19-20 Ans (1Ère Partie)

Samedi matin, 8 heures! Moi c'est Dan (Daniel pour l'état civil). Un grand jour s'annonce, celui de mes 19ans! Je saute du lit, heureux de me lever, moi qui, d'habitude, mets un temps infini à quitter la couette. Et il n'y a pas que ça.. Pour la première fois de ma vie j'organise une réception, dans mon chez moi, juste les intimes: mes parents, mon copain Charly.

Un café suffira, je remets la douche à plus tard. Je saute dans mes vêtements et chaussures, m'empare d'un sac de voyage et file hanter les magasins du coin. Dans ma tête courent mille idées de menus, plus originales les unes que les autres, plus irréalisables les unes que les autres. Qu'importe, la vie est belle!

Le boucher, homme d'une trentaine d'années, se présente bien. Carrure imposante, visage avenant bien qu'un peu rubicond, sourire à couper le souffle. Il connaît son métier, sait appâter le client. Pour lui, une fondue bourguignonne fera l'affaire, accompagnée de frites et d'un vin de bourgogne. Comprenant mon embarras, mon peu de savoir en matière culinaire, il ne lésine pas sur les conseils. J'écoute d'une oreille distraite, trop occupé à admirer la généreuse beauté du commerçant, maugréant sur la présence de l'épouse indésirable. J'accepte la proposition. Tandis que l'homme de l'art découpe en morceaux cubiques la poire à fondue (paraît que ça s'appelle comme ça) je m'inquiète de savoir quels ustensiles exige pareil mets. Dix minutes plus tard, viande dans le sac, me voilà en quête d'un service à fondue. Certes, je ne crie pas misère, mais mon salaire de pion dans un collège privé ne me permet guère de fantaisie.

11heures! Je laisse couler l'eau chaude sur mon corps, savoure le velouté de ma peau, la douceur de mon système pileux naissant. Ma verge grossit pour atteindre son volume maximum lorsque ma main s'en empare. Je me délecte de cette masturbation que j'aimerais éternelle. Je pense à Charly qui, cette nuit, comblera mes désirs amoureux.

Le sperme gicle contre le carrelage du mur, vite emporté par l'eau. J'achève ma toilette.

Passé un rapide déjeuner, je range mon studio, vérifie que les meubles soient vierges de toute poussière. Ensuite, je passe l'aspirateur. Le ménage terminé, je m'occupe de ma tenue pour la soirée. Le téléphone sonne juste au moment où je m'apprêtais à me faire une beauté: Charly se décommande, une mauvaise angine. Décontenancé, je ne sais que répondre:
<< - Comment je fais, moi? >>

Un peu avant 19h30, mes parents appellent à leur tour: panne de voiture. Une fois de plus, je gémis:
<< - Et ma fondue bourguignonne alors? >>

Ma mère suggère:
<< - Mets la viande au congélateur, on la mangera samedi prochain. >>

Une fois raccroché le téléphone, je m'assieds dans un fauteuil, hagard. Pour un raté, c'est un raté, cette soirée d'anniversaire! Je me relève, range la viande au congélateur après l'avoir enveloppé selon les indications maternelles, jette les frites à la poubelle, débarrasse la table. Ensuite, j'appelle Charly pour lui annoncer que la fête est remise à huitaine. Mon ami déclare:
<< - Sors! Éclate-toi! Reste pas chez toi à geindre! Fais-toi péter la rondelle par 19 beaux mecs comme moi. T'en fais pas, j'me rattrai la semaine prochaine. Ton cul en prendra pour son compte. En attendant, moisis pas. >>

J'apprécie l'esprit de Charly mais ne me décide pas à l'écouter. Je m'affale dans un fauteuil après avoir mis un DVD porno dans le lecteur. Quatre mecs s'enculent à tour de rôle, sans aucun entrain: aucun intérêt. Je rumine ma déception. Me faire ça, à moi, le jour de mes 19 ans! Je regarde rarement l'écran, trop préoccupé à râler contre le mauvais sort, les maladies et les pannes de voiture. Comme si mes parents ne pouvaient pas prendre le train! Bon d'accord, faire 500 km en deux heures, même par le train, c'est du domaine de l'impossible, quasiment.
Encore eut-il fallu avoir une gare non loin de la panne et un train en partance immédiate. Quant à Charly il ne risquait rien à venir jusqu'ici, bien couvert! Bon d'accord, un mec angineux, yeux larmoyants, suant de fièvre, ce n'est guère agréable un jour de fête.
Je hausse les épaules, geste de dépit, de fatalisme, me lève, coupe la télévision et me dirige vers la chambre afin d'y choisir une tenue de sortie. Promis, je vais m'éclater, ne serait-ce que pour chasser le bourdon qui envahit mon esprit.

