Début D'Été (5/10)
Début dété.
5ème partie (5/10)
« « Je vous avais dit ! Janie est infirmière
alors les massages, elle sait faire ! Marine a apprécié, en tout cas ! vous nauriez pas aimé, vous ? allez !
mais chut ! elle sest endormie
Au fait, vous avez vu ? juste au-dessus
5ème partie
et il sen est passé des choses ! si vous saviez !
Moi, à votre place, jirai lire du début ! mais comme on dit dans le nord : « je dis ça, je dis rien ! ». » »
Janie sest blottie contre elle, emboîtée dans son dos ; elle caresse son épaule par-dessus le drap dont elle la couverte
et puis reste immobile, lui donne sa chaleur.
Elle a guetté son souffle calme, les petits soupirs dun rêve, elle la regardée dormir.
Il y avait bien longtemps ; un an ? oui un an déjà, lété dernier, une brève rencontre dété
lArdèche, le camping où elle retournait pour la seconde année consécutive, charmée par les paysages magnifiques, les longues balades et les baignades, par lambiance agréable du petit camping
Après une journée particulièrement chaude, tout le monde avait profité tard de la baignade et sétait présenté en même temps devant les six cabines de douche. Les couples, des mères et leurs s, quelques jeunes-filles, entraient ensemble dans les douches, ce qui accélérait un peu le rythme de passage. Quand le tour de celle qui attendait juste avant elle, avec qui elle avait échangé déjà quelques mots depuis son installation juste à côté de son emplacement, un couple dallemands, est arrivé, la jeune femme avec un haussement dépaules et un grand sourire, la invitée à se joindre à elle, comme lavait fait dautres dames avant elles. Sans trop dhésitation, elle lavait suivie. Elle sétait mouillée la première sous le jet deau de la douche, en gardant le bas de son maillot de bain, et sétait écartée pour se savonner en laissant la place à la jeune femme, qui plus naturelle, ou moins timide, sétait complètement déshabillée.
Elles avaient regagné leurs tentes voisines bras-dessus bras-dessous.
Le soir, alors quelle prenait le frais en buvant une tasse de thé, elle avait vu le compagnon de sa jolie voisine partir une raquette de tennis sous le bras, et très peu de temps après, la jeune femme
lavait rejointe :
- Je peux ?
- Mais oui, venez !
- Je suis Sabina !
- Janie. Tu veux un thé ?
En voyant son froncement de sourcil, elle lui avait montré sa tasse.
- Oh oui, je veux aussi !
Laquelle des deux avait fait le premier pas, elle ne sen souvenait pas. Elles sétaient embrassées devant le petit réchaud à gaz où elle avait mis de leau à chauffer, sétaient retrouvées assises sur la natte qui protégeait le sol.
Elles sétaient arrêtées aux baisers ce soir-là, à quelques gestes timides ou retenus, puis avaient entamé une discussion laborieuse, elle-même ne parlant pas un mot dallemand, et le français de Sabina étant très hésitant.
- Demain je te vois ?
Sabina avait regagné sa tente quelques minutes avant que ne revienne son compagnon.
Janie se souvenait quelle sétait sentie bien triste en sendormant ce premier soir, nimaginant aucune suite possible à cette rencontre.
Elles sétaient croisées plusieurs fois le lendemain matin, échangeant de petits gestes de la main, de loin, et Sabina lavait surprise en la rejoignant en début daprès-midi au moment où elle sapprêtait à partir se baigner, son sac déjà sur lépaule.
Elle se tenait devant lentrée de la tente, les mains croisées sur ses cuisses, un petit sourire inquiet aux lèvres :
- Willi parti
je peux avec toi ?
Sur le moment elle avait hésité sur le sens à donner à ces mots, et puis avait choisi délibérément de les interpréter comme bon lui semblait. Elle avait posé le sac à ses pieds et tendu la main vers Sabina pour quelle entre sous sa tente, avait rejeté ses sandales, et toujours tenant sa main, avait attiré Sabina dans la chambre de toile, lui laissant à peine le temps de se déchausser. Elle ne savait toujours pas ce que Sabina avait voulu dire avec « je peux avec toi », mais la version quelle avait choisie a reçue une approbation sans limites.
