Camille Episode 15
(Un chantage bien ficelé)
« Putain ! Lenfoiré ! Merde ! »
Ca, cest Fabien qui rentre du boulot. Il est de toute évidence, hors de lui.
« Eh ! Quest ce qui ce passe ? Calme-toi, voyons ! »
« Me calmer ? Tu me demande de me calmer ? Je tavais pourtant dit de te méfier de Kris et de ne pas lallumer, non ? »
Aille ! Le con a du baver. Quest ce quil a bien pu raconter ? Et moi, comment vais-je me sortir de là ?
Nier. Il me faut nier.
« Oui, cest vrais, mais bon ! Il ny a pas non plus de quoi en faire un fromage. »
« Ha, tu trouve ? Ce salaud me fait du chantage. Il menace de raconter à qui veut lentendre quil ta sautée et que tu es le meilleur coup quil est connu ! Tu trouve quil ny a pas de quoi en faire un fromage, toi ? »
« Il est fou, ce type ! Mais quest ce qui veut ? Du fric ? »
« Mais non, idiote ! Cest toi quil veut ! Il ma dit quil tavait baisée ce soir là. Il parait que tu a une bouche gourmande et une chatte profonde. Le con ! Il dit quil en rêve toutes les nuits depuis. »
Le rouge me monte aux joues et pour une fois, je ne sais plus quoi dire.
Fab, perçoit immédiatement mon trouble.
« Il affabule, nest ce pas ? Tu ne te les pas fait ? Il ne peut pas savoir ces choses là, rassure moi ? »
« Ben non ! A supposer quil soit vrais que je sois gourmande et profonde, je ne vois pas comment il le saurait. »
« Moi, je sais que cest vrais. Je suis bien placé pour le savoir. Tu es un bon coup, sans vouloir être vulgaire. Pourquoi rougis-tu ? »
« Il y a de quoi, non ? »
« Moi, ce qui me gêne, cest lhistoire de cette porte que jai retrouvée ouverte. Tu nas fait qualler boire, cette nuit là ? »
« Fab ! Je naime pas beaucoup ta suspicion ! Même si javais baisé avec lui, tu nous aurais forcement entendu. Cesse de raconter des conneries, sil te plait ! De plus, je déteste ce genre de macho ! »
Depuis longtemps, je sais que la meilleure défense est lattaque.
« Je suis désolé, mais comprends moi ! Ce con me tient par les couilles et je ne veux pas quil te saute ! »
« Retournons la situation ! Je pourrais aller à ton boulot, pour dire quil a essayé de me sauter, mais que jai bien rigolé parce quil en a une toute petite ! Hihi ! »
« Haha ! Tes folle ! Non, merci, je naime autant pas. »
Ouf ! Jai réussi à désamorcer la situation et à redonner le sourire à mon homme.
Ses soupçons se sont envolés dun coup. Du moins, je lespère.
« Jaurais bien aimé, quand même. »
« Quoi dont ? »
« Ben ! Baiser avec lui, bien sur ! Hihihi ! »
« Très drôle ! Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne. Il dit que je suis cocu. Ca, cest une chose, mais il rajoute quil sait que jaime ca. Si personne ne lui a dit, il ne peut pas le deviner, non ? »
Je voudrais être une souris pour pouvoir me cacher. Je dois être rouge comme une pivoine.
Il faut que je me reprenne et vite.
« Pfff ! Il prêche le faux pour savoir le vrai ! Organisons une riposte ! Il ne sait pas à qui il a à faire ! »
« Pff ! Quest ce que tu veux faire contre un chantage pareil ? Il peut me pourrir la vie au boulot. »
« Il pourrait, mais pas question ! Tinquiète mon Piou-piou ! Jai mon idée. »
Nous nen parlons plus, mais, toute la semaine, mon Fab rentre énervé et tristounet. Lautre ne doit pas le lâcher et le bassiner tout les jours.
Merde ! Là, jai déconné. Pour une fois, jaurais du lécouter.
Le lundi suivant, Fabien est de matinée. Je décide daller le chercher à son travail. Voilà longtemps que ca ne mest pas arrivée.
Je pousse la porte qui donne sur la grande salle de la plate forme téléphonique, ou travail mon homme.
Trente six bonhommes se tournent et me dévisagent de la tête aux pieds. Pourtant, je suis habillée très sage. Ca me flatte et mexcite un peu.
Je fais la bise à quelques un que je connais et salut les autres, dun geste de la main.
