Camille Episode 16
(Une soirée très ordinaire
Ou presque.)
Prénom : Fabien.
Situation : En couple. Un .
État : cocu volontaire.
Être cocu volontaire nest pas si difficile à vivre. Moi, voilà maintenant bientôt deux ans que Camille me trompe à tour de bras, et avec mon accord.
Cest vrai, au début ce nest pas simple.
La jalousie vous ronge, vous fait mal, vous fait souffrir.
Que fait-elle ? Ou est-elle ? Avec qui ?
Mais très vite, jy ai trouvé mon compte.
Pas facile dexpliquer et de faire comprendre que jaime la retrouver sale dun autre. Sentir sur sa peau des parfums inconnus, découvrir des traces suspectes sur ses affaires ou même sur son corps. Tout ceci excite ma curiosité, alors elle parle.
Elle me raconte dans le détail ses incartades extraconjugales de la journée. Et enfin, elle mautorise à profiter des scories de ses rencontres.
Jaime les odeurs que dégage son vagin souillé. Et que dire sur le poivré des liquides tièdes qui lencombrent encore ? Que dire du fourreau gras et doux, que je découvre en la pénétrant lentement ?
Elle est et reste à moi. A moi seul.
Je la réinvestis. Je me la réapproprie, et je la rends propre
à la consommation.
Bien sur, elle prend un certain pouvoir sur moi. Sans le vouloir vraiment, je deviens sa chose, son jouet, sa moitié
inferieure. Mais quimporte. Jaime quand elle me rabaisse à mon statut de cocu.
Je vous avais prévenu. Pas facile à expliquer et encore moins à comprendre. Jen conviens.
Une chose pourtant me manque.
La voir à luvre.
Je lui en fais part et elle minvite, pour une seule et unique fois, à la suivre à distance, mais minterdisant dintervenir.
Je lui promets dêtre discret et sage en restant à une distance raisonnable.
Samedi soir.
Nous sommes au mois de juillet et il fait très chaud, même la nuit.
Camille enfile une petite robe tube jaune pastel, très légère.
Même sil est aisé de comprendre que ses seins ne sont pas écrasés par un soutien gorge, il est moins évident de croire que son petit minou rasé, prend le frais.
Elle glisse une barrette de gamine avec des marguerites dans ses cheveux et passe un bracelet assorti.
Son visage ne trahi pas son âge et elle parait deux ans de moins, facilement. Mais grâce à de petits détails comme cette barrette, elle fait vraiment gamine. Et ce nest pas son petit sac à main en plastique jaune, quelle porte en bandoulière qui la vieillira.
Comme toujours, elle est belle comme un cur et très désirable.
« Bon ! Tu mas bien comprise ? Arrivés à la station de métro, tu ne me connais plus. Ok ? »
« Promis, chérie ! Tu ne me remarqueras même pas. »
Dans la rue et malgré ma présence, des regards se posent déjà sur elle.
Comme convenu, sur le quai, je la laisse seule et méloigne un peu. Nous montons dans le même wagon, mais à des portes différentes.
Elle sassoit sur un strapontin et croise ses jambes.
Sa robe, courte, dévoile une de ses cuisses presque intégralement. Jai beau la connaitre par cur, elle arrive à mémouvoir, tant elle est belle et sexy. Elle mexcite.
Je ne suis pas le seul. Deux jeunes types près de moi, lon remarqué.
« Mate la meuf, là-bas ! Elle est trop bonne ! »
« Putain, oui ! Un peu jeune quand même. »
Ha ! Si je pouvais leur dire quelle est majeure et vaccinée !
« Allez ! Viens ! On va la draguer un peu. Jme la ferais bien, moi !»
« Laisse tomber ! Cest une gosse ! Tu sais ce que tu risque ? »
« Ouai, merde ! Ta raison. Eh, mec ! Cest là quon descend ! »
Si je pouvais leurs dire : Mais non, les gars ! Ne partez pas ! Allez la voir, elle ne demande que ca !
Mais jai fait une promesse.
Deux arrêts plus loin, Camille se lève et descend de la rame. Je la suis, comme convenu, à quelques mètres derrière elle, sans même faire attention au nom de la station.
Mais lorsque je mets le nez dehors, je sais exactement ou je me trouve.
Cest le boulevard le plus chaud de la ville. De chaque coté, les sex-shops se succèdent, attirant le client par de grandes affiches de promotions et des néons multicolores qui clignotent dans tout les sens.
