Camille Episode 2
(Sexes, mensonges et trahisons)
La semaine suivante, Fabien est de nuit. La plus longue, la plus dure pour moi comme pour lui. Il part tard, rentre tôt, et entre les deux jessais de dormir dans ce grand lit froid.
Parfois, pour trouver le sommeil, je me masturbe en pensant à lui. Mais cette semaine, cest à Jean-Guy que je pense et à cette étrange soirée. Je nen ressens même pas de honte, mais je préférerais tellement avoir mon Piou-piou près de moi.
Puis vient la semaine de matin. Jadore ces horaires là. Ca me permets de lavoir pour moi, laprès midi et la nuit.
Nous reparlons souvent de cette singulière et inattendue rencontre avec Jean-Guy et de laventure coquine qui sen est suivi. Nous en rigolons beaucoup, nosant avouer à lautre que le fait de ce le remémoré fait monter la libido en flèche. Les gros câlins qui suivent, le prouvent bien.
Puis la roue tourne et nous revoilà déjà à la semaine daprès midi.
Nous sommes jeudi. Fabien prépare son sac avec son casse croute, puis, vers treize heures trente, il me laisse à mon triste sort.
Je minstalle devant la télé et me prépare à regarder un navet de plus, quand on sonne à la porte. Je suis persuadé que cest Fabien qui a encore oublié quelque chose.
« Tête en lair ! Quest ce que tu a encore
Oh ! Cest vous. »
Cest Jean-Guy. Il est accompagné dun autre homme qui ne doit pas être loin de la retraite. Ils sont superbes dans leurs costumes, cravates. Cest la grande classe, javoue.
A leurs pieds, deux cartons de ce que je pense, à juste titre, être du vin.
Surprise par cette visite inattendue, je laisse la porte juste entrebâillée.
« Fabien vient juste de partir. »
« Oui, je sais, je guettais son départ pour monter. Je ne voulais pas quil pense que
Enfin, bref ! Je viens vous livrer le vin. Il y a six cartons. »
« Vous pourriez revenir quand il sera là ? »
Son collègue pousse un « Pffff ! » retentissant.
« Vous êtes bien gentille ma ptite demoiselle, mais on vous a déjà monté deux cartons. En plus demain on change de secteur. »
Je suis troublée de revoir cet amant dun soir. Mon cur va exploser tant il bat fort et mes jambes tremblotent. Quelle idiote je fais.
« Bon ! Ben
entrez ! Vous navez quà les déposer à la cuisine, dans le coin au fond. »
Ils les posent et redescendent en chercher dautres.
Je ne sais pas si je suis contente ou pas de le revoir. Je ne sais pas non plus si je veux quil reste un peu ou quil parte. Puis, jessais de me résonner. Quest ce que je risque ? Il nest pas tout seul.
Ils reviennent avec le deuxième lot de cartons et sapprêtent à redescendre une fois de plus.
« Un café ? Vous voudrez un café ? »
Quest ce qui ma prit de leurs proposer. Cest lui qui répond.
« Avec plaisir ma petite Camille. Tu es adorable. »
Il me tutoie devant son collègue ? Il a du lui dire que je nétais pas quune cliente. Quest ce quil a bien pu lui raconter ? Que je suis une amie ? De la famille ? Une nièce, peut être ?
Je remplis la cafetière lorsquils remontent. Ils vont au fond de la cuisine déposer les cartons avec les autres.
« Mince ! Jai oublié le bon de livraison dans la voiture. »
« Quand on a pas de tête, mon bon Georges, il faut des jambes. Haha ! »
« Ouai ! Ta raison. Pfff ! Je reviens. »
Me voilà seule avec lui. Si ca se trouve, tout était organisé.
Je tremble comme une feuille et il sen aperçoit.
« Tu a froid ? Ce nest pas moi qui te fais peur, tout de même ? »
« Non, non ! Ce nest pas ca. Cest que
»
Il se glisse dans mon dos, menlace et membrasse tendrement dans le cou.