Sans même sembrasser, elles avaient commencé à se déshabiller lune lautre, puis seules quand elles avaient voulu aller plus vite, gênées par lexigüité de la chambre de toile. Elles sétaient caressées au milieu dun joyeux désordre, allongées en partie sur le matelas pneumatique de Janie, et sur leurs vêtements étalés au sol, sur les affaires que Janie stockait dans un coin de la chambre de toile, comme prises durgence à se découvrir lune lautre.
Essoufflées et la peau luisante de transpiration dans lambiance surchauffée sous la toile, elles sétaient écroulées les bras en croix, Sabina adossé au grand sac de toile de Janie dans un angle, Janie sur le matelas pneumatique, une jambe en dehors de la chambre, et avaient éclaté de rire en même temps.
Elles sétaient retrouvées ainsi les quatre jours précédents la fin des vacances de Sabina et Willi, profitant des footings ou des parties de tennis de Willi, parfois dune douche prise ensemble.
La veille de leur départ, le soir, Sabina était venue la chercher.
En lui tenant la main, elle lavait conduite vers leur tente. Willi était là, assis sur une grande natte au milieu de laquelle trônaient trois grands cartons de pizzas et un pack de bière :
- Tu veux bien manger avec nous ? cest notre dernier soir.
A sa surprise, Willi parlait un excellent français, avec un accent à peine marqué.
Cest surtout lui qui avait fait la conversation au cours de la soirée, traduisant parfois pour Sabina, quand elle les voyait rire et se fâchait, le secouant dune main en râlant. Ne participant pas à la conversation, Sabina buvait le vin rosé quelle sortait régulièrement de la glacière. Elle avait fini par sallonger en posant la tête sur les genoux de Janie. Willi avait levé les sourcils et sétait un temps arrêté une première fois dans son histoire en regardant la main que Sabina avait glissé sous son t-shirt, plus tard avait souri en secouant la tête dun air entendu en voyant Sabina poser de petits baisers sur la cuisse de Janie :
- Elle a beaucoup aimé le rosé, je crois ! Lalcool la rend amoureuse.
- Moi aussi, ça me fait le même effet !
Il sétait mis à rire en la voyant caresser un sein de Sabina, une main glissée sous le t-shirt, et sétait ouvert une nouvelle bière :
- Jadore leffet du rosé sur les filles ! Je vais en ramener quelques bouteilles chez nous !
- Mais toi tu préfères la bière
- Moi jai pas besoin de rosé
- Oh ! oh !
Sabina avait suivi léchange les sourcils levés, les regardant dun air interrogatif, et devinant sans doute le sens des propos, elle sest redressée et sest assise sur les genoux de Janie, les bras autour de son cou :
- Tu veux lui aussi ? Pas souci
Willi a éclaté de rire :
- Tu dois savoir que Sabina est
très directe !
- Javais remarqué !
Sabina avait tendu la main dans son dos pour attirer Willi vers elles et lavait embrassé. Quand elle avait rouvert les yeux après son baiser, Willi avait éteint la lampe à gaz et soufflé les deux bougies à la citronnelle qui avait éloigné les moustiques pendant quils avaient mangé les pizzas. Il était venu sasseoir dans son dos, lencadrant de ses jambes, et avait refermé ses bras autour delles en lembrassant dans le cou.
De baisers en caresses, ils sétaient très vite retrouvés nus tous les trois sur la grande natte à la seule lueur des étoiles et Willi et Sabina sétait surtout occupés delle et de son plaisir.
Cétait la première fois quelle faisait lamour avec un couple et elle avait pleinement profité de cette première, osant avec Willi, grâce à la présence de Sabina, des gestes toujours retenus avec les très rares hommes quelle avait fréquentés auparavant, sans doute parce quil ny avait aucune implication sentimentale et pas de lendemain.