Peu de femmes sur ses trottoirs grouillant dhommes, qui cherchent la vidéo tellement délirante, quelle accompagnera leurs branlettes de ce soir.
Mais lorsquils croisent Camille, ils se retournent tous, sans exception.
Il faut dire que le soleil se couche au bout du boulevard. Ce soleil coquin, qui avant de disparaitre, rend la robe de Camille totalement transparente, dévoilant ses jambes, ses cuisses,
son entrejambe.
Images fugaces qui alimenteront un peu plus les fantasmes de tous ces hommes.
Je tourne la tête pour mamuser du regard dun type qui séloigne, en reluquant les formes en ombres chinoise de ma chérie, au risque de percuter un lampadaire. Il semble plus vicieux que les autres et je pense quil nest pas loin de baver.
Mais soudain, lhomme fait demi-tour et revient dun pas décidé, vers moi
vers nous.
Je regarde de nouveau dans la direction de Camille.
Elle a disparu.
Merde !
Ou peut-elle être ?
Je nai pas à chercher longtemps.
Je passe devant un sex-shop. Le rideau rouge qui fait office de porte, se referme sur la petite robe jaune pastel.
Je mengouffre également dans la boutique, suivit de très près par mon vicelard au regard lubrique.
Camille sapproche dun bac au centre de la pièce, ou pullule dinnombrables revues pornos, traitant de sujets plus scabreux les uns que les autres.
Cest lair très détaché quelle en feuillète plusieurs, sans la moindre gêne.
Le responsable du sex-shop, sapproche delle.
« Je suis désolé mademoiselle, mais je vais vous demander de sortir. Lentrée est interdite aux mineures, aussi jolies soient elle. »
Elle sourit gentiment et sort sa carte didentité de son petit sac jaune.
Lhomme lui sourit à son tour, sexcuse et retourne derrière sa caisse.
Elle a du succès ma petite femme. Les yeux des huit hommes présents, sont posés sur elle. Lexcité tourne autour, comme un vautour.
Je le vois passer derrière elle et tendre le cou pour humer son parfum. Il saccroupit, faisant semblant de chercher quelque chose dans le rayon du bas, et cherche à reluquer sous la petite robe.
Ma belle ne la pas vu et « naïvement », se penche pour attr un livre hors de porté de sa main.
Jignore ce qua vu le type, mais il se relève, le rouge aux joues. Il passe derrière elle et là, je le vois très nettement laisser glisser sa main sur les fesses de Camille.
Lendroit est exigu et le geste pourrait ne pas être intentionnel. Cest du moins ce que veut faire croire lhomme, en sexcusant immédiatement.
Il pose une main sur lavant bras de Camille. Son envie de contact était trop forte.
« Oups ! Je suis désolé ! Pardonnez mon geste qui pourrait vous sembler
déplacé. »
Je ne peux mempêcher de pouffer de rire. Quel con, ce mec ! Vraiment !
Non, Camille ! Ne lui souris pas ! Ne lui souris pas !
Elle lui sourit.
« Cest rien. Ce nest pas grave. »
A la main, elle a un livre qui traite du bondage. Elle la, bien sur, prit au hasard dans le bac. Mais lobsédé trouve là linspiration dun début de discussion.
« Humm ! Très bonne lecture ! Je suis moi-même un fervent partisan de ses pratiques. Et vous ? Vous êtes adepte depuis longtemps ? »
« Hihi ! Non, non, pas du tout ! Je regarde, cest tout. »
« Tentée par lexpérience ? Je peux vous initier, en tout bien tout honneur, bien sur. »
« Hihihi ! Oui, bien sur, bien sur ! Vous êtes un comique, vous.
« Ben, vous savez ce quon dit ? Femme qui rit
»
« Ce nest pas mon cas ! Désolée ! »
« Oups ! Bien sur ! Vous êtes bien trop classe pour correspondre aux critères de cette expression grivoise. »
Camille joue au chat et à la souris, avec une adresse incroyable.
Le pauvre monsieur ne sait plus ou il en est, et dit vraiment nimporte quoi, pour sembler, comme il dit, un tantinet
classe.
« La cordelette siérait parfaitement bien à votre
corps, si joliment dessiné. Ses courbes, ses cambrures, ses
»
« Stop ! Cest bon ! Vous voulez bien me laisser, maintenant ? Merci ! »
Eh, oui, mon gars ! Ta vraiment été trop nul sur ce coup là ! Et jen suis bien heureux, parce que tu ne me plaisais pas du tout
du tout
du tout.