*****

La glace de mon armoire reflète un mec pas trop dégueu. Évidemment, pas le genre adonis ou apollon, mais pas quasimodo. D'ailleurs, on ne cesse de me répéter que je suis le plus beau gars du monde… le ON n'est autre que ma chère maman. La brave femme s'épanouit dès qu'elle m'aperçoit. Ça console d'avoir quelqu'un qui vous admire. Mon père, quant à lui, rabâche que je suis un vrai mâle. Quoique depuis un an il ne me l'ait pas rappelé. Faut dire que le jour de mes 18 ans, tout fiérot de ma majorité, sûr de posséder dorénavant tous les droits et n'avoir aucun devoirs, je croyais bon d'annoncer à mes géniteurs, juste après avoir soufflé les bougies du gâteau d'anniversaire:
<< - Maintenant, je peux vous dire la vérité: je suis homo, gay, une pédale, une tantouze, une fiotte, une lopette, une….. >>

Un énorme coup sur la table faisait sauter le gâteau, les assiettes, les verres, les couverts, tandis qu'un rugissement s'élevait dans la salle à manger familiale:
<< - Ferme-la, on a compris! >>

La peur de ma vie, je vous dis! En quelques fractions de secondes, je me suis vu baluchon sur l'épaule quittant à jamais le nid familial avec la seule perspective de n'avoir plus aucune famille. Mais c'était une crainte infondée. Papa réagissait de la sorte à ma révélation, sans aucune animosité à mon égard, tout juste un peu de contrariété. Maman, affolée, proposait de couper le gâteau après avoir enlevé les bougies, espérant aussi couper, par la même occasion, l'esclandre qu'elle pensait poindre.
Que nenni, point d'esclandre. Papa, sourire aux lèvres, déclarait plus calmement:
<< - Le principal c'est que tu nous donnes des petits-s. Pour le reste, tu fais ce que tu veux de ton cul. >>

Maman poussait un Oh qui se voulait de reproche pour le gros mot prononcé mais montrait surtout son soulagement de voir que son cher époux prenait la chose avec philosophie ou plutôt avec sa philosophie à lui. Là-dessus, comme si de rien n'était, six mâchoires s'adonnaient aux délices de la dégustation, empêchant ainsi toute possibilité de discussion. Et depuis, le sujet n'est pas revenu sur le tapis. Papa attend patiemment le premier rejeton de mon cru tandis que maman continue de me prodiguer son admiration. Ma prise d'indépendance suivait cette journée mémorable, tant physiquement que mentalement. Je coupais le cordon ombilical, tout au moins en ce qu'il me gênait. Pour le reste, comme tout aimé, adulé de ses parents, je profite au maximum des miens.

Dehors, la chaleur devient étouffante. Un short (pas trop court) en jean's, un t-shirt blanc, des baskets. Cela devrait me donner l'aspect sportif dont j'ai grand besoin. Car je tire plutôt sur le gringalet genre ado en passe de devenir adulte mais qui hésite. Maigrelet sur les bords, trop grand pour ma corpulence, je me dis que ça viendra, les biceps et autres pectoraux. Certainement en même temps que les poils dont un certain duvet annonciateur émerge sur ma peau. Cependant, là encore, je traîne.
Je suis un inconditionnel des mecs de plus de 30 ans, jusqu'à ... illimité sous certaines conditions. Et eux, les mecs de plus de 30 ans, jusqu'à … illimité sous certaines conditions, ils aiment les jeunots dans mon style, ne prêtant guère d'attention au visage trop préoccupés qu'ils sont à saliver sur le corps. Je parle des relations expresses, plus connues sous l'expression "juste pour tirer un coup". Au demeurant, ces messieurs ne sont pas les seuls. Les dames aussi, salivent sur les fruits encore verts.
Deux voisines de mes parents se pâment dès mon apparition. Je ne les repousse pas, trop content de voir là un moyen de tranquilliser papa. Quoique, là encore, il ne soit pas dupe. Récemment il m'a gratifié d'une remarque sensée:
<< - Fiston, les vieilles font de vilains s, si elles y arrivent … >>

Maman, rougissante, se contentait d'un:
<< - Gaston … laisse-le vivre sa vie. >>

Bien entendu, ni l'un, ni l'autre, ne croit que je fricote avec ces dames.
Me voilà paré pour une promenade nocturne, celle de mes 19 printemps! Avant de partir, je satisfais aux exigences de mon estomac qui me rappelle l'heure déjà tardive pour lui. En compensation de mes misères du jour, je m'empiffre une grosse part du gâteau et descend la moitié de la bouteille de champagne. Cela me requinque physiquement et moralement. La dernière bouchée avalée, je me retrouve dans la rue en moins de deux, contemplant les beaux mecs que mes yeux dévorent.

*****

Pour du mâle, c'est du mâle! Je crois ma langue pendante, baveuse, mes yeux exorbités. Mon bas-ventre me dit qu'une certaine queue se développe à la vitesse grand V, frottant contre la rude toile (pas de sous-vêtement pour se sentir plus à l'aise). J'ahane d'envie. Mes narines s'ouvrent au maximum afin d'aspirer les flux et reflux générés par le mec en question. Mon attitude ne passe pas inaperçu. Le drôle m'aborde:
<< - Ben dis-donc! T'es en manque ou quoi? >>

Incapable de répondre je fixe sa braguette en train de grossir.
<< - Allez, viens ma poule, on va s'éclater. >>

D'habitude, je ne supporte pas que l'on me parle au féminin. Mais là, j'obéis bêtement, sans autre réaction que celle de le suivre, ne me demandant même pas où il m'emmène. Nous n'allons pas bien loin, entre deux fourrés, moi appuyé contre un arbre, lui m'écrasant tout contre. Et d'œuvrer sans délai.
<< - Fais voir ton p'tit cul, ma poule. Baisse moi c'truc qui cache c'que je veux. Voilà, comme ça. Nerveux la poulette. Pas très musclé mais nerveux. C'est du frais tout ça! Il en d'mande le coquin. On va lui bourrer tant l'cul qu'y me suppliera d'arrêter. >>

