Camille Episode 3
(Juste avant l)
Jentame mon dernier mois de grossesse. Mon appétit sexuel ne sen est pas calmé pour autant. Bien au contraire. Jai envie de faire lamour du matin au coucher.
Fabien, fatigué par son boulot, essai de me contenter au mieux. Pauvre chéri. Cest loin dêtre suffisant.
Depuis quelques jours, jai très envi de retenter une expérience sexuelle avec mon Piou-piou. Lidée de le faire avec un couple a fait son chemin et jaimerai bien en trouver un.
Cest pourquoi je passe des heures sur le net, à la recherche dun bon site de petites annonces coquines. Je ne suis pas très douée en informatique, pourtant, jai déniché ce que je cherchais.
Je ne pensais pas en trouver autant. Il semble que la France entière soit coquine et à la recherche de partenaires sexuels. Je lis des dizaines, voir même des centaines dannonces, toutes aussi alléchantes, quexcitantes. Je ne peux pas mempêcher de me masturber en les épluchant et je multiplie les jouissances solitaires depuis plus de deux jours.
Ny tenant plus, je rédige moi aussi une annonce. Jhésite à lenvoyer sans en faire part avant à Fabien.
Le soir venu.
« Piou-piou, viens voir. Jai envi de déposer une annonce. Je lai déjà rédigée. »
« Putain ! Tes en chaleur toi ! Tu ne pense vraiment quà ca. Allez, fais moi lire. »
---Jeune couple (futur parent) débutant, cherche couple compréhensif pour première expérience échangiste. ---
« Bof ! Tu peux toujours essayer, si tu crois que ca peut le faire. Moi, je ny crois pas trop. »
Jappuie sur la touche ENTER.
« Cest parti ! »
« Tu es folle, ma petite pouffe à moi ! Viens là que je calme ta petite chatte en chaleur. »
« Hiiiiiiiiiiiiiiiii ! »
Le lendemain, jouvre fébrilement ma boite e mail.
Rien.
Ma déception est grande. Je la laisserais ouverte toute la journée, à laffût du moindre message.
Lorsque rentre Fabien du travail, jéteins lordi.
La nuit est longue, interminable. Pour la première fois, jai hâte de voir partir mon homme.
Dès que la porte se referme sur lui, je saute sur lordinateur. Et là, quelle nest pas ma surprise de voir safficher des dizaines de « Suite à votre annonce. ». Je nen crois pas mes yeux. Cinquante six réponses.
Je commence ma lecture. Et je découvre, bien que jaie demandé un couple, que la plupart des réponses sont rédigées par des hommes. Certaines sont sympa, dautres vulgaires ou très douteuses.
Trois quart dheure plus tard, seule une réponse correspond à ma recherche.
---Bonjour. Nous sommes un couple marié, un . Nous pratiquons léchangisme depuis plusieurs années déjà. Votre annonce nous a séduite. Nous supposons, que le fait dindiquer « futur parent », cherche à signaler que madame est enceinte. Si cest le cas, soyez sans crainte, monsieur est doux, tendre, attentionné et adore les futures mamans. Daprès votre profil, nous ne pensons pas être très éloignés de chez vous et ce serait une grande joie de vous recevoir dans un cadre agréable et chaleureux. Nous savons combien il est dur de franchir le pas, aussi, si ce soir là vous décidiez de ne rien faire, nous respecterons votre volonté, et nous passerons quand même une excellente soirée. Nous pourrions vous joindre des photos, mais nous trouvons que cela retire du charme à la découverte de lautre. Nous espérons avoir une réponse de votre part. En attendant, permettez nous de vous embrasser très tendrement. Christine et Tristan. Notre téléphone : xxxxxxxxxx---
Ca va être très long dattendre le retour de mon chéri pour lui montrer ca. Je tourne en rond, relis le message, fais du ménage, relis encore et encore.
Je ny tiens plus. Tremblante, Je compose le numéro. Deux sonneries, puis, une voix de femme me répond.
« Allo ? »
« Allo, Christine ? Bonjour. Excusez-moi de vous vous déranger, vous avez répondue à notre annonce. Vous savez ? Le couple futur parent. »
Je me sens idiote. Je bafouille et nai plus la moindre goutte de salive. Elle doit le sentir et sen amuse.