Comme Sabina avant elle, elle avait pris dans sa bouche le sexe du garçon, samusant dy retrouver le goût du rosé que Sabina et elle continuaient de boire à la bouteille à tour de rôle. Plus tard dans la nuit, pendant quelle était allongée sur Sabina tête-bêche, chacune donnant à lautre du plaisir de sa bouche, Willi lui avait fait lamour, agenouillé derrière elle. Elle avait eu pour son seul plaisir la bouche et les mains de Sabina, le sexe de Willi, et quand guidé par les mains de sa compagne il sétait placé plus haut entre ses fesses, elle navait pas protesté, lui donnant ce quelle avait toujours refusé aux autres avant lui, réservant cette caresse aux femmes quelle avait aimé, et se surprenant à y prendre plaisir.
Ils avaient passé la nuit entière dehors à faire lamour et sétait quittés aux premières lueurs de laube.
Sabina et Willi étaient repartis vers lAllemagne le lendemain. Bien sûr ils avaient échangé leurs adresses, sétaient promis de se contacter. Mais cette parenthèse de vacances navait pas eu de suite. Cétait un bon souvenir, sans plus, et elle néprouvait pas véritablement de regret.
Un an
depuis un an elle était seule, et cette nuit Marine dormait dans ses bras !
Cet après-midi, cétait un jeu, cétait amusant. Elle se rendait bien compte que Marine jouait, la provoquait, un peu sale gosse, et elle avait malgré cela été troublée ; trop longtemps
et le soleil, lété ; ce soir Marine était différente ; presque fragile. Elle sétait pourtant promis de la tenir à distance, mais ... ses baisers, oui, mais pas seulement, cest cet air inquiet quelle avait eu qui lavait fait craquer. Et elle était belle
- Jai dormi ?
- Un peu
Marine sest retournée, sest étirée :
- Trop bien, ton massage ! tu mapprendras ?
Elle a repoussé le drap du pied, sest étirée encore, et sest blottie contre Janie, écartant ses cheveux dune main pour lembrasser dans le cou, presque brusquement, une jambe passée sur les siennes, et sest redressée dun coup :
- Jai soif ! Je peux fouiller ton frigo ? Non ! bouge pas, bouge pas, je reviens !
En revenant, elle a allumé la petite lampe de chevet et a repoussé la fenêtre sur lair frais de la nuit, sest agenouillée à côté delle, le visage caché sous ses cheveux en désordre, les mains à plat sur ses cuisses. Janie, gênée par la lumière, se protégeait les yeux dun bras levé :
- Les moustiques vont rentrer
- Jai fermé la fenêtre.
Elle a avancé une main sur le bras que Janie avait replié sur sa taille, la suivi du coude au poignet du bout de lindex, a joué avec ses doigts puis a tiré la main sur ses cuisses. En se penchant, des ses deux mains, elle a commencé à déboutonner le chemisier blanc, en a écarté les deux pans sur les épaules.
Janie na pas esquissé un geste pour laider, soulevant simplement le bras devant son visage pour regarder Marine en se protégeant de la lumière. Leurs regards se sont croisés. Marine a eu un petit sourire crispé, vite disparu, et a murmuré :
- Me regarde pas
sil te plaît
Elle sest penchée vers le pied du lit pour attr son t-shirt, et après avoir caressé tendrement la joue de Janie, a disposé le t-shirt sur ses yeux.
Janie a embrassé le doigt quelle passait sur ses lèvres. Elle a senti le frôlement du tissu du chemisier que Marine ouvrait, deux doigts légers suivre léchancrure du soutien-gorge pour se rejoindre entre les seins puis les envelopper à deux mains, effleurant à peine la dentelle.