Les palabres, j'apprécie. Les actes, je préfère. Quelqu'un disait que deux mots valent mieux que trois. Dans ces fourrés, zéro mot vaut mieux qu'un mot. Je fourre mon appendice buccal dans la bouche de mon hidalgo. Nos langues se brutalisent gentiment. Fini le monologue, voici le moment venu des grognements de satisfaction. Et il en pousse des grognements, le très cher. Tout comme il pousse son bassin contre le mien, logeant sa queue à côté de la mienne, les faisant glisser l'une contre l'autre, tandis que nos mains papouillent où elles peuvent, à tâtons parfois aux tétons. Nous sommes dans une position classique, en pareille situation: short sur les chevilles, t-shirt relevé. Très vite, ces fringues s'éloignent de nous, laissant nos peaux se congratuler à loisir. Putain quelle musculature, mon homme du moment! Il continue de me bouffer le museau. Mes doigts tâtent le bonhomme, en savourent la qualité, appréciant en connaisseur le système pileux fort bien nourri. Il continue de bougonner tout en me léchant. Il prend quelques secondes pour me glisser à l'oreille, tandis que ses mains inspectent mes jambes, mes cuisses:
<< - T'as pas la cuisse bien grasse. Mais l'principal c'est qu'elle soye légère, pas vrai? >>

Très succinct dans le compliment, le tout beau. Tant qu'il dit une vérité, on ne va pas le gronder d'autant qu'il s'occupe activement de ma bite qu'il engloutit non sans omettre de me doigter le cul avec vigueur. Putain! Il s'y prend comme un chef, le bougre! Il avale mes 19 cm comme un rien. Je vais te les lui enfourner au fond du gosier! Han! Han! Je pousse ma queue, elle entre totalement. Je maintiens sa tête des deux mains. Il ne moufte pas, ingurgite en grand pratiquant. D'un coup, il se relève, maugrée:
<< - Allez, ma poule, à ton tour de t'mettre au travail. Pépère en veut lui aussi. >>

Et Pépère se met en position mais pas dans celle que j'attendais. Pépère s'appui contre l'arbre duquel il m'éjecte d'une bourrade, tend son cul, supplie:
<< - Régale-toi, encule-moi à fond, ma poule, j'veux la sentir triturer mes entrailles. >>

Excité à mort, Pépère, mais pas oublieux des bonnes manières. Il tend un préservatif que je revêts prestement, une fois ma surprise passée. Mon braquemart se présente délicatement devant l'entrée du bonheur. Une main s'en empare, une voix ordonne:
<< - Pas d'chichi, ma poule. Mon trou en a vu d'autres. Fonce dans l'tas! >>

Et de s'empaler brutalement, sèchement, sur ma bite en feu. Un bref instant je regrette le lubrifiant absent. Juste le temps de la pénétration. La chose bien au fond, une main me passe un flacon. Une fois le gel appliqué le temps d'un sortir rentrer, ça glisse tout seul, comme dirait l'autre. Et l'autre le grogne, que ça glisse tout seul. Un cul chaud, mazette, que ça en est une merveille. Je ne bouge quasiment pas, laissant le soin à Pépère de gesticuler comme il convient afin de nous amener tous deux aux paradis des apaisements sexuels. Il en connaît un rayon, mon enculé ronchon. J'ai beaucoup de mal à maîtriser mes pulsions, trop désireux de prolonger cette petite séance bienfaitrice. La voix reprend:
<< - Bébert est content. Il aime qu'on l'encule. Quand t'auras craché la purée, Bébert t'en filera un coup entre les baguettes. >>

Bébert change de phrasé, modifie le genre d'allocution accompagnatrice de l'acte charnel. Bébert ne cesse d'avaler ma bite à l'aide de son cul, de la repousser pour la reprendre illico. On entend comme un bruit de ventouse, à chaque sortie. Maintenant, la mouille de son anus, délivre un délicieux lubrifiant. J'explose en quelques jets de foutre, crispant mes mains sur les hanches d'un Bébert au bord de l'extinction de voix tant ses manifestations vocales sont puissantes.
Pas le temps de souffler un tant soit peu. Pépère, dit Bébert, me plaque contre l'arbre, fourre sa queue dans un préservatif et me la plante là où il promettait de le faire: entre mes baguettes. Maintenant, c'est au tour de mon cul de connaître le feu. Il aurait pu me préparer avant l'assaut, le sauvage! Voilà qu'il sort l'engin, crache dessus, humidifie ses doigts qu'il enfourne dans mon trou. Bon, il se ratt, un peu tard mais il se ratt. Second assaut bien plus porteur de plaisir, aussitôt après avoir enduit mes parois internes de gel. Le braquemart ne dépasse pas les 16 cm de longueur mais se présente fort large, presque gros, on peut dire gros même. Lors d'une émission de télé, un sexologue précisait que la longueur d'une bite n'était pas un critère de bonne jouissance. Qu'une bite un peu courte mais grosse apportait plus de bonheur. Il avait raison, l'homme de science. Celle qui me triture l'anus le dilate, le titille, l'émerveille, le fait frissonner. Ne change pas de rythme, Pépère, je sens que ça vient! Et ça vient. Je gicle pour la seconde fois. Lui secoué par les spasmes, jouit dans la capote, poussant d'énormes "Han".