« Hihi ! Oui, je vois très bien, mais détendez vous, il ny a rien de grave. Nous sommes entre amies. Daccord ? »
« Oui, excusez moi, je suis intimidée. »
« Cest mignon comme tout. Comment vous appelez vous ? »
« Camille et mon ami Fabien. »
« Et bien, Camille et Fabien, accepteriez vous de venir à la maison, disons
samedi soir vers neuf heures ? Nous ferrions connaissance et si nous nous sentons bien ensemble, nous vous aiderons à aller plus loin. Ça vous va ? Rassurez-vous, rien nest obligé. Cest une règle.»
« Il faut que jen parle à Fabien, mais je pense quil sera daccord. »
« Très bien ! Tutoyons-nous si tu le veux bien. Je te laisse notre adresse en message et tu me répondras pour me dire si ca marche ou non. Ok ? »
« Daccord Christine, je te répond ce soir. Bisous. »
Bisous ? Je lui ai dit bisous ? La honte. Elle va me prendre pour quoi ? Une fille facile ? Une lesbienne ?
Je suis stupide, elle ne va rien penser du tout. Il faudrait bien que je me calme, moi.
Cest le samedi le plus long de toute ma vie. Les heures ne tournent pas. Fabien aussi tourne en rond. Il est nerveux.
Je lai habillé dun magnifique jeans, très classe et dun pull fin qui dessine bien son corps de champion. Moi, jai passé une robe gitane, très colorée, et un débardeur très ample, tenu par de fines bretelles et avec un décolleté très large qui met ma poitrine en valeur. Bien que je ne supporte plus les élastiques, jai tout de même passé des dessous en dentelle et un porte jarretelle spécialement étudié pour les femmes enceintes. Ronde, mais sexy.
Vingt et une heures. Nous nous présentons à ladresse indiquée. Cest une belle maison, tout en longueur, située au fond dune cour entre deux immeubles.
Fabien cramponne une bouteille de champagne que nous avons payé une fortune. Pas question de faire mauvaise impression.
« Tu es prête ? »
« Heuu ! Jsais pas. ! »
Il approche son doigt de la sonnette et appuie. Nous attendons quelques secondes et la porte souvre.
Elle souvre sur un homme dau moins un mètre quatre vingt cinq. Un géant à coté de moi et de mon mètre soixante deux. Une fois de plus, il est beaucoup, beaucoup plus vieux que moi. Il doit avoir au moins soixante ans. Je dois être abonnée.
Ceci dit, ca reste un très bel homme. Il est très souriant et dès ses premiers mots, je décèle un accent venu, je pense des pays de lEst. La Hongrie peut être.
« Haa ! Voilà la belle Camille et
Florian ? Cest bien ca ? »
Il se penche et me fait la bise.
« Heu ! Non, moi cest Fabien. »
Il lui donne une poignée de mains énergique.
« Ho ! Je suis désolé. Entrez, que je vous présente le reste de la famille. »
Fabien profite quil détourne le regard pour me chuchoter quelques mots.
« Il est vieux ! Je nai pas envie de me taper une vioque, moi ! »
« Fabien ! Chuttt ! Il pourrait tentendre ! »
Nous pénétrons dans une grande salle à manger très rustique, avec des poutres au plafond. Cest très chaud, très beau, décoré avec beaucoup de gout.
« Christine, viens chérie ! Ils sont arrivés ! »
Le visage de Fab se décrispe dun coup, lorsque dune porte au fond de la salle apparait une magnifique femme brune, dune quarantaine dannées seulement. Elle est tout simplement sublime. Son sourire est radieux et elle semble dune douceur incomparable.
« Houu ! Comme vous êtes beaux tout les deux ! Bienvenue ! Je suis ravie que vous soyez là. »
Elle fait la bise à mon homme ravit, elle fait de même avec moi et pose sa main sur mon ventre tout en me serrant contre elle.
« Magnifique ! Tu me rappelle de bons souvenirs, tu sais ? Ho, je suis jalouse de toi, ma chérie ! Hihi ! »
« Maman ! Je suis prête ! »
Une petite puce dévale un escalier et se jette dans les jupons de sa mère.
« Cest ma fille Justine. Je vous laisse deux minutes. Je lemmène chez une amie, juste à coté. Tristan, mets nos invités à laise, veux tu ? »
« Bah ! Oui, bien sur ! Suivez-moi, passons au salon. »
Nous entrons dans une grande pièce.
Une cheminée crépite et jette des reflets de lumière en mouvement sur les murs. Lumières tamisées et indirectes, plantes grasses un peu partout et sol couvert de fourrure, font de ce salon un endroit ou il fait bon vivre.
