Le Fauteuil

Les gars venaient tout juste de déposer les dernières boîtes de déménagement dans ma toute nouvelle maison. J’étais enfin chez moi! Les grandes pièces vides, les fenêtres tombant directement sur le lac, tout ça avait quelque chose de magique. En cette fin d’après-midi d’été, j’avais enfin mon chez-moi de rêve : huit acres de terrain boisé, un petit lac privé et une maison grandiose. J’étais célibataire, mon physique commun, mes cheveux en bataille et mon enfance solitaire avaient fait de moi quelqu’un de plutôt réservé. Il m’arrivait bien sûr d’aller draguer dans les bars et ramener une petite coquine afin de vider mes couilles, mais je n’arrivais que très rarement à attirer les coups d’œil sur moi.
Je venais à peine de m’assoir dans un superbe divan en cuir que j’avais acheté avec la maison quand la sonnette retentit. C’était sûrement les déménageurs, ils avaient peut-être oublié du matériel où restait-il une boite dans le camion qu’il avait oublié de descendre. Le magnifique bois franc du plancher glissait sous mes pieds. Le hall d’entrée, grand comme mon ancienne cuisine, laissait entrer la lumière du soleil d’après-midi. Quand j’ouvris la porte, je fus surpris de voir un type complètement inconnu avec une casquette de la poste.
— Vous êtes monsieur Strausen?
— Hum non, je crois que c’est l’ancien propriétaire, qu’est-ce que je peux faire pour vous?
Il me regarda comme s’il n’avait rien écouté et me dit :
— Vous avez un coli.
Un peu surpris, mais tout de même intrigué, j’ai tout de même acquiescé en tendant les mains. D’un air un peu abrutit, il me regardant en se grattant la joue.
— Hey bien, c’est que… il est gros, j’aurais besoin de votre aide pour le descendre… vous savez, j’ai des problèmes de dos et c’est plutôt lourd…
D’un bref signe de tête je lui dis de passer devant, ce mec commençait à vraiment m’agacer, incapable de faire son travail lui-même…
Pourtant je dois avouer qu’il avait raison.

La boite, plutôt gigantesque, aurait pu contenir un électroménager. De plus en plus intrigué par cette livraison inusitée, je signai rapidement les papiers du livreur et je déballai la surprise.
Une chaise, c’était une chaise. L’ancien proprio de la maison s’était fait livrer une chaise. Mais en y regardant comme il faut, on voyait la texture quasi transparente du matériel, des fils qui reliaient l’appui-tête au reste du dossier. Peut-être un fauteuil de massage? Une feuille avait été glissée toute au fond de la boite. Je la pris et la dépliai à la manière de feuillet d’instruction.
Bonjour monsieur Strausen, nous vous félicitons pour votre achat du fauteuil à transposition corporel.
De plus en plus intrigué, je continuai à lire les instructions.
Avant de faire votre première expérience avec le fauteuil, nous vous recommandons d’enlever et de cacher tous vos effets personnels, votre argent ainsi que toute autre chose que vous ne voudriez pas voir entre les mains d’une autre personne.
— Mais qu’est-ce que c’est que ce truc?
Lorsque vous vous assoirez dans ce fauteuil, la technologie développée par
Invisual corp. Vous permettras de prendre possession du corps d’une autre personne dans la même situation que vous. Vous n’aurez aucun droit de choisir l’identité de l’individu. Par contre, nous vous avisons que le dossier criminel de chaque personne a été vérifié et que vous ne courez aucun danger. La prise de possession du corps de l’autre personne est d’une durée de cinq heures. Passé ce stade, vous réintégrerez aussitôt votre corps. Tout acte illégal effectué avec le corps d’une autre personne tel que le vol de bien personnel ou d’argent sera puni par la loi. Vous avez le droit d’utiliser le corps de l’autre personne comme bon vous semblera à condition de ne lui causer aucun tors physique. Bonne exploration.
Est-ce que c’est une blague? Pouvoir posséder le corps d’un autre individu pendant cinq heures, comment est-ce possible? Mais si c’est réel, cela voudra aussi dire que quelqu’un possédera mon corps pendant ce temps.
Excité par l’idée de toutes les possibilités que cela me procurait, je branchai tout de suite le fauteuil et m’y installai. Une voix sortit du fauteuil : veuillez poser votre tête et demeurer calme. Ne faites aucun geste et détendez-vous. Votre expérience commencera dans dix secondes. Quel corps allais-je contrôler? Est-ce que je pourrai vraiment faire tout ce que je veux avec ce corps? Faites que ce soit un beau corps! Faites que je ne tombe pas sur un corps de junkie ou dans un appartement minable.
Expérience activée.