« Je suis muté dans le midi. Nous ne nous reverrons surement plus jamais. Jai fais des pieds et des mains pour pouvoir te livrer et te revoir une dernière fois. »
« Mais
Fabien ! Il y a Fabien et je
»
« Je ne te plais pas ? Tu ne veux plus
»
Je me retourne et je me noie dans son regard.
« Cest pas la question Jean-Guy. Mais il y a Fabien et Amandine aussi. Nous navons pas le droit de faire ca dans leurs dos. Rester fidèle, ne pas tromper, ne pas mentir. Ce sont tes propres paroles ! »
« Amandine ? Mais il ny a pas dAmandine, je ne suis pas marié, ni échangiste. Mais par contre jaime le cul. Ca cest vrais. »
Je suis terrassée par ce que japprends. Je le lâche et tente de le repousser.
« Tu nes quun sale menteur ! Pourquoi ta fais ca ! »
« Mais pour te baiser ma chérie ! Te baiser et sucer ton mec. Jadore ca. Tu vas aimer tromper ton mec, le faire cocu, tu vas voir. Linterdit est tellement excitant !»
« Tes quun gros pervers ! »
« Non, pas gros ! Mais pervers
Oui, cest sans doute vrai, mais tu adore, non ? »
« Ca y est, jai le bon de
Oh ! Pardon, je
»
Son collègue surprend Jean-Guy qui menlace encore.
« Non ! Il ny a pas de problème Georges. Asseyons-nous. Ton petit café est prêt Camille ? »
Je nai jamais été aussi gênée. Que doit penser Georges. Que lui a dit Jean-Guy à notre sujet ? Je vais le savoir très vite.
Japporte les tasses, puis le café brulant. Je me penche un peu pour le servir et Jean-Guy, sans aucune gêne, me met la main aux fesses et me caresse outrageusement.
« Alors, Georges ! Elle nest pas comme je te lavais dit ? »
« Ha si ! Camille, tu es une jolie poupée. Vraiment.»
« Et pas farouche en plus ! Hein, mon ange ? »
Contrariée, honteuse et intimidée, je ne réponds pas et retire sa main baladeuse.
« Et tu sais, elle est encore plus bandante quand elle sourit. »
Sen est trop.
« Arrête Jean-Guy ! Quest ce que tu cherche à la fin ! »
Pas impressionné du tout par mon petit coup de gueule, il mattire à lui et massoit sur ces genoux.
« Toi, ma chérie ! Cest toi que je cherche ! Cest toi que je veux ! Et toi aussi, tu le veux ! »
Une main sur mon ventre, lautre sur mes seins et son souffle dans mon cou, suffirons à me faire rendre les armes.
Je me tourne vers lui, lembrasse et lui glisse à loreille, tout bas :
« Mais
Georges ? »
Il éclate de rire.
« Tinquiète pas ! Le vieux est encore vert ! Il va te faire grimper aux rideaux ! Hein, mon vieux Georges ? »
« Je veux ! Tiens, regarde un peu ca, ma ptite poupée ! »
Après avoir déboutonné sa braguette, Il se lève et me balance une queue magnifiquement bandé, sous mon nez.
Jimagine que sil agit ainsi, cest quil a été mis au courant de nos frasques passées.
Si jai bien compris, si je veux refaire lamour avec le type qui pourrait être mon père, il me faudra aussi me taper celui qui pourrait être mon grand père.
Honteuse, je détourne les yeux.
Jean-Guy change alors de ton et devient plus tendre, plus câlin aussi. Il passe une main dans mes cheveux puis, me caresse tendrement la joue.
« Tu a peur ? »
« Un peu, cest si soudain, et puis il y a Fabien, non ? Et puis je te lai déjà dis, que fais tu de la règle que tu nous as donné à suivre ? Ne pas tromper, ne pas mentir ! »
Il me sourit, prend ma main et la pose sur la verge de son ami.