Dinstinct, nous retirons nos chaussures.
« Que diriez-vous de nous asseoir par terre devant la cheminée ? Camille, je te donne un siège si tu le désire. »
« Ho non ! Cette fourrure ma lair trop douillette. »
Christine nous rejoint et se pose près de moi, face à Tristan et Fabien.
« Voilà ! Nous sommes tranquilles. Vous verrez, il faut savoir sorganiser avec un , mais cest génial. Allez, champagne ! »
Doucement, nous nous détendons. Ils sont super gentil et nous mettent à laise. Nous parlons de choses et dautres, comme par exemple leur différence dâge.
« Tristan est entré par hasard dans ma vie et au bon moment. Je ne me suis pas posée la question de savoir quel âge il avait. Cétait lui, cest tout. Celui avec qui je voulais un . Et voilà. Et puis, il ma apprit tant de chose.»
« Ha oui ? Comme quoi par exemple ? »
Je viens de perdre une occasion de me taire.
« Comme lamour, le sexe, la pluralité, les hommes bien sur, mais aussi les femmes. »
Elle se rapproche de moi et son épaule touche la mienne.
Les flammes se reflètent dans son regard troublant. Ses lèvres, légèrement entrouvertes, se rapprochent des miennes et sy déposent avec tendresse.
Cest sans contexte, le plus doux de tous les baisers qui mont été donnés.
Japerçois Fabien. Il fait des yeux tout ronds et ne se rend pas compte quil a la bouche ouverte.
Tristan le sort de sa rêverie.
« Bon ! Les s ! Vous ne trouvez pas quil fait très chaud ici ? Que diriez-vous de nous mettre à laise. »
Je me sens rougir dun coup et mon cur se met à battre la chamade.
Les deux hommes se lèvent et commence à se déshabiller.
Devant mon hésitation, Christine vient à mon secours.
« Ma petite Camille a peur ? Ce nest pas grave. Reste habillée. Rappelle-toi, rien nest jamais obligé. Mais aides moi à descendre la fermeture de ma robe. Tu veux ? »
Nous sommes à genoux. Elle se tourne et je fais glisser la fermeture éclair jusque dans le creux de ses reins.
Ma main ségare un instant sur son dos. Je le caresse doucement. Sa peau est si douce.
Lentement, je fais glisser sa robe sur ses épaules, puis elle tombe sur la fourrure.
Christine se retourne et se dévoile entièrement à moi, mais aussi aux hommes qui viennent de se rasseoir.
Elle ne porte aucun sous vêtement. Ses seins son magnifiques et je suis sur, très fermes. Son sexe est rasé de près, mais subsiste un petit rectangle de poils bien taillés.
Dans sa nudité elle est splendide. Quelle femme !
La discussion reprend comme si rien ne cétait passé. Tristan ouvre une autre bouteille de champagne. Je dois refuser gentiment de reprendre une coupe, mais pas Fabien. Je le sens énervé, excité. Il me fait rire.
Tristan me fait un peu penser à Georges, mais en moins poilu. Il est en érection et ne sen cache pas. Pourtant, il ne me regarde pas plus que ca. Cest la nudité de son épouse qui doit le faire bander ainsi.
Ma fierté en prend un coup. Quitte à bander, autant que ce soit grâce à moi et pour moi.
« Christine, tu veux bien maider ? »
« Avec plaisir ma chérie ! »
Une minute après, je ne suis plus couverte que de mon porte jarretelle.
Tristan sintéresse enfin à moi.
« Tes rondeurs de femme enceinte te vont à merveille. Tu es jolie comme un cur. »
« Tristan ! Je te trouve bien maladroit ! Camille préférerais surement afficher une silhouette plus fine ! »
« Ben moi, ca me plait ! »
Il sassoit près de moi, passe un bras autour de mon cou et caresse mes seins. Son autre main se pose sur mon ventre et il membrasse fougueusement.
« Bien ! Mon pauvre Fabien, je crois bien quon nous abandonne. Viens, mettons nous là. »
Ils se déplacent et vont deux ou trois mètres plus loin. Je vois Christine se pencher et prendre Fab en bouche. Lui, en arrière, appuyé sur ses bras, semble aux anges.
Tristan mallonge avec délicatesse sur la fourrure et se colle à moi. Je sens sa queue dure contre ma cuisse.
Il effleure ma joue avec tendresse puis me caresse sans précipitation, calmement.