« Camille ? Quest ce que tu fais là ? Tu sais bien que je naime pas que tu viennes ici ! »
« Tinquiete pas. Ca fait partie de mon plan. »
« Ton plan ? Quel plan ? »
Fab est blanc comme un linge et je le sens très angoissé.
« Détends-toi ! Qui croira que jai couché avec Kris si je viens ici
et que je tembrasse comme ca ? »
Je me jette à son cou et lembrasse fougueusement.
Derrière nous, jentends des « Houuuuu » « Cest beau dêtre amoureux ! » « Haa ! Lamour ! » Etc.
Je me retourne et lance un sourire à la cantonade.
« Dis-moi, Fab ? Ou est ton grand ami Kris ? »
« Je ne sais pas. Sans doute aux toilettes. »
« Ca tombe bien ! Jai besoin de my rendre ! »
Malgré les supplications discrètes de Fab, je retraverse la plate forme et me dirige vers les toilettes.
Je pousse la porte et pénètre dans une pièce, ou deux autres portes divisent les toilettes hommes et femmes.
Il y a un grand miroir et je my attarde en me recoiffant du bout de mes doigts.
« Camille ? Toi, ici ? Quelle bonne surprise ! »
Cest Kris qui sort des toilettes hommes, la main encore à la braguette.
« Fabien ta parlé de mon envie de te revoir ? »
« Humm ! Oui, quelle bonne idée ! Et ce chantage
quel délice ! Ca mexcite tellement ! »
« Jétais sur que ca te plairais ! Petite salope. »
« Prends un acompte ! Caresse-moi la chatte ! vite ! »
« Là ? Ici ? Maintenant ? »
« Hoo, ouii ! Jen peux plus ! Branle-moi ! »
Je lencourage en remontant ma jupe.
« Tient ? Tu porte un string ? Jaurais juré que tu nen portais jamais ! »
« Toujours, lorsque je viens ici. Vite, tais toi et branle moi ! »
Jécarte mon string et lui dévoile mon petit coquillage rasé.
« Tu es folle, on pourrait nous surprendre, mais tu mexcite tellement ! »
Il tend sa main vers ma chatte et me caresse doucement. Je pose mes mains sur la sienne, pour accompagner ses mouvements.
« Hummm ! Cest Bonn ! Mets-moi un doigt, vite ! Branle-moi ! »
Il replie ses doigts, ne laissant que son majeur, bien droit.
A moi dagir. Cest lheure de ma vengeance.
Jatt son doigt et enroule mon string autour. Il est prisonnier de celui-ci et ne comprend pas.
« Oups ! Coquine ! Quest ce que tu fais ? »
Je tire sur mon chemisier. Les boutons volent aux quatre coins de la pièce et libèrent mes seins de lemprise du tissu.
« Tu a vraiment cru que tu pourrais obtenir quelque chose de moi, en nous faisant chanter ? Pov con ! »
Jouvre la porte et retourne dans la salle à reculons, sous les yeux effarés des employés.
Sa main sous ma jupe, les seins à lair, je hurle de toutes mes forces et gesticule en tapant et giflant Kris.
« Salaud ! Lâche-moi ! Espèce de vicieux ! Pervers ! Gros porc ! »
Il est en panique.
« Mais non ! Attends ! Quest ce que tu fou ! Tes folle ! »
Je serre les cuisses, lui retirant la possibilité de dégager son doigt, bien saucissonné.
Il tire. Il tire encore, plus fort, énervé.
Mon string craque et je fais trois pas en arrière.
Seul, devant la porte des toilettes, il reste là, consterné, mon string au bout du doigt.
Fabien me rejoint et me serre dans ses bras, en cachant ma poitrine.
« Camille ! ca vas ? Tu na rien ? »
Tout le monde regarde Kris, les yeux rougis par la honte.
« Oh ! Les mecs ! Ce nest pas ce que vous croyez ! Cest cette
salope
qui
»
Jen rajoute une couche en faisant semblant de pleurer dans les bras de Fab.
Ses collègues ont tous un regard haineux à lencontre du pauvre Kris, totalement déconcerté. On ne le serait moins.
Larrivé du responsable de la plate forme met fin à son calvaire.
« Tu prends tes affaires et tu dégage. Je te ferais parvenir ton chèque. »
Puis, sadressant à moi :
« Vous voulez porter plainte ? »
« Hein ? Ha ! Non, non ! Il est bien assez punit ainsi.
« Ok ! Comme vous voudrez. Fabien, prenez le reste de votre journée et ramenez-la chez vous. Allez, les gars ! Au boulot ! »
Le retour se fait dans un silence de mort. Je naime pas ca.