« Dis-toi quil y a exceptions à toutes règles. Aujourdhui, tu en a la preuve. »
Il mattire et membrasse avec passion, tandis que ma main, presque sans sen rendre compte, enrobe et caresse doucement le sexe de Georges.
Puis, je suis mise debout et Jean-Guy défait une fois de plus, les longs lacets de mon col.
« Ma parole ! Tu nenlève ta djellaba que pour baiser ! »
« Idiot ! Embrasse-moi encore ! »
Georges, tombe à genoux et tandis que mes seins sont libérés tour à tour, il remonte ses mains de mes chevilles à mes cuisses, tout en caressant mes jambes. Puis il glisse sur mes fesses et monte encore, soulevant le tissu au dessus du mon ventre.
« Dieu que cest beau ! »
Il lembrasse, le lèche et y plaque sa joue tendrement et sy frotte doucement. Une de ses mains ségare entre mes cuisses entrouvertes.
Jôte moi-même ma djellaba et je frissonne de plaisir de me montrer ainsi nue à ces deux hommes. Jaime ca. Je dois être folle.
Georges se relève, retire sa cravate et commence à déboutonner sa chemise. Je nhésite pas et je laide.
Lorsque jenlève sa chemise, je découvre un corps qui devait être athlétique à une époque. Cest encore un fort bel homme. Une belle fourrure blanche recouvre un torse bronzé, comme au plus fort de lété.
« Tu aime les hommes velu ? »
Je me sens rougir.
« Je ne sais pas. »
« Touche ma poupée ! Nai pas peur ! »
Je pose ma main à plat sur sa poitrine. La sensation est étrange, mais agréable. Je fais glisser mes ongles dans cette forêt de poils. Il sent bon.
Je touche un de ses tétons. Il pointe. Je me penche et le suce un instant tout en laidant à ce débarrasser de son pantalon.
Durant tout ce temps, Jean-Guy, nous laisse faire connaissance et se déshabille seul.
Je ne sais pas comment, mais très vite je me retrouve allongée dans mon lit. Les hommes sont penchés sur moi, membrassent, me caressent et me sucent les seins, la chatte. Je me sens bien, détendue. Je crois que je suis heureuse jusquà ce que Jean-Guy ne reprenne le contrôle.
« Camille ! Fou toi à quatre pattes ! »
Humm ! Enfin ! Ils se décident à me prendre. Jen mouille denvie.
Mais
Un crachat éclabousse mon anus et Jean-Guy y étale sa salive.
« Non ! Sil te plaît ! Je naime pas ca ! »
« Moi si. Ne tinquiète pas. Tu naime pas parce que tu ne connais pas. Détends-toi, je vais moccuper de ton cul. Tu sais, je suis venu pour ca et je ne repartirais pas sans tavoir enculé, ma belle salope. »
Georges est à genoux devant moi. Il appuie doucement sur mon crane, minvitant à le sucer.
La bouche pleine, je ne peux plus protester et une main bloque mon dos, mempêchant de fuir.
Jai très peur davoir mal, alors, jécoute Jean-Guy et je me détends le plus possible.
Il est doux et prend son temps. Il commence par son petit doigt et crache sur ma pastille jusquà me pénétrer sans forcer. Mais ce nest quun auriculaire.
Jangoisse quand se sera son pouce, ou pire, sa verge.
Mais soudain, il aperçoit un pot de Nivea sur ma table de nuit.
« Voilà exactement ce quil me faut. Détends-toi. Respire. »
Tandis quen grande quantité, il enduit mon cul de crème, Georges me demande de cesser ma fellation.
« Du calme ma poupée ! Moi aussi je veux te sauter. Et puis je naimerais pas que tu me mordes quand il va te remplir le fion. Haha ! Ne tinquiète pas. Ca va bien se passer. Respire à fond et détends-toi. »
Je sens soudain le dard de Jean-Guy qui pousse sur mon trou de balle. Le gland me pénètre difficilement. Il se retire.