En rentrant en fin daprès-midi, elle sétait changée ; elle avait lavé le string que Marine lui avait prêté en partant de la piscine, et en se moquant delle-même, avait choisi de jolis sous-vêtements assortis en dentelle blanche qui tranchaient sur sa peau mate. Elle sétait observée dans le miroir de la salle de bains, plutôt satisfaite, et se traitant didiote de se préparer pour une fille qui se moquait sans doute delle, qui ne viendrait pas
elle avait eu un creux au ventre en pensant quelle ne viendrait pas
puis le même en entendant le portail de lentrée claquer pendant quelle arrosait, et encore quand elle lavait embrassée avant de manger. Elle avait décidé de lui laisser linitiative, cest vrai, mais pour être honnête, elle avait surtout peur de se ridiculiser. Un cur de midinette à trente-deux ans
elle avait peur
Et puis elle avait surpris le regard inquiet de Marine après leur baiser
Et ce t-shirt que Marine avait posé sur ses yeux, « ne me regarde pas », elle comprenait ça, elle aussi sétait cachée, en quelque sorte, derrière sa technique de massage.
Les mains effleuraient sa peau, sur son torse, son ventre creusé sous les côtes saillantes, puis ses hanches ; douces
tremblantes ? qui tremblait ? elle, ou Marine ?
qui de ses mains soulevait sa jambe pour lattirer sur ses genoux et remontait lentement du genou à lintérieur de la cuisse, presque chatouilleuse tellement elle était légère
Elle voulait lui plaire, se souvenait quelle sétait épilée les jambes deux jours plus tôt, pour son premier jour à la piscine, mais seulement les jambes ; Marine était entièrement épilée, pas elle ; elle navait même pas coupé sa toison plus courte, sétait arrêtée dans les aines, et devait même faire attention à bien arranger son maillot de bain tellement ses poils étaient longs ; elle trouverait ça laid ? peut-être, se moquerait delle
Les mains lévitaient, glissaient de sa cuisse à sa hanche, remontait sur son ventre, frôlait les élastiques de sa culotte entre ses jambes et sur son ventre, toujours si légères, et tremblantes ; cétait elle, cétait Marine qui tremblait, laider ? non
surtout pas
Longtemps, les mains allaient de ses hanches à ses seins, descendait vers son ventre, sarrêtaient toujours, toujours trop tôt, remontait vers ses seins, et enfin
comme elle attendait ce moment ! deux doigts se sont glissés sous la taille de sa culotte, étirant lélastique, et un murmure, dune voix timide et voilée :
- Soulève-toi
En appui sur ses épaules et ses talons, elle a soulevé ses reins, et Marine a fait glisser la culotte sur ses hanches et ses cuisses, a soulevé ses pieds pour la lui enlever complètement
et plus rien. Un long moment sest écoulé ; une éternité avant quà nouveau elle ne sente une main sur elle, jouant sur la saillie de los de sa hanche, puis sur son ventre creusé, et lautre main, glissée entre ses genoux, remontant à lintérieur de sa cuisse
si lentement, attirant à nouveau une jambe sur les siennes. Elle na pu cacher un soupir ni retenir un sourire en relâchant une respiration longtemps bloquée quand les deux mains se sont rejointes sur son sexe, les doigts sur son ventre se noyant dans sa toison, les doigts sur sa cuisse empaumant son sexe, légers et doux où elle les voulait plus fermes
et qui la quittaient déjà.
Elle a senti Marine bouger à côté delle, ses jambes se reculer sous la cuisse que Marine avait attirée sur elle, le matelas bouger près de son épaule, un souffle chaud sur son visage, des lèvres chaudes sur les siennes au moment où à nouveau une main se posait sur son sexe, glissait profondément entre ses jambes et remontait, louvrant dun doigt en même temps quelle ouvrait la bouche sous la bouche de Marine, langue humide cherchant la sienne et son doigt glissant dans la chaleur tout aussi humide de son sexe, glissant si bien, quelle accueillait de cambrures et ondulations du bassin. Elle a pris le visage de Marine entre ses mains, gémissant sous son baiser et sa caresse.