Arrivés à la maison, Fab cherche à en savoir plus.
« Dis-moi ! Il ta sauté dessus ? Comme ca ? Sans raisons ? »
« Ben oui ! Je lui ai dit bonjour, il ma plaqué contre le mur et a passé sa main sous ma jupe. Jai essayé de me dégager, jai poussé la porte et
la suite, tu la connais. »
« Hum ! Cest bizarre, tout de même. Kris est un queutard, ca, cest sur. Mais sauter sur une nana
je ne le vois pas faire ca. Tu ne crois pas quil serait temps de me dire la vérité ? »
Je me sens mal à laise et ca doit se voir à dix kilomètres. Je passe aux aveux.
« Je ne voulais pas
javais soif, il dormait, jai
jai craqué. Jai fait la conne. Oui, on a
on a baisé ce soir là. »
« Salope ! Jen étais sur ! Petite putain ! »
« Oui, cest vrais, tu a raison de réagir comme ca
mais
ce nest
ce nest pas tout. »
« Tu las revu, hein ? Cest ca ? Combien de fois ? »
Je nai pas le temps de lui répondre. On cogne à la porte.
Je vais ouvrir.
Kris bondit dans lentrée. Il me saute dessus, prend mes mains et me colle au mur.
« Tu a été exceptionnelle ! »
Il se plaque à moi et membrasse avec fougue.
Japerçois Fabien qui sapprête à bondir sur lui.
« Fab ! Ne bouge pas ! Reste là ! Je texpliquerais. »
Il est bien dressé mon ptit cocu damour.
Il freine son élan et reste là, à me regarder reprendre la bouche de son ex collègue.
Il lâche mes mains et caresse mon corps fébrilement. Je sens sa queue bandée dans son pantalon. Ca mexcite.
« Hoo ! Kriss ! Embrasse-moi encore ! »
Je le décoiffe, caresse son visage, attire ses lèvres aux miennes.
Il remonte ma jupe et caresse mes fesses sans tendresse.
Fabien a porté ses mains sur sa tête. Je crois bien quil se tire les cheveux.
Le pauvre amour doit se croire dans une autre dimension.
Kris se frotte à moi. Je nen peux plus.
Je saute sur sa braguette et rapidement, jextrais son membre dur comme lacier.
La tête me tourne un peu. Je me laisse tomber à genoux et jengloutis la bête dans ma bouche brulante de fièvre.
Je le dévore avec gourmandise et passion. Je le vois au dessus de moi, les bras tendus, appuyé au mur. Il gémit et râle. Ses yeux sont fermés et sa bouche reste entrouverte.
Fabien, exaspéré, fait un pas en avant.
Je tends la main pour lui interdire davancer.
Lincompréhension de la situation le rend dingue. Il hurle.
« Putain ! Cest quoi ce bordel ? Hein ? Cest quoi ce bordeeeel ! »
Emportée dans une tornade de passions démesurées, Fab passe au dernier plan. Je me fou de ce quil ressent. Je me fou de ce quil pense. Je me fou de ses interrogations.
Je vis ce moment en petite égoïste, ne pensant quà moi et ma jouissance.
Je me relève. Jentoure mes bras autour du cou de Kris et je le ceinture de mes jambes comme un koala accroché à son arbre.
« Baise-moi, Kris ! Baise-moi, maintenant ! Fort ! »
Il me maintient de ses mains, sous mes fesses. Son chibre frôle ma vulve et la pénètre dun coup, sans effort.
« Ho, Ouiiii ! Cest ca ! Ouiii ! Plus fort ! Plus fort ! Vas-y ! Défonce-moi ! Hummm ! »
Sous les assauts de mon amant du moment, mon dos frotte le mur de lentrée. Il me fait souffrir, mais pas question dinterrompre le marteau piqueur qui me ramone de fond en comble.
Kris est déchainé. Il est rouge et transpire. Il donne tout ce quil a.
Est-ce la présence de Fabien qui décuple sont désire de me faire monter plus haut que jamais ?
Je lignore, mais il y parvient.
Je suis emportée par un orgasme hors du commun. Il me semble devenir folle et incontrôlable.
Je tends un bras et att mon homme par le bras.
« Hooo ! Viens ! Viens ! Embrasse-moi ! Caresse-moi ! vite ! Viens ! Hummm ! »
Abasourdi, ébranlé dans sa logique, Fabien sapproche.
Tandis que ma colonne vertébrale se détruit contre le mur, je passe un de mes bras autour de son cou.