« Comment te sens-tu, Camille ? Bien jespère ? Nous ne sommes pas bien, là ? Non ? »
« Ho si ! Je suis détendue. Vous êtes si gentils tout les deux. »
Je passe ma main dans sa nuque et attire sa bouche à la mienne. Nous nous embrassons tendrement, longtemps, très longtemps.
Puis, plongeant son regard dans le mien.
« Tu sais petite, à mon âge on a peu de chance de tenir un corps aussi jeune dans ses mains. Cest un vrai cadeau que tu me fais. »
« Pffff ! Je suis complètement déformée par ma grossesse. Christine est plus désirable que moi ! Non ? »
« Christine est désirable, cest vrais. Mais elle a quarante ans. Toi, vingt. »
Je lui fais un grand sourire.
« Dix huit. »
« Houu ! Viens ! Je te veux mon trésor ! »
Il sallonge sur le dos et minvite à lenfourcher. Mais je suis bien décidée à faire durer ce moment de pure tendresse, le plus longtemps possible.
Je reste de coté et lembrasse de nouveau, puis je fais promener ma bouche et ma langue, de ses oreilles à son cou. De son cou à son poitrail. De celui-ci à son ventre et enfin à son sexe excité, dressé comme un obélisque.
Il est impressionnant de dureté. Lisse et veiné, il est très appétissant. Cest avec un plaisir non dissimulé, que je le fais glisser entre mes lèvres humides. Je lèche sa tige et suce ses couilles avec toute ma tendresse.
Prise dans mon tourbillon sexuel, je continu, plus bas.
Jamais je nai fait telle chose auparavant, même avec Fabien.
Je prends plaisir à lécher et aspirer son périnée, avant de plonger ma langue entre les plis de sa pastille brune.
« Rhaaaa ! Camille, Hooo ! Tu vas me rendre fouuuu ! Hummm ! Cest trop bon ! »
Fière de moi, je remonte et reprends ma fellation.
« Viens là, mon bébé ! Sinon, tu vas me faire jouir avant que je te baise ! Ouchhh ! Tes trop bonne, petite ! Viens vite ! »
Je prends pitié de lui, et me glisse sur son corps, embrassant et léchant au passage son nombril et son ventre. Je frotte le mien contre sa queue encore humide de ma salive et je lenfourche enfin.
Il senfonce sans effort dans mon vagin distendu par mon état.
« Hummm ! Rien de vaut la chatte dune femme enceinte. Jadore cette sensation ! Ouiii ! Enfonce-toi encore. Harggg ! »
Je monte et descend doucement le long de sa tige. Très vite, mon plaisir grimpe en flèche. Jai envi de le partager du regard avec mon homme. Mais il semble très occupé. Couché sur Christine, il semble avoir de la peine à la pénétrer.
« Reste avec moi, petite fille ! Cest avec moi que tu baise. Laissons les de leurs cotés. »
Il a raison et je me laisse couler dans un lac de jouissance.
« Tes seins ! Tes seins ! Ils me rendent fou ! Tu es si belle, si
! Houchhhhh ! »
Il se contracte soudain et je me sens envahie de sa liqueur chaude et grasse.
Sa jouissance est forte et jai un énorme orgasme tout de suite après lui.
Je mécroule sur le coté, épuisée.
Christine nous rejoint.
« Alors ma chérie, il ta bien rempli ? »
« Hi-hi ! À ras bord, je crois bien ! »
« Humm ! Fais voir ca ! »
Elle sallonge sur le ventre, entre mes jambes, et plonge sa langue dans ma fente. Elle me lèche, aspire le jus, joue avec mon clito et me fait jouir de nouveau.
Au fond de la pièce, jentrevois Fabien, seul. Ça na pas lair daller fort. Je devrais minquiéter, mais mon plaisir me submerge et je me fou un peu du monde qui mentoure.
La soirée se termine comme elle a commencé, pleine de tendresse et de douceur.
Sur le chemin du retour, je questionne mon homme.
« Quest ce qui cest passé ? Tu na pas lair satisfait. Ce nétait pas un bon coup ? »
« Non, cest pas ca. Cest moi qui ai merdé. Je nai pas eu la moindre érection. Forcement, elle a été déçue et moi jai eu la honte de ma vie. Surtout quand elle ma dit de lexcuser, parce quelle avait soif de foutre. Cest là quelle est venue te bouffer la chatte. Franchement, pour moi, ca na pas été une expérience inoubliable. »
Étrangement, arrivés à la maison, tout rentre dans lordre et il me baise rageusement sur la machine à laver.
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