Seconde surprise: la vitesse à laquelle le dénommé Bébert se rhabille et fiche le camp sans mot dire. Pas même la reconnaissance du cul, le malotru! Enfin, je ne lui en veux pas. Après tout, il m'a donné ce que je voulais, il a eu ce qu'il voulait. Nous étions là uniquement pour ça, et rien d'autre.

*****

Faut que je sois raisonnable, que je modère mes pulsions sinon ma nuit sera écourtée faute de munitions. Une petite virée sur les quais, dans un autre parc, afin de m'aérer, m'aidera à recouvrer mes sensations.
Peu de monde pour ne pas dire désertique. Les mois d'août sont mortels pour les non-vacanciers. Enfin c'est ce que je pense. Retournons dans l'autre jardin aux ombres accueillantes, aux ombres généreuses, aux ombres charnelles.
Tiens, mon Pépère reprend du service. Mais là, il se trouve avec un pépé, un vrai celui-là. L'a des goûts variés, le Bébert. Il me guigne, me fait signe de les rejoindre. Pas mon jour, pardon pas ma nuit de bonté. Je ne suis pas obnubilé par l'œuvre caritative envers les antiquités, ce soir. Je m'éloigne fissa, feignant de ne pas les avoir vus. Pressé de quitter la scène des ébats inter-générations, je fonce dans un promeneur qui émerge d'un fourré:
<< - Excuse, je t'ai pas vu.
- Ça, j'ai vu! >>

Quel esprit! On rit bêtement faute de savoir quoi dire. Le silence nous sépare, je fais quelques pas en direction d'ailleurs. Il se décide:
<< - Je te plais pas?
- Je n'en sais rien, je ne t'ai pas vu. >>

Nouveaux rires un tantinet s, provoqués par ce nouveau mot d'esprit. Il ose:
<< - Un rien spirituel, le minet. Une file indienne, ça te dit? >>

Coi, le minet. Benêt, le minet. Qu'est-ce que c'est que ce truc?
<< - L'a besoin d'enseignement, le minet. Encore trop jeunot pour bien connaître les choses de la vie. Tout à l'heure, vers onze heures, on fait une partouze avec des amis. Je cherche une nouvelle tête, si tu vois ce que je veux dire, histoire d'agrémenter la séance.
- Les gangs bang, très peu pour moi. Je n'apprécie pas d'être la chose à baiser d'une bande de connards. Tu peux garder ta bite, je m'en passerai.
- Et virulent avec ça, le minet. C'est pas un gang bang, promis. Au contraire, tout le monde connaît tous les plaisirs. Tu verras, c'est chouette. >>

Les yeux du quémandeur de sensations, quémandent ma collaboration. Je cède non sans quelques questions complémentaires du genre:
<< - Comment ils sont, tes amis? >>

Question à laquelle mon quémandeur répond vaguement ne sachant pas décrire les personnages ou désireux de rester dans le flou absolu afin de m'appâter un peu plus. Je décide:
<< - D'accord pour tout à l'heure. En attendant, je fais un tour, on se retrouve ici, O.K?
- T'as pas trop intérêt à faire de folies, faut te réserver, le minet.
- T'inquiète, le minet à de la réserve.
- Tu dis ça mais tu vas t'esbigner, je le sens.
- Je tiens toujours mes promesses. >>

Je m'en vais. En fait, j'espère trouver la grande passion charnelle dans d'autres bras, hypocrite que je suis. Mais le dieu des promesses veille à ce que je respecte la mienne. Rien d'intéressant à se mettre entre les cuisses. De plus, à l'heure convenue avec le quémandeur, je tombe pile poil face à lui. Nous partons pour la lointaine banlieue. Intrigué par cette aventure inconnue qui m'attend, je ne pense pas à me renseigner quant au retour.