« Cest bien, continue comme ca et tu ne sentira rien. »
Il me remet une grosse couche de crème et revient à la charge.
Je respire un grand coup et pousse pour dilater mon cul.
Je me sens tout à coup, remplir en douceur. La queue se fraie un chemin en moi, lentement.
Georges me fait un grand sourire.
« Ben voilà ! Tu vois ! Tu y es arrivée, poupée ! Respire fort, le meilleur est à venir. »
Le membre recule et jai la sensation que tout mon antre est aspiré vers lextérieur.
« Houu ! Arrête ! Je vais
je vais
»
Jean-Guy ricane et commence un mouvement de va-et-vient.
Soudain, le plaisir menvahit. Un plaisir nouveau, différent, mais dune étonnante puissance.
« Ho ! Jean-Guy ! Ne tarrête pas ! Humm ! Cest bon ! Ouiii ! Défonce-moi ! Encule-moi fort ! »
Encouragé par ma demande, il accélère la cadence, marrachant des cris dextases.
Arrivé au bout de son excitation, il éjacule au fond de mes entrailles.
« Ouii, je viens ! Prends tout, salope ! Taime ca, hein ! Petite chienne ! »
« Ho ouiii ! Cest bon ! Remplis-moi bien ! Jen veux encore ! Donne-moi ! Donne-moi ! »
Ses couilles sont vides. Il se retire doucement et je mécroule sur le coté, haletante.
« Humm ! Tu as aimé chérie ? »
« Ho oui, Jean-Guy ! Cétait délicieux, vraiment. Je suis épuisée.»
Georges sallonge sur le dos, près de moi.
« Hé poupée ! Tu ne vas pas moublier, jespère ! Tu me fais bander comme un cheval. Allez, viens là ma belle ! »
Je lenjambe et mempale sur lui, faisant disparaitre son pilon entre les chairs de mon vagin. Je suis trempée, bouillante.
Georges a les yeux qui brillent. Il malaxe mes seins, perdant un peu le contrôle lorsquil pince mes tétons.
« Hoo ! Tes bonne poupée ! Hummm ! Tes si belle ! »
Je magrippe à sa toison blanche et accélère le mouvement. Pas trop, pour ne pas bousculer mon bébé.
Je sens mon cul se vider sur ses couilles. Ca ne semble pas le gêner. Et soudain !
« Ouii ! Je viens ! Jouis avec moi, petite pute ! Jouis ! Hiaaaaa ! »
Je sens deux grandes giclées sécraser contre mon utérus. Pour ne pas le décevoir, je feins de jouir comme une folle. Jean-Guy ma vidée de toutes mes forces et il ne me restait plus grand-chose pour ce pauvre papi.
Ils se rhabillent et je renfile ma djellaba. Jai un pincement au cur lorsquils me demandent de signer le bon de livraison. Je sens bien quune page se tourne.
Georges membrasse tendrement et se dirige vers la porte.
Jean-Guy, menlace une dernière fois et me sert contre lui.
« Promets-moi de devenir une belle et bonne salope. Promets-le. »
« Une salope ou une libertine ? »
« Hum ! Cest bien. Tu semble faire déjà la différence. Prends soin de toi Camille. Je ne toublierais pas. »
Je mappuis à la porte qui vient de se refermer.
Jessuie une larme.
Vingt deux heures trente. Fab rentre du travail.
Jessais tant bien que mal de cacher mon mal être.
Pas facile de regarder celui quon aime quand on a fait ce que jai fait.
« Tient ? On nous a livré le vin ? »
« Oui, cest un transporteur qui la amené. »
« Ha bon ? Sur le bon de livraison, cest indiqué Livraison effectuée par monsieur Jean-Guy Dallon et monsieur Georges Beaumon ! »
Aussi étrange que cela paraisse, il ne cherchera pas à en savoir plus.
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