Elle regarde quelques dvd, quelques godes et sort de la boutique en faisant un grand sourire au patron.
« Bonne soirée, mademoiselle. Jespère vous revoir bientôt. »
« Cest fort possible. Au revoir. »
La nuit est tombée.
Les trottoirs sont envahis de badauds.
Camille déambule parmi eux, sarrêtant devant des boutiques de lingeries, des vitrines de chaussures.
Des hommes laccostent, de temps à autre, pour lui faire un compliment, la draguer un peu. Elle semble apprécier et je mattends à tout moment, à la voir partir avec lun deux.
Mais elle nen fait rien et au coin dune rue, elle pénètre dans une grande brasserie.
Je lui emboite le pas et la suis jusque dans le fond de la salle, ou elle sinstalle à une table discrète. Je massois à la table la plus proche, respectant notre pacte. Personne ne pourrait imaginer que nous sommes ensemble.
Elle commande un thé glacé et le boit lentement, semblant rêvasser, lorsquun homme dune cinquantaine dannées, vient sasseoir face à elle, un large sourire aux lèvres.
« Excusez mon impolitesse, mais je suis tellement content de vous retrouver. Je croyais vous avoir perdu. »
« Heu ! On se connaît ? »
« Oui ! Enfin
non, pas vraiment. Vous navez sans doute pas fait attention à moi, mais jétais dans le sex-shop que vous avez visité. »
« ...Et ? »
« Oui, je sais, ce nest pas une excuse. Vous savez, il est très rare, voir improbable de trouver une belle et jeune fille dans ce genre dendroit. Jai
Je
Tenez, jai acheté ca pour vous. »
Il lui tend un sac plastique qui contient un paquet emballé dans un papier cadeau.
« Ben, non ! Je ne vous connais pas et je
»
« Jinsiste ! Ouvrez-le. Sil vous plait. Ouvrez. »
Elle hésite, puis sort le paquet du plastique. Elle hésite encore et se décide à déchirer lemballage.
« Je vous ai vu le parcourir. Je me suis dis que vous aimeriez lavoir. »
Entre ses mains, brille la couverture du livre traitant du bondage.
Gênée, elle sempresse de le cacher dans le sac.
« Mais non ! Vous êtes fou ! Je ne my intéresse pas ! Je lai juste regardé, cest tout ! »
« Bon, ben
Pas grave. De toute façon, il est acheté, alors gardez le. Je peux vous offrir quelque chose pour mexcuser ? »
« Heu
Oui, si vous voulez, mais gardez le livre. »
« Impossible ! Je suis marié à une femme totalement hermétique au sexe. Alors
! »
« Ben, oui, je comprends bien, mais moi aussi jai un ami ! »
« Il est hermétique aussi ? »
Camille ne peut sempêcher de me jeter un regard plein de malice.
« Bennn
»
« Il ne vous satisfait pas ? »
« Bennn
Heuuu
Cest délicat de parler de ca. »
« Il ne faut pas avoir honte, cest la vie. Alors, cest bien ca ? Il vous délaisse ? »
Elle ne dit rien et baisse les yeux en rougissant.
Quelle comédienne ! Je nen reviens pas.
« Comment peut on avoir une petite amie si mignonne, et ne pas sen occuper comme il faut ? Cest dramatique ! »
Il tend les bras et prend les mains de Camille dans les siennes.
Sa compassion ne sonne pas très juste, mais elle fait celle qui y croit.
« Il a des problèmes de boulot, ca vient de ca, jen suis certaine. »
« Peut être, oui. »
« Jai voulu lemmener voir une spécialiste du couple, mais il cest fâché. »
Jai toute les peines du monde pour ne pas exploser de rire.
Lhomme la sent fragile et pense pouvoir profiter de sa détresse. Il tente den savoir un peu plus, sur sa vie sexuelle.
« Quelque part, cest son problème ! Non ? Il faut penser à vous aussi ! Vous avez certainement des envies, des besoins, non ? »
« Ho ! Mais
. Je
»
« Allons, allons ! Je pourrais être votre père ! Dailleurs, je vais te tutoyer. Tu peux avoir confiance. Tu peux te confier sans crainte, je tassure. »
Ben voyons ! Cet homme est tellement compréhensif et attentionné, quil ne tient plus Camille que dune main. Normal ! Il se sert de lautre pour se pincer la queue et se caresser les couilles discrètement, sous la table.