Pas longtemps à attendre pour expérimenter la file indienne. Huit mecs se congratulent dans l'ordre, militairement pourrait-on dire. Tous à poil, évidemment.
Sept culs à l'air, une langue qui les bouffe consciencieusement. Une autre langue bouffe les sept culs présentés et ainsi de suite jusqu'à ce que tout le monde ait eu son cul bouffé par tous les autres. Les mains du bouffeur se posent sur les fesses, les caressent sans jamais aller au-delà. La discipline règne dans les rangs. Pas question de renauder. Ici, on gémit sous les attaques sexuelles, on ne parle pas.
Les culs bien lavés, au tour des queues. Sept bites en file indienne que je suce avec délectation. Ma main droite tient la queue à besogner, ma main gauche s'occupe de la mienne de queue. Faut dire qu'elles présentent beau, les bites de ces messieurs. Du premier choix, en somme. Pas du trop long mais du gros. L'idéal, comme je le décrivais précédemment. J'en redemanderais presque si ma bouche ne frôlait la crampe. Il y a une limite à tout, même à la durée de pipes baveuses. Un autre me remplace qui suce mes compagnons et me prodigue les soins idoines que j'apprécie à leur juste valeur. Attention, on pré-mouille mais on ne jute pas! Tels sont les ordres. Interdit de prendre la tête du suceur, on doit le laisser libre de sucer comme il l'entend. D'ailleurs, les sucés gardent leurs mains derrière le dos. Les réflexions sont prohibées, cela va de soi.
Une fois les muqueuses buccales imprégnées des saveurs anales et péniennes, on se relaye pour la pelle magistrale, mêlant ainsi les goûts de tous aux goûts de chacun. Enivrante communion des salives aromatisées aux parfums de culs et de bites. Les papouilles autorisées se résument à titiller les seins.
On passe à la sodomie. Tout le monde en rang d'oignons (drôle non?) met son cul à la disposition de l'enculeur en même temps qu'une capote. Là, je dois reconnaître que je n'apprécie que moyennement. Autant les fellations m'excitaient, autant ces enculades à répétition me gênent un peu. Enfin, faisons bonne bite contre mauvaise fortune! Et la mienne de bite obéit dès qu'elle voit un anus. Heureusement pour moi qu'elle bénéficie d'une totale indépendance par rapport à ma tête. La voilà donc fourrant, sans désemparer, ces fessiers des plus avenants. Mes mains folâtrent sur ces parties charnues, ne s'égarant jamais en d'autres endroits qu'elles aimeraient pourtant visiter. Règlement oblige. Je me demande quel mode d'emploi régit les éjaculations. Difficile de jouir sept fois d'affilée, surtout pour certains des participants frisant la cinquantaine (bien conservés les quinqua). J'oublie très vite l'interrogation en m'apercevant qu'une bite demande un droit d'entrer dans mon postérieur, droit que j'accorde volontiers. Six autres droits d'entrée seront accordés par mes soins. Là, par contre, je retrouve ma totale bonne humeur. Sept bites différentes, sept façons d'enculer, me sont octroyées, pour le plus grand plaisir de mes entrailles qui n'en peuvent mais.
Mon quémandeur du parc met un terme à la séance dite de la file indienne en décrétant que la libre-fornication entre en vigueur. Et de la vigueur, il nous en reste. Surtout pour les caresses dont je manque cruellement. Comme je m'y attendais, tous les honneurs me sont réservés étant la nouveauté du soir. Très vite, je me rends compte que les exigences précédentes valaient le coup dans la mesure où elles me permettaient d'accéder au nirvana porno. Rendez-vous compte: quatorze mains, sept bouches totalisant quatorze lèvres et sept langues, s'occupant exclusivement de mon corps. Car je suis le point de mire, l'admiré, le vénéré! À cette pléthore de chair s'ajoute quelques inspirations de poppers généreusement administrées par mes amoureux. Les queues se relayent tantôt entre mes lèvres, tantôt dans mon cul. Étant dans l'impossibilité de les satisfaire toutes à la fois, mes partenaires inoccupés par ma personne se congratulent à l'identique entre eux. Trop c'est trop. Noyé de foutres, de sueurs, de salives, je sens mes giclées de sperme exploser en une myriade de gouttelettes qui, une fois déposées sur mon corps, sont étalées par une multitude de doigts câlins.

Gentiment mais presque froidement, on me gratifie d'un rapide bisou sur les lèvres avant de m'abandonner. Je me retrouve seul, allongé à même le sol, gluant de secrétions corporelles diverses et variées, ne sachant que faire. La voix de mon quémandeur m'interpelle:
<< - La douche c'est par ici! >>

Enfin je peux bouger sachant quoi faire. Sous les douches contiguës à une salle de gymnastique, huit paires de fesses, huit bites, sont nettoyées dans la totale indifférence les unes des autres. Comme si on ne se connaissait plus. Rhabillés, les mecs quittent les lieux après un vague geste en signe d'au revoir et un "à plus". Moi, on m'ignore le plus parfaitement du monde. La nouveauté n'existe plus, morte, devenue un souvenir du temps jadis. Une pensée vrille mon esprit: comment rentrer à la maison? Tout en enfilant mon short, j'aperçois quémandeur:
<< - Tu me ramènes?
- À cette heure-ci? Ça va pas non?
- Il y a des bus?
- Oui, encore un dans trois quarts d'heure. Allez salut et merci pour la bourre! >>

Tout juste s'il ne me pousse pas dehors où je me retrouve cinq minutes plus tard tandis qu'un orage s'annonce. Dieu merci, l'abribus n'est pas très loin. Une fois de plus, je note la reconnaissance des mecs, aucun sens du savoir-vivre!

*****

Poireauter plus de 30 mn sous un abribus lui-même sous un orage voilà qui n'a rien de réjouissant, léger court vêtu comme je suis. Je me sens tout chose, genre tristounet. Certes, la séance à huit ne présentait pas que des inconvénients malgré ce côté militaire. Mais la sortie me laisse un goût de rejet comme si on me traitait en pute. L'indifférence affichée, une fois les éjaculations passées, me fait mal. Je suis un sensible, probablement.
Un peu plus tard, la tête appuyée contre la vitre dégoulinante du bus, je laisse errer mes pensées sur les petitesses humaines. Sans trop de raison, je descends cinq arrêts plus loin pour sauter dans un taxi en stationnement. Le chauffeur demande ma destination:
<< - Chez moi, bien sûr! Où veux-tu que j'aille à cette heure?
- En boîte, par exemple.
- J'en ai assez pour cette nuit. Sinistre anniversaire que celui-là
- On a le cafard? Faut pas. T'es jeune. Bon, où qu'on va? Si c'est sur mon chemin, je t'emmène, sinon j'appelle un collègue. C'est ma dernière course. >>