J’ouvris les yeux, je n’étais plus chez moi, la pièce était sombre et décorée avec gout. Descendant mon regard, je vis que j’étais… une femme! Mon hôte avait décidé de se mettre nue avant de changer de corps. Une magnifique silhouette dans la vingtaine, des seins fermes galbés, avec de jolies auréoles roses au bout. Mon ventre était plat et mes abdominaux étaient durs. Ma petite chatte était toute rasée, laissant voir une vulve qui semblait parfaite. Je devais en voir plus, je me levai pour aller m’observer dans un miroir, mais au premier pas, je fis une chute. Sans trop de mal, je me relevai et je continuai prudemment vers un grand miroir. Ce n’était pas évident de contrôler le corps d’un autre individu, les sensations étaient différentes, mes pieds étaient plus petits, mais pas moins larges. Arrivé devant le miroir, je pus observer le magnifique corps de la déesse que je possédais. J’étais devenu une jolie brunette aux formes parfaites. Je me rendis dans la pièce d’à côté au je trouvai un grand lit entouré de chandelles et de fleurs. Sur une table basse, divers objets sexuels avaient été placés avec une grande bouteille de lubrifiant.
Que pouvait bien ressentir une femme? La sensation devait être vraiment différente de celle d’un homme. Je m’installai sur le lit et je commençai à me caresser tranquillement, d’abord les seins, ensuite le ventre en me dirigeant tranquillement vers mon pubis. Les sensations étaient tellement différentes de ce que je connaissais, de petits frissons me traversaient tout le corps à chaque fois que je prenais une de mes tétines entre mes doigts.
Je pouvais enfin connaître ce que ressentaient les femmes lorsque je les prenais toute une nuit. Mes doigts glissèrent tranquillement sur mon pubis descendant vers ma vulve. Je la sentais mouillée, je sentais que mon corps avait envie de se faire prendre, d’avoir une queue qui lui remplirait le bas-ventre. Je commençai à me caresser le clitoris, c’était tellement bon! Des sensations que jamais un homme ne pourrait ressentir. Je continuai à jouer avec mon petit bouton de plaisir quelques minutes puis j’enfonçai mon majeur dans ma petite chatte. Un sentiment de surprise m’envahit, c’était tellement spécial, tellement différent, tellement extraordinaire! J’en enfonçai rapidement un deuxième, mes vas et viens étais de plus en plus cadencé, des vibrations partait de mon sexe pour aller jusque dans mon ventre. J’ai pris un des jouets à ma gauche, un gode rose, de longueur plutôt normale. Je l’enduisis de lubrifiant et je l’insérai tranquillement. Moi qui avais toujours connu de sentir mon sexe qui entre dans une personne, je sentais à présent le contraire. C’était tout simplement phénoménal.
Je venais à peine de m’activer avec le jouet que quelqu’un entra dans la pièce. Un homme, musclé, beau et grand, surement le mec du corps que j’empruntais. Me sentant très mal à l’aise, je retirai rapidement le sexe en plastique de mon vagin et me cachai avec les couvertes.
— Voyons chérie, ne réagit pas comme ça! Je t’ai amené une surprise!
Une deuxième personne entra dans la pièce, une asiatique au corps de rêve. Elle était vêtue d’une simple tunique blanche, semi-transparente laissant voir le bout de ses seins pointer dans ma direction.
Si j’avais été un homme, j’aurais bandé à fond, mais là j’étais une femme et mon corps réagissait en conséquence. Mes cuisses étaient toutes chaudes, mon bas ventre était en extase, la cyprine me coulait le long des fesses.
L’homme se déshabilla rapidement et entraîna la jeune femme avec lui, dans le lit. Il glissa rapidement une main vers mon sexe, ayant un mouvement de répulsion, je me contenu toutefois et j’ouvris grand mes jambes.