« Tu
Tu as bien une vie amoureuse, tout de même ? Tu a du trouver un palliatif à cette situation ? »
« Heuuu
Ben, oui
Mais cest gênant den parler
comme ca ! »
« Allons, allons ! Tu sais, je sais ce que cest. Tu dois te masturber, sans doute, et tu dois avoir un joujou. Tu a un joujou ? »
Camille rougit une fois de plus et baisse la tête de nouveau.
« Je mappelle Jean. Et toi ? »
« Camille. »
« Humm ! Camille. Cest adorable. Mais dis-moi, Camille. Tu nas jamais pensé le tromper ? Ou peut être la tu déjà fais ? »
Elle ne répond pas et reste les yeux baissés.
Désormais, japerçois la forme de la queue du type, le long de sa cuisse. Il la caresse de tout son long. Camille lexcite comme un fou.
« Humm ! Jen étais sur. Tu la déjà trompé, coquine. Combien de fois ? Avec qui ? Des amis ? Tu as aimé ? »
« Je ne tiens pas à le dire. »
« Allons, allons ! Ca fait du bien de se confier ! Parle-moi comme tu parlerais à une de tes amies. Entre filles vous parlez bien de ces choses là, non ? »
Elle respire un grand coup et déballe tout, dun coup.
« Avec un ami, des inconnus aussi et
et
mon beau père
ma belle mère. »
Elle vient de lui donner le coup de grâce. Le cur du type a du sarrêter un moment. Le sang lui monte au visage et son membre gonfle encore dans son pantalon.
Camille, à fond dans sa comédie, verse une larme.
Lhomme se lève et vient sasseoir près delle sur la banquette.
Elle a aperçu lénorme bosse de son pantalon et me jette, discrètement, un regard amusé.
« Et bien, et bien ! Voilà une demoiselle qui doit bien souffrir de lintérieur pour en arriver là ! »
Il se montre protecteur et passe un bras derrière son cou. Sa main caresse son épaule et son bras dénudé.
Il écrase la larme qui coule sur la joue de ma belle.
« Faut pas pleurer ! Ce nest pas de ta faute si tu a des envies. Cest normal, naturel. »
Ben tient ! Il ne dira pas le contraire.
Il devient plus entreprenant et pose sa main à plat sur le ventre de Camille.
Surprise, elle se redresse.
« Humm ! Tu es sensible, dit dont ! Ca ta donné la chair de poule. Mais, jy pense, lhomme qui ta abordé dans le sex-shop, pourquoi nes tu pas parti avec lui ? »
« Surement pas ! Il était laid et idiot ! »
Il pose sa main sur le genou de Camille et le caresse doucement.
« Et moi ? Tu me trouve comment ? Idiot ? Laid aussi ? Tu partirais avec moi ? »
« Cest beaucoup de question, tout ca. Je ne sais pas ! Il faudrait que jaie envi de
Je nen sais rien. Cest gênant. »
Il se colle un peu plus à elle et resserre son étreinte. Son autre main, quitte le genou et remonte lentement vers lourlet de la robe.
« Humm ! Camille, comme ton corps est chaud ! »
Elle samuse comme une folle et écarte légèrement ses cuisses.
Il comprend linvitation et sa main glisse un peu plus entre les deux cuissots.
Elle plonge son regard dans le sien et lui fait son sourire le plus coquin.
« Hum ! Comme vous avez de grandes mains ! »
« Cest pour mieux te caresser, mon ! »
Elle est décidée à le rendre dingue. Elle pose une main, tout en douceur, sur la protubérance de son entrejambe.
« Comme vous avez une grosse
bosse ! »
« Cest pour mieux te faire jouir, mon ! »
« Hihi ! Comme vous avez une grande bouche ! »
« Cest pour mieux tembrasser, mon ! »
Il lattire à lui et leurs lèvres sentrouvrent pour un baiser passionné.
Putain ! Ils me font bander comme un âne.
Soudain, tout va très vite.
« Noublie pas ton livre ! »
Lhomme sort un billet de vingt euros et le jette sur la table, puis il prend la main de Camille et la tire vers la sortie.
« Viens, suis moi ! »
Le serveur linterpelle.
« Monsieur votre monnaie ! »
« Gardez tout ! »
Puis sadressant à moi.
« La vache ! Il veut se faire la petite, ou il est en retard pour la ramener au couvent ? »
« À mon avis, il est pressé de se la faire ! Combien je vous dois ? »
Je fonce vers la sortie. Pourvu que je ne les perde pas.
Je monte sur un banc et japerçois la robe jaune disparaitre au coin du boulevard.