Pas mal le roi de l'embrayage. Il a de l'entregent le mec. Je sens une grosse boule envahir mon gosier. Afin de la chasser, je propose:
<< - Si t'es libre, pourquoi pas finir ta nuit avec moi? >>

Il déglutit, le mâle, ne sachant quoi répondre. Je le fais à sa place:
<< - Allez, on y va. J'ai besoin de dormir après un gros câlin, juste un gros câlin, pas plus. >>

J'entends le hoquet d'étonnement qu'il émet. Il hausse les épaules, démarre en bougonnant:
<< - OK! Je suis solo en ce moment. Pourquoi pas tenter le coup? >>

Arrivé devant la maison, mon compagnon momentané ferme son véhicule soigneusement tout en grommelant:
<< - Pourquoi je fais ça?
- Parce que t'as envie de me sauter, eh banane! D'abord les gros câlins et on dort. Promis, au réveil t'auras mon cul si tu le veux et je te taillerais même une pipe ou deux si tu es sage. >>

Afin de lui prouver mes bonnes intentions, je passe ma main sur sa braguette déjà en état d'alerte. Pas manchot le coquin. Une bonne idée de l'avoir embarqué à l'emporte-pièce. Mais dangereux vue la façon employée pour le draguer. Enfin, le principal c'est la réussite!

Je me blottis dans les bras nerveux du bonhomme dont les doigts se baladent un peu partout sur mon corps, s'attardant plus particulièrement aux alentours de mon anus. Je sens sa queue contre mon ventre, engin de plus de 20cm sur 5, qui languit de s'infiltrer dans mon intimité. Pourquoi la faire attendre? Après tout, j'ai mes caresses, ma bite à moi se rebiffe. Ce ne sera jamais que la dixième sodomie que je subirai cette nuit. Charly m'en accordait 19 alors je suis loin du compte. Calmement je plonge la tête au fond du lit afin de procéder à une fellation de bon aloi. Fellation fort appréciée au demeurant, les râles en font foi. Là je savoure cette queue magistrale. Je m'applique à agacer la hampe, à chatouiller le gland, à gober la totalité de l'engin, à le repousser. Marco, comme se nomme ce doux et tendre chauffeur, me récompense par des caresses, suppliant de ne pas arrêter. Qu'à cela ne tienne! Soyons généreux. Après de longues minutes, il manifeste l'envie de changer d'occupation. J'aime la variété. Marco m'installe confortablement sur le dos, jambes en l'air, tête sur les oreillers. Sa bite frôle mon anus à plusieurs reprises, comme si elle cherchait un moyen d'entrer. L'homme se penche vers la table de nuit sur laquelle se trouvent préservatifs et gel. Il s'affaire. Je ferme les yeux dans l'attente de la pénétration que je devine divine. Le braquemart s'insinue dans l'anus. Je glousse de plaisir. Je souris en regardant mon homme du moment, la casquette vissée sur sa tête, visière sur la nuque. En parlant de casquette, mes regards se dirigent vers la table où je ne vois aucun emballage de capote vide. Mon sang ne fait qu'un tour pendant que mon anus se resserre au maximum. Marco prend ça pour une attention destinée à accroître son plaisir. Je le repousse, précise tout en éjectant sa bite de mon trou:
<< - Pendant la baise, ta tête n'a pas besoin d'être protégée par une casquette. Par contre, ta bite a besoin d'une protection et mon cul aussi.
- Comprends pas.
- Le préservatif, tu ne connais pas?
- Oh ça! Quand je baise je veux pas de plastique entre ma bite et le trou. >>

Je suis baba! Ce mec, âgé d'environ trente années, agir de la sorte! Ses yeux implorent la reprise des ébats, ce que confirme sa bite toute dressée. Pas un fusil de la comprenette, le petit! Tout juste jouisseur. Il me fait pitié. De toute façon, la chose étant ce qu'elle est, l'opération commencée avec les risques encourus, je juge bon de continuer me disant qu'il est trop tard pour bien faire (stupide évidemment!). Je donne le signale de la reprise. Mais ma tête n'y est plus. Que faire? Que dire? Rien pour l'instant. Dommage d'en arriver là car le Marco se donne à fond. Une vraie bête de la baise. Pas très doux, pas très adroit, mais généreux. Pour la première fois de ma vie je sens le foutre s'écouler dans mes entrailles. Une image traverse mon esprit: du venin cheminant dans mes veines. Je ne jouis pas, ma queue totalement débandée ne s'y prête pas. Le souffle court, Marco s'allonge contre moi, glisse à mon oreille:
<< - C'est la première fois, avec un mec. Pas mal, j'y reviendrai. >>

Je m'en serai douté. Monsieur ne suce pas, ne roule pas de pelle, tout juste quelques petits bisous rapides. Une éducation à refaire, en quelque sorte. Je l'ai peut-être converti aux mœurs pédérastiques mais reste à le convertir à la prudence. Et là commence une séance durant laquelle j'admoneste mon amant, lui remontrant les dangers du "barebacking". À la fin de ce qu'il convient d'appeler ma conférence, Marco conclue, inquiet:
<< - Putain, tu m'as foutu les jetons. On fait quoi, maintenant? >>

Comme un con que je suis, je nous accorde une nouvelle sauterie nature:
<< - Demain on file chez un toubib. En attendant, au point où on en est, continuons. >>

Et cette fois-ci, je déguste l'électrochoc provoqué par la jute éclaboussant les parois de mon anus. Du coup, je roule une merveilleuse pelle à laquelle Marco répond avec voracité.

