un couple libertin. Depuis plus de vingt ans, nous pratiquons l’échangisme et bien d’autres choses encore. Mais je ne voudrais pas vous choquer. Haha ! »
A ma grande surprise, derrière les yeux embués de Fab, je décèle un soudain intérêt.
« Autres choses ? Comme quoi, par exemple ? »
Je mets fin à cette conversation déroutante, immédiatement.
« De toute façon, nous sommes heureux ainsi. Juste moi et Fabien. Le libertinage ne nous concerne pas. Nous n’avons pas besoin de ca. Nous pouvons parler d’autre chose ? S’il vous plait. »
« Oh ! Désolé ! Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise. Parlons plutôt de vous. »
Puis s’adressant à Fab, il me fou la honte de ma vie.
« Votre fiancée est des plus délicieuse. Hier, elle m’a fait le plaisir de me laisser toucher son ventre. Quel bonheur. C’était une attention délicate de sa part. »
« Ha bon ! Il t’a touché le ventre ? »
Aille ! Je sens que ca pourrait bien finir mal. Quel idiot ce type !
« C’est lui qui me l’a demandé. Et puis ce n’était rien de plus qu’une main sur mon ventre de femme enceinte. Et juste quelques secondes seulement. »
« Oui, c’est tellement fantastique de savoir que sous sa main, derrière la peau du ventre tendu, se fabrique la vie. J’adore ca. D’ailleurs, si j’osais… »
Fab lui fait un grand sourire, puis me lance un regard goguenard.
« Osez, osez ! Tu veux bien Camille ? »
Le représentant n’attend pas ma réponse. Il se lève et se place derrière ma chaise. Il se penche et m’entoure de ses bras pour poser ses deux mains, bien à plat sur mon ventre.
Son visage est tout près du mien. Je sens son souffle dans mon cou.
Il parle avec douceur, tout près de mon oreille.
« C’est fantastique, Camille. Comme il est dur. Vous aimez que je vous masse ? Ca vous fait du bien ? »
Je n’ose pas répondre. Je fixe Fabien. Il semble savourer ce qu’il voit, et ca me gêne doublement.
« Et vous ! Vous appréciez de voir votre petite amie se faire ainsi caresser le ventre ? Ca ne vous rend pas jaloux, j’espère ? »
« Non ! Pas le moins du monde. Vu d’ici, je la trouve encore plus belle et plus sensuelle que jamais. C’est très troublant, je dois dire. »
Et moi, que devrais-je dire. Petit à petit, les cercles qu’il dessine sur mon ventre, s’agrandissent. Sous la table, hors de porté du champ de vision de Fab, il glisse ses doigts en passant, entre mon ventre et mes cuisses. A plusieurs reprises, il frôle mon pubis des bouts de ceci. Et je pense que c’est intentionnel.
Quand il arrive sur le haut de mon ventre, ce sont ses pouces qui s’insinuent sous mes seins lourds, effleurant mes tétons qui durcissent et pointent, de plus en plus, à chaque passages.
Il doit s’en apercevoir, car il branche la conversation sur mes seins.
« Votre poitrine aussi est magnifiquement gonflée. Elle ne vous fait pas souffrir ? Ma femme, lors de ses grossesses, adorait que je lui masse. Elle disait que je le faisais avec beaucoup de talent et de délicatesse et que je la soulageais. »
Fab ne réagit pas. On dirait un légume. Ce type me propose de me peloter, et il ne bouge pas un cil. Ca m’énerve vraiment et je décide de le faire réagir. Du moins, je l’espère.
« Ho, si ! Parfois, j’ai vraiment très mal ! Tient, comme en ce moment ! Je ferais tout pour que ca cesse. Vous croyez que vous pourriez faire en sorte que…»
Je n’ai pas fini ma phrase, que ses mains recouvrent déjà ma poitrine. Plus qu’un simple massage, il les pelote et les tripote sans vergogne, comme un vieux pervers.
Fab, fait des yeux tout ronds, lorsque je commence à respirer plus fort.
Bien malgré moi, mon plaisir monte et je me sens inondée.
A ma grande surprise, le représentant se met à me tutoyer.
« Ca te plais, on dirait, petite coquine. Tes pointes sont dures comme du béton. »
« C’est normal, vous commencez à me faire tourner la tête avec tout ca. »
« Hum ! Bien, bien ! Et toi, mon grand, ca te fais quoi ? »
« Putain ! Je bande comme un âne ! C’est fou ca ! Vous êtes sur que c’est juste un massage ? »
« Haha ! Pas vraiment, non ! La petite Camille me rend fou d’envie et me fait bander aussi. Tu vois, je caresse ta femme et ca te plais. Vous êtes sur la voie du libertinage, mes s. Vous avez la fibre ! »
Tout en parlant, il défait les lacets qui tiennent mon grand décolleté fermé. Puis, il glisse ses mains sous la djellaba et en extirpe mes seins, un par un.
« Et moi ! Si on me demandait mon avis ! Hein ? »
« Mais toi, princesse, je suis sur que tu mouille déjà comme une petite salope ! Non ? »
Ca me fait drôle de me faire insulter par un type que je ne connais pas, et qui pourrait être mon père. Mais, il a tout à fait raison. Ma chatte est trempée.
Il se penche vers moi et m’embrasse goulument, puis il descend encore et suce mes seins avec concupiscence, tout en les palpant de ses mains bouillantes.
Puis, se redressant, m’embrassant de nouveau au passage, il déboutonne sa braguette et sort son sexe dressé. Il se place près de moi et caresse ma joue avec son gland humide. Je tourne la tête et le fait glisser entre mes lèvres.