Je coure, bousculant quelques passants furieux, et jarrive à mon tour là ou je les ai perdus de vue.
Ca donne sur une petite rue, pas très bien éclairée. Je les aperçois. Camille est collée contre une voiture et lhomme lembrasse, en se frottant contre elle.
Je passe près deux.
Elle maperçoit, mais lhomme trop occupé à sexciter contre son petit corps, ne fait pas attention à moi.
Je me poste sous une porte cochère, pas trop loin.
« Viens Camille ! Au bout de la rue, il y a un square. Le portillon nest jamais verrouillé. On y sera bien, tu verras. »
« Oui, mais embrassez moi encore ! Hummm ! »
Camille est maline. Elle me permet ainsi de les devancer.
Jentre dans le square et me cache derrière un arbre. Il fait très sombre, mais un vieux lampadaire permet dy voir un peu.
Jentends la voix fluette de Camille.
« Hihi ! On ny voit pas grand-chose ! »
« Tinquiète pas ma chérie. Je connais lendroit par cur. »
Il lentraine au centre dun grand bac à sable. Là, il y a des agrès pour les gamins. Enchevêtrement de toutes sortes déchelles, descaliers ou de ponts de singe.
« Là, nous serons bien ! »
Il sappuit contre une échelle et enlace Camille pour lembrasser.
Puis, il la retourne et colle son dos contre lui. Il lembrasse dans le cou et lui mordille un lobe doreille tout en caressant son ventre.
« Oh oui, Jean ! Humm ! Cest bon ! »
« Je vais enfin pouvoir profiter de tes seins. »
Il tire dun coup sec sur la robe et ses deux seins sautent par-dessus lélastique.
« Hummm ! Ils sont durs comme je les aime ! Humm ! »
Camille jette sa tête en arrière pour la poser sur lépaule de son amant. Elle se cambre un peu pour laisser de lespace entre ses fesses et la braguette de celui-ci. Mains dans le dos, elle sempresse de louvrir et den extraire la bite gonflée de sève.
Elle lempoigne et la branle doucement contre son cul.
Des seins, les mains descendent brutalement sur les cuisses et remontent la robe au niveau de la ceinture.
« Oh ! La salope ! Tu nas pas de culotte ? »
Soudain, une branche craque quelque part dans les buissons qui entourent le parc.
Un peu paniquée, Camille se rajuste rapidement.
« On est pas seul ! Il y a quelquun ! »
« Il y a quelquun et alors ? En voilà une histoire ! »
Il tire de nouveau sur la robe et la descend aux pieds de Camille.
Entièrement nue, sa peau blanche se découpe dans la nuit. Elle est sublime.
Sublime mais inquiète.
« Mais non ! Je
Mais
Oh ! »
Jean bien décidé à aller au bout de ce quil veut, latt par les cheveux.
Le ton de sa voix a changé.
« Tu vas faire ce que je te dis ! Petite putain ! Et sans broncher ! »
Sans lâcher ses cheveux il lembrasse grossièrement et plante un ou deux doigts dans sa fente. Il la masturbe ainsi un bon moment, sans tendresse.
« Bouffe-moi la queue ! Salope ! »
Il la fait tomber sur le sable, sans ménagement et du bout du pied envoie la robe à plusieurs mètres de là.
Ebranlée, déstabilisée, Camille à genoux exécute lordre.
Je suis un peu loin, mais il me semble bien lentendre renifler. Pleure-t-elle ?
Je sais quelle men voudrait à mort si jintervenais. Pire, si je me trompais.
Le type se régale de sa conquête ! Il le mérite bien, non ?
Camille avait raison. Ils ne sont pas seuls.
Deux hommes sortent des buissons, sexes tendus à la main.
Ils sapprochent et encadrent Camille.
Le « Jean » doit être un habitué de lendroit et de ce genre de rendez vous, car il ne semble même pas surprit. Au contraire.
« Branle-les ! Morue ! »
Elle lève les bras et prend les braquemards à pleine main.
« Comme on se retrouve ! »
Qui est ce type qui lui dit ca ?
Un doute monte en moi. Je nen suis pas sur, mais
Jécarquille les yeux. Merde ! Oui ! Cest bien lui. Lun des deux est le vicelard idiot du sex-shop.
« Jétais sur que tu étais une petite catin ! »
« Ouai ! Et une bonne suceuse ! Humm ! La salope ! Elle va me
Elle me fait jouirrrr ! Hummmm ! Putainnn ! Cest trop bonnnn ! Hummm ! »
Il se vide et Camille semble déguster avec plaisir, le nectar qui se déverse dans sa gorge.