Marine la caressée très lentement, très doucement, sinterrompant souvent. Elle en aurait hurlé de frustration. Plusieurs fois elle a voulu prendre sa main et la plaquer plus fort sur elle, et elle sest retenue, a subi son rythme, guettant, les yeux clos sous le voile qui la masquait, les doigts légers dune main de Marine qui pressaient ses lèvres épaisses entre ses doigts, froissaient à deux doigts pincés les voiles plus fins quelle étirait, et glissaient tellement son sexe coulait dattente et de désir, jouait sur le capuchon de son clitoris quelle sentait si dur, lévitant toujours, lencadrant à deux doigts pour descendre et rejoindre lautre main, dont deux doigts en elle, à peine poussés, la provoquait eux aussi dattente.
Elle a senti la vague de plaisir lui serrer le ventre, lenvahir, monter, monter, la crispation gagner ses muscles par vagues. Jamais Marine na accéléré ou accentué ses caresses, restant toujours légère et inattendue dans ses pauses. Et le plaisir est venu, continu, en longs spasmes et contractions qui nen finissaient plus, longtemps, presque jusquà la douleur.
Janie a emprisonné la main de Marine entre ses cuisses, serrées très fort pour la tenir immobile. Elle avait détourné la tête juste avant de jouir, sa bouche échappant aux lèvres de Marine, doigts crispés dans ses cheveux, avait plaqué le visage dans son cou, corps arqué et tremblant sous la vague qui la tenait. Elle avait crié ? Sans doute
Petit à petit son corps sest alangui, muscles relâchés. Elle a cherché la bouche de Marine, écarté dun geste le t-shirt de son visage, cherché ses yeux de ses yeux humides de larmes, caressé ses cheveux, ses épaules, sa peau douce et chaude ; elle a fermé les yeux pour un baiser plus profond, et sest offerte à nouveau aux mains qui navaient pas bougé, lencourageant en se soulevant à sa rencontre. Elle a senti le sourire étirer la bouche sur ses lèvres et Marine la abandonnée, échappant au baiser et la privant de la chaleur de sa main sur son ventre.
Marine sest libérée de ses bras pour sasseoir à cheval sur ses jambes et la attirée vers elle dune main pour la redresser. Elle la débarrassée de son chemisier froissé et de son soutien-gorge et en la repoussant sest allongée sur elle en appui sur un coude, dégageant son front des boucles brunes en désordre. Du bout des lèvres, elle posait de petits baisers sur ses joues, ses paupières, son front, ses lèvres, la caressait de son ventre et de ses seins.
Beaucoup plus tard dans la nuit elles se sont glissées sous le drap, front contre front partageant le même oreiller, jambes mêlées. Marine, les bras repliés en prière entre elles, tenait un sein entre ses doigts, en éprouvant la souplesse des pouces. Du bras sous ses épaules, Janie suivait dun doigt la ligne creusée du dos, lautre main sur la joue de Marine, qui sest endormie à nouveau, bouche entrouverte sur un sourire.
-
reste comme ça
jaime bien
- Jai dormi longtemps ? Décidément ! je mendors tout le temps, moi.
- Un peu
tétais marrante, tu faisais de petites bulles avec ta bouche
- Et toi tas le ventre qui bouge quand tu rigoles ! Tu les coupes jamais ?
- Non
- Jaime bien, cest doux !
Marine sétait réveillée une de ses mains entre les jambes de Janie ; elle a caressé lépaisse toison, plongé les doigts comme pour peigner :
- Je vais plus mépiler
jaimerais être comme ça moi aussi
tu maimeras, en porc-épic ?
- Tu peux rester ? ou
- Jai pas vraiment prévenu, mais cest pas grave. Tu me mets dehors ?
- Mais non !
aïe !
- Quelle heure il est ?
Janie a tendu le bras et tourné le petit réveil électronique vers elle :
- Trois heures passées
- Je vais y aller, quand même ... tu fais quoi demain ?
- Je sais pas
traîner ! et toi ?
- Jai une leçon de conduite à 14 heures
après
je sais pas !
- Eh ! tu tires fort !
-
euh
taimes bien, on dirait
« «
elles ne se sont pas quittées tout de suite, ont partagé un peu plus de cette nuit. Elles ne se sont rien promis, mais on peut parier quelles se retrouveront
Le jour va se lever
à demain
parce quon les retrouvera, bien sûr, alors à bientôt
» »
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