Tordue, arrimée aux deux hommes, je tends mon visage vers les lèvres crispées de mon Piou-piou. Mais au contact des miennes, sa bouche sentrouvre et jy plonge ma langue, cherchant la sienne pour le plus merveilleux des baisers.
Il se posera des questions plus tard et sabandonne.
Il tire sur mon chemisier, faisant rendre grâce aux deux derniers boutons qui le maintenaient encore fermé.
Ses mains bouillantes de fièvre se posent sur mes seins. Il les broie entre ses doigts, tourne et étire mes pointes à men faire hurler.
Mais au stade de ma jouissance, douleurs devient plaisirs redoublés.
« Hooo, ouiii ! Fais-moi mal ! Écrase-moi les seins ! Arrache moi les tétons ! Ouiii ! Fais-moi souffrir ! Ouiii ! »
Soudain ! Je suis foudroyée.
Cest comme un éclair qui transperce mon corps de part en part.
Mes bras ne peuvent plus me soutenir et je glisse le long du mur, vidée de toutes mes forces.
Dans un brouillard épais, je sens que je suis allongée délicatement sur la moquette.
Kris est toujours en moi et me besogne lentement, comme pour me préserver.
Fabien, allongé sur le ventre, me caresse les cheveux et me suce les seins.
Je reviens lentement à la réalité. Ma respiration saccélère de nouveau, lentement.
Je regarde Kris qui me sourit tendrement.
« Ho, oui. Continu comme ca. Doucement. Hummm ! Cest si bon. »
Fab, au son de ma voix, relève la tête.
Je caresse son visage.
« Mon pauvre amour. Je vais finir par te rendre fou. »
« Pffff ! De toute façon, je ne comprends plus rien ! Alors
»
« Je texpliquerais tout. Mais pour linstant, jouis. Jouis avec nous, mon amour. »
Kris augmente sa cadence et mon plaisir remonte en flèche immédiatement.
Fabien, en bon petit soldat obéissant, se met à genoux, sort son membre et se masturbe en nous regardant forniquer comme des bêtes.
Des bêtes qui râlent et soufflent. Des bêtes aux yeux exorbités et qui sinjurient.
« Rhaaaa ! Je vais te refaire jouir ! Putain ! Salope ! »
« Ho ouiii ! Fais travailler ta queue dours ! Baise-moi comme une truie ! »
« Ouiii ! Prends ca ! Et ca ! Morue ! »
« Hummm ! Je viens ! Je viens ! Je
.Hoooo ! Ouiiii ! Haaaaa ! »
« Ho, ma chérie ! Tu es belle quand tu jouis ! Hummm ! Tu mexcite tellement ! Haaa ! »
Fab se vide sur mon visage en longues saccades chaudes.
Kris, ny tenant plus, non plus, donne ses derniers coups de reins avant de se retirer et de jouir sur mon corps en longues giclées qui atteignent mes seins et mon cou.
Extenué, essoufflé, il sassoit à mes pieds, contre le mur.
Il est temps pour moi de tout révéler à Fabien.
« Oui, ce soir là, jai rejoint Kris et nous avons fait lamour. Je lai revu ensuite. Plusieurs fois. Tu te trompe sur lui. Cest un type bien. Son rêve était de me prendre devant toi. Mais sachant ton manque de confiance à son égard
Et puis un jour, en partant dune plaisanterie, nous avons échafaudé toute cette mise en scène à votre travail. Tout était prévu, orchestré, minuté pour réaliser une de mes envies de petite salope. Depuis plusieurs mois, je fantasmais de montrer mes seins à tout tes collègues. Cest chose faite, grâce à Kris, et ca ma vraiment grisé. Voilà ! Tu sais à peut près tout. »
« Vous êtes complètement dingues ! Ca aurait pu mal tourner ! Kris, tu aurais pu te faire casser la gueule ! »
« Oui, cest vrais. Cétait risqué, mais quel pied ! »
« Quel pied ? Tu as perdu ton boulot ! »
« Tinquiète pas. Ma lettre de démission est partie hier en accusé de réception. Jai rencontré une réunionnaise. Je suis raide dingue. Je pars à la Réunion à la fin de la semaine. Mais avant, je voulais vraiment baiser Camille devant son gentil cocu. Ne change rien. Tu es extra et tu la rends heureuse, alors
»
Fabien retrouve le sourire.
Il se penche vers moi.
« Toi non plus, ma chérie. Ne change rien. Tu es folle, mais ne change rien. »
Puis, il plonge son visage entre mes seins et lèche les coulées grasses de foutres froids.
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