« Cest bon pour moi, les mecs ! Je vous la laisse. Je la baiserais tout à lheure. »
« Cool ! Merci Jean ! »
Merci Jean ? Les salops ! Ils se connaissent. Ils nen sont surement pas à leur coup dessais, et Camille ne doit pas être la première fille quils se partagent.
Elle na pas le temps de sessuyer les lèvres quils la relèvent déjà.
« Tient ! Puisque tu aime le bondage, on va jouer un peu. Haha ! »
Ils lui lèvent les bras et lui attachent les mains à un pont de singe, à laide de sa robe.
« Mais non, arrêtez ! Je ne connais rien au bondage ! Je vous dis la vérité ! Arrêtez ! »
Je la vois se tortiller pour essayer de se dégager. Jai un peu honte, mais je dois bien avouer que la voir ainsi mexcite comme un fou.
Les types la caressent et la lèchent. Lidiot lui plante des doigts dans la chatte. Son compère lève une jambe de Camille, pour mieux dégager sa petite fente outragée.
Elle est branlée sans complaisance, mais à mon grand étonnement, je lentends jouir.
« Tu vois que tu aime ca, putain ! Pour mavoir menti, tu va être punie ! »
Il passe derrière elle et lui claque le cul. Lautre en fait autant. Malgré ses suppliques, elle prend dix claques.
« Alors ? Ca ta plu, trainée ? »
Je suis sidéré par la réponse de Camille.
« Hooo ouiii ! Vous mexcitez ! Baisez-moi, sil vous plait ! Enculez-moi ! Jen peu plus ! Je vous veux ! Viiiite ! Baisez-moi ! »
Je naurais jamais cru ca de ma petite femme.
Elle est détachée et elle se place immédiatement en position de levrette.
Elle a ce quelle voulait. Elle est baisée et enculée deux fois par les deux types. Mais ce nest pas fini pour elle.
Jean, qui a reprit des forces, la couche sur le dos et replie ses jambes, jusqu'à placer ses genoux près de ses joues. Ainsi, son cul et sa chatte son bien accessibles et ouverts.
Le type se défoule et la pénètre un coup dans un trou, un coup dans lautre. Plus son plaisir monte, plus ses coups deviennent aléatoires.
Camille hurle, de plaisir
Je crois. Du moins, je lespère.
Il sapprête à jouir. Il se lève et laisse sa semence se déverser sur le visage de sa proie.
« Tiens ! Prends ca en souvenir ! Petite putain ! Regarde comme ma purée est bien grasse ! »
« Hahaha ! Hahaha ! »
Les trois types séloignent, la laissant gisante dans le sable.
Une fois seule, elle se redresse et se relève en saidant des barreaux dune échelle. Elle semble manifestement, éprouvée.
« Fabien ? Viens, donne moi des mouchoirs, je nen ai pas pris ! »
Je reste caché et ne réponds pas.
« Fabien ? Tes ou ? Fabien ? Arrête tes conneries et viens là ! Fabien ? »
Elle ne bouge pas pendant cinq minutes. Nentendant rien, elle se rhabille et fouille une poubelle pour trouver de quoi sessuyer le visage. Puis, elle ramasse son sac et sort du square.
Je cours comme un dératé pour trouver un taxi.
« Vite ! À cette adresse, le plus vite possible ! »
Jarrive bien avant Camille et jai le temps de me changer et denfiler un jogging. Jallume la télé et minstalle dans mon fauteuil.
La clef tourne dans la serrure. Camille semble très étonnée de me voir installé.
« Ben ? Tu étais passé ou ? Je tai cherché partout ! »
« Je voyais rien, Camille ! Le square était beaucoup trop sombre ! Et puis tu semblais être entre de bonnes mains, alors jai préféré rentrer. Allez, raconte ! Cétait bien ? Il ta bien fait jouir ? »
« Ouai, bof ! Rien de terrible, tu sais. Cétait vraiment banal. Tu veux me boire ? »
« Évidement ! Quelle question ! »
Elle va se déshabiller dans la chambre et passe une nuisette sexy.
Lorsquelle vient me rejoindre dans le salon, elle a la tête baissée et elle est rouge de honte.
Dans sa main droite, elle tient le livre de bondage, que javais pris soins de ramasser dans le sable et que javais posé, bien en évidence, sur sa table de chevet.
« Vraiment banal, hein ? »
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