Les lendemains de fête, toujours difficiles, me laissent pantois. Heureusement, le dimanche rien ne m'oblige à sortir. D'ailleurs, le Marco semble vouloir s'incruster pour la journée espérant probablement remettre le couvert à découvert. Je ne le rejette pas. Il m'avoue:
<< - Je travaille pas aujourd'hui. J'ai pas le courage d'aller voir le toubib tout seul, demain. >>

Pas bien méchante cette petite demande d'aide. Qu'il reste. Après tout, cela me donnera le temps de l'initier à diverses agaceries charnelles indispensables dans toutes relations sexuelles tout en l'habituant à porter capote durant les moments cruciaux. Et nous passons rapidement à l'ouvrage, sans rechigner. Tard, dans la soirée, alors que nous déchargeons pour la quatrième fois, je clame mon besoin de repos. Pas de honte à cela. Depuis à peine vingt quatre heures je me suis fait enfiler quatorze fois, j'ai enculé huit fois, j'ai joui sept fois. Il n'y a plus de jus dans la lampe, comme disait l'autre. La source est tarie.
Au milieu de la nuit, mon Marco en redemande. Je le laisse faire, dûment capoté comme les quatre fois précédentes. Moi, les couilles vides, je ne jouis pas. Enfin apaisé côté sexe, le Marco s'endort tout en me serrant bien fort dans ses bras.

*****

À aucun moment je n'ai crains d'avoir le VIH. Idiot comme réaction mais c'est comme ça! Marco éprouve une sensation identique. Une telle tuile ne peut nous arriver. Oui, vraiment idiot comme réaction mais elle permet de vivre l'attente éprouvante qui durera sur les trois prochains mois. Ajoutons la fameuse pilule du lendemain et nous voilà complètement tranquillisés. Une première analyse, quelques jours plus tard, nous déclare négatifs.

Je remise au fin fond de ma mémoire le passage désastreux de la nuit "barebaking" me jurant bien de ne plus perdre la tête avant que mon enculeur ou moi-même ne soit "encapoté", selon les besoins de la cause. Il sera toujours temps de trembler le moment venu, lors des ultimes analyses prévues, les vraies, celles qui nous révèleront l'étendue de notre connerie. Mon complice dans la connerie, à savoir Marco, prend les mêmes détours afin d'éloigner les mauvaises pensées. Si nous ne nous jurons pas le grand amour, nous nous promettons de nous revoir dès que l'occasion se représentera. En tout état de cause, il m'affirme être à mes côtés, et surtout moi aux siens, le jour où….. Bien entendu, pas un mot à maman et papa qui ne comprendraient certainement pas et me mèneraient une vie infernale avec leurs inquiétudes.

Confiant dans la vie, sûr que rien de dramatique ne m'adviendra, je reprends le cours normal de boulot, métro, dodo, en semaine et repos, tangos, baises avec préso les week-ends.

La réception prévue la semaine passée se déroule en ce samedi. Je ne rends pas visite au mignon boucher puisqu'il me suffit de sortir la viande du congélateur. Aucun appel téléphonique ne vient ternir ce jour de fête. Mes parents arrivent tout heureux, peu avant un Charly au visage chiffonné par la mauvaise angine à peine terminée. Ce petit monde tient à "réparer" le raté de samedi dernier. On a ajouté un cadeau à ceux initialement prévus. Justement, je manquais de plantes vertes: le fleuriste du coin en apporte. Bisous, mercis, re-bisous, re-mercis en ouvrant les vrais cadeaux. Charly noie les séquelles de sa maladie dans plusieurs coupes de champagne, en ma compagnie. Mes géniteurs, plus sobres, veillent à mon bonheur, corvée qu'ils effectuent avec application depuis 19 ans non sans quelque réussite selon moi. Passées les agapes, ils se retirent dans la chambre d'ami vers les minuit, me laissant en tête à tête avec un Charly aux clignements d'yeux incessants à mon intention afin de me signifier qu'il tient à honorer ses promesses à savoir m'honorer nuitamment. Je doute fort de ses capacités immédiates, considérant l'alcool qu'il a absorbé et son état de fatigue générale. Nous devisons de choses et d'autres. J'aperçois sa main frotter sa braguette qui gonfle à outrance. Il déclare d'une voix douce:
<< - C'est qu'elle n'a rien eu pendant plus d'une semaine, la coquine. >>

Et moi, lui dis-je, je n'ai eu qu'une semaine pour me reposer de mes fredaines. Les tuyauteries légèrement endommagées par les bourrages répétitifs en un court laps de temps, le vit un peu irrité d'avoir été trop lubrifié et lustré par divers moyens, tout cela ne se remet pas en quelques jours. Je ne cache pas mon écart de conduite en lui parlant de mon retour au nu (bareback). Mon Charly de ne marquer aucun étonnement se contente de supplier:
<< - On peut le faire tous les deux alors? Y'a longtemps que je veux essayer. On dit que c'est plus chouette qu'avec une capote. >>

Si je ne le vire pas de chez moi, c'est à cause de maman qui nous interrompt:
<< - Mon grand, tu as des pantoufles pour ton père? Il a encore oublié les siennes. >>