Fabien nous rejoint. Il a sorti sa verge et l’exhibe avec fierté.
Quel n’est pas notre étonnement lorsque le vendeur la prend à pleine main et masturbe doucement mon Piou-piou.
« Hum ! Ta queue est splendide ! Tu me plais beaucoup.»
Il s’accroupit et prend Fabien en bouche. Tout en suçant mon homme, il soulève le bas de ma robe et dévoile mes jambes écartées.
Il glisse son pouce sur ma toison puis, il l’insère entre mes grandes lèvres pour le plonger loin dans ma fente baveuse. Je pousse un gémissement de bonheur. Il me masturbe et j’entends des clapotis de plaisir, parvenir de mon entrejambe.
Il délaisse Fabien d’un coup.
Il se fait de la place en poussant la table avec son dos et plonge son visage entre mes cuisses.
Fabien apprécie ce qui se passe et ne s’en cache pas. Mais dans ses vapeurs d’alcool, j’aime moins sa façon de me parler.
« Ouii ! Tiens salope ! Suce-moi bien à fond, ma petite trainée ! T’aime ca, hein ? T’aime ca, te faire bouffer la chatte par un inconnu, hein ? Putain ! »
Il s’excite tout seul et explose dans ma bouche en longs jets bouillonnants.
L’entendant jouir, le représentant relève la tête, la bouche brillante de cyprine.
« Hoo ! Vilain garçon ! T’aurais pu m’en laisser un peu ! »
S’en est trop. J’explose de rire. Il se relève, sourire aux lèvres, tandis que mon Piou-piou, vidé, retourne s’asseoir pour se servir une énième flute de champagne.
« Ah ! Ca te fait rire coquine ! Viens par ici, tu vas voir ! »
Il me prend par la main et m’attire vers notre chambre à coucher, laissant ma moitié écroulée sur sa chaise, un peu abasourdie par tout ce qui ce passe et par une surdose d’alcool.
Il est vrais que cela vas vite, très vite. Sans doute pour nous empêcher de reculer.
Ainsi, à peine dans la chambre, il m’enlace, m’embrasse et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ma djellaba vole à l’autre bout de la pièce, me dévoilant entièrement nue, à la merci de son regard.
Il se déshabille tout aussi rapidement, jetant ses affaires à droite et à gauche et il me prend dans ses bras encore une fois.
Quelle étrange sensation d’être collée à ce corps nu, que je ne connais pas. Je sens son phallus cogner le bas de mon ventre et glisser vers mon antre fiévreux.
Il m’assoit sur le bord du lit et descend replonger sa langue en moi. Il me bouffe, il me fouille, m’aspire, me boit… me fait craquer.
« Ho oui ! Encore ! Bouffe-moi à fond ! Fais-moi jouiiiir ! Ouiiiii !»
Je suis secouée par un violent orgasme. Je me jette en arrière, jambes relevées, mes cuisses enserrant sa tête. Le plafond tourne au dessus de moi…je vole.
Il se dégage de l’étau de mes jambes et se dresse debout, face à moi.
« Tu voulais m’, petite salope ! Je vais te défoncer le mollusque ! »
Je suis couchée dans mon lit, dans notre lit, celui là même ou nous avons conçu notre bébé, et je m’y fais baiser comme une putain, par un représentant en vin dont je ne sais rien, pas même son prénom…et j’y trouve plaisir.
Il me pilonne en douceur, sans violence, de peur sans doute de me faire mal.
« T’aime ca, petite pute ! T’aime ca, te faire troncher, hein ? »
Fabien apparait au coin de la porte.
« Ho oui, elle aime ca ! C’est une gourmande ! Une bouffeuse de bites ! Hein, chérie ? »
Je ne réponds pas et me concentre sur mon plaisir.
J’atteints mon second orgasme en même temps que lui. Je prolonge cet instant divin, en me branlant le clito, et je finis épuisée et en sueur, mais heureuse.
Jean-Guy. Nous connaissons enfin son prénom.
Il se dévoile un peu. Il a quarante cinq ans, marié, libertin depuis vingt ans mais fidèle. Il nous assure que c’est la première fois qu’il drague un couple sans Amandine, sa femme.
« Vous êtes un charmant petit couple. Continuez dans le libertinage. Je suis sur que vous y avez votre place et que vous y gagnerez beaucoup en plaisir. Mais n’oubliez pas cette règle essentielle : Rester fidèle, ne pas tromper, ne pas mentir. »
C’est sur ces mots qu’il prend congé. Il est une heure trente du matin.
Une fois couchée, Fabien me prend dans ses bras. Je me cale dans le creux de son épaule. Je suis bien.
« Je suis désolé, Camille. Je n’aurais pas du laisser ce type te toucher. J’ai honte. »
« Pourquoi ? Ca t’a plu, non ? Tu étais super excité. Et puis tu n’avais pas toute ta tête. Tu as bien sur l’alcool. »
« Non, Camille. Je ne veux pas te mentir. Je n’étais pas saoul et très lucide. Je faisais semblant, pour te voir entre les mains de ce type…Tu étais si belle, si sexy, si… »
« Et si je te disais que ca m’a plu, et que je veux renouveler l’expérience ? »
« Faut voir. Mais un couple alors. J’aimerais bien me tirer une bonne grosse truie, bien vicieuse. »
« Heuuuu ! Bon ! D’accord, mais une moche alors ! » Hihihi ! »
« Hum ! Petite salope ! Viens là, que je te baise comme tu le mérite ! »
Nous chahutons un petit instant, avant de refaire l’amour une heure durant.

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