Ses doigts étaient gros et précis, il titillait mon clitoris avec une expertise phénoménale, à croire qu’il avait déjà pris possession du corps d’une femme lui aussi. La jeune asiatique se pencha et prit le sexe du mec dans la bouche. En demi-érection au début, elle fit de rapide va et viens permettant rapidement au sexe de prendre sa pleine longueur. Il était énorme, au moins deux fois plus gros que le jouet rose de tout à l’heure, on voyait les veines parcourir la surface. La fille suçait son membre avec plus en plus de vigueur, le regardant dans les yeux, comme une vraie salope. Les doigts de mon compagnon se faisaient de plus en plus présents, deux était inséré dans mon vagin et son pouce continuait à chatouiller mon clitoris. Me sentant soudainement inutile je me penchai et je donnai une petite tape sur les fesses de la belle. Elle releva instinctivement le bassin et j’en profitai pour faire agir ma langue. Je fouillais son sexe, aspirant goulument son clitoris avec les lèvres, déjà tout humide elle n’attendait que son tour pour jouir. Je pris le gode rose de tout à l’heure et je l’insérai dans sa petite chatte sans aucun préliminaire. Elle émit un petit couinement de surprise puis s’enfonça elle-même sur le pieu qui la baisait. Soudainement, le mec qui était à genou depuis le début se retira de la bouche de l’asiatique et me regarda avec insistance. Je n’avais jamais sucé de queue avant aujourd’hui, mais je corps que je possédais oui. Je n’étais pas gai, mais les sentiments de la femme que je possédais se mêlaient au mien, elle voulait ce sexe gonflé, elle le désirait plus que tout et je me laissai aller complètement par les sentiments de cette jeune femme. Je pris son pénis à deux mains et je le serrai juste un peu, puis je pris son gland entre mes lèvres et j’aspirai un peu. La personne que je contrôlais avait déjà fait cela plusieurs fois, beaucoup de fois, très souvent. Elle savait s’y prendre. Rapidement ma bouche fit des allers-retours sur sa verge, me laissant totalement aller pour lui donner du plaisir. L’autre femme vint se placer derrière moi et sans arrêter de se goder, elle inséra sa langue dans ma chatte toute mouillée. Si lui savait s’y prendre avec les femmes, alors elle! Elle les connaissait parfaitement, farfouillant avec sa langue mieux que je n’aurais pu le faire moi-même.
Sentant la respirant de l’homme plus saccadé, j’enlevai ma bouche et je pris les fesses de la petite asiatique entre mes deux mains, il se positionna en levrette et commença à la baiser, le souffle de la jeune femme se fit rapidement entendre. Je m’installai devant elle pour qu’elle me liche à nouveau la chatte, mais elle repéra un vibrateur doré dans le panier. Elle me l’inséra dans la chatte avec de rapide va et viens, les mêmes qui lui pilonnait le sexe. La cadence allait de plus en plus rapidement, je sentais le plaisir monter en moi, telle une montagne qui pousserait dans mon ventre. Les saccades envahissaient mon sexe, je jouissais comme je n’avais jamais joui avant, si vous pensiez que les hommes avaient un orgasme puissant alors vous ne connaissiez rien des femmes! J’avais les yeux fermés et le sexe en feu, mon corps au complet bouillait. Deux mains me prirent par les hanches m’obligeant à m’approcher, les jambes écartées, le sexe tout ouvert dans la colonne de chair qui se dirigeait vers moi, je n’avais plus conscience de rien, tout était trop bon.
Il me pénétra, sensation encore plus hallucinante que tout le reste. C’était immense, je sentais son pénis jusque dans le milieu de mon ventre, son gland se promenant dans mon vagin tellement lubrifié que j’en mouillais le lit. Un rapide coup d’œil me permit de constater que la femme était assise à quelques centimètres de moi et se pilonnait la chatte avec un immense gode noir. Dieu que c’était bon! Il allait de plus en plus vite au milieu de mes reins, mes petites lèvres étaient en feu et en redemandais encore. Sa cadence était rapide, il me releva les jambes pour les mettre sur son épaule, refermant ainsi mon vagin autour de son sexe. Je le sentais passer en moi, avec une telle intensité. Je n’étais plus un homme, j’étais devenu une femme à part entière, c’était trop bon, je jouissais, je jouissais de façon incontrôlée, criant et griffant les fesses de l’homme qui me défonçait le sexe. La jeune femme avait prêté sa main pour m’aider encore plus, elle caressait mon clitoris tout sorti, me faisant grimper au septième ciel. Tout était flou, la pièce n’était plus que sexe, tout était humide, chaud et intense. L’homme se retira et jouit dans la bouche de la jeune asiatique, aspergeant du même coup ses seins et son ventre. Cinq heures de baise, cinq heures de plaisir inconnu jusqu’à maintenant, cinq heures de paradis.
Je me réveillai dans ma chambre, dans mon corps, celui d’un homme. Je n’étais plus le même, cet événement avait changé ma vie. Je comprenais tout, je n’avais plus aucune gène, car je connaissais les moindres recoins du sexe féminin. J’ouvris les yeux, devant moi se trouvait une magnifique jeune femme blonde qui dormait. Une main était posée sur mon sexe ramolli, pourtant ce n’était pas les siennes, je me retournai pour apercevoir une deuxième femme, tout aussi endormie, tout aussi belle, qui tenait mon sexe comme on tient un trésor. À mes pieds, une troisième femme avait les yeux ouverts et me regardait avec un grand sourire. La main qui m’enserrait la verge commença de doux va et viens, durcissant mon sexe. Elle était maintenant toute réveillée et me caressait. J’adore monsieur Strausen, peu importe qui il est !

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