Mais oui, maman, j'ai ce qu'il faut. Papa oublie toujours ses pantoufles. Il a ceci de spécial, par rapport aux autres maris, c'est qu'il refuse obstinément que son épouse prépare son bagage. Car lorsqu'ils voyagent, ils emportent chacun une valise avec chacun ses effets personnels. Pas question que maman fourre son nez dans la valise de papa et vice-versa. Au fil des années, après avoir seriné le rappel des pantoufles à ne pas oublier, mais en pure perte, maman a décidé de ne plus rien dire. Néanmoins, papa n'ose pas avouer l'oubli et envoie toujours maman demander des pantoufles en dépannage. J'en ai acheté une paire tout spécialement pour lui. Les objets en questions dans ses mains, avant de quitter la pièce, elle déclare timidement:
<< - Vous savez, Charly, vous pouvez dormir ici avec Dan. Ça ne nous dérange pas. >>

Et vlan! Maintenant elle joue les hyper compréhensives, les super cool. Je ne vais pas la gronder, un jour pareil! Je remarque:
<< - Merci de ta permission, maman. Rejoins vite ton mari, il doit s'impatienter. >>

Car mon auguste père ne peut vivre plus d'une minute sans son épouse sous les yeux. Perdu, l'ex-militaire de carrière, sans sa douce moitié. Son retour à la vie civile ne s'est pas fait sans douleur. Heureusement sa moitié le guidait à tout moment. C'est qu'ils s'aiment ces deux là!

Une fois ma brave femme de mère retournée auprès de son mari, mon brave homme de père, j'invective ce pauvre Charly qui ne sait plus où se mettre, lui rappelant les souffrances que je suis supposé endurer depuis notre geste malheureux à Marco et moi. Je ne vais quand même pas expliquer à cet inconscient ma façon de remiser à plus tard les affres de l'attente. Il serait capable d'insister pour me sauter à cru. Désireux de me faire pardonner la leçon de morale, j'annonce:
<< - Puisque nous avons l'autorisation parentale, reste dormir ici. >>

D'un bond, le requinqué me saute au cou, s'empare de ma bouche à l'aide de ses lèvres, me gratifie d'une pelle que nous nous appliquons à perpé le plus longtemps possible. Voilà qui annonce une nuit étoilée. Je le pousse vers ma chambre, endroit plus discret. Toutefois, nos actes se déroulent en catimini ou presque, étant donnée la proximité de mes géniteurs. Nous agissons comme si nous avions honte de nos polissonneries, ressemblant à des collégiens la nuit dans un dortoir en cachette de leurs camarades dormeurs. Charly montre combien les privations de ces derniers jours, pour lui, pèsent sur sa libido affamée. Il mordille mes lèvres, triture mes fesses, malaxe ma bite. Je lui retourne la politesse. Nous évitons les manifestations vocales quelles qu'elles soient. Je devine ses mains me débarrasser de tout vêtement superflu en pareille occasion. Les miennes s'activent de même sur lui. Il s'allonge sur le lit. D'un doigt, je lui montre mon désaccord: la moquette ne grince pas, le lit oui! Respect des parents oblige. Il opine du chef et le chef allongé me tend sa pine que j'avale goulûment. Je lèche la hampe, réalise une feuille de rose sur le gland à l'aide d'une main tandis que l'autre va fouiner aux alentours de la rosette de Charly qui s'efforce de ne pas gémir. Les poils de la moquette chatouillent nos corps qui se trémoussent. Si mon Charly porte beau, très beau même, il fonctionne superbement bien. Le mot étalon lui va comme un gant. D'abord par la taille de sa queue, longue, épaisse, recourbée vers le haut, elle frémit au moindre appel, ne débande pratiquement jamais dès qu'elle sent un cul près d'elle. Ensuite par la pratique dont le beau Charly maîtrise toutes les techniques possibles, pour le moins les plus aisées à pratiquer. Mais ce soir, il pare au plus pressé. Foin des fioritures! La séance de 69 écoulée, le gredin me couche sur le flanc, prend de manière ostentatoire une capote qu'il place sur sa queue en poussant maints soupirs de regret, puis enfonce cette même queue dans son habitacle naturel pour elle, à savoir mon anus. Je reçois la chose sans rechigner, me mordant les lèvres afin de ne pas crier tant j'aime cette intromission. Les mains de mon amant se crispent sur ma poitrine, sa bouche continue de mordiller mon dos. Sa respiration s'accélère, s'intensifie en décibels (je le crois, du moins) au point que je me demande si le son ne traverse pas le mur pour aller s'insinuer dans les oreilles parentales. Cet instant de doute m'empêche de savourer pleinement le pistonnage que m'inflige Charly qui ne tarde pas à souffler encore plus fort, ses ongles entrant dans ma chair, ses dents également. Les contractions de sa queue, les soubresauts de son corps, m'apprennent qu'il gicle. Oublieux des bruits supposés, j'en reviens au fait du moment en sentant les doigts de Charly enserrer ma bite, la masturber. Quelques secondes suffisent. Mes tripes s'affolent, le foutre explose. Dans le même temps, la queue de mon amant quitte l'antre que je lui offrais. Nous reprenons nos esprits tout en gagnant silencieusement le lit. Avant de s'endormir, Charly reconnaît:
<< - Je suis vanné. En déchargeant, je crois que je me suis vidé entièrement. Mais tu sais, y'a qu'avec toi que je pourrais essayer sans capote….
- Ferme-la et dors. >>

Une grosse pelle clôt le débat.

À suivre ….

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